Auteur/autrice : Rédaction

Maurrin: Baptiste Angosto 1 oreille et Mathias Sauvaire en combattant

Au cœur des Landes et celui de la temporada, Maurrin et l’une des étapes estivale des aficionados. La pena Toro Cardeno organise sa novillada non piquée annuelle. Depuis quelques années, ils font confiance à la Ganaderia Philippe Bats. Cette année Hugo Alquié (lien de son interview) de l’école Adour Aficion de Richard Milian. Ce dernier aura fort à faire avec Pedro Gomez de Madrid ainsi que Mathiais Sauvaire et Baptiste Angosto (vuelta à Riscle) qui ont fait leurs présentations à Ales en coupant une oreille auront l’intention de briller dans les Landes.

Bruno Angosto

Fiche Technique

Président : Mr Martet

Musique Los divinos

Public 3/4 d’arènes

Metéo : chaleur estivale

Pedro Gomez.  : Salut et avis et vuelta pour le becerro ( prix du comité des fêtes de Maurrin)

Bruno Angosto :1 oreille (Prix de l’Acoso)

Mathias Sauvaire : vuelta ( Prix du comité des fêtes)

Hugo Alquié : silence et deux avis (Prix de l’Acoso)

 Le lot de la Ganaderia Alma Serena est bien présenté avec un joli trapio sauf le troisième. En termes de comportement, le premier becerro est le meilleur. Le second et le quatrième sont intéressants et légèrement exigeants. Le troisième est tout ce qu’un éleveur n’aime pas présenter. Cela reste un lot intéressant pour que les novilleros puissent s’exprimer.

Pedro Gomez lors de sa faena

Pedro Gomez exécute des véroniques correcte devant un becerro qui ne demande qu’à être valorisé. A la muleta les premières derechazos sont sans saveur. La première série à droite manque de profondeur. Les naturelles ont plus de profondeur et le public réagi avec des applaudissements. Le novillero recommence une nouvelle série de derechazo plus accomplis. Il se fait prendre par le becerro sur des erreurs de placement. Alors que le becerro obtient une récompense en effectuant une vuelta, son épée ne permet pas au combattant de gagner quoi que ce soit.

Bruno Angosto à la cape et à la muleta

Bruno Angosto a un becerro légérement exigeant mais qui permet . Dans le premier tiers, le novillero éxecute de joli véronique et le public reagi . A la muleta les series à droite et les naturelles sont propre. La musique retenti . Le public adhère. L’épée est caida . Le public agite le pañuelo et le palco mets l’oreille.

Mathias Sauvaire à la cape et à la muleta

Le sorteo n’a pas fait le bonheur de Mathiais Sauvaire. Il tombe sur le plus mauvais becerro de la tarde . Il reste dans sa querencia et tente même de sauter. Dans le premier tiers, il exécute de jolies véroniques ainsi qu’une larga. Le novillero commence sa faena au milieu de l’arène, démontrant de la persévérance et une forte détermination mentale, tandis que le becerro ne cesse de fuir. Il montre quelques beaux gestes avec son bagage technique. L’épée est entière et légèrement caïda. Une vuelta sous les applaudissements du public.

Hugo Alquié à la cape et à la muleta

Hugo Alquié, anxieux avant le paseo. Il est tendu alors que le becerro plein de gaz sort dans le ruedo. Il exécute de jolies séries à la cape à l’image de sa personnalité. A la muleta, malgré les instructions du maestro Richard Milian le novillero est tendue, mais il ne se croise pas. Le becerro est plus arrête au fur à mesure de la faena. Il se fait arracher la muleta lors de la première série. Les naturelles manquent de profondeur. L’épreuve du fer n’est pas une réussite. Le novillero prend un coup au moral après sa première.

La novillada non piquée vue par le président de la course

Nicolas Couffignal

Morenito de Aranda remplace Tristan Barroso à  Dax

Suite à  la blessure et à  l’opération  Tristan Barroso avait annoncé qu’il ne pouvait venir à Dax pour son Alternative. La commission Taurine de Dax a décidé de le remplacer par Morenito de Aranda. Un choix judicieux après des prestations réussi dans le sud-ouest

Annonce des cartels de la feria de la Virgen Del Prado Ciudad Real

Vendredi 16 août . Corrida mixte. Taureaux de Valdefresno et bouvillons d’Enrique Ponce pour les toreros Fernando Tendero et Carlos Aranda, et le novillero sans picadors d’Arenas de San Juan, Israel Aparicio.

Samedi 17 août . Corrida. Des taureaux Murube pour Andy Cartagena, Diego Ventura et Leonardo Hernández.

Dimanche 18 août . Taureaux Gavira pour Miguel Ángel Perera, Daniel Luque et Borja Jiménez.

Lundi 19 août . Corrida avec picadors. Albarreal pilote Marco Pérez, Samuel Navalón et Cristian González.

Millas, Tristan Barroso est substitué par Samuel Navalon.

Le Comité d’Animations Culturelles de Millas, a choisi de confier à Samuel Navalón le remplacement de Tristan Barroso qui devait faire sa despedida de novillero à Millas mais qui a été blessé lors de la feria de Mont-de-Marsan.

Triomphateur à Arles et Nîmes (trois oreilles et vainqueur de la Cape d’Or), présent au cartel de toutes les grandes arènes espagnoles (triomphateur de la récente feria de Santander), Samuel Navalón est actuellement 5ème au classement des novilleros dont Jarocho est 3ème. Samuel Navalón affrontera les novillos de Gallon et de San Sebastian initialement destinés à Tristan Barroso auquel le Comité d’Animations Culturelles de Millas souhaite une prompte récupération.

Le Comité d’Animations Culturelles tient également à remercier les divers novilleros de talent qui ont postulé pour assurer ce remplacement.

La billetterie pour toutes infos et/ou réservations est ouverte au 06.21.35.22.93

Le succès de la jeunesse à la novillada du Puerto de Santa María.

Il faut se féliciter du succès de la jeunesse à la novillada du Puerto de Santa Maria hier. Il y avait beaucoup de vent et cela a fortement perturbé le spectacle. Mais les trois jeunes garçons ont fait le maximum pour en découdre. Et le public a apprécié. Nous aussi derrière l’écran de Télévision de la chaine CanalSur et il n’y a qu’à voir la quantité impressionnante de gens sur la piste à la fin – beaucoup de jeunes accompagnaient la dernière vuelta de Marco Perez puis la sortie ‘a hombros’ des trois novilleros.

Par les temps qui courent ne boudons pas notre plaisir et apprécions cette jeunesse qui est le futur de la tauromachie. Les novillos de Nunez Del Cuvillo – pas des foudres de guerre bien sûr – mais dans l’exigence de cette arène, ont été de bons collaborateurs et ils avaient un poids souvent égal ou supérieur à 450 Kgs.

Manuel Roman est vraiment petit et cela risque de le pénaliser à la mise à mort. Là il a réussi. Nous l’avions découvert avec plaisir à Arles à Pâques cette année et je dois avouer que ce garçon a une tranquilité, une belle gestuelle et une classe inée avec beaucoup de temple.

Gonzalo Capdevilla – le local de l’étape- à tout fait pour mettre le feux aux gradins et a réussi son pari. C’est décousu et brouillon mais on trouve néanmoins des qualités dans quelques passes. Respectons son enthousiasme et son envie débordante de bien faire. Il y a vraisemblablement une marge de progression.

Avec Marco Perez, c’est autre chose. Du sang bleue…on peut dire ! et une science déjà bien avancée du Toreo. Pétition de deux oreilles sur chacun de ses toros…Mais il n’est pas andalous donc non. Il a réalisé un brindis émouvant à Emilio Munoz qui était dans les gradins (lui qui a aussi été un jeune prodige). Il a un répertoire incroyablement varié, il est courageux et ne lache rien. Sa dernière faena au pire taureau du lot est pleine de technique et avec une fermeté implacable. En fin de faena un arrimón épique et très exposé avec plusieurs circulaires, des passes dans le dos et tout ça avec un vent qui aurait fait peur à plus d’un. Bref respect.

Pas la novillada du siècle bien sûr. Mais un spectacle constamment entretenu, avec de la compétition entre ces trois jeunes novilleros aux styles différents et qui va donner envie au public du Puerto de revenir au Arènes.

C.M

Marco Perez

Manuel Roman

Gonzalo Capdevilla

Marco Perez

Hagetmau: Pepe Luis Cirugeda coupe la seule oreille d’une merveilleuse novillada.

Pepe Luis Cirugeda

Hagetmau. Demie arène réfugiée à l’ombre, trois minutes de retard au paseo,
deux heures trente de spectacle, soleil et température étouffante, thermométre bloqué à 32°. Six novillos de José Escolar Gil, remarquablement présentés, tous typés Victorino Martin et robe Santa Coloma.Tous deux piques, à l’exception du premier, un châtiment, le moins intéressant et de peu de caste. Un exceptionnel troisième, vuelta al ruedo. Tous compliqués à la muleta mais toréable avec un peu de courage et de technique.

President   Denis Labarthe Assesseur Frederic Marcel et Hugo Lavigne

Jésus de la Calzada (blanc et or), au premier, une entière et six deabellos, silence, au deuxièmecelui de Herrero blessé, une demi lam, un pinchazo et une entière, silence ; au quatrième, une demi lame, une entière, six descabellos, deux avis, silence.
Juan Herrero (noir et or), au deuxième, blessé avant la mise à mort, évacué à l »infirmerie.
Pepe Luis Cirugeda (bleu ciel or), au troisième, une entière, une oreille, au cinquième, un pinchazo, trois-quarts de lame, quatre descabellos, silence; au dernier (celui de Herrero), un pinchazon une entière silence.

Intéressante, passionnante, entretenida de bout en bout la novillada de José Escolar Gil qui est sortie dimanche dans les arènes d’Hagetmau. Un seul regret pour une tellecourse de gala que le cartel des novilleros ait été un peu en dessous. Seul Pepe Luis Cirugeda s’est montré comme un vrai torero, nous régalant par son temple et la lenteur de ses gestes. Ce fut un hommage à un grand comme Curro, au Morante des grands moments.

Jesus de la Calzada

C’est Jesus de la Calzada qui ouvrait la course devant le seul José Escolar qui ne fut pas dans la lignée de l’ensemble. Un toro de peu de race auquel il dut arracher les rares passes qu’il parvint à dessiner.
Il fit durer sans jamais trouver l’opportunité de convaincre. Il avait brindé à Richard Milian. Par la suite, après s’êre débarassé du toro de Juan Herrero, blessé, on se prit à rêver avec une série de véroniques très douces, temple et lentes. Mais jamais le garçon ne parvint à peser sur le novillo. Jesus de La Calzada est passé sans convaincre.

Juan Herrero lors de la voltereta

Juan Herrero avait brindé son novillo à l’ancien torero El Fundi, associé dans l »élevage. Il fut rapidement débordé, jusqu’au moment de peur d’une sérieuse voltereta qui l’envoya à l »infirmerie d’où on ne le vit pas revenir.

Pepe Luis Cirugeda sur son premier novillo

La voie était libre pour la grande faena de Pepe Luis Cirugeda avec le novillo Posadero primé d »un tour de piste posthume. Tout débtuta par une longue série à droite. Puis rapidement avec beaucoup de classe il joua sur les deux mains. On retiendra ses naturelles applaudies par le public et souvent terminée sur de somptueuses trincheras. Avec ce toros peu commodes le garçon se payait le luxe de s’offrir de belles pages d »‘art Il coupait la seule oreille de la journée et invitait le mayoral à saluer. Pepe Luis Cirugeda fut le novillero digne de cette grande course de José Escolar.
Jean-Michel Dussol et Nicolas Couffignal ( photos)

Regard de la novillada piquée

au travers du président de la novillada et du Mayoral de la Ganaderia José Escolar

Hagetmau Andy Martin à Hombros et un bon lot de la Ganaderia Alma Serena

Sortie à Hombros d’Andy Martin

Fin juillet alors que les festayres font la fête dans Hagetmau au son des bandas, c’est aussi la tradition de la feria du novillo dans les arènes.

Aujourd’hui, les organisateurs ont reconduit l’élevage de Philippe Bats pour deux élèves d’Adour Aficion Hadrien Lucq et Hugo Tarbelli qui commence sa temporada 2024 après sa première récompense en 2023 à Rion Des Landes devant ce même élevage. Pour finir le cartel, c’est Andy Martin de l’école taurine de Nîmes qu’on a vu à Bougue cette année.

Président   : Jean Michel Biarnes. Assesseurs : Peio Labeyrie & Mathys Courregelonge-Dupeyre Musique  :  Harmonie  de Hagetmau. Un peu plus d’un tiers d’arènes.

Hadrien  Lucq : Silence et deux avis

Hugo Tarbelli  : Une oreille est vuelta pour le Becerro ( qualifié )  / Salut ( prix de l’Acoso)

Andy Martin :  Avis et silence ( qualifié) / deux oreilles et vuelta pour le Becerro  ( prix de l’Acoso)

Les organisateurs ont choisi un lot homogène avec du trapio et dans le type de l’exigence de cette arène. La vuelta du second et dernier sont entièrement mérité une demande d’indulto est même venu d’un spectateur pour le cinquième. Ils ont beaucoup de noblesse et peuvent permettre d’exprimer le talent. Le troisième et le quatrième sont plus compliqués avec soi du Genio, des charges brusques et qui gardent la tête haute.

Hadrien Lucq

Le numéro 43 de Philippe Bats est accueilli sous les applaudissements du public. Il n’exprime pas de défaut particulier. Le novillo est un peu brusque dans sa charge. Il exécute de jolies véroniques avec sobriété.  Il commence sa faena par des passes à mi-hauteur. Il ne se croise pas sur les derechazos. Les premières naturelle sont plus abouties. Il a un manque de domination et ne se croise pas. Malgré les applaudissements du public et sa détermination sa faena ne décolle pas. Le public le soutient avec des applaudissements lors de l’épreuve final. Malgré l’avis le novillero s’y prend à plusieurs reprises et se blesse légèrement au pied.

Hugo Tarbelli

Légèrement tendu avant le paseo. Il fait un quite sur le précédent becerro pour se rassurer. Le numéro trente-quatre est noble avec un joli trapio. Le novillero est en confiance, exécute de joli demi-véronique et transmet de l’émotion au public. Le novillero est le seul des trois à poser les banderilles. Il brinde son becerro au novillero Andoni Verdejo. A la muleta sa façon de torer est plus posée que sa première année et canalise plus sa détermination. Ses muletazo sont profonds dans l’ensemble de la faena malgré une voltereta qui vient de pas bouger et non d’une erreur. Son engagement à l’épée est fait avec détermination et elle est bien placée. L’oreille et le mouchoir bleu tombe ce qui lui ouvre la qualification. Une seconde oreille n’aurait pas été choquante pour le coup d’épée et le fait d’avoir posé les banderilles.

Son second becerro est plus exigeant et a une charge brusque. Sa faena à la cape est propre mais moins profonde. Andy Martin exécute un joli quite. Julien et El Chino posent une jolie paire de banderille. Sous les conseils de Richard, Hugo arrive avec difficulté à exécuter quelques belles passes. Un bajonazo après être surpris par la charge du becerro. Salut au tiers par le public.

Andy Martin

Le Becerro a tendance à garder la tête haute et a rester plein centre de la piste. Sa série à la cape est propre. Il a les encouragements du public. Sa faena à la muleta va à mas (musique). Les naturelles sont appliquées. Un pinchazo, une troisième entière et pour finir un descabello.  Silence et le jury le qualifie.

Son second becerro est un très bon becerro. Il a de la noblesse et un peu sur la retenu à gauche. Le novillero exécute une très belle série à la cape qui est applaudi par le public. A la muleta Andy Martin est bien meilleur que sur son premier becerro. La faena va à mas son épée est engagé avec un bajonazo. Le palco donne les deux oreilles et vuelta pour le becerro.

Texte et photo NC

Henrique Herculano présente son toro « Dengoso » dans les arènes du Pesqué dimanche 28 Juillet

Bonne course camarguaise pour le trophée des as à Ales

Suite à l’ouverture de la feria d’Ales la veille, c’est autour des arènes du Tempéras d’ouvrir le long le week-end taurin. Chaque année, c’est par les traditions provençales et camarguaises avec la course des as. Sous le soleil, des Cévennes et une météo estivale.

Devant une arène comble les raseteurs ont donné de l’émotion au public avec des taureaux plus ou moins compliqué à rasé, mais qui ont permis de faire augmenter les primes.

 Président de course : FABRE FREDERIC

Prix du meilleurs taureaux  Apollon, de la manade du Rousty,

Meilleur animateur de la course François Martin  et AG Glaize

Lauréat du prix “Coup de cœur” remis des mains de Miss Alès : Ziko Katif 

Ziko KATIF

Texte et photos Nicolas Couffignal

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