La blessure de Marc Serrano, lors du festival de Samadet, hier par un toro de Las Dos Hermanas, est de “pronostic grave” selon les autorités médicales de l’hôpital de Mont de Marsan. Il s’agit de deux coups de corne sur la face interne de la cuisse gauche qui ont provoqué des destructions musculaires importantes. Une d’entre elles est d’une trajectoire ascendante de 20 centimètres et elle aurait contusionné la fémorale, la seconde trajectoire est d’une profondeur de 25 centimètres, elle est descendante et elle aurait causé de nombreuses destructions musculaires. Marc a été opéré dans la nuit durant plus de deux heures. Il est resté toute la nuit en observation à l’hôpital Layné à Mont-de-Marsan.
Il faut souligner que la cornada est intervenue lors du début de la faena devant un bon toro de Laugier, très bien présenté. Marc qui avait brillé à la cape s’était montré très à l’aise dans ce début de faena prometteur. Une fois encore il est opportun de souligner la grande aficion du torero nîmois qui a beaucoup donné de son temps et de son enthousiasme pour la réussite de ce festival caritatif de Samadet.
Photo Pierre Claverie
Il faut souligner aussi la présence du grand philosophe et écrivain Francis Wolff que Marc avait sollicité et qui a répondu présent sans hésiter. C’est à lui que Marc avait d’ailleurs brindé son toro. Le philosophe qui a présidé la matinale est intervenu brillamment en piste, après le paseo. Il a défendu avec brio la tauromachie et sa nécessaire implantation dans des petites arènes pour son avenir. Il a recueilli une très forte ovation.
Nous lui renouvelons ici à Marc Serrano notre amitié et nous lui souhaitons un prompt rétablissement.
La pire des maltaitrances animales se sont les antis qui en sont les coupables. Ces pauvres animaux n’ont rien pour mériter de se voir imposer d’être représentés par de tels individus.
Non contents de ne pas savoir différencier une vache d’un toro (voir leur post sur la ganaderia Casanueva), ils se défoulent en propos haineux au sujet de la blessure de Marc Serrano.
Il est de notre devoir d’aficionado de signaler leur page facebook pour propose haineux. (cliquer sur les trois petits points à droite et suivre les instructions en précisant bien que vous les signalez pour propos haineux)
Trois novillos dans l’ordre de sortie de Pagès-Mailhan, Cuillé et El Campo, exceptionnel le second pour
Rocio Romero : vuelta
Kike de Francia : un avis et une oreille
Carlos Enrique Carmona : un avis et salut au tiers
Vuelta au novillo de Dominique Cuillé
Six piques
Cavalerie Bonijol
Président Francis Wolff, assesseurs Béatrice Brethes et Nicolas Couffignal
Belle entrée pour une matinale (il y a eu plus de trois cent repas servis après la course).
Température agréable à l’extérieur comme à l’intérieur des arènes
Cette année le sixième poste au cartel du Festival Caritatif de Samadet a été mise en compétition entre trois novilleros.
Rocio Romero a toréé un exemplaire de Pagès Mailhan,manso au cheval et qui dès sa sortie en piste cherchait le terrain des barrières. Avec beaucoup d’application, la jeune torera a su obliger le novillo à s’interesser à la muleta et avec un certain sens de la lidia lui a imposé, en fin de faena,, une très belle sérrie liée de la main gauche. Dommage qu’elle ait mal tué.
En second est sorti un toro exceptionnel de la ganaderia Cuillé. Seul bémol, après une très belle première pique, une belle charge mais une seconde rencontre un ton en dessous de la première) Dommage qu’un troisième mise en suerte n’ait pas été envisagée pour redonner une chance au novillo de s’exprimer. A la muleta, le Cuillé est encaté, noble, a de la race et de la classe. Il répète à l’envie avec un galop plein de temple. Il commence très bon et finit la faena supérieur. On a là un bicho qui aurait pu avoir sa place comme semental. Mort en toro brave, vuelta émouvante et grande ovation pour le toro. Kike de Francia, malgré sa bonne volonté et son applcation, est resté très en dessous du potentie du toro. Il a subi une très forte voltereta. Il a bien tué et coupé une oreille (sans pétition)
Carlos Enrique Carmona a attendu son El Campo à porta gayola dos au toril. Le garçon, qui a peu de métier, est tombé sur un manso très vite avisé et dangereux. Il a fait ce qu’il a pu mais c’était trop compliqué pour un torero sans expérience.
Prime à l’application et au sens de la lidia, le public aficionado a choisi Rocio Romero et la jeune torera intègrera le cartel du festival .
Samadet,(Tarde) festival caritatif pour les enfants malades du service de pédiatrie de Mont de Marsan.
Sept toros dans l’ordre de sortie de José Vasquez, Dos Hermanas, Camino de Santiago, Virgen Maria, Tardieu, Casanueva et Gallon (sobrero de regalo) pour
Julio Aparicio : silence et silence à celui tué pour Marc Serrano
Marc Serrano : blessé en début de faena et conduit à l’infirmerie
Octavio Chacon : deux oreilles
Andrès Lagravère « El Galo » : silence, une oreille au sobrero de regalo
Rocio Romero : deux oreilles
Yon Lamothe : silence
Dix piques, une chute
Cavalerie Bonijol
Kevin Ribeiro, champion de France des sauteurs, a sauté le novillo de Gallon
Président : Pierre Vidal
Assesseurs : Maryse Luciano et Christian Tastet
500 à 600 spectateurs
Quatorze demeurés et antis parqués près de la Maison Médicale de Samadet. Dommage que l’expert en psychiatrie ne soit pas là.
Ciel bleu et température agréable
L’important, c’est que les gradins aient été bien garnis . Le but de ce genre de courses est de réunir le maximum de fond pour les enfants.
Le résultat artistique est faible mais c’est accessoire d’autnt plus que le fait marquant de cette après-midi a été la blessure sérieuse de Marc Serrano. Marc , inspirateur, organisateur et cheville ouvrière, grâce à qui ce festival existe a été pris en début de faena sur un extraño de son toro de Dos Hermanas. Stabilisé par l’équipe médicale sur place, il a été transporté à l’Hôpital de Mont de Marsan où il a été opéré dans la soirée.
Très attendu par le public, Julio Aparicio qui a imposé un toro de José Vasquez aussi insipide que le torero sévillan a été inexistant, fantomatique.
Marc Serrano a reçu avec élégance à la cape un Dos Hermanas juste de forces,. Peu pqiué le toro charge en sautant et se retourne vite. Il prend le torero à la deuxième série. Aparicio, après un long travail de sa cuadrilla, tue le toro.
Le troisième, Camino de Santiago, sort du camion avec un problème locomoteur. Peu piqué, il n’est pas remplacé. Octavio Chacon avec un vrai sens de la lidia et une envie de bien faire comprend le toro, l’aide à rester debout puis à aller à mas . Le bicho reste juste de forces mais peut exprimer sa noblesse. La faena très bien construite, sincère et qui finit par deux bonnes séries et un très bon coup d’épée permet au torero de Cadix de couper deux oreilles méritées.
Andrès Lagravère ne peut pas faire grand chose face à un Virgen, Maria brave au cheval, mais qui s’est éteint après la première série à la muleta. Le toro se couche comme un toro qui va mourir, est relevé et ne passe plus du tout. El Galo abrège la faena.
Rocio Romero a, comme ce matin , un novillo (Tardieu) fuyard et querencioso. Avec application, elle en tire ce qui est possible et coupe deux oreilles (la seconde festivalière) après un très grand coup d’épée;
Yon Lamothe hérite d’un bon novillo de Casanueva, noble avec un peu de faiblesse et quelques coups de tête, qui sera le meilleur toro de l’après-midi. Le début de faena est bon avec des passages élégants et qui pèse sur le toro. Yon, comme cela lui arrive souvent, sur une faute d’inattention se fait bousculer. La suite de la faena est brouillonne et la mise à mort à oublier.
Le toro de réserve (Gallon) après avoir été sauté par Kevin Ribeiro (champion de France des sauteurs) sera lidié et tué par El Galo, le moins bien servi au sorteo. Le novillo est faible , manque de race et de fond. Andrès s’applique et coupe une oreille.
Plaza de toros del Coso de los Califas, en Córdoba. Festejo pour le XXXème anniversaire de l’alternative de Finito de Córdoba. Toros (1º et 4º) et novillos de Fuente Ymbro,
photo Aplausos
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FINITO DE CÓRDOBA, ovation et deux oreilles.
LAGARTIJO, deux oreilles et oreille.
ROCÍO ROMERO, ovation après un avis et ovation après un avis.
Plaza de toros de Cadalso de los Vidrios (Madrid). Finale dul Circuit de corridas de toros de la Fundación Toro de Lidia en la Comunidad de Madrid. Toros de Adolfo Martín et José Vázquez (3º, 4º et 5º),
photo Mundotoro
FERNANDO ROBLEÑO, oreille et silence avec deux avis.
FERNANDO ADRIÁN, oreille et deux oreilles après un avis.
JESÚS ENRIQUE COLOMBO, oreille et ovation.
Saluts de Jesús Aguado, au second, et Antonio Molina, au cinquième.
Le torero français Juan Leal et Julián Guerra ont décidé, d’un commun accord, de mettre fin à la relation de travail qui les unissait depuis la saison 2019. Cette année Juan a défilé neuf fois. Cette séparation s’est accompagné d’un mot de reconnaissance du torero : “je n’oublierai jamais le travail réalisé par Julian avec moi”.
Rupture aussi entre Ginés Marin et ses apoderados Jacinto et Jésus Ortiz. Ruptire qui selon les (ex) apoderados est le fait unilateral du torero. Ils n’auront fait qu’une année ensemble.