C’est sur Facebook que le novillero Hadrien Lucq « clôt un chapitre » de sa carrière de novillero. On l’avait vu pour la dernière fois à Mugron lors de la novillada non piquée pour ce qui sera sa seule course pour 2025. Une nouvelle étape va s’ouvrir dans sa vie, en espérant que les toros resteront une partie de celle-ci.
Dix neuf ans que la plaza de toros de Jerez de la Frontera n’avait pas vu une novillada piquée et, divine surprise ; cette année non seulement ils seront quatre novilleros à toréer mais deux d’entre eux sont des enfants de Jerez. La « Juventud Taurina de Jerez » les recevait hier soir pour permettre aux jeunes aficionados de mieux connaître le deux jeunes toreros.
Contrairement à bien souvent les têtes grises se comptaient sur les doigts de la main et c’est un public très jeune et attentif qui garnissait la salle. On ne présente plus Javier Peregrino jeune ingénieur torero comme il se plaît à le rappeler qui mène de front sa carrière professionnelle et sont entraînement de torero au long de journées bien chargées. Il se définit lui même comme un torero classique, toréant et avec sincérité. On avait pu apprécier cette tauromachie lors du circuit andalou de novillada piquées l’an dernier, dont il avait atteint les phases finales.
Ignacio Candelas est plus jeune et plein d’espoir il a intégré le circuit de la fondation toro de lidia cette année indultant un novillo de Bohorquez ce qui, pour d’obscures méthodes de calcul des points ne lui a pas permis de poursuivre la compétition pour un demi point. Gageons qu’il fera tout pour prouver sa valeur samedi prochain.
Les deux novilleros étaient cette semaine à la ganaderia de la Palmosilla qui fournira les huit protagonistes de la novillada. La Palmosilla est dans un très bon moment et gage de bravoure et de noblesse.
Rappelons pour terminer le dates du premier spectacle taurin de la Feria del Caballo 2025 samedi 17 mai à 19 heures novillo de la Palmosilla pour Peregrino, Javier Zulueta, Martin Morilla et Ignacio Candelas qui feront leur premier paseo dans les arènes de la calle Circo.
David Gutierrez : une oreille et Vuelta avis ( Qualifié) Silence
Clovis Germain. : une oreille Qualifié/ deux oreilles et vuelta
Un lot contrasté sur une piste glissante Le premier novillo affiche un joli trapío et garde la tête haute, sans poser la moindre difficulté. Mais la piste, rendue glissante par une averse récente, ajoute une touche d’incertitude à la lidia. Le second, à la robe negro , convainc et obtient une vuelta méritée. Le troisième, quant à lui, reste sur la retenue, manquant d’initiative. Le quatrième révèle une certaine faiblesse. Pourtant, fidèle à l’adage « No hay quinto malo », le dernier toro se distingue par ses qualités et offre une seconde vuelta.
Romero Aparicio
Le novillero exécute des véroniques avec une élégance .Alexis Ducasse, avec précision, pose une banderille qui attire quelques applaudissements. Les premiers muletazos se dessinent avec douceur et à mi-hauteur, mais les naturelles manquent de profondeur. La musique enveloppe l’arène et intensifie l’émotion. Pourtant, l’avis retentit alors qu’aucune tentative à l’épée n’a été amorcée. Elle est peine à conclure, laissant une impression inachevée.
David Gutierrez Oreille
Le novillero accueille son adversaire avec une larga élégante, captivant immédiatement l’attention du public. Il enchaîne avec une série de véroniques profondes, saluées par des applaudissements enthousiastes. Au centre de la piste, il entame sa faena avec assurance, mettant en valeur un novillo encasté. Les derechazos, lourds et bien posés, impriment leur force sur l’animal. Une série de naturelles, empreintes de temple et de profondeur, suscite l’admiration des spectateurs. Il conclut avec des luquesinas parfaitement exécutées, avant de porter une demi-caida efficace.
Face à son second novillo, il offre une très belle série à la cape, marquant son engagement dès les premières passes. D’un geste solennel, il dédie son combat à son concurrent, avant d’entamer une faena toute en douceur. Malgré son assurance, il se fait prendre à plusieurs reprises, ce qui ajoute une tension palpable dans l’arène. L’épée portée de côté ne scelle pas la récompense.
Clovis Germain
berceau, maîtrisant chaque mouvement. Au centre de la piste, il entame des derechazos profonds, tandis que le comportement du novillo va a más. Il démontre une parfaite maîtrise de l’exigence sur les naturelles, offrant une séquence captivante. Pourtant, un manque de réussite avec un recibir laisse une légère frustration. La seconde tentative, bien que caída, se révèle efficace, et le président accorde l’oreille.
Son second novillo est accueilli avec une larga élégante, montrant un bel engagement. L’animal embiste bien à la cape, et, comme pour le premier, il place les trois paires de banderilles avec assurance. Le public applaudit, sensible à l’engagement du jeune torero. La faena, exécutée avec douceur et précision, met en valeur un novillo qui part de loin. Les derechazos sont portés avec temple, transmettant une belle émotion dans l’arène. Le novillo s’avère être un bon partenaire, et le novillero signe une très belle faena, marquant les esprits.
Texte Nicolas Couffignal et Photos Bertrand Caritey
Clovis Germain a été déclaré vanqueur et aura l’occasion de se produire à Bayonne, Dax, Mont-de-Marsan, Plaisance-du-Gers et Vic-Fezensac.
Le Bolsin de Bougue est désormais une étape incontournable de la temporada du Sud-ouest. De nombreux maestros actuel ont foulés ce ruedo au cœur des Landes. Les organisateurs prévoient une compétition où les trois places pour la novillada de l’après-midi seront déterminées par un jury ainsi que par le vote du public.
Les novilleros se qualifient devant des vaches de la Ganaderia Camino de Santiago de Jean Louis Darré.
Public : 4/10 d’arènes
Metéo : printanière
Cavalerie : Bonijol
Le lot de vaches âgées de deux ans partage un trapio identique mais révèle des comportements inégaux. Lors de la pique, elles s’élancent toutes de loin, sauf deux qui se démarquent par leur nature encastée, affirmant leur singularité. Le ganadero remarque de la fixité aussi présent lors de ce tentadero.
Leo Pallatier ( Ecole Taurine El Yiyo Madrid) :
La vache s’élance avec une charge courte, révélant un manque de force évident. À plusieurs reprises, elle retourne au cheval, sans jamais véritablement s’imposer.
La faena à la cape se déroule de manière brusque, sans fluidité. À la muleta, le torero tente de reprendre l’avantage, mais il finit par se faire dominer, laissant transparaître la supériorité de l’animal dans ce duel déséquilibré. Sur ces deux passages.
Pablo Hernandez ( Ecole Taurine Adour Aficion Cauna) :
Il y a de la douceur dans les naturelles. Chaque mouvement est fluide, chaque geste précis. Il trouve un bon sitio, bien placé, en parfaite harmonie avec la vache . La domination dans les derechazo est évidente, imposant son rythme et son autorité. Pourtant, sur la seconde vache, il est un peu débordé, cherchant à reprendre le contrôle face à l’animal plus imprévisible.
Romero Aparicio : Qualifié chef de lidia
Dès son entrée en piste, le torero peine à donner de la profondeur à ses premiers derechazos sur sa première vache. Pourtant, progressivement, la faena prend de l’ampleur, gagnant en rythme et en intensité. Sur la troisième vache, la lidia se distingue par une cape bien maniée, affichant une maîtrise propre et élégante. Le torero imprime alors une touche de douceur dans sa faena, une finesse qui ne manque pas de séduire le public.
Javier Torres « Bombita » (Ecole Taurine Ubrique) :
Sous un ciel limpide, le torero entame une jolie faena, cherchant à captiver le public. Quelques applaudissements fusent çà et là, témoignant d’un soutien mesuré. Dans les naturelles, son geste reste brusque, manquant de fluidité et de délicatesse. La vache, hésitante, ne trouve pas de repères sous sa muleta ; il peine à la fixer, ne parvenant pas à exploiter ses qualités. L’ensemble manque de douceur et de profondeur. La série s’achève sans éclat, laissant une impression mitigée dans l’arène.
Alvaro Briones indépendant :
le novillero livre une faena propre, maîtrisée. Malgré la difficulté de la vache, il parvient à tirer quelques naturelles, trouvant par instants un bel équilibre. À la cape, sur la cinquième vache, il affiche une bonne mise en suerte, préparant habilement chaque passe. La douceur imprègne sa faena, donnant à son travail une finesse appréciable. Une prestation appliquée qui laisse entrevoir de belles promesses.
Manuel Fuentes (Ecole Taurine du Pays de Arles) :
Le novillero se lance dans sa faena avec détermination, bien que légèrement débordé par les difficultés imposées par la vache. Malgré cela, il parvient à exécuter de jolis gestes, révélant une certaine maîtrise. L’entame à la cape sur la sixième vache est belle, fluide et bien construite. Toutefois, avec la muleta, une forme de violence s’installe face à une vache faible, nuisant à l’harmonie du travail. La suite de la faena retrouve de la propreté et de la rigueur, permettant de conclure sur une note plus équilibrée.
David Gutierrez (Ecole Taurine de Badajoz) : Qualifié
Le novillero entre en piste avec assurance, portant fièrement la planta torero. Dès les premières passes, il compose une faena agréable, mêlant élégance et précision. Le public, séduit, applaudit son travail, porté par la douceur et l’alegría qu’il dégage. Chaque mouvement semble pensé, chaque geste trouve son harmonie. Sur la seconde vache, il confirme sa technique avec maîtrise, s’adaptant aux défis que l’animal lui impose. Son talent éclaire l’arène, laissant une empreinte pour le vote du public.
Fernando Vanegas ( Ecole Taurine de Salamanque) :
Sous les regards attentifs du public, le novillero réalise une très belle mise en suerte, préparant avec soin chaque passe. Sa maîtrise à la muleta se confirme rapidement, alliant technique et alegría dans un équilibre captivant. À la cape sur sa seconde vache, une énergie empreinte de l’alegría d’Amérique latine s’exprime pleinement, ajoutant une touche de vivacité à son toreo. Tout au long de la faena, il démontre une grande capacité à garder la vache dans la muleta, conservant la fluidité et le contrôle nécessaires pour donner à son travail une vraie profondeur.
Matias AFAP /El Toreo :
Comme la plupart de ses prédécesseurs, il rencontre des difficultés à fixer la vache, ce qui perturbe l’équilibre de sa faena. Pourtant, il maintient un travail propre, exécutant chaque passe avec soin. Son toreo, bien que structuré, peine à captiver le public, manquant d’émotion et de connexion avec les gradins. Sur la neuvième vache, il affiche une approche plus appliquée, tentant d’affiner sa technique et d’imposer son rythme. Cependant, certaines naturelles se révèlent trop violentes, nuisant à l’harmonie globale de la faena. Une prestation en demi-teinte, entre rigueur et excès.
Clovis Germain (Ecole Taurine de Beziers) : Qualifié
Clovis entre en piste avec assurance et confirme sa technique sur les derechazos, exécutés avec fermeté et précision. Dans les naturelles, il cherche à imprimer de la douceur, même si la complexité de l’animal impose une certaine retenue. Sur la dernière vache, il réalise de belles Véroniques à la cape, affichant un geste élégant et bien maîtrisé. Tout au long de la faena, il exprime ses qualités techniques et d’analyse, ajustant son toreo aux défis imposés. Cependant, une pointe de violence transparaît dans ses derechazos, contrastant avec sa recherche de finesse. Une prestation nuancée, entre maîtrise et intensité.
Texte Nicolas Couffignal et Photos Philippe Gil Mir
Qui est Eduardo Neyra qui fera sa présentation en France par le biais de la substution ce jeudi à Aire ? Il représente la crème de la tauromachie mexicaine dont on ne louera jamais assez les qualités: variété, charisme et surtout courage.
Nom complet : Eduardo Fabián Neyra Cázares.
Né le : 7 Février 2000 à Durango (Mexique).
Débuts en novilladas piquées : 10 mars 2019 à Aguascalientes (Mexique). Novillos de Garambullo avec José Antonio Lavado, Pedro Bilbao, Rafael Díaz, José Alberto Ortega, Jorge Alejandro Esparza).
Présentation à Madrid : 13 aout 2023. (novillos de Lopez Gibaja avec Diego Garcia et Jesus Moreno).
Apoderado : Leandro Marcos et Manuel Alvarez Canorea.
Ce matin en se second jour de week end pascal, l’arène de Condrette s’ouvre sur un lot bien presenté de la Ganaderia Alma Serena. Une Ganaderia qui offre aux aficionados de l’émotion . Pour Hadrien Lucq, le local de l’étape, cette journée résonne comme un défi à relever sur ses terres. Et pour Clovis, qui vient de triompher la veille.
President : Mathieu Cazalet
Public : une demi arènes
Hadrien Lucq : silence
Clovis Germain : une oreille avis et Avis et silence
Les trois erals, le dernier étant pour le meilleur des deux novilleros. Les deux premiers ont un trapio identique, manso, tandis que le dernier possède un trapio supérieur et est plus encasté.
Hadrien Lucq
Le novillo remate à peine dans les planches, mais il exprime de la noblesse. Le novillero se fait accrocher à la cape, et le quite de Clovis est récompensé par les applaudissements du public. Alexis Ducasse et Julien Merenciano posent une paire de banderilles avec précision. Hadrien tente de maintenir le novillo au centre de la piste, mais il subit une voltereta sur un derechazo. Il parvient néanmoins à exécuter un début de faena dans la querencia du toro. Cependant, le toro prend progressivement l’ascendant psychologique sur le novillero. Lors de l’épreuve du fer, l’engagement, bien que rapide, manque d’être total.
Clovis
La robe noire du novillo remate mieux que la précédente. Le novillero adapte la vitesse de sa cape à la charge du novillo. Des demi-véroniques élégantes sont applaudies par le public. Clovis pose joliment les banderilles. Il débute avec une cambiana et enchaîne avec une série de derechazos pleins de profondeur. Clovis domine le novillo avec maîtrise. Les naturelles sont plus complexes, mais réalisées avec profondeur. Il a du mal à fixer l’animal, sachant que ce dernier perd en intensité. L’épée est engagée, mais légèrement en arrière.
Le dernier novillo présente un trapio supérieur à celui des précédents. Clovis l’accueille par deux largas. Le novillo embiste avec vigueur, montrant plus d’encaste et chargeant de loin, mieux que les précédents. Clovis réalise un quite carlésien audacieux qui attire l’attention du public. La faena progresse et prend de l’ampleur au centre. La série de naturelles est correcte. L’exigence de la présidence fait retentir la musique. La faena s’étire un peu en longueur. La série de manoletinas est applaudie par le public. Lors de la mise à mort, deux a traversada sont exécutées.
Cette année encore, Mugron a décidé de renouveler sa confiance en la Ganaderia Balthasar Iban pour la novillada piquée, suite au succès de l’an dernier. Un choix qui reflète à la fois l’engouement du public et la qualité des toros présentés. Avec un cartel original, l’événement promet une fois de plus de captiver les aficionados. Et parmi les toreros à l’affiche, celui qui s’est fait remarquer lors des Fallas, El Mene, attire déjà toutes les attentions. Un rendez-vous qui s’annonce mémorable pour les amateurs de tauromachie.
President : Mathieu Cazalet
Musique : Harmonie Mugronaise
Cavalerie : Heyral huits rencontre
Public 2/3 d’arène
Meteo Soleil printanier
Six novillos de Baltasar Iban, le 4ème ‘Arbolario’, nº 76, negro vuelta al ruedo.
Emiliano Osornio : avis silence et une oreille
El Mené : Salut et Silence
Julio Mendez : une oreille et une oreille Prix de la pena Mugronaise
Emiliano Osornio
Accroché par le novillo lors de la série à la cape, le novillo donne des coups de tête sans pousser à la rencontre avec le cheval. La seconde rencontre est applaudie par le public. Sans poser de difficulté, il débute avec des naturelles profondes au centre de la piste. Les premières séries à droite sont plus complexes, suscitant quelques applaudissements d’encouragement. Sur les derechazos, il est dominé ou accroché et peine à fixer le novillo pour l’acte ultime : l’épée entière.
Le novillo est applaudi lors qu’il sort du toril. Le novillero se montre plus appliqué à la cape que lors de son premier passage. Les deux charges révèlent la bravoure face au cheval. L’entame de la faena témoigne de domination. Les derechazos affichent une certaine profondeur, tandis que les naturelles se distinguent par leur élégance. Malgré le silence et l’engagement, l’épée est tombée.
El Mene
La série à la cape d’El Mene se distingue par douceur et maîtrise de la charge. Les deux rencontres sont franches. La série du novillero, appliquée et douce, mène à des premiers derechazos propres, suivis de naturelles identiques. Seuls les oiseaux chantent dans l’arène, entrecoupés de quelques applaudissements, jusqu’à ce que l’épée réveille l’assemblée.
El Mene réalise des véroniques avec profondeur. Le novillo effectue deux charges au cheval, frappant de la tête sans pousser réellement. Le novillero ne parvient pas à captiver le public pendant sa faena. Quelques applaudissements accueillent la série de naturelles qui s’intensifie. Une demi-épée efficace conclut son second novillo.
Julio Mendez
Julio Mendez entame une série à la cape avec domination et profondeur. La belle mise en suerte révèle un novillero détendu, maîtrisant sa faena avec temple. La musique retentit enfin. Les naturelles, pleines d’alegría, se concluent par une trincherilla. L’épée caida déclenche les applaudissements du public et la pétition d’oreille.
La série de véroniques de Julio mendez manque d’audace comparée à la précédente. Le novillo pousse sur ses deux engagements au cheval. Début de faena engagé, le novillero aspire à sortir a hombros. Applaudissements pour des derechazos profonds et templés, où il déploie sa palette de passes. Pinchazo à la première tentative, la seconde est de côté.
Texte Nicolas Couffignal et photo Roland Costedoat
La temporada s’ouvre dans le Gers avec une programmation du club taurin Aignan Y Toros fait preuve d’un courage constant dans l’organisation de cet événement du week-end Pascal. Ce matin se déroule une novillada non piquée tandis que l’après-midi accueille une corrida. Ce matin, lors de la novillada non piquée, la Ganaderia du Lartet se distingue en venant de recevoir un prestigieux prix décerné par la commission taurine d’Orthez. Fortement remarquée en 2024 dans plusieurs arènes. Dans ce mano a mano, Pablo Hernandez, représentant l’école Adour Aficion, s’oppose à Clovis, qui cumule les succès.
President : Florian Durou
Musique : Les Armagnacs
Public une demi arènes
Météo : vent , fraicheur et sous les nuages
Pablo Hernandez : Une oreille et Silence avis , Prix Aignan Y Toros
Clovis : 1 oreille et deux oreilles , Vuelta sur les deux novilleros , Prix de l’Acoso
Le lot de novillos offre une présentation soignée. Les novillos dans l’ensemble exprime de la noblesse et de la bravoure. Deux d’entre eux sont sur la retenue dans le premier tiers. Le dernier colorado se distingue par un trapio légèrement supérieur à celui du reste du lot avec une robe negro. On assiste à un véritable mano à mano ou chacun des novilleros est allé faire un quite.
Pablo Hernandez
Le novillero au travers de véronique appliquée . Cependant, le début de la faena s’est montré un peu brusque, avant que les séries ne gagnent en ampleur, soutenues par les applaudissements enthousiastes du public. La musique des Armagnacs ont résonné d avant de s’arrêter sur les naturelles. Face à un novillo plus compliqué sur la gauche, le torero a su s’adapter, bien qu’il ait ete désarmé. Progressivement, les séries ont gagné en profondeur. Avis épée entière avec un engagement sous les applaudissements du public
Pablo se montre plus déterminé sur son second novillo, mettant en valeur les qualités techniques de la cape. Le public apprécie l’envie de susciter l’émotion, qui s’exprime dès les premières série .Le novillo, quant à lui, affiche une noblesse comparable à celle du précédent. Les naturelles s’exécutent correctement, même si Pablo se fait accrocher par le novillo à certains instants. La faena bénéficie du soutien de quelques applaudissements, reflet discret d’une reconnaissance et d’encouragement partagée par le public. Pour conclure, Pablo termine par une épée entière et un engagement manifeste, Le novillo est aplaudi a l’arrastre silence.
Clovis Germain
Le novillo est accueilli sous les applaudissements du public, Clovis exécute avec élégance une série de véroniques, démontrant une maîtrise technique. Le novillo se montre légèrement sur la retenue, tandis que, lors du quite, Clovis se fait accrocher la cape à plusieurs reprises. Clovis pose trois paires de banderilles avec élégance. Les premiers derechazos s’opèrent alors que le novillo de loin et charge avec beaucoup de force. Le novillero maîtrise ensuite la charge du novillo avec alegría, suscitant l’émotion du public qui applaudit. Les naturelles sont exécutées avec la même domination, sans pour autant insister et préfère continuer sur des derechazos, avant qu’il ne termine la faena avec une série de manoletinas. Une Épée engagé caida mais efficace.
Clovis exécute des séries à la cape et intervient lors du quite avec une vive émotion. Il pose trois paires, applaudies par le public, et effectue un derechazo ainsi qu’une naturelle avec une domination assurée . Accompagné par la musique des Armagnacs, Clovis exprime au travers sa faena de l’émotion pour un public sous qui le lui rends bien tout au long de la prestation. Il conclut finalement en posant une belle épée entière, témoignant d’un engagement total.