Mois : février 2021 Page 2 sur 5

SEVILLE OFFICIEL

Comme nous l’avons déjà dit, il y aurait une temporada à Séville si la situation le permet les 22, 23, 24, 25 29, 30 avril et les 1 et 2 de mai avec les cartels suivant:

Juan Pedro Domecq: Morante de la Puebla, Pablo Aguado et Juan Ortega.

Garcigrande: El Juli, Miguel Ángel Perera et Roca Rey

Matilla: El Juli, Manzanares et Ureña.

Jandilla: Fandi, Manzanares et Juan Ortega.

Santiago Domecq: Urdiales, Daniel Luque et Rafael Serna.

Miura: Morante de la Puebla, Escribano et Pepe Moral

Victorino: Antonio Ferrera y Emilio de Justo, (mano a mano)

Fermín Bohórquez: Andrés Romero, Lea Vicens y Guillermo Hermoso de Mendoza.

La Feria de San Miguel :

Diego Urdiales, José María Manzanares et Pablo Aguado (Garcigrande).

Morante de la Puebla, Roca Rey et Juan Ortega (Juan Pedro Domecq).

Antonio Ferrera, Miguel Ángel Perera et Daniel Luque (Fuente Ymbro).

El Rafi dans “En Primera Persona” sur “Toros”


El Rafi sera le prochain invité de Victoria Collantes dans l’émission En Primera Persona, qui sera diffusée pour la première fois samedi soir à 22h, sur la chaîne espagnole Toros. L’entrevue a été tournée il y a quelques semaines dans les locaux de la Sastrería Fermín à Madrid et permettra de connaître davantage El Rafi le torero mais surtout Raphaël, le jeune homme.

Lunel

Sous réserve des conditions sanitaires qui seront celles du moment, la feria de Lunel se déroulera sur deux jours, les samedi 17 et dimanche 18 juillet 2021.
Au programme, un Bolsín le samedi et le dimanche matin, la corrida venant clôturer le cycle le dimanche après-midi. La société JSPH, en charge de la programmation dans les spectaculaires nouvelles arènes pescalunes, anoncera les carteles dès que la conjoncture lui permettra de le faire.
On se rappelle que l’an passé et sous le même format, les empresas lunellois avaient programmé une corrida mixte 100% française avec Sebastian Castella en tête d’affiche aux côtés de l’Amazone Lea Vicens et de l’Arlésien Juan Leal, le bétail provenant de la ganaderia Salvador Domecq. Depuis, le retrait du numéro 1 français a coïncidé avec la prise de pouvoir de Juan Leal et a donc rebattu les cartes.

Gamarde ce sera en Juin

La corrida de Gamarde est reportée au 13 Juin .

Le cartel sera 6 toros de Zaccharia Moreno pour Daniel Luque et Gines Marin en mano à mano

Plans pour Séville

Selon le site www.mudotoro.com la Maestranza de Séville réouvrirait ses portes le 18 avril, avec le cartel suivant : toros de Victoriano del Río para Morante de la Puebla, Roca Rey et Pablo Aguado.

Il y aurait une temporada les 22, 23, 24, 25 29, 30 avril et les 1 et 2 de mai avec les cartes suivant

Juan Pedro Domecq: Morante de la PueblaPablo Aguado et Juan Ortega.

Garcigrande: El Juli, Miguel Ángel Perera et Roca Rey

MatillaEl Juli, Manzanares et Ureña.

Jandilla: Fandi, Manzanares et Juan Ortega.

Santiago DomecqUrdialesDaniel Luque et un autre

Miura: Morante de la Puebla, Escribano et Pepe Moral

Victorino: Antonio Ferrera et Emilio de Justo, mano a mano.

En septembre pour la  San Miguel, sont fijos Morante, Manzanares, Aguado et Roca Rey. Las corridas seront de Garcigrande, Juan Pedro Domecq et Fuente Ymbro, celle-là avec Antonio Ferrera, Miguel Ángel Perera et Daniel Luque. 

La Féria Vicoise annulée

“Au regard du contexte actuel et du prolongement de l’état d’urgence sanitaire jusqu’en juin, la mairie de Vic-Fezensac, le Club Taurin Vicois ainsi que l’association « Pentecôtavic » sont au regret d’annoncer l’annulation des festivités et de la féria taurine de Pentecôte 2021 qui devaient se dérouler les 21, 22, 23 et 24 mai prochains.


Les organisateurs se disent « bien conscients des conséquences d’une nouvelle année blanche » pour le territoire, mais se disent « obligés de se rendre à l’évidence », face à « la progression de la pandémie de COVID-19 (et variants), « encore trop importante pour permettre la tenue d’un évènement aussi important que Pentecôtavic, dans des conditions sanitaires acceptables au mois de mai. »

Le communiqué poursuit: « Nous gardons toutefois espoir que des manifestations puissent se tenir dans la commune cet été et nous restons vigilants quant à l’évolution de la crise sanitaire afin d’organiser, si cela paraît possible, des spectacles taurins ou des animations début juillet ou courant du mois de septembre. Nous avons évidemment hâte de tous vous retrouver pour une belle édition dans un contexte sanitaire stabilisé en 2022 !  “Par ailleurs ” Animations ou spectacles taurins sont prévus début juillet ou en septembre”

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COMMUNIQUÉ UVTF / DÉCÈS DE JEAN GRENET

Communiqué
À l’occasion du décès de Jean Grenet, l’UVTF, dont il fut le président, tient à lui rendre hommage pour le rôle important qu’il joua dans la défense et la mise en valeur de la culture taurine, tant dans sa ville qu’à l’Assemblée Nationale où il créa et anima le groupe d’étude sur la tauromachie.
Aficionado passionné, Jean Grenet était aussi le chirurgien qui, en 1982, sauva la vie du torero Joël Matray grièvement blessé dans les arènes de Bayonne.
Le monde taurin ne l’oubliera pas.

Recortadores à Almoguera

Peut être une image de animal et texte qui dit ’Plaza de Toros ALMOGUERA (Guadalajara) Domingo. 12:00H 28 Febrero 2021 GRANFINAL Mano Mano Nolvemos! Peta' Semifinal FRENTE A5 ESPECTACULAR TOROS DE HNOS. DOMINGUEZ CAMACHO Gran Concurso Nacional Goyesco de RECORTADORES Jonatan Estébanez Rey RafaEspada Rafa Espada Guadalajara Paquito Murillo Humanes (Madrio Román Muñoz Tórtola de .(G Presentadopor D Javier Pradanas Mejorada del Campo (Madrid) Kike Bellota Albacete Iván Marchamalo (Guadalajara) David Ramirez Peque Arganda del Rey (Madrid Pablo García Benito Romanones (Guadalajara) Manuel Corral Brihuega (Gaaa) Jonatan Mingo Chiki' Cuenca Andrés Solano 'Canelita' Casar (Guadalajara) Clasificatoria SOLO VENTADEENTRADAS 500 AFORO ENTRADAS LIMITADO’

Projets Sanluqueños

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Si la situation sanitaire le permet…

Jean Grenet, ancien maire de Bayonne et grand aficionado, est mort ce mardi.

Jean Grenet est mort à son domicile bayonnais ce mardi 23 février. Il avait 81 ans. Succédant à son père, Henri qui avait dirigé Bayonne pendant 37 ans, Jean Grenet est devenu maire dans la ville où il était né (en 1939) en 1995. Ce chirurgien a ensuite enchaîné trois mandats jusqu’en 2014, date à laquelle il annonce qu’il ne se représentera pas, mettant fin à 55 ans de “dynastie Grenet”. Il avait fait de la rénovation du centre-ville une de ses priorités. Jean Grenet a ainsi fait voter la rénovation des halles au début des années 2000 et la piétonnisation de certaines rues. Il a aussi maintenu l’hôpital en centre-ville, un choix contesté, comme l’arrivée d’un magasin Ikea. Parmi les autres transformations voulues par l’ancien maire, il faut noter celle du site des anciennes casernes de la Nive pour accueillir les bâtiments du conseil général et une partie de la faculté. Et ce centriste ne manquait jamais de rappeler qu’il avait fait porter à 27% le taux de logement social de la ville.

Jean Grenet n’a pas été uniquement maire. Il fut député RPR de 1995 à 2012 et a suppléé Alain Lamassoure quand celui-ci était au gouvernement, avant d’être battu par la candidate socialiste Colette Capdevielle ; sa toute première défaite électorale. Il aussi pris la suite de son père au conseil général en 1992, sous une étiquette UDF avant d’adhérer au parti radical valoisien et a présidé pendant sept ans la Communauté d’agglomération Côte basque Adour. Il était très proche de l’Aviron bayonnais, dont il a été le président.

C’était un grand aficionado, longtemps président de l’UVTF, agissant à l’Assemblée Nationale pour la préservation de la tauromachie, soucieux de l’avenir de ses arènes pour lesquelles il a commandé de nombreux et importants travaux. Il a toujours soutenu la tauromachie française en veillant à ce que les toreros français soient programmés régulièrement à Lechepaillet. Il était attentif à la qualité du bétail présenté en piste et pouvait même intervenir pour que la présentation soit à la hauteur de l’idée qu’il se faisait de Bayonne dont il a ainsi maintenu l’éclat. La tauromachie à Bayonne c’était pour lui une préoccupation permanente. Il aura beaucoup fait pour sa perénité.

A sa famille, à ses proches, à tous les bayonnais nos condoléances les plus sincères. Nous partageons leurs peines. C’était un homme sincère, tolérant et chaleureux. Nous perdons aujourd’hui un de nos meilleurs défenseurs auquel nous devons beaucoup et qui nous manquera.

Pierre Vidal (avec France Bleu Pays Basque)

Jean Grenet à Lechepaillet entourré d’Alain Lartigue et d’Olivier Barratchart (photo Bruno Lasnier)

Voici des extraits de l’interview que Jean Grenet nous avait accordé pour le livre “Jean Grenet, l’aficion sous toutes ses formes” publié aux éditions Gascogne (collection La Verdad):

. Que vous inspire la montée de « l’animalisme » dans les médias ?

Jean Grenet :

Il s’agit d’un sentiment inconnu autrefois de préservation animale. Si on évoque la douleur, si on considère l’être humain, on a fait des progrès énormes. On a des moyens de soulager ce qui ne l’était pas par le passé. La douleur est bannie et l’humain aujourd’hui accepte mal que l’on fasse souffrir l’animal. Je n’ai ni chien ni chat, je n’y suis pas sensible mais je comprends que des gens adorent leurs animaux ; personnellement j’adore les chevaux. Le toro est un animal magnifique et les gens ont tendance à le considérer presque comme un animal domestique. Sauf que c’est un fauve prêt à tuer. Dans le « campo » les toros se tuent entre eux. Ils sont féroces. Mais le grand public ne les voit pas ainsi : pour eux il s’agit d’animaux et peu importe qu’ils soient dangereux ou pas, on ne peut pas accepter de les faire souffrir. Les safaris ont très mauvaise réputation, la chasse à courre disparaît. Petit à petit il y a une volonté de préserver l’animal. Dans ce contexte, la corrida interpelle le public. C’est normal ! Mais s’il n’y a plus de corridas, il n’y aura plus de toros de combat. On préserve les espèces, en voilà une qui va disparaître. Lors d’une « tienta » la vache sélectionnée a la vie sauve. Une sur dix est gardée pour procréer. Celles qui ne sont pas choisies partent à l’abattoir directement. Mais cela personne ne le voit… pour le grand public, le toro qui se bat dix minutes dans l’arène c’est insupportable…

Q. Pourquoi l’afición est-elle de plus en plus mal vue partout ?

Jean Grenet:

Au niveau européen, la corrida n’est plus dans l’air du temps. On fait souffrir des animaux. Ils le voient comme ça. Ils ne veulent plus qu’on engraisse les canards. La chasse aux ortolans est pénalisable. Les combats de coqs sont interdits. La tauromachie est dans l’œil du cyclone. L’Europe est sous la domination des pays nordiques, de la culture anglo-saxonne et l’Europe du Sud est minoritaire. La culture prédominante appartient à l’Europe du Nord. Ces pays sont très réfractaires à ce genre de spectacles. On a toujours craint de la part de l’Europe des réactions législatives contraignantes : la modification du spectacle, la suppression de la mise à mort, voir même la disparition pure et simple de la corrida.

(…)

Q. Vous avez toujours agi en faveur des toreros français. Il fut un temps cela ne paraissait pas évident : le Milieu Taurin y était lui-même réfractaire… pourquoi cet engagement ?

Jean Grenet :

Je pense qu’il y a des gens méritants en France dans le monde de la corrida, que cela soit des toreros ou des éleveurs. Il y a des écoles qui se sont créées un peu partout et nous avons des jeunes qui méritent qu’on leur donne leur chance. Tout le monde n’est pas Sébastien Castella ou Juan Bautista. On a vu à Bayonne Julien Lescarret¹ ou Thomas Dufau² ; il y en a eu d’autres. Il faut donner à ces jeunes français les éléments techniques et des opportunités pour qu’ils puissent réussir. Après, pour chacun d’entre eux cela dépendra de beaucoup de facteurs que nous ne maitrisons pas. D’un autre côté, c’est vrai, j’ai toujours soutenu les élevages français notamment dans les novilladas matinales non piquée données à Bayonne et même pour certaines novilladas avec picadors. J’ai fait appel aussi aux cuadras françaises d’Alain Bonijol ou Heyral.

In “Jean Grenet l’aficion sous toute ses formes” éditions Gascogne (avril 2017).

https://www.uculture.fr/livres/jean-grenet-9782366660999.html?gclid=Cj0KCQiA7NKBBhDBARIsAHbXCB5hQJd29uety09NmHjqd1UMiaAX8DwAeWqZdPPSGwpGpegkCMwTOCEaAk4ZEALw_wcB

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