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Saragosse : un bon toro d’Ana Romero avec une faena d’El Cid

Arène de Saragosse Feria de San Jorge. 1/3 d’arène. Taureaux de Ana Romero et Núñez del Cuvillo (2º), bien présentés mais de jeux inégal. Le pire étant celui de Núñez del Cuvillo. Meilleur le 4ème pour lequl le public a demandé la vuelta.

EL CID, silence après un avis et une oreille avec deux tours de piste

BORJA JIMÉNEZ, silence après avis et ovation

CLEMENTE, tour de piste après demande de l’oreille par le public et ovation après trois avis.

Salut au sixième de Juan José Domínguez.

El Cid
Borja Jimenez
Clemente
Clemente

Galerie complète de Philippe Gil Mir ci dessous

Zaragoza 23-04-2024 Toros de Ana Romero © Philippe Gil Mir

Une feria de Nîmes de haut niveau

La feria de Nîmes débute vendredi 17 mai 2024 à 18h00 avec une affiche incroyable pour le retour de Enrique Ponce dans les arènes. Sa tournée d’adieux, où sera-t-il en France cette année ensuite ? Il est accompagné par Talavante qui est dans un bon moment après son triomphe éclatant avec 4 oreilles à la feria de Pâques d’Arles cette année. Pour compléter : David Galvan ami de Ponce qui fera sa confirmation d’alternative à Nîmes et qui est un torero courageux avec beaucoup de goûts. Les toros de Juan Pedro Domecq pour satisfaire les toreros.

Le samedi 18 mai 2024 à 11h30 une novillada sans picadors avec 4 erales de Raphaël Chaubet pour Marco Polope, « Victor », Alejandro González et « Valentin ».

Puis à 18h00 la corrida de Garcigrande – un élevage de garantie – pour Sébastien Castella (le triomphateur de la saison 2023), Andrés Roca Rey : le numéro 1 qui remplit les arènes partout et qui vient d’ouvrir la porte du prince des arènes de Seville. Et le français El Rafi qui va tout donner après avoir triomphé pour sa première corrida en France à Gamarde dimanche dernier. Un cartel explosif à ne pas rater.

Dimanche 19 mai 2024 à 11h30 une belle affiche pour la novillada piquée avec 6 novillos de Piedras Rojas pour Lalo de María qui va prendre l’alternative cette année et deux promesses qui se sont illustrées à Arles à Pâques : Manuel Román et Samuel Navalón.

Dimanche à 18h00 une Corrida de Victoriano del Río – autre élevage prestigieux – pour le second contrat de Sébastien Castella, Emilio de Justo – qui est dans le top 5 des matador fin 2023 et a marqué les esprits à Seville – et Tomás Rufo jeune torero de Talavera de la Reina (alternative en sept 2021) qui fait des débuts époustouflants.

Lundi 20 mai 2024 à 11h30 – Corrida de rejón avec des toros de Fermín Bohórquez pour Rui Fernandes pour ouvrir le bal, Diego Ventura le numero 1 du rejon et notre amazone française Léa Vicens qui ne cesse de triompher partout.

A 18h00 c’est une corrida de Virgen María qui a fait des sorties remarquables l’année dernière. Pour Juan Leal, l’Arlésien qui a fait une remarquable prestation à la feria de Pâques, Fernando Adrián ancien élève de la fondation El juli qui a fait beaucoup de chemin et a ouvert la grande porte de Madrid l’année dernière et le français Solal qui a pris l’alternative à Nîmes l’année dernière.

Beaucoup de belles choses au programme de cette feria de Nîmes 2024 avec 4 toreros français dont deux nîmois

Nouveau : Le pack « Expliquez-moi la corrida » qui est animé par une guide-conférencière de l’Office de Tourisme de la Ville de Nîmes. Ce pack comprend une place en Porte Présidence ainsi que la mise à disposition de chuchoteurs afin d’écouter le commentaire de la guide en toute discrétion. Il s’agit d’une explication objective, en lien direct avec le règlement taurin et les traditions taurines.

Il est valable pour la corrida du samedi après-midi et/ou celle du lundi matin.

suivez le lien ci dessous

https://www.nimes-tourisme.com/fr/reserver.html

Décès de Marc Roumengou

Chers amis,

C’est avec un certain retard en raison de mon absence que je tenais à vous faire part du décès de notre ami Marc Roumengou.

Marc, Président du Forum et adhérent de la Goyesca, savait animer comme personne les réunions de nos différents clubs. Malheureusement, depuis un certain temps, son état de santé ne lui permettait plus de se joindre à nous.

Je me permets de vous communiquer le brillant hommage qui lui a été rendu dans la Dépêche du Midi  de dimanche par Patrick Louis. Article qui retrace notamment sa carrière d’Alguacilillo dans diverses arènes du sud-ouest et en particulier aux arènes du Soleil d’Or à Toulouse, rôle qu’il partagea avec Jean Lanau Président du Forum.

Certains amis du club taurin Mexico Aztecas y Toros, ont pu découvrir ses divers ouvrages taurins dans l’importante bibliothèque de Marco Antonio Ramirez Villalon à Morelia lui aussi décédé et grand ami de Marc.

Me concernant, je garde l’excellent souvenir de mon alternative vicoise l’ayant passée en sa compagnie.

Odile son épouse doit organiser une messe du souvenir, je ne manquerai pas de vous en communiquer la date et le lieu.

Bien amicalement

Jacky NEGRE

Gallon et Bolhorn à Tarascon

tar22ph

Programme officiel de la Feria de la Jouvenço 2024 avec notamment le samedi 6 juillet, la novillada de Gallon/Blohorn…Ce lundi dans le cadre de la présentation des festivités d’été de Tarascon, a été dévoilé le programme de la Feria de la Jouvenço qui se déroulera les vendredi 5 et samedi 6 juillet dans la Cité de Tartarin.Cette année, les arènes seront au cœur de la Feria avec une tienta et deux novilladas. La feria prendra aussi tout son sens autour des bodegas organisées par les clubs taurins locaux Lou Petassa et Lou Taù. Le jardin des plantes sera aménagé pour l’occasion en lieu festif pour les aficionados de tous horizons. Des animations gratuites seront proposées sur des airs sévillans avec possibilité de restauration !Le vendredi 5 en fin d’après-midi aura lieu une tienta de deux vaches du fer de Malaga par les matadors de toros Tibo Garcia et Carlos Olsina.A l’issue de la tienta, soirée sévillane au Jardin des plantes – Soirée bodega, danses sévillanes, tapas et spectacle du groupe Reyes Héritage. De 19h30 à 1h30.

Tard22k

Le samedi 6 juillet en matinée, novillada sans picadors organisée par l’Ecole Taurine du Pays d’Arles en collaboration avec la communauté de communes Arles Crau Camargue Montagnette et la ville de Tarascon pour Juan de Morena (E.T. d’Arles), Valentin (E.T. Niîmes), Daniel Fernández (E.T Lucena) et Mathias (E.T d’Arles) – Erales de Tardieu.Entre la novillada sans picadors et la novillada de l’après-midi ambiance sévillane – Jardin des plantes. Repas avec ambiance, danses et musiques sévillanes. Menu à 16€ : paella, fromage, pain et dessert. Sur réservation jusqu’au 3 juillet au 04 90 91 10 72 ou directement auprès du restaurant Le Saïgon (service de 12h30 à 14h30) . Animations de 12h à 16h.

Gallon

L’après-midi, novillada avec picadors : 3 novillos des frères Gallon, 3 de Blohorn pour Lalo de María, Nino Julián et Miguel Losana, puis jusqu’à 1h30 du matin soirée bodega, danses sévillanes, tapas et spectacle du groupe Reyes Héritage.

Blohorn

(Communiqué)

Villeneuve de Marsan: cartel 100% français

Le cercle taurin de Villeneuve de Marsan annonce un cartel 100 % français pour sa traditionnelle corrida des fêtes du mardi 6 août 2024. Outre des taureaux de PAGES-MAILHAN, se sont trois toreros français qui feront le paseo à 19 h :

ADRIANO – 27 ans A fait sa présentation à Villeneuve en 2022. Après avoir toréé 10 corridas en 2023 et triomphé le dimanche de Rameaux à Villarrobledo, province d d’Albacete, il aura à cœur de prouver qu’il faut compter sur lui cette temporada.


Dorian CANTON – 23 ans – a pris son alternative à Villeneuve en 2019. Il a été aux cartels les années suivantes. Victime d’une blessure en 2023, Il ne fera que 4 corridas durant cette temporada. Son envie de triompher à chaque sortie en 2024 est évidente.


SOLALITO – 23 ans a pris l’alternative le 17 septembre 2023 à Nîmes. Il défilera dans ces mêmes arènes le lundi 20 mai. Il fera sa présentation dans le sud ouest.

A la Librairie Tonnet à Pau jeudi 25 avril à 18.00.

Peut être une image de 2 personnes et texte qui dit ’JEUDI 25 AVRIL MAM NE ( alas 6 de la tarde Pierre Vidal 18h00 1 est notre invité NCONT www.librairie-tonnet.fr እበ VAMONOS! sur surlecheminduRocia e chemin du Rocio’

Pierre Vidal, journaliste et ancien chroniqueur du Journal La République des Pyrénées présentera son récit Vamonos ! sur le chemin du Rocío réalisé avec le photographe Bruno Lasnier et publié aux éditions l’Atelier des Brisants.

La rencontre sera animée par Patrick Cauna

Un voyage avec Pierre Vidal et Bruno Lasnier au cœur de l’Andalousie sur les traces de la Blanca Paloma.

Chaque année quelques jours avant la Pentecôte ils sont des milliers d’andalous à se mettre en route vers Almonte et la aldea du Rocío. Pour rien au monde ils ne manqueraient ce rendez-vous. À pied, à cheval, en charrette, en roulotte ou en véhicule tout terrain, réunis derrière le simpecado de leurs hermandades respectives au son du tamboril et des palmas, ils vont traverser le Parc de la Doñana, emprunter des pistes sabloneuses, traverser pour certains le Guadalquivir et tous dormir à la belle étoile. Leurs haltes sous les pins centenaires de la raya seront prétextes à des nuits sans fin à chanter et danser des sévillanes au goût de fino et de rebujito. Puis arrivera le moment tant attendu des retrouvailles avec la vierge du Rocío dans des scènes enfiévrées dont l’apothéose sera sa sortie à l’aube du lundi matin. Il sera alors l’heure de repartir jusqu’à l’année prochaine

Ole ole al Rocío yo quiero volver a cantarle a mi Virgen con fe con un ole ole ole ole ole.

Viva la blanca paloma ! Viva la Virgen del Rocio !

Espagne et traditions

Séville: Luque triomphateur de la féria

 Daniel Luque, est le triomphateur XXXVIII Trofeos Puerta del Príncipe après son succès avec les toros de Núñez del Cuvillo,où il a coupé 3 oreilles; ainsi en a décidé le jury du Corte Inglés

Triomphateur de la Feria, Trofeo Espartaco: Daniel Luque.

Meilleure faena, trofeo Vicente Zabala: Juan Ortega.

Meilleur toreo de capa, trofeo Curro Romero: Pablo Aguado.

Meilleur suerte de matar: Emilio De Justo.

Meilleur rejoneador: Diego Ventura.

Meilleur banderillero: Curro Javier.

Meilleur picador: Juan Francisco Peña.

Meilleure ganadería: Santiago Domecq.

Mention spéciale Manuel Escribano pour la corrida de Victorino Martín.

Palmarès très sévillan qui fait peu de cas des grandes tardes de puerta del principe de Miguel Angel Perera et d’Andrés Roca Rey.

GALLEGO ET ZULUETA TIRENT LEUR EPINGLE DU JEU D’UNE IMBUVABLE NOVILLADA DE MURUBE


Avant tout je voudrais rappeler que le public des arènes d’ATARFE, pour la première demi-finale du certamen andalou des novilladas piquées est essentiellement composé de supporters des impétrants, Notons au passage l’absence d’un groupe de JEREZ DE LA FRONTERA dont l’aficion est déclinante, seuls quelques individuels soutenaient le torero de la ville. Les deux autres avaient monté des autobus et cela compte à l’heure des trophées.
D’un point de vue purement taurin, la novillada de MURUBE était très inégale de présentation tant de trapio que de tête, inégale aussi dans les diverses nuances de mauvais comportement : tous mansos, totalement décastés, les uns avec un fond de noblesse d’autres dotés d’un puissant et malsain genio.

Pedro GALLEGO une oreille après avis et une oreille
Javier PRERGRINO ovation et silence après deux avis
Javier ZULUETA une oreille après un avis et deux oreilles

Pedro GALLEGO a le sens de la compétition et c’est à la porte des torils qu’il accueillera ses deux opposants. Le premier est distrait, il faut en permanence aller le chercher mais lorsqu’il entre dans la muleta il fait preuve d’une certaine noblesse qui permet un travail agréable à condition de ne pas le contraindre. Tant à droite qu’à gauche les séries sont émaillées de fuite du novillo vers sa querencia. Le final par bernardinas sera peut être le meilleur. La mise à mort est laborieuse trois quart de bajonazo tendido trois coups de verdugo infructueux avant que le novillo ne se couche seul après avoir entendu un avis, une oreille à mon avis à contresens.
Son second adversaire est du même tonneau manso fuyard avec un fond de noblesse, peut- être un peu moins que le premier. Gallego lui servira de ça de là quelques bons muletazos tant à gauche qu’à droite sans jamais arriver à lier. La fin de faena se fera entièrement dans la quérencia. Une entière desprendida déclenchera la sortie des mouchoirs géants des supporters fort nombreux mais la présidente ne se laissera pas impressionner par la pétition de seconde oreille.
Le Jerezano Javier PREREGRINO doit se sentir un peu seul dans ce conclave de socios dignes du PSG ou de l’OM. Pour tout arranger il héritera des pires du lot. Le premier vilain de tête est en manso de gala uniquement intéressé par les tablas du toril, et pour tout arranger il dispose d’un terrible « genio » qui rend quasi impossible toute expression artistique, protestant à coup de tête à chaque passe. Si les deux premières séries à droite sont à peu près liées, la suite devient impossible. La corne gauche est pire que la droite, il en tirera pourtant deux séries de deux passes en deux passes. C’est pourtant par naturelles qu’il choisira de terminer avant d’être fortement jeté au sol à la quatrième. Visiblement choqué par la voltereta il tuera d’un entière en place au troisième essai sous l’ovation du public.

Son second adversaire est lui aussi un grand manso et quand je dis grand , c’est aussi pour la taille un quasi toro. Peregrino lui sert sert deux bonnes séries à droite puis prend la corne gauche inservable. Retour à droite pour quelques passes en tentant de sortir du refuge de la porte du toril. Le manque total de classe et de caste de l’animal amènent PEREGRINO à abréger ce que n’a visiblement pas compris le chef de musique bien décidé à terminer son morceau alors que le toro est sur le point de se profiler. Tout un travail de mise en place à refaire avec cet animal pour le moins compliqué. La mise à mort sera terriblement difficile et longue deux avis sonneront avant que le toro ne se décide à plier les gaules.

Javier ZULUETA est le plus jeune torero du jour. Il avait impressionné l’an dernier en non piquée et il confirme la justesse de son passage dans la classe supérieure. Son premier adversaire es lui aussi un fuyard difficile à fixer au capote qui par la site ira d’abord goûter le fer du picador de réserve avant de prendre un picotazo du picador de tour. Le novillo proteste dans la première série puis par la suite le fond de noblesse dont il dispose. Intelligemment ZULUETA s’adapte aux défauts de l’animal plus qu’il ne cher à les améliorer et cela lui permet de servir une faena de peu de poids mais qui plaît à son public. La mise à mort est en trois temps une entière contraire, retirée par le banderillero, un pinchazo et une demi plate qui sera longue à agir et vaudra un avis. Ici encore l’oreille à contre sens est le fait des fans.

Le dernier est aussi couard que ses frères mais dispose de ce fond de noblesse qui permet de s’exprimer tant que l’on garde l’animal dans la flanelle lui faisant provisoirement oublier son refuge. Les séries tant à droite qu’à gauche sont liées avec douceur laissant les meilleurs moments de cette soirée dont la bravoure est absente. En fin de faena la couardise reprend le dessus et Zulueta résume son final à quelques bons dérechazos dans la quérencia. L’estocade est parfaite quoique peut être un peu plate et vaut à elle seule l’oreille de la présidente la première étant celle des supporters.

Espérons que samedi prochain les novillos de la seconde demi permettront plus de jeu.

Jean Dupin

Seville. Une Miurada de puertas gayolas et de banderilles

Miura Séville 21 avril 2024 © Ferdinand De Marchi

SEVILLE 12em et ultime corrida de la Feria d’avril. Grande entrée. Ciel mitigé. 25°.

6 toros de MIURA bien présentés dans le type de la ganaderia, longs, grands et bien encornés, 590 Kg, de robes et de jeu variés, 4 ans et 2 piques chacun, toréable le 3°, le 5° un Miura d’antan, les autres sans possibilité à la faena par manque d’humiliation ou de franchise, se retournant comme des chats, silence à l’arrastre pour tous, pour :

DAVID FANDILLA EL FANDI, Bleu roi et or. Ovation et Vuelta après pétition paraissant majoritaire.

MANUEL ESCRIBANO, Blanc parsemé de roses et or. Ovation et Ovation.

ESAU FERNANDEZ, Bleu et or. Une oreille et silence.

Ovation à Manuel Escribano à l’issue du paseo en remerciement pour sa grande après midi avec les toros de Victorino Martin du samedi 13 avril.

Tercio de banderilles partagées entre El Fandi et Escribano à chacun de leur toro. Un festival de tout l’art contemporain des banderilles : 12 paires al cuarteo, de poder a poder, al quiebro, al violin, al quiebro et al violin, por dentro, por afuera, dans le berceau ou à cornes passées, le tout donné avec joie et entrain par ces deux vétérans.

El Fandi Miura Séville 21 avril 2024 © Ferdinand De Marchi
El Fandi Miura Séville 21 avril 2024 © Ferdinand De Marchi

EL FANDI est matador de toros depuis l’an 2000. A 45 ans Il a déjà coupé pas moins de 2000 oreilles et des dizaines de queues dans des arènes de petite catégorie. Ici, à Séville, il est heureux de toréer et même si on ne lui donne pas l’oreille qu’il avait mérité à son deuxième toro, il reste souriant.

Deux fois il a été recevoir le toro a puerta gayola, deux fois il s’en ait bien sorti malgré des toros réservés à leur sortie.

Deux fois il a croisé les banderilles avec Manuel Escribano, deux fois il n’a pu toréer des toros impossibles pour lui qui n’est pas un muletero puissant, n’est pas Ruiz Miguel qui veut, mais deux fois il a tué recta. Chapeau l’artiste qui fait honneur à sa profession depuis 25 ans.

Photo J.Y Blouin
Photo J.Y Bloin

Manuel ESCRIBANO revient après son après-midi héroïque des Victorino Martin. Il est heureux de retrouver son parrain d’alternative, reçue il y a 21 ans.

Visiblement ces deux matadors sont en grande complicité depuis cette date, le festival aux banderilles le montre à tout le monde, embrassades et effusions sont légion, brindis réciproque même. A la muleta rien n’est possible malgré l’envie. Deux fois le toro a été reçu à la porte du toril comme l’a fait son ami, deux fois il s’en est sorti indemne malgré le risque.

Un grand merci à ces deux artistes d’avoir animé cette corrida qui aurait été bien peu plaisante sans eux. C’est aussi cela la corrida de toros, savoir donner du plaisir au public en s’employant à fond dans ce que l’on sait bien faire.

Photo J.Y Blouin
Photo J.Y Blouin

Esau FERNANDEZ se présente après ses deux grâces de toros de l’an passé, dont une d’un Miura à Sanlucar de Barrameda. Sa faena a son premier toro est intelligente, au début le toro ne passe ni à droite ni à gauche et se retourne trop rapidement. Mais à force d’engagement et de domination il arrive à tirer quelques passes sur la corne droite, précédant une belle épée concluante. Une oreille méritée.

A son deuxième toro qu’il a été recevoir à genoux à la porte du toril pour faire comme les autres il ne peut rien. Mais il a eu le geste de brinder ce dernier toro de la feria à ses deux compagnons de cartel, comme pour les remercier du spectacle offert.

Ainsi s’est terminée cette feria d’avril 2024 qui a connu le match nul entre Daniel Luque et Roca Rey, une porte du Prince chacun, la résurrection de Miguel Angel Perera, une porte du Prince, mais surtout l’immense faena « pour le souvenir » de Juan Ortega à un toro de Garcigrande le 15.

EXIR

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