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Millas s’annonce

Miugron: 40 ème anniversaire de la peña

Madame, Monsieur, Cher aficionado, 

 L’année 2025 marquera les 40 ans des Pâques Taurines. 

Nous fêterons cet anniversaire le Dimanche 19 Janvier. Aussi, nous vous remercions de  bien vouloir prendre connaissance des pièces jointes. 

Dans l’attente de vous retrouver. 

Nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année. 

Bien à vous. 

Peña Taurine Mugronnaise

2 place de la Laïcité – 40250 MUGRON
Tél : 00 33 (0)5 58 97 74 45
E-mail : pena-taurine-mugronnaise@wanadoo.fr
Retrouvez nous sur facebook : Pena Taurine Mugronnaise

David Casas invité du Club Taurin de Paris le 30 janvier

Il y a exactement 60 ans, précisément un jour de mai 1964, l’Espagne cessait pratiquement de respirer pour suivre à la télévision la confirmation d’alternative d' »El Cordobés ». A cette époque lointaine, les corridas télévisées – toujours sur la chaîne « officielle » TVE –  étaient une rareté, et elles le sont restées encore longtemps, au moins jusqu’aux années 1980, marquées par la diffusion en direct de la fameuse « corrida del siglo » du 1er juin 1982 à Madrid, puis par l’arrivée de Canal Plus et les diffusions d’extraits, et parfois de corridas intégrales, à partir de 1985. Ce phénomène s’est amplifié dans les années 1990, époque de la « massification » où il était parfois possible de voir jusqu’à plusieurs corridas télévisées le même jour sur différents canaux. Ensuite sont arrivées les télévisions à « péage », Via Digital, un peu avant l’an 2000, Canal Plus, et jusqu’à tout récemment Movistar, qui diffusait en intégralité toutes les grandes ferias espagnoles. La dernière en date a été « Onetoro », l’an dernier, dont l’aventure s’est toutefois terminée – provisoirement? – de façon quelque peu frustrante puisque faute d’un nombre suffisant d’abonnés, la chaîne a essuyé de telles pertes qu’elle a dû renoncer à diffuser la feria de San Miguel à Sevilla et la feria d’Automne de Madrid.
 C’est dire que la question de la corrida télévisée est brûlante, notamment en raison du problème des droits d’image versés par les télévisions aux organisateurs et toreros, qui ont été à l’origine de plusieurs conflits – et, plus profondément, parce que la diffusion télévisée d’un grand nombre de corridas dans l’année a transformé très nettement notre rapport au spectacle.
Nul n’était mieux placé pour évoquer la question que celui qui fut pendant de nombreuses années journaliste pour Movistar, soit dans le callejon soit comme commentateur, avant d’être de l’aventure de Onetoro l’an dernier. 

C’est pourquoi le Club taurin de Paris aura le plaisir d’accueillir David CASAS le jeudi 30 janvier à partir de 20 heures au restaurant Loubnane, 29 rue Galande 75005 Paris. 
Prix de la soirée ( à régler en chèque ou espèces) membres du Club à jour de cotisation: 32 euros; jeunes de moins de 25 ans: 15 euros; hôtes de passage: 40 euros. Il vous est rappelé que vous êtes encore à temps de régler votre cotisation pour l’exercice en cours, d’un montant de 60 euros.

Vous pouvez également noter la réunion suivante, qui aura lieu le mardi 11 février avec Yves Charpiat, vétérinaire de l’UVTF.

(Communiqué)

Les Palha reviennent à Aire

𝐍𝐨𝐯𝐢𝐥𝐥𝐚𝐝𝐚 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐥𝐡𝐚 💥 𝐥𝐞 𝟏𝐞𝐫 𝐦𝐚𝐢 𝟐𝟎𝟐𝟓 𝐚̀ 𝐀𝐢𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥’𝐀𝐝𝐨𝐮𝐫 ‼🤩🤩🤩

Après la novillada exceptionnelle lidiée le 1er mai dernier dans les Arènes d’Aire sur l’Adour ; 17 piques, 2 novilleros a hombros, prix de la meilleure novillada du Sud-Ouest par les critiques taurins et par l’ Union des Clubs Taurins de France ; de retour du campo, la commission toro de la Peña Los Arsouillos a choisi de renouveler sa confiance à la devise portugaise pour 2025 !

Cette Novillada des Arsouillos 2025 s’annonce donc déjà comme l’évènement du début de saison à ne pas manquer : Retour des Txarangas 🎶 dans les arènes, retour des novillos de Palha 🔥🔥, retour du beau temps ☀️🌤🤞🤞😁

Bref, on a vraiment hâte de vous retrouver alors cochez la date dans votre agenda, on compte sur votre présence et votre soutien pour que perdure la tradition taurine le 1er mai à Aire sur l’Adour ! 🥰🥰

𝐍𝐨𝐯𝐢𝐥𝐥𝐚𝐝𝐚 𝐝𝐞𝐬 𝐀𝐫𝐬𝐨𝐮𝐢𝐥𝐥𝐨𝐬 2️⃣0️⃣2️⃣5️⃣

🏟 Arènes Maurice Lauche – Aire sur l’Adour

📆 Jeudi 1er mai 2025

6️⃣ 𝐍𝐨𝐯𝐢𝐥𝐥𝐨𝐬 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐥𝐡𝐚 – Cartel à définir

🕟 16h Desafío des Bandas -Paseo à 17h 🕠

Tu veux une place ?

🌲🎅 𝐎𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐍𝐨ë𝐥 : – 𝟐𝟎 % 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐁𝐚𝐫𝐫𝐞𝐫𝐚 𝐎𝐦𝐛𝐫𝐞 ⬇️

https://pena-los-arsouillos.assoconnect.com/…/510813-h…

Tentadero de l’école taurine de Sanlucar de Barameda

Deux Prix Exceptionnels décernés par la Peña Alegria de Dax

Prix du Meilleur Lot

Le premier prix, distinguant le meilleur lot de la temporada, a été attribué à la Ganaderia Santiago Domecq. Ce lot a su séduire les passionnés lors de cette corrida, et l’indulto « Delicado » par Clemente, ainsi que la présentation parfaite de ses toros, ont renforcé la réputation d’excellence de cette ganaderia.

Puerta Grande lors de la corrida de Santiago Domecq lors de la feria de Dax 2025

Accessit
Un accessit a également été décerné à la Ganaderia Margé pour son engagement et la qualité remarquable de ses toros. Cette récompense souligne à quel point la présentation du lot a captivé les esprits, tout en évoquant l’émotion débordante ressentie lors de cette mémorable corrida de septembre.

Toro de la Ganaderia de Margé Toros Y Salsa 2024

Ce double couronnement marque une étape importante dans la promotion des traditions taurines et reflète l’engagement continu de la Peña Alegria de Dax à soutenir et célébrer l’excellence dans le monde de la tauromachie.

C’est avec enthousiasme que la commission taurine de Dax a annoncé récemment le retour des deux ganaderias, Santiago Domecq et Margé, pour la saison 2025. Une nouvelle réjouissante pour les amateurs de spectacles taurins ! . En esperant une nouvelle année de corridas mémorables.

Photo et Texte Nicolas Couffignal

LES JEUNES AFICIONADOS DU SUD OUEST RECOMPENSES A MADRID

Les Jeunes Aficionados du Sud-Ouest ont représenté la jeunesse taurine française aujourd’hui à Las Ventas, à l’occasion de la première édition du Premio Internacional al Joven por la Tauromaquia « José Gómez Ortega ».

Nous sommes honorés de recevoir ce prix et de porter la voix d’une jeunesse qui aspire à renforcer les liens avec les associations et organismes espagnols engagés dans la défense du toro et de l’intégrité de la culture taurine.

L’avenir de cette culture ne se limite pas à nos frontières. Sa solidité et son union doivent également se construire avec le peuple taurin espagnol.

Un grand merci à l’ACT Chenel y Oro pour leur accueil et pour nous avoir remis ce prix, qui récompense tous les jeunes Français passionnés et animés par cet art que nous chérissons tant.

L’avenir est devant nous ! Viva el arte!

107ème congrès de la Fédération des Sociétés Taurines de France.

Le 107è Congrès de la Fédération des Sociétés taurines de France s’est tenu ce samedi 14 Décembre sous la halle de Rieumes. Monsieur Thierry Chantran, 1er adjoint de la mairie de Rieumes nous a souhaité la bienvenue. 60 personnes venues du sud-est et du sud-ouest étaient présentes pour la dernière de Dominique Valmary en tant que Président. Après avoir exposé son bilan moral, Bernard Desvignes a déroulé sur le bilan financier.

Le prix Tio Pepe de la fédération a été attribué à Michel Volle . Pour le prix Popelin, le Fédération a sélectionné Clemente.

Le bureau démissionnant , un nouveau a été élu avec Benoit PINCE comme président avec 16 membres composant son conseil d’administration. A noter une entrée de nombreux jeunes auprès de Benoit.

Après le repas servi sous la halle, le colloque s’est poursuivi avec pour thème: « Autour du toro, acteur majeur de la corrida »avec un animateur de qualité Fabrice Torrito, ancien mayoral des Albaserradas de la finca de la Mirandilla. Débat enrichi par les échanges entre le public et l’homme de coeur qu’est Fabrice. A la fin du congrès, Dominique Valmary lui a remis le maillot du Stade Toulousain, Car Fabrice aime les toros et aussi le rugby.

Suerte à Benoit Pince et à son équipe

JJ Joaniquet

Mont-de-Marsan: SOIRÉE GANADERÍAS À EL QUITE.

Mardi dernier, la Peña El Quite a reçu Christophe Andiné, Président de la Commission Taurine Montoise à l’hôtel Richelieu. Christophe a présenté les ganaderías de la feria de la Madeleine 2025. Auparavant, il avait très clairement fait le bilan de 2024, sans fausses excuses. Il a répondu aux questions des nombreux
socios présents qui ont apprécié ses explications.
La soirée s’est poursuivie par un apéritif-tapas et un délicieux repas préparé par le Chef Thierry Pantel.
Des cadeaux de Navidad : traditionnel calendrier de la Peña, livret sur les ganaderías de la Madeleine 2025, marques pages espagnols et taurins, ont été offerts aux socios. La soirée a été animée par un sorteo gourmand et fleuri avec un gagnant à chaque table.
Feliz navidad a todos.

CLUB TAURIN DE PARIS : La profondeur d’Emilio De Justo.

Emilio de Justo à son arrivée au Club Taurin de Paris le 11 décembre 2024. ©JYB

Ce 11 décembre, Emilio de Justo était l’invité du Club Taurin de Paris : accueilli avec chaleur, se mêlant à la cohorte des aficionados, il captait d’emblée l’attention et l’intérêt, après l’introduction du président Thierry Vignal.

Thierry Vignal, président du CTP accueille Emilio de Justo à Paris le 11 décembre 2024. ©JYB

Il évoque d’abord sa vie de torero : son enfance en Estrémadure, région taurine s’il en est, où il voit beaucoup de corridas à la télévision. Il est séduit surtout par l’émotion qui se dégage du spectacle et à 15 ans, il se lance dans la formation taurine : ses débuts sont simplement le toréo de salon avec Rafaël Canada et ce qu’on appelle en Espagne, le toreo de « tapia », où les jeunes apprentis attendent assis sur un mur lors des tientas que les toreros confirmés veuillent bien leur laisser la place. Puis il entrera à l’école taurine de Plasencia suivie par celle de Caceres.

En 2000, il revêt pour la première fois l’habit de lumière : une véritable fête et une grande émotion.

Il passe en novillada piquée en 2002, là où, dit-il, « les choses sérieuses commencent » et avec l’aide de son école taurine toréera 70 novilladas pendant les 5 années suivantes avec de nombreux succès dans les férias de novilladas (Arnedo, Arganda del Rey, etc.) et dans des grandes arènes. C’est là où il comprend l’exigence du toréo.

L’alternative survient en 2007 des mains de Talavante avec Cayetano pour témoin devant des toros de Jandilla. Après 2 saisons il subit en 2010 un fracasso monumental à Madrid où il entend les 3 avis. Sa carrière est suspendue pour 6 années très dures pendant lesquelles il ne perd pas courage. Pour continuer, avec l’aide du matador colombien Guerrita Chico, il se rend 4 années de suite en Colombie car il n’aura eu en Espagne qu’un seul cartel dans un pueblo d’Estrémadure. En 2013, il gracie un toro, ce qui lui vaut de nouvelles invitations et lui permet de retrouver le plaisir de toréer et de se rendre compte que Madrid n’avait été qu’un accident.

Emilio de Justo avec Thierry Vignal et Araceli Guillaume-Alonso pendant sa conférence au CTP le 11 décembre 2024. ©JYB

C’est Luisito, matador français retiré à San Lucar de Barrameda, qui le prend en mains et lui offre une opportunité à Orthez où il coupe 2 oreilles à une corrida de Hoyo de la Gitana. S’ensuivent des cartels dans tout le Sud-Ouest, notamment une rencontre avec les Victorino à Mont-de-Marsan où il coupe à nouveau 2 oreilles, puis l’année suivante avec les Adolfo Martin et le même résultat.

Ces succès attirent l’attention en Espagne et lui ouvrent des contrats (Valladolid, Azpeitia,..) et il revient à Madrid avec les Victorino et sort pour la première fois par la puerta Grande à la féria d’Automne.

L’année suivante, Bilbao et Pampelune lui ouvrent leurs portes, avec succès, mais la crise du COVID éclate bientôt et brise l’élan. Il a peur d’être oublié.

2021 est pour lui une année de consolidation avec des grandes portes à Madrid et à Séville pour la San Miguel, devant les Victorino.

Emilio de Justo sort en triomphe de la Maestranza de Séville après une grande faena au toro n°51 de Victorino Martin, le 23 septembre 2021. ©JYB

En 2022, l’empresa de Madrid lui propose un geste avec une encerrona le dimanche des Rameaux. Les arènes sont pleines et après une faena intense au toro de Pallares, c’est l’accident à l’estocade : la voltereta lui brise les vertèbres cervicales, heureusement sans déplacement, mais les médecins prévoient 1 an ou 1 an et demi d’arrêt. Suivent 4 mois et demi d’immobilité complète dans un corset et surtout de douleurs intenses, mais il savait qu’il devait tout donner. Et il revient au toréo, 5 mois plus tard à Almeria, avant de toréer 10 corridas dans des plazas de secunda pour retrouver le sitio malgré la douleur (sous calmants) et la gêne qui n’ont pas disparu. Intérieurement, « il pleurait pendant le paseo ».

En 2023, il torée de nouveau dans les grandes plazas ; les séquelles sont toujours là, surtout dans le cou, qui lui donnent 60% de ses capacités. Mais il s’entraîne à fond pendant l’hiver car il est sûr de réussir et d’être prêt en 2024. Cette temporada sera des plus importantes avec de grands succès à Madrid, Séville, Pampelune, Malaga, etc. et son vœu de revenir au sommet s’accomplit grâce à un moral d’acier.

De chaleureux applaudissements saluent cette évocation de sa carrière et préparent certaines questions qui vont suivre.

Emilio de Justo en naturelle devant Portezolano, n°51 de Victorino Martin, à Séville, le 23 septembre 2021. ©JYB archives

Q : Il a une relation particulière avec Victorino Martin : peut-il en donner l’explication ? Et quels sont les toros de Victorino qui l’ont le plus marqué ?

Cela a commencé par hasard : il vivait dans un village non loin de la finca de Victorino et vers 16 ans il faisait du stop pour aller à une tienta. Victorino s’arrête : lui-même est très impressionné de cette rencontre, mais Victorino lui indique que la tienta dans son élevage c’est dans l’autre direction et qu’il se trompe. Réponse : « Non, non, je ne suis pas encore prêt pour aller chez vous, on verra plus tard ! ». Ceci explique assez bien la qualité de leurs rapports futurs..

Pour les toros : en 2016 le premier toro de Mont-de-Marsan auquel il coupe 2 oreilles. En 2021, le toro de Séville auquel il coupe là aussi 2 oreilles et le toro de Madrid auquel il donne une des faenas les plus intenses de sa carrière et enfin la corrida de Victorino à Cali, une de ses après-midi les plus complètes.

Q : En 2024, Ses triomphes lui ont valu 6 rabos coupés dont 2 indultos. Lesquels lui ont apporté le plus de plaisir ?

Il doit réfléchir : La saison a été tellement riche qu’il a du mal à détacher l’une ou l’autre de ses faenas. Peut-être celle à un toro de Vellosino dans un pueblo qui lui a donné beaucoup d’émotions.

Emilio de Justo pendant sa conférence au Club Taurin de Paris, le 11 décembre 2024. ©JYB

Q : En parlant de force mentale, comment se remet-on après 2 toros rentrés vivants à Madrid puis après l’accident ?

C’est une question profonde et difficile. « je me pose la question : comment ai-je pu en être capable ? J’ai passé tant d’années sans toréer et comment ai-je pu faire tout ça ? Peut-être l’aficion et l’amour du toréo.

Le torero doit penser, faire ses choix et décider seul. La solitude et la réflexion sont absolument indispensables, car dans sa tête il se voit tout le temps en train de toréer ou se demande quel est le toro qu’il voudrait voir. »

Q : Dans le même ordre d’idées rêvez-vous de toros ?

Oui il y a un rêve dans sa vie. Et il rêve toujours de faenas. Mais de toute façon, la réalité est toujours meilleure que le rêve !

Surtout qu’il y a aussi des cauchemars.

En tout état de cause, il voit toujours le côté positif, même dans les moments désagréables : il voit le bon qui va arriver après.

Q : Quels sont les toreros avec lesquels il apprécie le plus de toréer ?

Tous. D’abord parce qu’ils l’ont admiré après l’accident de Madrid, lui-même les admire tous. Sur le concept du toréo, les grandes figuras l’ont impressionné Joselito, Ortega Cano, Manzanares. Il a pris beaucoup de plaisir à les voir toréer, mais cherche surtout son propre style.

Emilio de Justo répondant aux questions des aficionados du Club Taurin de Paris, le 11 décembre 2024. ©JYB

Q : Que sera sa temporada 2025 ?

(sourire) Ce sera une temporada où faire un pas de plus et améliorer son toréo. Il ne faut pas être conformiste et avoir l’humilité de savoir qu’il y a encore des choses à faire.

(Bien entendu, aucun détail concret sur ses perspectives de cartels en 2025.)

Q : Quel est son toro idéal : facile, difficile ? Celui qu’il faut attendre ou celui qu’il faut aller chercher ?

Il ne sait pas. Car c’est au torero de s’adapter au toro. Il faut donc le laisser tel qu’il est mais bien connaître les élevages pour être capable d’anticiper toutes ses réactions.

Il préfère le toro qui vient avec caste et bravoure et qui embiste bien. Il aime la bravoure, mais la bravoure franche, le toro encasté, mais avec de la classe.

Q : Est-ce important d’être chef de lidia ?

Le chef de lidia doit être attentif, mais c’est quelque chose qui relève plus de l’étiquette aujourd’hui. Tous les toreros sont extrêmement attentifs à ce qui se passe en piste. En fait, le seul problème est qu’on doit tuer le premier toro alors que le public est froid et que le torero lui-même n’est pas échauffé ni au plus haut de ses capacités. Mais il faut assumer son expérience.

Q : Comment abordez vous la peur après tout ce que vous avez subi ?

La peur est toujours là ; mais la peur de ne pas toréer est la plus dure !

On a envie de la ressentir quand on ne peut plus se retrouver devant les toros.

En outre, quand on dépasse sa peur, cela use terriblement.

Estocade d’Emilio de Justo à Portelozano, n°51 de Victorino Martin à Séville le 23 septembre 2021. ©JYB archives

Q : Emilio De Justo est reconnu comme un grand estoqueador. Quelles sont ses références ? Peut-il citer des estocades dont il se souvient ?

L’estocade est personnelle ; c’est une question de synchronisation des mouvements. La coordination est donc très importante et pour cela l’entraînement au carreton est fondamental. Il faut se sentir à l’aise au moment où on se profile, d’où le carreton car c’est le moyen de créer son propre style à partir d’une base technique.

L’estocade pour le souvenir celle donnée au toro du Puerto de San Lorenzo qui lui a permis d’ouvrir sa première grande porte de Madrid.

Emilio de Justo reçoit le livre Toreros dans la ville lumière, au CTP le 11 décembre 2024. ©JYB

Cette question conclut la soirée et Emilio de Justo peut saluer une nouvelle ovation avant de recevoir en cadeau le dernier livre de l’UBTF Toreros dans la ville lumière, car à son arrivée il n’avait pas manqué de poser la question : Y a-t-il eu des toros à Paris ?

Signatures et dédicaces d’Emilio de Justo pour les aficionados du CTP, à paris, le 11 décembre 2024. ©JYB

Après signature du livre d’or du Club et dédicace de quelques photos, la soirée se poursuivra autour d’un bon repas avant que les aficionados parisiens ne se retirent enchantés de cette soirée.

Jean Yves Bloin https://facealacorne.fr/

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