Auteur/autrice : Pierre Vidal Page 2 sur 148

Dans les ruedos de ce samedi

Plaza de toros de Valence, Comunidad Valenciana. 

Novillada del día de La Virgen de los Desamparados. moins de 1/2 entrée.

 Novillos de José Cruz

MANUEL CABALLERO, vuelta al ruedo et silence après avis. 

ISMAEL MARTÍN, ovation et oreille.

NEK ROMERO, silence et oreille.

 Plaza de toros de Valladolid, Castilla y León. Première de la Feria de San Pedro Regalado. 1/2 entrée. Novillos de Toros de Brazuelas. 

DANIEL MEDINA, ovation, vuelta al ruedo et ovation. 

MARIO NAVAS, ovation, silence et oreille.

Plaza de toros de Cordoue. 1/2 entrée.

Novillos de Jandilla.

MANUEL ROMÁN, ovation, ovation, palmas.

MARCO PÉREZ, vuelta al ruedo, ovation et oreille après avis.

Madrid : grande dimension de Román

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. Deuxième de la Feria de San Isidro 2024. Plus de trois quarts d’entrée. Toros de Fuente Ymbro,

DAVID FANDILA ‘EL FANDI’silence après avis, silence et silence à celui tué pour Valadez

ROMÁNoreille après avis et vuelta al ruedo après deux avis. 

LEO VALADEZ, silence et blessure. 

Léo Valadez a été blessé à l’épaule droite en tuant son premier toro. Il a du passer par l’infirmerie puis transporté à la clinique pour une luxation.

Soirée austère mais prenante, suivie par une entrée magnifique, Madrid retrouve sa boussole: sérieux et exigence. Grande dimension de Roman qui s’ouvre un chemin avec un courage admirable.

La corrida de Gallardo était remarquablement présentée le sixième ralliant tous les suffrages ; le premier applaudi à la sortie des chiqueros. Au moral, elle a été compliquée pour les toreros les mettant souvent en danger. Il y eut un grand toro le second ; très complet. Le sixième avait lui aussi ses avantages mais n’a pas duré. Le premier manso au cheval s’est vite éteint lui aussi. Les troisièmes et cinquièmes compliqués, sur la défensive développant genio et sentido.

Banal aux banderilles, un tiers où il a perdu son brio, la vérité oblige à dire que l’expérience et la technique du Fandi lui donne une aisance rare dans les situations à haut risque comme hier. Star des arènes de troisième catégorie il y a beaucoup appris car parfois il y sort un bétail incertain. Il n’a jamais hier perdu les papiers et brilla même à la cape dans plusieurs quites originaux. Mais aisance signifie aussi facilité -si l’on peut dire-, en tout cas un engagement limité et le public de Madrid ne se contente pas d’une réelle habileté. Maladroit à la mort David, qui avait fait un effort à son second passage ne put en récolter les fruits.

Grande dimension de Roman, émouvant par sa sincérité, sa spontanéité et son courage : el « valor seco » qui fait la différence et qui distingue ceux qui ont une vraie vocation des autres. Roman a fait la démonstration de ces qualités à ses deux passages. La première faena est allée de menos à màs et s’est terminée sur une note supérieure, le toro répétant avec ardeur des charges bien conduites par le valencien. Espadazo qui mit longtemps à conclure compte–tenue de la race du toro. Une grosse oreille unanimement fêtée. Au cinquième réservé, calculant ses coups et ne lâchant rien, Roman a été réellement héroïque s’exposant un maximum et arrachant une à une les passes nécessaires à la construction d’une véritable faena. Il tua d’une entière légèrement contraire; maladroit au verdugo, il dut attendre l’ultime instant pour que le coriace Fuente Ymbro s’effondre.

L’enthousiasme n’y était plus et le succès se limita à une vuelta. Roman s’impose en toute loyauté et, parmi la nouvelle vague de prétendants au sommets de l’escalafon, il est l’un des plus attachants.

Malchance de Valadez, courageux lui aussi, pris à deux reprises sans conséquences tragiques par miracle. Il tenta d’abord una arrucina face à un animal dangereux et qui ne s’en laissait pas compter. Cogida spectaculaire mais sans dommage. Puis en entrant a matar « por todas » il fut sévèrement cueilli par l’animal qui s’était déjà défendu, suspendu à la corne, il roula par terre et partit à l’infirmerie à pied, sans l’aide de personne pour ne pas en revenir.

Respect !

Pierre Vidal

Jaime Padilla à Castelnau Rivère Basse

C’est le jeune Jaime Padilla fils du banderillero célèbre du même nom et neveu de Juan José Padilla neveu du “cyclone de Jerez” qui clôturera le trio de la novillada sans picador de Castelnau. Il sera accompagné au paseo rappelons-le Juan Mi Vidal (le frère du Melli), nouvel espoir de Sanlucar de Barameda et du jeune mexicain Jairo Lopez triomphateur d’Arzacq. La novillada aura lieu le 6 juillet et réunira toutes des ganaderias du sud-ouest: Camino de Santiago, Alma Serena, La Espera, Malabat (dont ce sera la dernière sortie), Astaracq et Le Lartet.

Jesulin: le retour…

Madrid: espoirs déçus

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. Premier festejo de laFeria de San Isidro. Lleno de ‘no hay billetes’.

Toros de Alcurrucén,

MORANTE DE LA PUEBLApitos après deux avis et pitos. 

DIEGO URDIALES, vuelta al ruedo et silence

 GARCÍA PULIDO (qui confirmait l’alternative), ovation après pétition et avis et silence. 

Les banderilleros Joao Ferreira et Alberto Zayas ont salué au quatrième.

Aurelio Cruz le picador de Morante désarçonné à son premier passage est passé à l’infirmerie.

Les choses avaient bien commencé avec un tambour-major généreux à la muleta et un jeune Garcia Pulido sans complexe mais elles tournèrent en eau de boudin rapidement pour se transformer en une de ces tardes de détails vite passée aux oubliettes.

Belle prestance des Alcurrucen avec un lot inégal mais digne de Madrid, typique de la ganaderia, fleur de l’encaste Nuñez. Abantos de salida, ils se défendirent au cheval et attendirent les banderillos, perturbant la bonne exécution de ce tercio. Noble le premier sous la muleta avec de la vibration, sans transmission le second, noble aussi mais à menos le troisième, vite arrêté le quatrième, dangereux le cinquième et soso le dernier. Manque de race dans l’ensemble.

Eternel Morante qui eut des détails de grande classe et débuta ses deux toros avec profondeur ; le premier par doblones de luxe. Il conduisit au centre le quatrième donnant un éphémère espoir à ses fans mais l’Alcurrucen rétif ne broncha pas et « El de la Puebla » conclut d’un bajonazo. Il avait échoué à l’épée à son premier passage évitant le déshonneur du troisième avis grâce à un habile descabello avant que ne tombe le fatal mouchoir.

Bons moments de Diego Urdiales qui débuta avec élégance un travail toujours dans ce « grand style » qui fait sa marque de fabrique. Il y eut en effet de belles séries à droite surtout, données avec garbo et temple. Mais le toro se dégonflant, la faena n’eut pas l’effet souhaité sur les gradins et l’austère riojano ne connecta pas avec le public. Un estoconazo et un tour d’honneur. Le cinquième, sur la réserve, lui donnant du fil à retorde, il abrégea.

Bonne surprise du jour : Garcia Pulido qui non seulement confirmait mais dont cela n’était que le deuxième paseo comme matador. Le jeune homme ne s’en laissa pas compter : il fit preuve d’une belle assurance, dirigeant avec bon goût les charges spectaculaires du toro d’ouverture. Mais comme c’était le toro d’ouverture et que son épée était un poil tombée la pétition resta minoritaire. Il dut se contenter d’applaudissements nourris  Il confirma par la suite ces bonnes intentions mais la soseria de l’adversaire nuisit à l’émotion procuré par un ouvrage réalisé avec précision et rigueur. Un pinchazo, une entière : le jeune homme est à revoir.   

Pierre Vidal    

Indulto d’un novillo de San Sebastian par Paco Lama de Góngora, une première à Saint-Etienne du Grès…

Arènes pleines, beau temps. Novillos de Barcelo (1, 2, 5 et 6), le 3 de San Sebastian et le 4 de Malaga. La palme est allée à “Ejecutivo”, de San Sebastian (Gilles et Mathieu Vangelisti), indulté” par Lama de Góngora.

Antonio Romero : oreille.

Thomas Joubert : deux oreilles. 

Paco Lama de Góngora : deux oreilles symboliques.

El Galo : vuelta.

Nino Julián : oreille.

Victor : deux oreilles.

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Le Mexicain Antonio Romero a ouvert le bal avec un Barcelo qui subit sur l’unique assaut et après un brindis à l’assistance, la faena a connu des hauts et des bas, limitée dans la transmission, mais comprenant tout de même quelques séquences gauchères plus relevées. Entière au second envoi.

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Thomas Joubert risque de se souvenir longtemps de son opposition  avec un Barcelo qui l’envoya au tapis à trois reprises. Après un bon capoteo, une première pique poussée puis une au regatón, Thomas a pégué un arrimón  au cours d’une faena brindée à Robert Del Testa et conclue par entière.

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Lama de Góngora, l’invité de la dernière heure, a pleinement justifié son inclusion dans ce cartel. Après une bonne pique puis un brinsis à Michel Segura, le Sévillan emballa la machine sur des séries artistiquement convaincantes qui ont transmis sur les étagères. Des minutes de bon toreo face à un animal qui répétait inlassablement.

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Arriva le moment où le président finit par lâcher le mouchoir orange avec l’approbation du conclave. Une première en ce lieu, paraphée par une vuelta émouvante des ganaderos Gilles et Mathieu Vangelisti entourés du talentueux maestro. Belle séquence émotion…

galo09k

El Galo a pris un bon exemplairee de Malaga allant deux fois au cheval avant un second tercio partagé avec Nino pour un salut aux deux. Ensuite, André brinda à l’assemblée une faena inégale comprenant plusieurs passages de bonne facture. Demie au troisième coup. 

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Nino rendit la politesse au Galo pour animer le second tercio après deux rencontres, et à la muleta, il brinda au ciel un trasteo entreprenant face à un Barcelo sérieux, sans excès néanmoins d’émotion, avant demie puis deux coups de v

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Victor a fermé le ban avec un autre Barcelo. Il parvint à convaincre pour avoir construit plusieurs séquences bien liées, le tout étant parachevé par un espadazo foudroyant…  

stet09k

A l’issue de la course, le maire Jean Mangion, qui a présidé la course, a remis en piste le trophée à Francisco Lama de Góngora qui a su séduire le public par une torería artistiquement aboutie.

Paul Hermé torofiesta.com

Santander: mano à mano Perera/Luque

– S 20/07. Novillada avec picadors. Samuel Navalón, Marco Pérez et Javier Zulueta (Casasola)

– D 21/07. Corrida de rejones. Pablo Hermoso de Mendoza, Andy Cartagena et Guillermo Hermoso de Mendoza (Benítez Cubero y Pallarés)

– L 22/07. Sebastián Castella, Emilio de Justo et Ginés Marín (Antonio Bañuelos)

– M 23/07. Enrique Ponce, Morante de la Puebla et Fernando Adrián (Domingo Hernández)

– M 24/07. José María Manzanares, Talavante et Tomás Rufo (El Pilar)

– J 25/07. Cayetano, Juan Ortega et Roca Rey (El Puerto de San Lorenzo y La Ventana del Puerto)

– V 26/07. Mano a mano. Miguel Ángel Perera et Daniel Luque (La Quinta)

– S 27/07. Concurso de recortes.

Murcie: le retour de Pepin

Dimanche 15 septembre corrida de toros de Luis Algarra Cayetano, Daniel Luque, Jorge Martinez.

Lundi 16 septembre: Corrida de toros goyesque toros de Juan Pedro Domecq, Garcigrande et Hermanos García Jiménez, pour Enrique Ponce y Pepín Liria, mano a mano.

Mardi 17 septembre: Corrida de toros toros de Victoriano del Río pour Talavante, Paco Ureña et Roca Rey.

Vendredi 20 septembre: Novillada con picadores novillos toros de Fuente Ymbro pour Marco Pérez les novilleros triunfatuers de la novillada final del Día de la Región.

Samedi 21 septembre: Corrida de toros. Seis toros de Hermanos García Jiménez y Olga Jiménez pour Morante de la Puebla, José María Manzanares et Paco Ureña.

Dimanche 22 septembre: Corrida de rejones. Six toros de Los Espartales pour Andy Cartagena et Diego Ventura, mano a mano.

Alicante Manzanares/Roca Rey mano à mano

Riscle, l’affiche

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