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Dax et Daniel Luque, une fidélité taurine renouvelée et des cartels équilibrés

La présentation des cartels de la temporada dacquoise 2025 se répète cette année. Comme l’an passé, elle a lieu à l’Atrium, connu pour sa décoration Art deco. Il est 19H ce 16 mai.

Les élus, l’ensemble de la commission taurine ainsi que les matadors El Rafi, Tristan Barroso et éleveurs sont présents à cet événement…

Depuis décembre, on connaît la confiance accordée aux élevages de la saison précédente à Dax. Une présentation sera faite avec la Ganaderia El Freixo en corrida et le retour de la Ganaderia Victorino Martin. La présentation des toros est prévue pour le plaisir visuel des aficionados qui seront présents ainsi que des photographes lors de la feria et de Toros Y Salsa.

La salle est comble, et les discussions vont bon train sur les dernières rumeurs avant d’être dissipées par le maître de cérémonie Eric Darriere.

Un retour sur la temporada précédente avec Mr le Maire Mr Dubois et la présentation de l’affiche de la tauromachie de Diego Ramos.

Feria de Dax 2025

Mercredi 13 Aout

Corrida à 17H00

Ganadería Victoriano Del Rio

Pour Sebastien Castella Daniel Luque et Pablo Aguado

Jeudi 14 Aout

Novillada non Piquée (Qualification)11H00

Pour Clovis Germain et le reste va suivre

Ganaderia à definir

Corrida à18h00

Ganadería Victorino Martín – Victorinomartin   Ganaderia Victorino Martin pour Morenito de Aranda, Clemente et Tomás Rufo

Vendredi 15 Aout

Finale de la Novillada Non Piquée

Ganaderia 

Corrida à 18h00

Ganaderia  Juan Pedro Domecq

Pour Juan Ortega Andres Roca Rey et Tristan Barroso

Samedi 16 Aout

Novillada Piquée 11h00

Ganaderia Juan Manuel Criado

Pour  : A définir

Corrida 18h00

Ganaderia El Freixo

Pour : Miguel Angel Perrera Daniel Luque et Borja Jimenez

Dimanche 17 Aout

Matinale Corrida Rejon 11h00

Ganaderia de Murube

Corrida de l’Agur 18h00

 Ganaderia de Pedraza de Yeltes

Pour:    Saúl Jiménez Fortes     David Galván     El Rafi

Les Cartels de Toros Y Salsa 2025

Samedi 13 Septembre

Corrida Portugaise 11h00

 Ganaderia Campos Pena

Pour :

Corrida à 17H30

 Ganaderia de Robert Marge

Dimanche 14 Septembre

Matinale avec la course à la cocarde

Corrida à 17h30

 Ganadería de Santiago Domecq mano à mano

    

Un feu d’artifice pour clôturer la temporada dacquoise en prenant le meilleur de la temporada dacquoise 2024.

Chaque aficionado aura sa propre opinion concernant la présence d’un élevage, d’un matador ou non, le fait qu’il soit triplé, doublé ou qu’un mano a mano prive la présence d’un poste. C’est à la fin de la temporada que l’on pourra faire le bilan, et non à l’annonce. Par exemple, qui aurait pu prévoir lors de l’annonce des cartels de la temporada 2024, que la corrida de Juan Pedro Domecq serait un grand moment et de la présence de David Galvan ? Il y aura toujours cet élément d’incertitude. N’oublions pas que pour que notre culture perdure, il est essentiel d’être présent dans nos arènes.

Texte et photos Nicolas Couffignal

David de Miranda Triomphe à la Maeztranza

Ce soir, tout Séville toréait dans la rue et jusque dans les casitas de la féria : La porte du Prince s’était enfin ouverte et pas pour une des figuras en tête de l’escalafon, mais un sans grade qui a quand même connu 25 contrats en 2024, mais dont on ne parlait que dans les cercles informés.

 CAYETANO , silence et applaudissements.

• ROCA Rey, silence et applaudissements.

• DAVID DE MIRANDA , oreille avec forte demande pour la deuxième et les deux oreilles.

Pourtant le lot de toros d’El Parralejo, du moins à la sortie des deux premiers, n’incitait pas à l’optimisme : d’une faiblesse insigne (le premier aurait du être changé, mais la présidence n’a pas su voir avant les banderilles qu’il était quasi intoréable en raison de ses multiples chutes). Cela s’est un peu amélioré ensuite, mais certainement pas pour le 4 et le 5 : Ni Cayetano pour ses adieux à Séville, ni Roca Rey n’ont bénéficié d’un sorteo un peu favorable.

Ce fut la chance de David de Miranda de tomber sur les deux seuls qui pouvaient être toréés mais son talent fut aussi de ne pas laisser passer cette chance.

Il s’était déjà signalé par un quite au premier toro de Roca Rey, en gaoneras, mais en repliant la cape derrière son dos et en citant à cuerpo limpio avant de la déployer pour canaliser l’embestida.

Inspirado, le 3 ème, un castano au frontal clair sort avec alegria et est le premier à répondre aux cites des banderilleros. Intelligemment, De Miranda le fait peu piquer et entame sa faena au centre, ce qui commence à être rare, par des naturelles. Le toro n’est pas très fort, avec une faiblesse du train arrière, mais il a du jus et rentre bien dans la muleta.

C’est une arrucina qui déclenchera la musique après 4 séries bien faites dont des naturelles de face à pieds joints. Une nouvelle série à droite sera très applaudie et suivie par un ensemble de Bernadinas de haut niveau en changeant le voyage du toro. S’ajoute à cette belle œuvre une épée dans le haut et foudroyante et le palco accorde la première oreille subissant une bronca pour ne pas avoir accordé la seconde.

Hojalatero qui sort en 6 ème position sera le meilleur du lot : il sera reçu au centre encore une fois par véroniques et peu piqué. Après les statuaires superbes qui entament la faena, rématées par passe du mépris et trincherilla la musique joue. L’embestida du toro reste vive et bien exploitée par David de Miranda en droitières sur 360 degrés à mi-hauteur :

il conserve tout son jus dans les séries suivantes. Une nouvelle arrucina conclut la série à droite suivante et dans les naturelles s’inscrit ce que j’appellerai, faute de connaitre son nom éventuel, une arrucina de la gauche que je n’avais jamais vue ! Suivent à nouveau des derechazos en rond et le taureau charge toujours ! L’estocade est entière contraire et foudroyante et la présidence n’hésite pas cette fois à sortir 2 mouchoirs qui ouvrent la Porte du Prince.

Malchanceux, Cayetano qui a touché les plus faibles, mais aussi Roca Rey, n’ont pu avoir que quelques beaux gestes épars. Triste despedida de Séville pour Cayetano qui a toréé un lot impossible avec beaucoup de dignité.

Andrés Roca Rey El Parralejo Séville 10 mai 2025 © Ferdinand De Marchi

De son côté Roca Rey a montré son savoir-faire, mais à Séville on aime les passes longues qui durent 3 ou 4 secondes et qui sont liées par-dessus le marché (dixit Zocato). Or Roca Rey est plus électrique et enchaîne avec force et rapidité ses muletazos, ce qui peut être très beau à voir mais ne correspond pas forcément au style de la plaza.

Son premier est sorti faiblard et il n’a rien pu faire. A son second, il entend la musique pour des séries liées des olés pour un pendule de la gauche, mais après pinchazo, l’estocade desprendida ne permet aucune récompense.

Grand moment en ce 10 mai à Séville, où les rues étaient pleines de sourires ce soir !

Jean Yves Blouin (texxte et photos ) et Ferdinand de Marchi photo

Victor Hernández et David Galván sauvent une tarde décevante à Las Ventas

Diego Urdiales Silence / Silence

David Galvan Avis et Vuelta / Vuelta

Victor Hernandez : Oreille / Silence et avis

Une faible corrida d’El Pilar à oublier au plus vite. 5e et 6e renvoyés aux corrals. 1er et 3e rongés par un instinct défensif de mauvais aloi.


Les Urdiales sont restées dignes et inédites face à un 1er qui n’avait pas une passe, et un 4e qui n’en avait guère plus.


Grande clairvoyance de Galván qui démarre le 2e tout en douceur pour amener le toro à se livrer pour lier une faena élégante. Le manque de transmission du toro fera que la forte pétition ne soit pas suffisante et qu’il se contente d’un tour d’honneur.

Le 5e bis de Castillejo de Huebra ne fait pas montre de bonne volonté à la muleta. Galvan s’applique à lui arracher les passes. Pétition minoritaire et nouvelle vuelta al ruedo


Face aux mauvaises manières du 3e, lier deux passes pertinentes de la jauge. Un pari réussi par Hernández avec en particulier des naturelles exposées de grande valeur, au sens français et espagnol (courage) du mot. Une oreille. Avec le 6e bis de Villamarta, pas grand choix à se rappeler malgré l’envie du torero ; le froid avait saisi l’arène et ses spectateurs

Michel NAUDY

Le point de vue de Charles Figini

Tous les lots de toros présentés à Las Ventas sont minutieusement sélectionnés par chaque Ganaderia. Moises FRAILE grand ganadero depuis plus de quarante ans a su avec science et patience fabriquer à partir d’une encaste DOMECQ un toro à la fois spectaculaire et avec une vraie force d’âme. A juste titre il fait partie des élevages toujours choisis par les grandes arènes. Pourtant deux de ces six exemplaires durent être changés le Cinquième pour un défaut de vision évident remplacé par un toro de Castillo de Huebra (même poids et même trapio) et le sixième pour faiblesse par un toro de la ganaderia de Villamarta.

Diego Urdiales : Accueillit Burreñito  avec circonspection, le toro c’est vrai se montra vite très distrait et sans force ni violence à la pique. Le comportement de l’adversaire se détériorant très vite Diego n’insista pas. Peut-on dire qu’il laissa tomber ?  Au moins il abrégea : Un pinchazo, une estocade et un descabello plus tard il était temps de laisser place aux jeunes !

A son deuxième adversaire Burriño un colorado de cinq ans Diego n’eut point à s’employer davantage, un toro sans la plus petite trace de noblesse, tardo , puis presque totalement arrêté plus quelques rafales de vent lui donnèrent toutes les raisons d’arrêter là un combat jamais commencé.

David Galvan :Son premier adversaire de 4 ans et 575 Kg était magnifiquement présenté, il le reçut avec une série de véroniques templées  et parfaitement rythmées. Le toro humiliait et  manifestait une vraie bravoure. On retiendra deux séries de naturelles aussi verticales qu’émouvantes. Il manifesta tout le long de sa faena une science approfondie du toro. Il sut profiter de sa relative faiblesse dans les derniers moments pour faire valoir une tauromachie de douceur et de proximité avec l’animal.La mise à mort fut exécutée dans les règles et le toro tarda un peu à mourir (un deuxième avis sonna). Une faena complète appréciée par le public exigeant de Madrid mais pas par la présidence qui ne lui accorda pas l’oreille.

David GALVAN vit arriver un cinquième qui, lui, ne voyait pas ou trop peu et qui fut immédiatement changé pour un  sobrero de « Castillo de Huebra »  de presque six ans mais avec toutes les qualités du toro noble, il humiliait, « mettait la tête » et le maestro sut en profiter, mais pas très longtemps car Sembrador se décomposa assez vite. Malgré tout David Galvan sut le garder et provoquer la « embestida » du bicho , il sut le toréer de près en fin de faena et donna une estocade en place et efficace qui a conquis le public…Mais pas la présidence. Une vuelta tristounette s’en suivit.

Victor Hernandez : Devant ses deux adversaires s’est montré digne de sa jeune réputation. Certes son premier adversaire le désarma à la sortie de la pique, certes, son second (un sobrero de Villamarta )lui causa pas mal de tracas , mais l’entrega du jeune homme, en même temps que sa technique sut conquérir le cœur des madrilènes. A son premier il opposa une tauromachie profonde et sincère par naturelles absolument pures et sans affèteries. La présidence voulut bien reconnaitre ses mérites et lui accorda une oreille largement plébiscitée par le public. A son second l’échec à la mort lui coutât cette fameuse « puerta grande ». Ne doutons pas du bel avenir de ce jeune homme.

Ch FIGINI

Garcia Pulido deux oreilles à Colmenar de Oreja lors de la Copa Chenel

Colmenar de Oreja (Madrid). Avant-dernière course qualificative pour la Coupe Chenel. Arene pleine et beau succès. Taureaux de la Ganaderia  Ana Romero (1er, 5e et 6e) et de la Ganaderia Luis Algarra Polera (2e, 3e et 4e) pour :

Fernando Tendero , oreille et tour d’honneur après avis

Carlos Olsina , oreille et ovation

García Pulido , une oreille et une oreille. Candidat à la sélection pour le tour suivant

Nicolas Couffignal

Juan de Castilla coupe la seule oreille de la première corrida de San Augustin de Guadalix

San Agustín del Guadalix (Madrid). Samedi 28 avril 2025, soirée. Plaza de Toros Antonio Ronda Ortiz. Deuxième jour de la Feria del Aficionado. Taureaux de Prieto de la Cal (1er, 3e et 5e) et Cuadri (2e, 4e et 6e). Affluence : Complet.

Résultats :

Luis Gerpe : Applaudissements, salut depuis le callejón et silence.

Juan de Castilla : Oreille et silence.

Cristóbal Reyes : Silence et silence.

Détails : L’organisation de 3 Puyazos a annoncé après le défilé que deux taureaux de Prieto de la Cal avaient été abimés après le débarquement et que, par respect pour le travail de l’éleveur et l’intérêt suscité par ces exemplaires, ils seraient tout de même toréés.

Le picador Gabin Réhabi a été ovationné après avoir piqué le premier taureau. Francisco Javier Ortiz a également été applaudi après avoir piqué le sixième.

Se sont démarqués après avoir posé les banderilles sur le quatrième taureau Manuel Gómez et Francisco Javier Tornay, ainsi que Yelco Álvarez et Víctor Pérez sur le sixième.

Le sixième taureau, de l’élevage Celestino Cuadri, nommé Bronceado, marqué du numéro 45, noir de robe et appartenant à la génération du 0, a été récompensé par une vuelta

L’Association des Présidents taurins a décerné les prix suivants :

  • Meilleur homme de la cuadrilla : partagé entre Joao Pedro et Víctor Pérez.
  • Meilleur picador : partagé entre Gabin Réhabi (1er toro) et Francisco Javier Ortiz (6e toro).

Écurie de chevaux : Alain Bonijol

Picadors :

  • A. Peralta et Gabin Réhabi (Cuadrilla : Luis Gerpe)
  • Héctor Vicente et Teo Caballero (Cuadrilla : Juan de Castilla)
  • Helder Pires et Francisco Javier Ortiz (Cuadrilla : Cristóbal Reyes)

Texte et photos Philippe Gil Mir

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0000 - 1128 San Agustin del Guadalix 26-04-2025 vespertina Toros de Prieto de la Cal y Cuadri © Philippe Gil Mir

Aignan: Christian Parejo triomphe dans les intempéries

Aignan dimanche corrida de Pâques. 1/2 arène.

Président : Pascal Darquier

Musique : Les Armagnacs

Cavalerie : Bonijol: nombres de rencontres

Metéo : Pluie vent et fraicheur; paseo retardé de 30 minutes pour débâchage de la piste. Entrée réduite.

Roman : silence et deux avis, silence

Christian Parejo : une oreille et deux oreilles

Solalito : salut et silence

Les organisateurs méritent des félicitations pour avoir sélectionné un lot avec une belle présentation, mettant en valeur des toros au physique irréprochable. Cependant, le comportement dans l’arène laisse à désirer.L’ensemble du lot s’est montré decasté, manquant de la vivacité et de la puissance attendues. Quelques-uns ont tout de même réussi à exprimer une certaine noblesse, offrant des moments appréciables. Malheureusement, le manque de bravoure a globalement marqué cette présentation, laissant un goût d’inachevé chez les spectateurs.

Roman

Dans l’arène, le toro est sur la retenue. Il part directement au cheval, sans intervention de la cuadrilla. Une série de doblones se déroule sous les applaudissements du public. Aucune mise en suerte n’est effectuée lors des deux dernieres pique La charge se révèle franche. Le toro a tendance à se diriger vers les planches. Les premières naturelles se montrent compliquées, alors que le public réclame l’estocade plusieurs pinchazos interviennent avant le coup fatal, le bajonazo, avis.

Ce quatrième toro présente le même comportement que les précédents. Lors des deux rencontres avec le cheval, le public crie contre le picador, exprimant son mécontentement. Roman entame par une série de derechazos avec application, et quelques applaudissements se font entendre en témoignage de son habileté. Les naturelles sont exécutées avec soin et profondeur, illustrant ainsi la technicité du torero mais sans alegria . Enfin, deux tentatives sont nécessaires, sans que le coup fatal soit véritablement dans l’esprit, marquant l’incertitude de l’issue dans cette épreuve.

Christian Parejo

Il accueille son premier toro avec alegría à la cape. Il reçoit une seule pique. Le matador réalise une belle série à la cape, captivant le public dès les premières passes. En plein centre, il cite de loin le toro qui charge avec détermination. Il a un bon sitio, et la série de naturelles transmet une belle émotion. La musique résonne, le président ayant judicieusement attendu avant de la lancer. Les derechazos suivants se déroulent près des planches. Mathieu Guillon intervient brillamment. Christian Parejo termine avec quatre manoletinas et conclut par une épée entière et efficace.

Le cinquième toro remate dans les planches. Christian Parejo réalise de jolies véroniques et le met correctement en suerte, recevant une seule pique. Mathieu Guillon est applaudi pour sa pose de banderilles. Le torero, appliqué dans ses faenas, fait vibrer le public avec puesto et alegría. L’émotion dans la faena de Christian Parejo est sincère, contrairement à Roman, il reussit à garder le toro dans le vuelo. Enfin, l’épée est exécutée de manière parfaite.

Solalito

Solalito accueille avec élégance, à la cape, un toro réfléchi, captivant les regards dès l’entrée en piste. Cependant, aucune mise en suerte n’est observée, bien que la charge se révèle franche. Le toro, manso, semble davantage participer à des rencontres qu’à un véritable tercio de pique. La série à droite se montre compliquée, mais Solalito parvient à offrir une série de naturelles exécutées avec douceur, lesquelles transmettent une émotion palpable au public. Dans un moment de tension, le torero se fait prendre violemment, laissant l’arène dans l’angoisse. Pourtant, il revient avec détermination sous les applaudissements chaleureux des spectateurs. La mise à mort complexe, met en lumière les difficultés de fixer le toro. Solalito tente à trois reprises avant de parvenir à conclure, suscitant avis et réflexions quant à sa prestation.

Solalito débute ensuite avec une série à la cape agréable, captivant l’attention du public par sa maîtrise. La première charge au cheval est marquée par une bravoure certaine, et dans un moment de tension, le cheval est renversé. Sous les applaudissements nourris du public, Solalito pose avec précision les trois paires de banderilles cherchant à montrer sa détermination à couper une oreille. Face à un toro manso, il parvient à exécuter quelques séries, démontrant son art et sa détermination. La série de naturelles en plein centre est exécutée avec une émotion palpable et une profondeur remarquable, laissant le public en admiration. Dans un dernier effort, Solalito réussit à fixer le toro pour les dernières derechazos, terminant sur une note vibrante. L’épée, bien que légèrement de côté, s’avère efficace et vient couronner sa prestation sous la pluie et dans la nuit et le froid.

Texte Nicolas Couffignal

Photos Roland Costedoat

Espagne: graves et nouvelles menaces sur la corrida

Selon le quotidien espagnol El Mundo de ce lundi:

« Le Congrès des députés débattra et votera dans un délai maximum de six mois s’il ouvre la porte à l’élimination de la protection juridique dont bénéficie actuellement la corrida en Espagne avec la prise en compte du patrimoine culturel dans une loi de 2013, selon Servidemia.

Cela est dû au fait que la Commission électorale centrale a annoncé lundi que 664.777 des 715.606 signatures de l’Initiative Législative Populaire (ILP) « Ce n’est pas ma culture », enregistrées dans cet organisme – basé au Congrès des députés – le 17 février, ont été certifiées.

L’ILP a dépassé l’objectif initial de 500 000 signatures après une collecte qui a duré ces derniers mois, après que le Comité du Congrès a accepté l’initiative de traitement en février 2024. Les 664 777 signatures validées dépassent les 500 165 de l’ILP taurin de 2012, qui a ouvert la porte à la réglementation de la corrida comme patrimoine culturel.

Le Conseil du Congrès dispose désormais d’un délai maximum de six mois pour inscrire l’ILP à l’ordre du jour de la séance plénière de cette chambre législative afin de débattre et de voter sur son examen. S’il y a une majorité de votes affirmatifs, le processus parlementaire sur la norme visant à déprotéger la tauromachie en tant que patrimoine culturel en Espagne commencerait.

L’ILP propose d’abroger la loi 18/2013 afin que le pouvoir d’interdire ou de réglementer les spectacles taurins revienne aux communautés autonomes et aux municipalités. Avant cette règle, les pouvoirs en matière de culture et de divertissement revenaient aux communautés autonomes et à quiconque décidait de les déléguer. Cependant, la loi de 2013 a établi un cadre juridique étatique qui prime sur les décisions locales.

Ce changement a eu des conséquences concrètes, comme l’annulation de la loi catalane de 2010 interdisant la corrida et de la réglementation baléare de 2018 qui empêchait la mort du taureau dans les arènes.

Selon l’Annuaire des statistiques culturelles du ministère de la Culture, les célébrations taurines ont diminué de 62 % entre 2009 et 2023, passant de 2 684 à 1 021 entre ces années. Un rapport du ministère de la Culture de 2023 indique que seulement 6,3 % de la population a assisté à un spectacle taurin l’année dernière. Sur ce pourcentage de spectateurs, 68 % ont accédé avec des billets gratuits ou subventionnés. Une enquête Ipsos de 2023 révèle que 77 % des Espagnols soutiennent l’interdiction de la corrida, un pourcentage qui atteint 82 % chez les moins de 35 ans ».

25 ans d’alternative Sebastien Castella à l’honneur pour la corrida des fêtes de Bayonne 2025

Les fêtes  de Bayonne 2025 s’annoncent prometteuses avec l’annonce du cartel de la corrida blanche des fêtes de Bayonne, après celle de la corrida rejon . 

Le mystère autour de la  figuras toute la semaine ajoute une dimension qui a réuni les aficionados bayonnais à la mairie vendredi soir.

 Les organisateurs ont voulu faire de cette corrida un événement. 25 ans d’alternative pour celui qui est devenu une figura du toreo et qui a triomphé de nombreuses fois dans les arènes de Lachepaillet. Il s’agit de Sébastien Castella. 

Lors de cette soirée, Yves Ugalde s’est exprimé devant une audience nombreuse, marquée par la présence du maire ainsi que des membres de la commission taurine.

Il va affronter seul l’élevage de la Ganadéria Pedraza de Yeltes  dont on garde ici à  Bayonne  le souvenir avec Daniel Luque qui a flirté avec l’indulto en 2019 lors de la corrida Goyesque .

Texte et Photos Nicolas Couffignal

LE NOUVEAU RÈGLEMENT DE LA TAUROMACHIE ANDALOUSE EST DÉSORMAIS OFFICIEL.

Le règlement, qui entrera en vigueur dans 20 jours, a été publié au BOJA (Journal Officiel du Gouvernement Autonome Espagnol). Le Journal Officiel du Gouvernement Régional d’Andalousie a approuvé officiellement ce lundi le nouveau Règlement de la Tauromachie ‘Andalousie , qui avait été approuvé mercredi dernier par le Conseil de Gouvernement , selon Jesús Bayort dans ABC de Sevilla.
« Du point de vue de la réglementation des aspects administratifs et organisationnels de la tauromachie, il a semblé nécessaire de mettre en œuvre le plus rapidement possible une réglementation juridique qui servirait d’outil de protection de la tauromachie sous tous ses aspects.
« C’est une responsabilité des pouvoirs publics, qui doivent protéger cet important patrimoine immatériel », explique le Gouvernement régional d’Andalousie.

Ce nouveau règlement met à jour la réglementation actuelle pour protéger les valeurs éthiques et esthétiques de la tauromachie, assure la promotion des fêtes populaires et protège et favorise leurs importants avantages environnementaux et économiques. Parmi les principales nouveautés du texte, selon le journaliste susmentionné, figure l’inclusion des corridas publiques comme un nouveau type de spectacle. De même, la classification inclut expressément les spectacles de recortadores et forçados ; L’accent est mis sur le respect des exigences en matière de santé et de
sécurité ; Les services médicaux sont réglementés de manière plus rigoureuse, en établissant des exigences minimales ; et le Registre des Présidents des Arènes d’Andalousie est créé . De même, le poids maximum des bovins dans les corridas avec picadors dans les arènes de troisième classe et portables est augmenté, et le poids de la carcasse est éliminé.

D’autre part, le nombre de taureaux de réserve qui doivent être disponibles lorsque plus de six taureaux ou jeunes taureaux sont combattus est également établi, et une disposition est prévue pour les spectacles mixtes dans lesquels trois taureaux ou moins sont combattus. De plus, une reconnaissance est établie pour les arènes portables et celles sans corrals.

Elle établit également la possibilité que, par un vote unanime de tous les matadors concernés ou de leurs représentants, l’obligation de tirer au sort puisse être exemptée dans les cas expressément spécifiés. Le règlement comprend soixante-dix-neuf articles structurés en dix-huit chapitres.

Le chapitre I, « Objet et champ d’application », qui comprend les articles 1 et 2, réglemente l’objet du règlement, le concept de tauromachie et les exclusions.

Le chapitre II, « Types de spectacles et d’arènes », qui comprend les articles 3 à 10, couvre de manière innovante les types de spectacles taurins, en élargissant la liste pour inclure les tentaderos publics, les recortadores et les forcados.

Le chapitre III, qui comprend les articles 11 et 12, est consacré au « Registre des Professionnels et des Entreprises Taurines d’Andalousie ».
Chapitre IV, « Garanties et assurances », réglemente dans les articles 13 et 14 la garantie que doivent fournir les entreprises organisatrices de spectacles taurins pour faire face aux obligations qui peuvent découler de l’organisation de spectacles taurins dans la Communauté autonome
d’Andalousie, en particulier les sanctions financières imposées pour les violations de ces réglementations, et les assurances qui doivent être contractées avant l’autorisation de tout spectacle taurin. Les montants exigés pour l’assurance responsabilité civile dans certaines sections et pour les accidents ont été modifiés pour les adapter à la réalité et rendre l’organisation de ces salons plus abordable.
Le chapitre V, articles 15 à 17, est consacré aux « Autorisations administratives », introduisant des nouveautés qui font référence à la simplification de la procédure et à son traitement électronique.
Le chapitre VI, articles 18 à 26, fait référence à « La présidence et ses conseillers, la délégation d’autorité et l’équipe vétérinaire de service », en introduisant des nouveautés importantes telles que la création du Registre des Présidents de Taureaux d’Andalousie.

Chapitre VII, articles 27 à 31, établit les « Caractéristiques des taureaux de combat », en se référant à leur âge pour les différents types de spectacles taurins, à l’état de leurs cornes et à leur poids, en
augmentant le poids maximum des taureaux dans les corridas avec picadors dans les arènes de troisième classe et portables, en passant de 420 à 450 kilogrammes, en éliminant le poids de la carcasse pour cause de désuétude, et en soulignant la nécessité que les taureaux soient inscrits au Livre Généalogique de la Race Bovine de Combat, car cela garantit et assure la pureté ethnique de la race de combat et sa sélection.

Le chapitre VIII réglemente dans les articles 32 et 33 « Le transport du bétail », avec des dispositions relatives au chargement, au déchargement, à la pesée et au séjour du bétail sur la place.
Le chapitre IX, articles 34 à 40, est consacré aux « Examens pré- et post-mortem », établissant comme nouveauté l’existence d’un examen unique pour les arènes portables et celles qui ne disposent pas de corrals ou de porcheries ; Le nombre de vétérinaires présents lors des
corridas où le taureau n’est pas tué est également réduit, un seul vétérinaire étant impliqué ; La réglementation des examens post-mortem est mise à jour et adaptée aux besoins réels, et il est prévu que l’organisme central de régulation compétent en matière de spectacles puisse déterminer la réalisation d’analyses post-mortem aléatoires dans les arènes qui ne sont pas de première ou de deuxième catégorie.
Le chapitre X, articles 41 à 45, se réfère aux « Opérations préliminaires et mesures complémentaires », établissant comme nouveauté la possibilité que par unanimité de tous les épéistes concernés ou de leurs représentants l’obligation de tirer au sort puisse être exemptée dans certains cas.

Les Cahiers du Cinéma : Un hommage à la culture taurine avec la couverture de Roca Rey pour le documentaire « Tardes de Soledad

C’est une belle mise en avant de notre culture taurine, souvent décriée par les anti-corridas, que propose le magazine « Les Cahiers du Cinéma » avec sa couverture mettant en vedette le torero Roca Rey pour le documentaire « Tardes de Soledad ».

La corrida, autrefois fréquemment traitée au cinéma à une époque où ses détracteurs étaient minoritaires, trouve ici un nouvel élan et un hommage cinématographique.

Aujourd’hui, défendre cette tradition relève du courage, au même titre que d’aller affronter les toros dans l’arène. Ce documentaire nous offre une occasion unique de plonger dans cet univers passionnant et controversé, en montrant le vrai visage de la corrida.

Soyons nombreux dans les salles pour découvrir « Tardes de Soledad » et soutenir ce témoignage culturel important. C’est un moyen de donner une voix à cette pratique ancestrale et de partager une part de notre héritage avec le monde.

Les cahiers du Cinéma 7,90 €

Nicolas Couffignal

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