Feria de la Madeleine 2025Ouverture de la billetterie en ligneLa billetterie en ligne pour les corridas et la novillada piquée des fêtes de la Madeleine ouvre ce lundi 2 juin à partir de 9h sur le site montdemarsan.fr.
La billetterie à la Régie des fêtes et animations ouvrira quant à elle ses portes le lundi 16 juin. Les personnes désireuses de prendre un abonnement aux arènes du Plumaçon peuvent le faire directement auprès de la Régie des Fêtes, sur place ou par téléphone. Pour rappel, la formule d’abonnement comprend 7 spectacles (5 corridas, la novillada piquée et la novillada non piquée offerte).
3 novillos et deux erales de Fuente Ymbro, le troisième vuelta al ruedo.
Andy Cartagena : deux oreilles
El Cid: deux oreilles
Borja Jimenez deux oreilles et la queue
Mario Sanchez: une oreille
Ruiz de Velasco: une oreille.
Médiocre entrée pour ce festival des fêtes locales qui faut régulièrement le plein. Bon lot de Gallardo venu en voisin : charpenté, solide, noble avec de la chispa. Grande faena du Cid en confiance qui s’exprima notamment avec sa fameuse main gauche. Faenon de Borja Jimenez très en verve face à un grand novillo de Fuente Ymbro: toreo dominateur et sur de lui mais aussi capable de porter sur le public par son expression très personnelle et ses détails artistiques. De beaux détails du jeune Ruiz de Velasco drivé par un professeur de luxe Uceda Leal qui lui a appris les bonnes manières.
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Congratulation entre Gallardo ganadero de Fuente Imbro et Borja Jimenez (Photo PV)Vuelta du populaire banderillero Sanluqueño Eloy Hilario avec son dernier né dans les bras (Photo PV)
La Sénatrice Maire de Jerez, Maria José Pelayo vient de faire mentir l’adage selon lequel les promesses électorales n’engagent que ceux qui les écoutent. Durant la campagne des municipales elle avait promis de soutenir la tauromachie et c’est chose faite. Peu de temps après son élection elle avait rendu à la Fondation Cultura Taurina les clefs des arènes de l’école et hier, en compagnie de son premier adjoint et de l’adjoint à la culture ainsi que d’un représentant du gouvernement autonome, elle re-inaugurait le bureau de l’école taurine en ville.
Germán Vidal « El Melli » a été transporté à l’infirmerie des arènes de Sanlúcar de Barrameda après avoir subi un accident contre le troisième taureau de l’après-midi. Le chirurgien en chef de l’infirmerie, Juan Carlos Alados, a diagnostiqué une luxation grave du coude droit, avec déplacement de celui-ci. Le torero sera transféré à l’ hôpital Virgen de los Caminos de Sanlúcar pour des examens radiologiques afin de déterminer avec précision l’étendue de la blessure.
Arènes d’ Ávila. Concours d’élevages. Les trois quarts de l’entrée. Taureaux, par ordre de combat, de El Capea, Vellosino, El Torero, Garcigrande, José Enrique Fraile de Valdefresno et Valdellán, avec une bonne présentation dans les lignes générales et un comportement varié, Empalado-20, de El Torero, qui a été combattu à la troisième place, a été le taureau récompensé au concours de de ganaderia
Plaza de toros de Sanlúcar de Barrameda, Cádiz. Corrida de toros de la Feria de la Manzanilla 2025. Trois quart
Toros de El Torero, le quatrième ‘Gitano’, nº 87, vuelta al ruedo.
• MIGUEL ÁNGEL PERERA, deux oreilles, silence à celui qu’il a tué pour El Melli, oreille.
• ALEJANDRO TALAVANTE, oreille, deux oreilles et deux oreilles à celui tué pour Melli.
• GERMAN VIDAL ‘EL MELLI’, blessure.
Trés bon lot de « El Torero » qui a fait beaucoup d’effet dans le petit ruedo du Pino en raison de sa présentation sérieuse et surtout de son comportement encasté. Une ganaderia qui a laissé perplexe les madrilènes il y a quelques jours mais qui a convaincu pour cette classique corrida de la féria de la Manzanilla. Elle aura poussée sous la monopique en usage ici, renversant la pièce montée d’ouverture et surtout elle a donnée un jeu sérieux, transmettant cette noblesse exigeante qui coule dans ses veines.
Il fallait de l’expérience et du métier pour aguanter cet ensemble. El Melli qui eut pourtant de belles attitudes à gauche en uno por uno était encore bien vert pour ce genre de rencontre puisqu’il ne s’agissait que de sa seconde corrida. Il fut pris au milieu de sa faena prometteuse. Le toro le projeta par terre lui causant une dure lésion au coude. La corrida se transforma alors en mano à mano Perera/Talavante. Une opposition de style prenante qui provoqua à la sortie des discussions animées; signe d’un intérêt profond pour cette tarde.
Miguel Angel Perrera s’en est tenu à son registre. Il cherche l’efficacité, la domination, la maîtrise. C’est un concept qui ne tolère aucun effet qui a pour but d’assujettir l’animal en le provoquant dans son terrain et en enchaînant les longs muletazos toujours à la cadence idoine sans tolérer que l’étoffe n’ effleure la corne de l’adversaire. Il a donné le meilleur de son art, s’exposant un maximum, à son second passage soutenu par un public gagné par son aguante et son temple. Un bajonazo suivi d’une demie, réduisirent son succès à une seule oreille.
Comme il y a peu à Jerez, Talavante a charmé le public sanluqueño par son toreo fluide qui s’attache plus à la séduction, au charme qu’à la rigueur et à la cohérence d’une faena ordonnée. Bien qu’il se donne des avantages, abusant du pico notamment, Alejandro suscita l’enthousiasme par son toreo fleuri et obtint de beaux succès lors de ses trois passages (il dut combattre le dernier toro du Melli).
Perera comme Talavante exprime chacun les deux faces de ce paradoxal peuple andalou: une excessive austérité qui est celle du toreo de Perera et une exubérance explosive portée par Talavante. Les deux pôles du monde du Guadalquivir.