Plaza de toros de Málaga. Dernière de la Feria Taurina de Málaga 2025. Lleno.

Toros de El Freixo prpopriété d’El Juli.

• EMILIO DE JUSTO, oreille, oreille et pétition de la seconde et oreille. 

• FORTES, ovation, ovation après avis et oreille. 

Sobresaleinte Alvaro de la Calle

Les six toros d’El Freixo n’ont pas eu la bravoure et la noblesse des lots précédents  malgré une présentation et un comportement qui ont permis aux deux matadors de s’exprimer. N’allant pas au cheval avec enthousiasme, souvent froids au premier tiers et cherchant qurencias aux planches  ils ont tout de même permis des tercios de muletas interessants.  Le mieux servi a été Emilio de Justo .Tous nés entre septembre et novembre 2020 et pesant  de 550 à 582k, correstement armés et bien faits sauf le 3ème , deux castaños très beaux (le 1 et le 2) les autres Noir  bien roulés aussi, le fond a  manqué: faute de race sans doute.

Au premier de de Justo  Fortes qui a donné un quite par chicuelinas et tafalleras très rapproché et élégant. De Justo a fait jouer la musique dès le début de sa faena de muerte avec des statuaires de classe. Bien sur la corne gauche avec des naturelles  verticales elles aussi (Emilio a pris de la profondeur et a moins l’air laborieux) il se livre plus calme et temple davantage, le final par belles manoletinas m’a convaincu et son toreo est moins mécanique que naguère. Une épée entière trasera, une Oreille méritée.

A son second, Negro mulato de 560k; de Justo le reçoit par doblones rématés par chucuelinas.. étrange. Fortes revient au quite et aligne mains basses trois belles veroniques et leur demie. Le toro ne montre rien de bien intéressant et finalement lors du tiers de muleta  le matador le révèle et l’oblige.

. Ce toro est le plus retors du lot et lorsqu’il est sollicité pour une série de trois ou quatre  passes il s’arrête , tourne le dos et file aux planches. Mais petit a petit les choses sont rectifiées par le torero de Cáceres et la corne gauche est excellente. Grande épée celle là, sans puntilla: Oreille avec forte pétition de la seconde. Fort justement le président la refuse.

A son troisième toro, , negro, bien fait, armé un peu plus vers le haut, de Justo le reçoit de façon très classique au capote. Toro andarin, distrait qui fiche le camp a tout propos, difficile a mettre en suerte pour le cheval. Contre toute attente  Emilio de Justo arrange les choses et fait exprimer sa caste a cet animal  qui va  a mas et les séries sont toues terminées par des tricheras sereines et prises lentement , le torero bien droit.  On nous a changé Emilio!!C’est le 5eme toro et, pour l(instant, c’est LA Faena de la tarde. Mort lente du brave, très lente , le toro s’éloigne et se retourne , repart et revient pour finir par s’ecrouler. Faute de goût du maestro qui bondit de joie. Oreille.

Je vous éviterai la description des actuations de Saul Jimenez Fortes, parce qu’il est si profond et s’offre aux charges  de ses adversaires qu’on peut le regarder sans détailler les passes , Le terme d’abandon lui va bien, ce garçon aime tellement ce qu’il fait qu’on le croit au bord du sacrifice, ses naturelles de face, ses débuts à genoux en laissant au toro tout le temps de l’accrocher au passage s’il en avait envie: il se fait soulever la jambe ? Qu’importe… lorsqu’il reprend sa place, le toro suit le chiffon et ne le touche jamais, c’est sublime Même les molinetes sont donnés lentement, ca virevolte mais au ralenti. A son premier, il perd l’oreille uniquement par la faute de son puntillero qui s’y reprend six fois. L’épée etait en place  mais une demie, gênant pour le puntiller par devant. Au quatrième, (son second), Fortes montre le muletero qu’il est, torero de verdad, aguantant  comme si rien ne pouvait lui arriver. Une épée entière au deuxième essai et un descabello foudroyant au premier essai. 

Au dernier, à la nuit tombée sous les  projecteurs de la Malagueta, le dernier toro noir, brindé à Emilio de Justo: on vécut des moments intenses, avec des peurs sévères tant Fortes voulait montrer que rien ne l’empecherait de terminer en beauté. OREILLE.  Bravo aux deux. De Justo si on compte les points a gagné  par 3 a 1, mes émotions, elles, sont venues de Fortes.

Jean François Nevière