Catégorie : Arène Page 9 sur 18

Clovis Germain et la Ganaderia La Espera a hombros pour la novillada non piquée de Captieux

Rugby et toros, deuxième jour. Après le rugby d’hier, place à la tauromachie avec l’encierro des pitchouns et la novillada non piquée en matinée. La ganadería de La Espera est un pilier des arènes Jean Sango.

. Léo Pallatier, remarqué l’an dernier malgré une réussite mitigée à Bougue, retrouve Captieux. Face à lui, Clovis Germain, vainqueur de Bougue et triomphant sur de nombreuses plazas.

President : Mathys Courregelongue Dupeyré

Public 60 %

Meteo : Sous les nuages

Musique : Les Armagnacs

Leo Pallatier Avis et Silence

Clovis Germain une oreille et vuelta /une oreille Prix de l’Acoso

Le lot présenté à Captieux par la Ganaderia La Espera est homogène pour les deux premiers, tandis que le troisième se distingue par un trapío plus marqué. L’ensemble offre une belle présentation. Le comportement est typé encaste et le second a reçu un panuelo bleu.

Leo Palatier

Le novillero accueille avec une larga. Sa faena est marquée par l’alegría et la détermination, suscitant les applaudissements en réponse au quite de Clovis. Il entame sa série avec des doblones sous les encouragements du public. La série de naturelles est exécutée proprement, et la faena gagne en intensité, à l’image de la musique des Armagnacs. Il conclut par un pinchazo bajonazo et contraire.

Clovis Germain

La faena à la cape, propre mais manquant de douceur, est marquée par un joli véronique sur un quite de Leo. La pose des banderilles par Clovis est saluée par le public. À la muleta, il débute plein centre, cite le becerro de loin, avec des muletazos profonds, une domination légèrement brusque. Une série de luquesinas précède un recibir, mais à trasera. Le becerro est applaudi à l’arrastre.

Le troisième becerro encasté charge plus court. Le novillero peine à dominer à la cape, mais la pose des banderilles est régulière. Clovis entame une faena classique, les premières passes à droite sont sur le passage, puis il se croise. Le becerro se montre plus exigeant, le public encourage le novillero. Sa ténacité s’exprime face à la bête, il n’insiste pas sur les naturelles. Cette fois-ci, le recibir est réussi.

Texte et photos Nicolas Couffignal

Luis Gerpe à Orthez

Une fin de semaine taurine vous est proposée le VENDREDI 20 et le SAMEDI 21 JUIN à ORTHEZ

Le programme :

VENDREDI 20 : Présentation de la journée taurine des fêtes d’Orthez à la mairie 19h en présence du torero Luis GERPE.

SAMEDI 21 : Aux arènes du Pesqué,

– 11h précises, tienta de deux vaches de l’élevage EL PALMERAL (propriétaire olivier Martin) par Luis GERPE et un élève de l’école taurine de richard Milian. Entrée gratuite

– 12h apéro offert par Toros y Penas sous les platanes autour des arènes

– 13h30 repas sur réservation au restaurant O’GARAGE, menu 29 euros

INSCRIPTIONS PAR MAIL, CI-DESSOUS, POUR LE REPAS DERNIER DELAI VENDREDI 13 JUIN.

N’oubliez pas de préciser le nom et le nombre de personnes, menu en pièce jointe.

espardat@wanadoo.fr

Les infos sur la TIENTA ne paraîtront, ni dans la presse ni sur les sites taurins, mais vous pouvez communiquer par le bouche-à-oreille, inviter vos connaissances et amis.

Communiqué

Saint Etienne du Grès : Dans la tourmente, Juan Leal au-dessus de la mêlée…

Arènes bien garnies. Soleil avec fortes rafales de vent qui ont incontestablement perturbé la séance. Xe anniversaire de la Peña Taurine El Galo. Bétail dans l’ordre de sortie de Gallon, Colombeau, Malaga, Roland Durand, les deux derniers de Pagès-Malihan.

Le troisième, de Malaga (Callet), a été crédité de la vuelta posthume.

Picadors : ont alterné Jean-Loup Aillet et Sofiane.

Avant que ne sorte le premier toro, un vibrant hommage a été rendu en piste à Jean-Louis Ayme, plus connu du mundillo sous l’apodo de « Termite ». Une distinction bien méritée…

Uceda  Leal   a éprouvé quelques difficultés dans les bourrasques à proposer le toreo classique qu’on lui connait, tuant mal de surcroit.

Esaú Fernández s’est illustré au capote avant de connaitre à son tour davantage de difficultés en cours de faena puis avec la rapière.

Juan Leal a été le plus en vue, tombant sur un excellent exemplaire de Malaga, comme mentionné plus haut, avec lequel il fit grimper la température sur les travées.

Faena dynamique, variée puis encimista récompensée par deux oreilles et la queue, cette dernière étant trimbalée avec fierté durant la vuelta par son jeune fils Juan !

Lama de Góngora a affiché sa décision au cours d’un trasteo inégal conclu par entière au second envoi. Pour lui aussi, comme pour la plupart de ses compañeros, on avait l’impression que sans les caprices d’Eole…

El Galo s’est montré entreprenant dans tous les tercios. Ce festival lui tient particulièrement à cœur et il n’a pas ménagé sa peine. Il eut le pundonor d’aller au bout malgré un sévère accrochage sur un quiebro et a été récompensé d’une oreille pour l’ensemble de son œuvre.

Lalo ferma la marche en tentant d’imposer son toreo fait de gestes élégants, ce qui ce jour, compte tenu des circonstances climatiques, ne fut pas toujours une partie de plaisir. Quasi entière.

Ainsi se terminait un festival dont il convient de souligner la bonne implication de tous, organisation comme toreros. Dommage que la troisième corne…

Paul Hermé torofiesta.com

Montsoué un moment d’aficion

Cet après-midi, Montsoué vibre au rythme de la fiesta campera avec des sevillanes envoûtantes et un spectacle équestre fascinant.

Picador Laurent Langlois

Public familial et local

Un changement de torero Francisco Montero remplacera Juan de Castilla, ajoutant une touche imprévue à cette journée festive et tauromachique.

Contrairement à l’ordre traditionnel de la lidia, le tentadero débute avec quatre vaches de roland , destinées aux élèves des écoles taurines d’Adour Aficion et de Huesca. La première avisé , lance quelques coups de tête. Le novillero de Huesca parvient à l’amener au centre et entame une série de naturelles mi-hauteur. Elle se révèle compliquée sur les derechazos. Il termine sur une simulation.

La seconde vache, au trapío légèrement plus marqué, charge le novillero avec vigilance, à l’image de la précédente. Moreno Leal, par son travail patient, parvient à l’humilier. La vache reste fixée sur le novillero plutôt que sur la muleta, mais il finit par prendre l’ascendant et réalise une bonne simulation. Les applaudissements saluent cette réussite.

La troisième vache, plus toreable, offre une charge courte mais exigeante. Vigilante, elle impose de garder la muleta sur sa tête. Le novillero de Huesca, appliqué, domine les dernières faenas à droite avant de conclure sur une simulation. Maxence, élève d’Adour, n’hésite pas à s’y confronter.

La dernière vache, élégante et au déplacement aérien, impose son caractère. Jule, serein, exécute de belles séries avec domination à la cape, captant l’attention du public. À la muleta, les premières passes affirmées dégagent une véritable émotion. Les naturelles mi-hauteur, parfaitement exécutées, achèvent une prestation maîtrisée. Le maestro Richard Millian , ne cache pas sa satisfaction. Son élève prend un nouvel élan, et depuis ce matin, l’annonce de sa participation en habit de lumière lors de la novillada non piquée de Rion-des-Landes ajoute une note prometteuse à son parcours. Une prestation qui augure de belles choses à venir !

Solalito

L‘eral de Roland, bien encastés, offrent du jeu. Solalito réalise une série propre à la cape avant deux rencontres avec le cheval. Son joli quite en chicuelinas, terminé par une rebolera, suscite les applaudissements du public. Les premières séries, dominatrices et pleines d’alegría, marquent son engagement. Une trinchera élégante attire l’attention d’une partie des spectateurs. Il privilégie les derechazos aux naturelles, affirmant son style. Une agréable prestation.

Le second éral, un Colorado, reçoit avec finesse la tauromachie fluide de Francisco Montero, qui signe une faena élégante à la cape. Avec douceur et profondeur, il exprime son tauromachie du cœur, loin des violences d’antan. La musique de la Pena Al Violin accompagne l’alegría du moment. Les applaudissements sincères du public saluent cette prestation maîtrisée. Un plaisir de le revoir, avant sa prochaine apparition à Orthez.

Texte et photos Nicolas Couffignal

MADRID: UN PRESIDENT IMBU DE SON POUVOIR

Hier donc, 28 mai, l’évènement incontestable et d’ailleurs incontesté tant par le public présent que par la presse espagnole toute entière, ce fut la rencontre entre un très beau, très fin très armé en pointe,580Kg et très noir toro de cinq ans de Garcigrande nommé Seminariste,et , osons le rapprochement religieux, le pape de la tauromachie José Antonio Morante  Camacho de la Puebla.

Faena sublime, complète et faisant hurler les gradins, se lever les impotents et garder un silence sépulcral pour attendre la mort du toro après une épée entière, et , c’est vrai, longue d’effet.  Mais ainsi va le monde , au lieu d’attendre la chute  de l’animal , pour contenter les impatients, Morante prit le descabello.

Trois descabellos juste pour accélérer la mort, sorte de loi Leonetti du Toro de combat, l’envolée des mouchoirs fut grandement majoritaire et s’amplifia, comme vont à mas les bravos destinés aux grands concertistes. Un seul petit homme perché à son palco, ne comprit rien à ce qui s’était passé: un faenon, admirable au suprême, réalisé par un immense maestro de 28 ans d’alternative, qui après avoir salué la présidence regagna la contre piste pour fumer, non! non! pas un havane, une simple cigarette.  Tout, vous le voyez bien, était exceptionnel.

Le président tout imbu de son pouvoir se leva donc, son veston ouvert sur son embonpoint serré par une ceinture genre Pierre Cardin de chef-lieu de canton, et se rassit  l’esprit tranquille. L’oreille, l’oreille énorme il ne voulait pas la donner, il avait tort mille fois tort, car c’est l’épée  non les descabellos qui comptent et la pétition majoritaire du public. Mais, si de goût il avait eu la moindre trace, ce président , José Ignacio San Juan, aurait sorti les deux mouchoirs d’un coup pour offrir à Morante une Grande Porte plus que méritée.

Fermer sa veste et ouvrir ses yeux, et déjà les choses se seraient mieux passées..

Viva Morante!

Jean François Nevière

NIMES: HOMMAGE AUX PIONNIERS

AFAP : à Nîmes, hommage aux « Pionniers de la Tauromachie Française » au Lavoir du Puits Couchoux le jeudi 5 juin à 11h…

Avec comme Parrain d’honneur de cette manifestation Alain MONTCOUQUIOL, l’Association Française des Aficionados Prácticos s rendra hommage cette année au Maire de Nîmes Jean Paul FOURNIER pour son soutien inconditionnel à la tauromachie et décernera la médaille de l’association française des aficionados prácticos à MARC SERRANO, matador de Toros Nîmois, à l’occasion de ses 25 ans d’alternative.

En outre, l’A.F.A.P. célébrera également les 150 ans de la création de l’Opéra CARMENT, de BIZET.

Exposition des muletas des enfants réalisées dans le cadre des actions de quartiers 2025.

A l’issue de la cérémonie, apéritif au Lavoir du Puits Couchoux (rue du Puits Couchoux, au-dessous du réservoir du Mont Margarot).

Cordoue: Grande après midi de toros

Plaza de toros de Cordoue. Troisième et dernière de la Feria de la Salud 2025. Lleno. 

Toros de Domingo Hernández,

JUAN ORTEGA, deux oreilles et ovation.

• ANDRÉS ROCA REY, deux oreilles après avis et ovation.

• MANUEL ROMÁN -qui prenait l’alternative’, oreille et palmas.

Il y a des jours comme ça… Les difficultés à la mort des trois derniers toros privent Cordoue d’un final en apothéose de sa feria de la salud.

Tout avait pourtant magnifiquement commencé.

Une corrida homogène de Domingo Hernandez et trois toreros de personnalités différentes et complémentaires. Et une arène quasiment pleine.

Les banderilleros de Roca Rey ont salués à chacun de ses toros.

Commençons par le récipiendaire de l’alternative, Manuel Roman. Je l’avais vu pour sa première novillada piquée dans la Maestranza de Séville en juin 2023. Il m’avait impressionné par la profondeur de son toreros. Il n’a rien perdu de son talent. 

Aujourd’hui il a hérité du lot offrant le moins de possibilités. Dans un costume sang de toro et or, il démarre par une série de derechazos templés qui déclenchent la musique. Le toro montre rapidement sa faiblesse. Final dans les terrains de proximité avec deux circulaires inversées. Oreille malgré un pinchazo. Avec le sixième, le toro proteste dès la deuxième série. À gauche, il parvient à le faire se livrer et se détache une deuxième série de face. Échec à l’épée qui le prive de sortir par la grande porte avec ses compagnons de cartel.

Juan Ortega a été inspiré tout l’après midi. Il montre son temple à la cape avec le second. Un toro mais qui bénéficie d’un recorrido plus long à gauche. On détache une série démarrée par la passe des fleurs, changement de main et des naturelles templées. S’en suit un final par des allers retours sur la main droite en rien trémendistes car marqués du sceau de l’élégance. Entière bien portée, deux oreilles.

Avec le quatrième, on retiendra une réception à la cape genou flèchi, un quite par tafalleras et un final par quatre molinetes et le pecho. Du Juan Ortega des grands jours. Échecs à l’épée, salut.

Roca Rey est dominateur dès les premières passes de cape. Il bénéficie du troisième toro avec le plus de fond. Le toro accroche la cape à la quatrième véronique, il la rattrape au vol et enchaîne deux chicuelinas serrées. Il reprend de la distance et en enchaîne quatre. Brindisi à José Luis Moreno, début à genou avec une demie douzaine de derechazos avec un cambio por la espalda, un changement de main et un pécho. Du grand Roca Rey. La suite est du même niveau avec des séries de derechazos généralement commencés par une trinchera qui place l’adversaire à la bonne distance. Vient à la fin une série à droite avec changement de main dans le dos et des naturelles des deux mains après avoir lâché l’épée factice. Des bernardinas serrées et deux oreilles malgré un pinchazo.

Le cinquième a moins de fond. Début par doblones en gagnant le centre. Série à droite main basse au ralenti. Idem à gauche. Le toro est vite essoré et finit par fuir le combat. Le mauvais usage du descabello réduit la récompense à un chaleureux salut.

Une grande après midi de toros qui ne se reflète pas dans les chiffres.

Michel Naudy

Jerez: Le Génie de La Puebla a parlé…

Plaza de toros de Jerez de la Frontera, Cádiz. Troisième de la Feria del Caballo 2025. Plus de 3/4. 

Toros de Álvaro Núñez, vuelta al ruedo, pour le quatrième ‘Negro’ nº66.

• MORANTE DE LA PUEBLA, oreille et deux oreilles et la queue.

• SEBASTIÁN CASTELLA, oreille après avis et oreille.

• JOSÉ MARÍA MANZANARES, oreille et ovation.

Salut des banderilleros Curro Robles au premier, Jao Ferreira au sixième, Chacon au cinquième, .

Le génie de la Puebla a parlé hier à Jerez et même ceux qui ne sont pas ses dévots, qui ne font pas partie de sa secte, ont été bouleversés, époustouflés par sa parole qui peut se résumer en un adage simple : « tout ce qui est artistique est incomparable, inégalable et là, dans la beauté, se trouve la justification ultime de notre passion taurine ».

Certes la corrida ne payait pas de mine : envoi de tailles modestes, aux défenses médiocres au regard des « mammouths isidrils ». Certes ! mais nous sommes dans une arène de deuxième catégorie et il est sorti « le toro de Jerez ». On ne va pas épiloguer sur cet ensemble (excessivement) engageant mais encasté, mobile, partant vaillamment pour la mono-pique en usage ici, allègre par la suite, se jetant avec classe dans les leurres. On mettra un bémol pour le premier qui ne dura pas et pour le sixième. Les meilleurs : le second et le quatrième.

Devant ces crèmes, soutenus par un public attentif et respectueux, les coletudos, sereins, donnèrent le meilleur d’eux-mêmes picadors, lidiadors et banderilleros, dans un bel ensemble, pour un spectacle enthousiasmant. Il restera dans les annales en raison de la seconde faena de Morante de la Puebla que l’on ne saurait résumer ici tant elle tutoya les sommets. Une faena complète, longue, instrumentée des deux côtés, avec un temple incomparable, engagé un maximum, variée, ornée de molinetes, pechos, pases del desprecio, trincherillas avec cet empaque, cette manière unique de se pencher sur l’animal séduit, hypnotisé par la flanelle menée avec la douceur du torero cigarrero.

Ah ! les senteurs de la Marisma ! Ah ! les cris des golondrinas qui percent le soir tombant sur la plaza Ah ! les lointains fandangos de Huelva chantés sur les chemins du Rocio… Tout cela évoqué dans la muleta du magicien qui nous a conduit sur le chemin de cet univers précieux, loin des affrontements sans issue et des combats perdus d’avance. Morante oui : il arrête le temps…

Je ne vous ai pas parlé de son toreo de capote : cette douzaine de véroniques au ralenti en marchant vers le centre (données à ses deux passages) qui nous auraient contentées… s’il n’y avait pas eu la suite, mais je veux dire un mot de l’estoconazo final (au quatrième) en se mouillant les doigts, donné comme un mort de faim, un débutant qui veut se faire un nom et qui se la joue à la vie à la mort…

Visage ensangalanté de Castella qui dut passer à l’infirmerie

Morante a signé à Jerez une de ses meilleures faenas et il était difficile de passer après lui. Castella a été à la hauteur, dans son style puissant, viril, profond aussi en donnant l’avantage à l’animal. Le second avait le gaz nécessaire et sa faena rythmée, engagée fut suivie avec enthousiasme. Il termina par manoletinas et subit une très dure voltereta avec une coupure à l’arcade; tuant en deux fois. Il coupa l’oreille du cinquième grâce à un estoconazo d’effet rapide.

De bons moments de la part de Manzanares face au troisième avec ce sens de la plastique qu’on lui connaît et une estocade bien placée. Le dernier, garbanzo negro du lot, ne lui permit pas de briller.

C’est la lumière de La Puebla qui restera dans nos rétines.

Pierre Vidal

San Isidro: Mourir à Madrid…

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Trézième de la Feria de San Isidro. Lleno de ‘No hay billetes’.

Toros de Victoriano del Río.

• EMILIO DE JUSTO, silence après avis et oreille. 

• ROCA REY, silence et silence après avis. 

 TOMÁS RUFO, silence après avis et vuelta al ruedo. 

Ce devait être une après-midi de triomphe pour ces trois jeunes hommes, courageux et déterminés : les taureaux de Victoriano del Rio, musculeux, aux cornes redoutables, ont eu un comportement bien inégal. Les toreros devront aussi réviser l’art de la mise à mort ( notamment Emilio de Justo et Tomas Rufo). Bref, si les combats furent passionnants, chacun resta sur sa faim.
Emilio de Justo, montra dans une faena classique son pouvoir de domination sur un animal brave, noble mais rude dans sa charge. Hélas : 2 pinchazos, un quart d’épée, et une demie et l’affaire n’était plus dans le sac. Silence.
Le deuxième d’ Emilio de Justo, le dénommé Bocinero, incertain au cheval, succomba à la volonté de fer du torero : celui-ci plaça parfaitement sa main sur le bâton de la muleta. Comme il avait les pieds bien plantés sur le sable, il abandonna ainsi toute tension, ce qui provoqua des moments très inspirés, artistiques qui firent
rugir le public. Une entière. Une oreille.
Andrès Roca Rey qui brilla dans divers quites ne pût que gérer les affaires courantes avec « Impuesto », peu brave, violent parfois. Il abrégea la faena. Une entière un peu à gauche. Silence.
On attendait beaucoup d’Amante, qui galopait avec entrain.Trop d’entrain puisqu’il ila direct sur le cheval et sans doute y laissa ses forces. Le travail de Roca Rey, toujours volontaire, se résuma à mener une lidia sérieuse mais sans âme, faute de combattant. Pinchazo. Estocade entière. Un avis.
Tomas Rufo opta pour une entame de faena spectaculaire : à genoux devant Bisonte, il souleva l’enthousiasme du public et imposa par la suite un rythme régulier, bien cadencé à ce taureau noble. Les échecs successifs à l’épée le privèrent d’un trophée.
Cependant, le dernier taureau , Alarbadero, qui avait de grandes qualités, permit à Tomas Rufo de montrer sa maîtrise, ses qualités, courage et détermination : ce fut un feu d’artifice de muletazos et naturelles.
Et là, l’aficionado prend sa tête entre ses mains : misère ! Un fiasco à la mise à mort.

HUGO SOUVILLE

Sanlucar: concours de pasodobles

La Commission pour les événements commémoratifs du 125e anniversaire du « Coso del Pino », à laquelle appartient Carmelo García, l’empresario a convoqué un Concours National de composition de Pasodobles taurins, profitant de cet anniversaire remarquable.

En plus d’encourager la création artistique et de promouvoir Sanlúcar de Barrameda, le but de cet appel est de « composer un pasodoble dédié en son honneur au Coso del Pino, coïncidant avec une date si importante et un événement si pertinent », a déclaré Carmelo García.

Tous les événements organisés à l’occasion du 125ème anniversaire de ‘Coso del Pino’ sont sponsorisés par @diputaciondecadiz ainsi qu’avec la collaboration de @ayto_sanlucar

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