Le bon novillero sanluqueño Eloy Hilario que l’on devrait découvrir en France au mois de juillet dans le sud-ouest s’est entrainé il y a quelques jours dans la finca de Cebada Gago près de Médina Sidonia. Il était en compagnie du matador Miguel Angel Pacheco de la Linea de la Concepcion.nIls on tienté tous les deux un toro très sérieux de cette légendaire ganaderia.
Belle attitude d’Eloy Hilario grand espoir de Sanlucar.
Corrida concours de ce samedi organisée dans la Monumental de Apizaco, Rodolfo Rodríguez “El Pana”. Deux tiers d’entrée de la capacité autorisée.
Taureaux des devises suivantes dans l’ordre suivant: Las Huertas, Zacatepec, Fernando de la Mora, De Haro, Núñez del Olmo et La Antigua, correct dans la présentation et du petit gabarit dans l’ensemble. Les meilleurs étaient 3e. et 6e. Poids: 542, 604, 568, 500, 500 et 500 kilos.
Uriel Moreno “El Zapata”: applaudissements et ovation après avertissement.
Jorge Sotelo: Silence et vuelta al ruedo après petition Ernesto Javier “Calita”: Silence après deux avis et applaudissements.
Ont reçus les félicitations de l’empresa organisatrice : César Morales, et le banderillero débutant Gustavo Escobedo et le prix de la ganaderia la plus remarquable a été attribué à La Antigua.
Six toros de Victorino Martin très bien présentés , très typés Saltillos les 2,4,5 et 6 .
Rafaelillo : salut au tiers après un avis, une oreille
Ruben Pinar : silence, silence
Alberto Lamelas : une oreille, un avis et vuelta
Six piques
Rafelillo , dont c’était le retour dans les ruedos, est appelé à saluer à l’issue du paseo. Ses deux compagnons de cartel lui ont brindé un toro.
Salut de Angel Otero après avoir banderillé le second.
A l’exception du manso sorti en seconde position, les toros de Victorino Martin ont tous fait montre de caste et de fond ce qui a permis une tarde entretenue. Le meilleur a été le cinquième (pétition de vuelta). Les troisième et sixième ont été très intéressants.
Grand respect pour les trois toreros qui ont fait qui ont accepté de toréer un lot bien présenté et qui s’est avéré exigeant. Avec leurs moyens et le peu de pratique depuis un an , ils se sont montrés à la hauteur de leurs advesaires. Grands regrets ironiques pour certaines figuras dont le métier (et les qualités ) auraient permis probablement de donner une plus grande dimension à cette course . Mais les absents ont eu tort . La leçon à tirer de cette course est qu’il peut y avoir de très bonne après-midi de toros sans leur présence .
Beaucoup d’émotion pour Rafaelillo qui faisait sa réapparition après une très grave blessure. Porté par le public , il exploite bien la bonne corne droite de son premier toro. Il tire à force de volonté et d’application quelques bonnes naturelles à un bicho plus réservé sur le piton gauche. Trahi par les aciers, il doit se contenter de saluer. Le quatrième est très juste de forces malgré un fond de caste certain. Sa faiblesse limite les possibilités pour le torero qui veut face à un bicho qui ne peut pas Un gros d’épée et un fort capital sympathie permettent à Rafaelillo de couper une oreille.
Le second est une alemañia. Il ne permet pas grand-chose à droite et encore moins et à gauche. Ruben Pinar abrège. Le cinquième sera le meilleur toro de la tarde. Le toro est encasté et noble et transmet. Il permet à Ruben Pinar de construire une bonne faena avec des séries intéressantes des deux mains. Le torero perdra à l’épée les trophées acquis avec la muleta. Pétition de vuelta pour le toro et grosse ovation à l’arrastre.
Alberto Lamelas touche le meilleur lot de l’après-midi. Le troisième est noble et lui permet un bon début de faena avec une très bonne seconde série à droite. Respect pour cette faena valeureuse et appliquée qui est quand même restée un ton en dessous des possibilités offertes par le toro . Une oreille après une estocade efficace.
Il en sera de même face au sixième qui met les reins au cheval pour une hélas, unique rencontre. Le toro a de la caste et du fond. La faena est volontaire,courageuse avec quelques bons passages mais le Victorino demande et peut offrir plus et finit par aller à menos. Vuelta pour le torero après une épée basse.
On a enfin vu un lot de toros digne de ce nom. Dommage que la systématisation de la monopique dans les arènes de seconde catégorie empêche de mettre en évidence la bravoure des toros. Bravoure qui ne peut s’évaluer que si le toro est remis au cheval après un premier puyazo.
RT ( corrida vue sur les antennes de PlazaToros TV)
30 juillet : Daniel Luque, Sergio Flores et Adrien Salenc (Pedraza de Yeltes)
31 juillet : Rejon: Andy Cartagena, Lea Vicens et Guillermo Hermoso (Jalabert Frères)
Feria de l’Atlantique
3 septembre : Enrique Ponce, Daniel Luque et Emilio de Justo (El Montecillo)
4 septembre matin : Novillada Tomás Rufo, Adam Samira et Jon Lamothe (Los Maños)
4 septembre am : Morenito de Aranda, Thomas Dufau, Tomás Campos, Alejandro Marcos, Jesús Enrique Colombo et Diego Carretero (Conde de Mayalde et Valdefresno)
5 septembre matin : Novillada sans picadors (Camino de Santiago, Lartet, Alma Serena, Casanueva et La Espera)
5 septembre am : El Juli, Paco Ureña et Juan Leal (Garcigrande)
INFORMATION ET LOCATION
Les abonnés sont invités à se rapprocher du bureau des Arènes à partir du lundi 29 mars 2021 par mail à arenes@bayonne.fr
Ouverture tout public à partir du lundi 19 avril 2021
La Plaza de toros monumental de Vicente Segura, de Pachuca(Mexique), accueille le 3 de avril à quatre heures d un festival taurin. Au cartel Pablo Samperio, Arturo Macías “El Cejas”, José Mauricio et Arturo Gilio, toros de Torreón de Cañas,