Il y a 40 ans exactement dans les arènes de Pozoblanco un toro de Salayero y Banfdres blessait mortellement le matador de toro Francisco Rivera Paquirri. Le gaditano amenait son adversaire au cheval par delantales regardant le public dans un geste de défi. Il fut pris par l’animal retors, la fémorale percée et après être passé à l’infirmerie des arènes, il fut conduit en ambulance à Cordoues et il mourut à son arrivée à l’hôpital après plusieures heures d’atroces souffrances, la route étant dans un état épouvantable. Ce fut une sorte de collapse qui non seulement concerna le monde de l’aficion mais aussi l’Espagne dans son ensemble et on pointa du doigt sévèrement à cette occasion le manque d’équipement des villes isolées des capitales régionales.

Paquirri fut un des plus grands matadors de l’histoire de la taurmachie: sa fin tragique ne doit pas faire oublier son importance. Torero largo Francisco Rivera brillait dans les trois tiers, aux banderilles notamment qu’il n’a jamais lâchées, et c’était un tueur intrépide et sûr qui n’hésitait pas à user du recibir. Personnage charismatique il était aussi, comme Cordobes, une idole des masses avides de liberté au crépuscule du franquisme. Il avait su par son courage et sa détermination échapper au destin misérable qui lui était promis et c’est sans doute cela qui en fait sa popularité.

Spontané, gentil, amène avce les grands comme les modestes, c’était un seigneur sans prétention avec lequel il faisiat bon discuter en toute simplicité. Un grand Monsieur qui n’est sans doute pas au rang qu’il mérite dans le grand livre du toreo.

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Monument placé à Pozoblanco qui évoque la tragédie