
Mois : janvier 2022 Page 2 sur 8

Communiqué de l’Association des Eleveurs Français de Taureaux de combat :
« Des PyrĂ©nĂ©es orientales aux PyrĂ©nĂ©es occidentales, pas moins de 7 novilladas formelles sont annoncĂ©es Ă ce jour et pas une seule avec des novillos français… MalgrĂ© un certain effort du cĂ´tĂ© des non-piquĂ©es, le niveau supĂ©rieur reste bloquĂ© et souvent avec des Ă©levages espagnols qui n’ont rien d’attirants, si ce n’est des prix bradĂ©s…Dans le Sud-est, berceau de l’élevage du toro bravo en France, la situation est moins dramatique, certaines arènes jouant la carte Toros de France. Ce n’est hĂ©las pas le cas de tous et sans vouloir rentrer dans une polĂ©mique stĂ©rile, quel est l’intĂ©rĂŞt d’une arène comme Beaucaire de mettre Ă l’affiche un Ă©levage portugais, mĂŞme pas rĂ©putĂ©, si ce n’est peut-ĂŞtre Ă un prix soldĂ© ? Et l’aficionado n’en bĂ©nĂ©ficiera mĂŞme pas au moment de passer Ă la taquilla. Un intĂ©rĂŞt ponctuel relatif pour l’organisateur, mais Ă moyen, voire Ă court terme, c’est favoriser la disparition de tout un pan de l’élevage brave français… Et sans ganaderĂas, c’est la fin programmĂ©e de la tauromachie… A mĂ©diter par tous, professionnels et aficionados. »
Emilio de Justo tuera six taureaux seul dans les arènes de Guijuelo le 18 aoĂ»t, lĂ oĂą en aoĂ»t dernier il a graciĂ© ‘Lituanillo’ de La Ventana del Puerto. De plus, en guise de geste envers les Ă©leveurs qui ont tant souffert au cours des saisons passĂ©es, ils seront emblĂ©matiques de la campo charro : Francisco Galache (Vegavillar), Montalvo (Domecq), Puerto de San Lorenzo (Atanasio), Garcigrande (Domecq), El Capea et Castillejo de Huebra (Murube)

Selon le site Mundotoro

Morante de la Puebla fera le paseo six après-midi de la saison 2022 Ă SĂ©ville. Et aussi, avec la corrida de Torrestrella au casting, Ă sa demande. Comme Mundotoro l’a appris, le gĂ©nie de La Puebla combattrait cette annĂ©e aux arènes du Baratillo les corridas de GarcĂa JimĂ©nez, Juan Pedro Domecq, Núñez del Cuvillo, Jandilla et Torrestrella, avec l’un des fers Ă combattre restant encore en l’air. L’une de ces courses sera logiquement celle du dimanche de Pâques, tandis que, très probablement, Morante ferait trois sorties Ă la Feria d’Avril et deux Ă San Miguel. Comme on l’annonce trois fois Ă Madrid aussi, et trois fois Ă Jerez on ne pourra pas le manquer… Le “gĂ©nie de la Puebla” adepte des travaux forcĂ©s ?
Chères et Chers Amis (es) de ADOUR AFICION CULTURA,
Il est encore temps de vous souhaiter, à vous et vos proches, tous nos Vœux de Santé et de Bonheur pour cette nouvelle année 2022.
Que l’on puisse enfin parler d’autre chose que du COVID, et que les toros, les ganaderos, les arènes, les toreros et les aficionados puissent Ă nouveau vivre leur passion sans embĂ»che et sans restriction, sans modĂ©ration !
Nous profitons aussi de ces vĹ“ux pour vous dire Ă quel point nous vous sommes reconnaissants de votre gĂ©nĂ©rositĂ© et de votre soutien Ă la seule Ă©cole taurine du Sud-Ouest, la seule qui ne reçoit d’aides que des aficionados et amis de l’Ă©cole du Maestro Richard MILIAN.
Cette indĂ©pendance a un prix, et les jeunes en ont conscience et redoublent de travail et d’humilitĂ© pour dĂ©guster chacune des occasions qui leurs sont donnĂ©s.
Vos dons nous ont permis de soutenir le Maestro et ses Ă©lèves dans la mise en pratique des cours thĂ©oriques prodiguĂ©s tous les mercredis et samedis, tout au long de l’annĂ©e, que ce soit sous le froid hivernal ou les chaleurs estivales.
Vos dons ont permis aux Ă©lèves d’aller se mettre devant du bĂ©tail, ce qui leurs manquait Ă©normĂ©ment suite aux multiples annulations des capĂ©as et tientas que les villages et clubs taurins organisaient en 2019/2020, et qui Ă©taient le seul moment de se mesurer aux vaches et novillos, et surtout Ă eux-mĂŞmes.
Grâce Ă vous, les plus avancĂ©s comme JB.LUCQ, JUANITO et Andoni VERDEJO ont pu se prĂ©parer pour les quelques novilladas auxquelles ils ont pu participer dans les arènes de Istres, Orthez, Tyrosse, Bayonne, et qui se sont soldĂ©es par quelques oreilles et triomphes encourageants pour la temporada 2022 qui se profile et s’annonce chargĂ©e…
Grâce à vous, nous avons pu faire travailler tous les éleveurs du Sud-Ouest qui ont été durement touchés par les annulations en cascade et qui ont perdu beaucoup.
Modestement et humblement, nous avions Ă cĹ“ur de les inclure dans notre dĂ©marche et de leurs rendre, Ă la hauteur de nos moyens, tout ce qu’ils font d’efforts et de gentillesse pour nous accueillir Ă chacune de nos visites et mettre du bĂ©tail de qualitĂ© Ă la disposition des jeunes apprentis Toreros.
Pour 2022, nous n’allons pas refaire la cagnotte Leetchi qui a Ă©tĂ© un succès et une belle surprise de voir le monde des Toros s’unir pour une belle cause.
Nous n’allons pas la refaire car nous ne voulons surtout pas abuser, nous sommes gĂŞnĂ©s de redemander un soutien financier, car nous savons que les temps sont durs pour tout le monde, et demander est toujours une dĂ©marche dĂ©licate et inconfortable.
Certains d’entre vous nous ont sollicitĂ© pour soutenir encore une annĂ©e de plus ADOUR AFICION CULTURA et ses actions en faveur de nos jeunes espoirs du Sud-Ouest afin qu’ils puissent revenir dans les Ă©levages de nos ganaderos, et nous profitons de ces vĹ“ux 2022 pour vous communiquer les renseignements si certains d’entre vous souhaitent refaire un geste:
– Soit en envoyant un courrier Ă l’adresse: ADOUR AFICION CULTURA – 29 route d’Ossau – 64260 BESCAT
– Soit par virement sur le compte de l’association: (n’hĂ©sitez pas Ă nous envoyer un mail pour la demande des CERFA et rĂ©duction des impĂ´ts)
Association ADOUR AFICION CULTURA
IBAN: FR76 1690 6000 0887 0405 9553 653
BIC: AGRIFRPP869
A tous ceux d’entre vous qui avaient ou allaient nous soutenir et nous aider Ă entretenir la flamme et l’Aficion de nos jeunes espoirs Toreros: UN GRAND MERCI !
Que la Joie et le Bonheur inondent vos maisons et vos familles, et au plaisir de vous revoir très vite autours des ruedos
Un Abrazo Fuerte
ADOUR AFICION CULTURA
(communiqué)
Inca Virgoarte, Inca San Nicolas en rĂ©alitĂ©, vient de dĂ©cĂ©der Ă l’âge de 60 ans. C’est bien triste car c’Ă©tait une belle personne qui avait Ă©tĂ© gagnĂ©e par le gusanillo et qui avait un beau brin de plume. Elle a collaborĂ© rĂ©gulièrement Ă ce site avec brio ainsi qu’Ă la revue “Mexico, Aztecas t toros”. Nous la regrettons dĂ©jĂ et nous prĂ©sentons nos condolĂ©ances Ă sa famille, Ă ses amis, Ă son frère et d’une manière gĂ©nĂ©rale aux aficionados bitterois qu’elle a rejoint il y a quelques annĂ©es, car elle Ă©tait venue s’installer Ă BĂ©ziers. Elle avait trouvĂ© la paix dans cette installation qui devait beaucoup Ă la tauromachie.
Elle était en rain de composer un texte à notre intention que nous vous présentons avec une grande émotion:
On la surnommait « Traîne-savates » … (2)
Par Inca Virgoarte
Va por usted (2)
Un garçon la regarda, stupĂ©fait. Il hĂ©la en catimini ses camarades de droite et de gauche, et d’un coup de menton les enjoignit de porter leur vue sur elle. Les trois copains restèrent immobiles, muets, une expression mĂ©dusĂ©e sur le visage. TraĂ®ne-savates continuait Ă mouvoir sa cape invisible, d’un cĂ´tĂ©, puis, replacement des bras et des pieds, de l’autre, toute son attention fixĂ©e sur le mouvement qu’elle semblait vouloir harmoniser Ă une supposĂ©e Ă©nergie qu’elle interpelait par un mot chuchotĂ© « toro… toro… ». Elle donnait l’impression de composer une musique que, seule, son âme pouvait entendre. Les jeunes, tranquillement, s’approchèrent. Elle pressentit leur proximitĂ©. Alors, lentement, elle baissa les bras, ses mains se posèrent sur le rebord du banc. Elle replaça ses pieds l’un Ă cĂ´tĂ© de l’autre. Elle leva la tĂŞte dans leur direction.
Johan, un brun à la stature bien charpentée, peut-être le plus âgé, lui demanda : « Madame, vous savez toréer ? » Elle ne répondit pas. Il répéta sa question un peu plus fort, mais avec beaucoup de respect, supposant qu’elle n’avait pas entendu ou compris. Elle répondit d’une voix qu’elle aurait voulu impersonnelle, mais, quelques hésitations balbutiées trahissaient une émotion très retenue.
« Je… Heu… J’ai… J’ai beaucoup regardĂ© des corridas… Enfin… Il y a longtemps… Heu… J’ai appris…
- Vous savez, ça nous plaît comment vous faites les véroniques et les demi-véroniques avec le capote, articula un blondinet, le plus petit par la taille. Nous, on apprend encore, parce qu’on veut devenir toreros, ouais des figuras, des stars !
- Dites, ça vous dirait de nous montrer un peu comment vous faites ? » ajouta Johan.
TraĂ®ne-Savates Ă©carquilla les yeux, surprise par la demande. Elle plongea son regard dans celui du jeune pour sonder la sincĂ©ritĂ© de la requĂŞte, le dĂ©plaça sur chacun des adolescents. Elle hocha la tĂŞte. Un lĂ©ger sourire illumina son visage ridĂ©. Elle dĂ©plia avec difficultĂ© le haut de son corps, chaque vertèbre prenant le temps de se replacer dans la verticalitĂ©. Elle se leva et tendit la main. ImmĂ©diatement, Julien, le Blondinet, s’avança, et lui donna son capote. Les traits de son visage empreints de sĂ©rieux, elle s’avança en faisant un effort considĂ©rable pour ne pas trop traĂ®ner ses pieds. Elle avança une jambe, ancra bien fort ses pieds et, sans un mot, se mit Ă faire voleter la cape. Ses bras s’agitèrent comme deux ailes d’hirondelle planant du sol vers les cieux dans la lĂ©gèretĂ© de l’air, et sur un ton ferme, elle prononçait des « toro… toro… ». Les trois ados s’empressèrent de l’imiter. Le temps s’écoulait ainsi au rythme des passes lentes et appliquĂ©es…
Tout Ă coup, TraĂ®ne-savates jeta la cape, porta une main Ă son cou, poussa un cri terrible tout en exĂ©cutant comme une danse d’indien, et, comme par magie, sautillant d’un pied sur l’autre. Les adolescents Ă©baubis la regardaient…
« Qu’est-ce qu’il lui prend, elle est givrée ! chuchota Julien.
- Ouais, elle est cinglée ! Je vous l’ai dit, vous avez pas voulu me croire ! » renchérit entre ses dents le timide Clément.
Bouches entrouvertes, yeux arrondis, ils la virent valdinguer. Un de ses bas glissa sur sa chaussure laissant apparaĂ®tre un autre bas… Un bas rose brodĂ© d’un Ă©pi de blĂ©… Ils rĂ©primèrent une monstre envie de rire. Elle les regarda. En voyant leur tĂŞte, elle Ă©clata de rire… Soulagement des garçons qui se joignirent Ă elle, et purent ainsi s’esclaffer sans retenue. Se ressaisissant, Johan, suivi des deux autres, se prĂ©cipita pour l’aider Ă se relever…
« Madame, vous vous êtes fait mal ? demanda-t-il.
- Heu… Non, non… Merci, c’est gentil… C’est rien… rien… hoqueta-t-elle, – tout en remontant son bas au-dessus du genou, amusĂ©e par le ridicule de sa position, et surtout, par la mine intriguĂ©e des ados -. SĂ»rement une abeille qui m’a piquĂ©e dans le cou… Je me suis affolĂ©e… C’est rien…Ouf !… Je suis un peu fatiguĂ©e… Merci les garçons, je vais rentrer… »
Ils l’aidèrent à se mettre debout. « Madame, reprit Joan, nous venons mercredi prochain, vous viendrez nous montrer des passes. » D’un bref hochement de la tête, elle acquiesça. Elle lissa sa robe. Elle quitta le groupe en traînant les savates et s’éloigna. Les garçons la suivirent des yeux.
« Dis, Johan, t’as vu le bas rose, questionna Clément, c’est les bas que mettent les toreros, pourquoi elle a ça ?
- Che pas…
- Haha ! C’est peut-être un torero amoureux qu’il lui a offert ! claironna Clément.
- T’es con, toi, un mec offre pas des bas à sa copine, il lui offre des fleurs, le reprit Julien en haussant les épaules.
- Eh ben… ou…ou … Comme elle est dingue de corrida, elle l’a piquĂ© ! RĂ©torqua ClĂ©ment avec un air malicieux
- Et pourquoi pas torero ? Ouais…Une femme torero ! se rĂ©cria Julien.
- Bon, les gars, laissez tomber, ce qui nous intéresse, c’est son aide, parce qu’elle en connaît un bout du toreo. Vous avez vu son coup de poignet avec le capote. Suis sûr qu’elle a torée et pas qu’un peu », répondit Johan sur un ton d’aîné du groupe.
Ils plièrent leur cape, et tout en discutant, s’en allèrent.
Pendant plusieurs mercredis, ils se retrouvèrent, Traîne-Savates et les trois garçons, pour faire virevolter leurs capes. Un jour, Johan apporta une muleta. Elle la prit, et avant de s’en servir, posa un étrange regard sur le chiffon rouge. Elle ferma les yeux. Clément, en murmurant entre ses dents, ne put s’empêcher de commenter :
« HĂ©… les gars… elle fait une prière… SĂ»r qu’elle a une case en moins…
- Ferme-la », lui rétorqua, lèvres serrées, Johan.
Elle leva la tête. Elle déploya, lentement, d’un geste royal, le chiffon rouge qui musarda en effleurant la terre avec un temple d’une douceur frissonnante.
« Ouais, ouais, montre-nous encore ! s’exclama Julien, excité.
- Hum, hum, à vous maintenant. Tiens, toi. »
Elle lui tendit la muleta. « Et toi, Johan, tu fais le taureau, » ajouta-t-elle.
Ils s’exĂ©cutèrent. Julien tentait de reproduire l’attitude campĂ©e par Josèphe. « Non, non ! arrĂŞte ! s’écria-t-elle. Moi, j’ai le dos voĂ»tĂ© parce que je suis une vieille femme, mais toi, toi, torero, tu dois te redresser. Qu’est-ce que tu veux, une corrida Ă 3 000 euros torse pliĂ©, ou une Ă 30 000 euros droit comme un i ? Allez, cambre le bas de ton dos, mets les reins en avant, offre-toi Ă la bĂŞte, tu ne bouges plus, c’est toi qui la domines, ton corps doit le lui dire avec fermetĂ©, sans reculer. Allez, vas-y, essaie… »
Et l’après-midi vit le soleil se coucher sur les volutes de capes et muletas…
Une drĂ´le de complicitĂ© s’établit entre eux. Une complicitĂ© avare de mots, faite seulement de mouvements, de regards Ă©changĂ©s, et de conseils distillĂ©s par TraĂ®ne-Savates…
Leurs visages exprimaient le sérieux de leur entraînement. Les adolescents, attentifs, écoutaient avec une mine très réfléchie tout ce que pouvait commenter Josèphe sur leur attitude. Elle leur apprenait également comment observer un taureau pour comprendre son comportement. Parfois, d’une voix un peu rude, elle les corrigeait, mais ils n’en prenaient pas ombrage car ils avaient compris, peut-être par intuition, que Josèphe s’y entendait en tauromachie. Et pas qu’un peu ! Traîne-savates avait laissé la place à une Josèphe ravie, fière de la considération que lui témoignaient ces jeunes.
Ils la respectaient. En sa présence, ils ne ressentaient pas le besoin de lui poser des questions sur sa vie : qui était-elle ? D’où venait-elle ? Avait-elle été torero ?
Bien sĂ»r, entre eux, au dĂ©but, ils avaient Ă©changĂ© sur ces questions, et mĂŞme, imaginĂ© un tas de vies pour elle… Et, ils s’étaient marrĂ©s de leurs inventions farfelues : « elle Ă©tait fille d’un Ă©leveur ruinĂ© ; elle avait Ă©tĂ© torero, mais, comme c’est une fille, elle n’avait pas pu continuer, et elle Ă©tait devenue un peu folle ; c’était une gitane… » A ce jeu-lĂ , ClĂ©ment, le timide, toujours suspicieux de la bonne santĂ© mentale de leur mentor, y excellait. Il avait mĂŞme conjecturĂ© que c’étaient des aliens qui, lors d’une mission sur la terre, l’y avaient abandonnĂ©e ! Tout en riant, Johan et Julien s’écriaient et le suppliaient d’arrĂŞter ses divagations.
A leur cinquième rencontre, les garçons se pointèrent au rendez-vous. Pas de TraĂ®ne-savates. Pas de Josèphe. C’était bizarre. Elle Ă©tait toujours lĂ avant eux. Elle les attendait assise sur son banc. Les minutes s’écoulèrent… Les heures… Toujours pas de Josèphe !
« Zut alors ! Qu’est-ce qu’on fait ? On va voir chez elle ? proposa Julien.
- M’ouais, m’ouais…marmonna Johan, en pleine rĂ©flexion.
- Si, si ! Les gars, on y va ! Elle est peut-être malade, et, peut-être qu’elle a besoin d’aide. Elle a été sympa avec nous, on peut pas rester là comme si on s’en foutait ! » s’écria le Clément dont la hardiesse émergente, dévoilait sa sympathie pour Josèphe.
Ils échangèrent des hochements de tête entendus. Dans un même élan, ils se dirigèrent vers l’immeuble où résidait Josèphe. Arrivés devant la porte, ils sonnèrent, toc toquèrent. Pas de réponse. Ils recommencèrent. Un voisin, entendant le raffut qu’ils provoquaient, sortit sur le palier.
« Bonté divine, c’est pas fini ce boucan ! Qu’est-ce que vous voulez ? Et qu’est-ce que vous lui voulez à Josèphe ?
- Nous la connaissons, on travaille avec elle, – le voisin Ă©carquilla ses yeux au maximum de ses orbites -, elle est pas venue au rendez-vous ! Donc, on vient pour avoir de ses nouvelles, articula posĂ©ment Johan.
- Elle travaille avec vous ? Mais, c’est quoi cette histoire ? Bon ! Je veux rien savoir ! Elle a eu un accident, et les pompiers l’ont embarquée à l’hôpital. Allez ! Ouste ! Du balai, allez voir ailleurs ! »
Les trois copains ne se le firent pas dire deux fois. Ils tournèrent les talons, éludèrent l’ascenseur, et dévalèrent les escaliers en criant à tue-tête pour faire la nique au voisin ronchon.
Dehors, ils tinrent un conciliabule. Ils dĂ©cidèrent de se rendre sur le champ Ă l’hĂ´pital, capes pliĂ©es sous le bras, le dos droit, pas martial… Toreros en herbe…
Ils frappèrent à la porte de la chambre 103. Un « Entrez », bien discret, leur répondit. Ils entrèrent. Avec une allure un peu gauche, ils s’approchèrent du lit. Josèphe, surprise et touchée par cette visite, leur débita son explication :
« Ah ! Salut les gars ! C’est gentil de venir me voir. Je suis dĂ©solĂ©e de n’avoir pas pu vous rejoindre au parc. J’ai traversĂ© sans trop regarder. Une voiture m’a renversĂ©e, elle n’allait pas trop vite, heureusement. Mais moi, avec mes jambes de Pinocchio, j’ai pas pu l’éviter, enfin, c’est pas trop grave, mais la prothèse que j’avais Ă la hanche s’est pĂ©tĂ©e. Alors, le billard et le lit… »

Johan fit un pas en avant et demanda : « Ah, Maestro, qu’est-ce qu’on peut faire pour vous ? »
Josèphe sentit l’émotion l’étreindre. Elle susurra ce mot « Maestro », plusieurs fois, pour elle-mĂŞme, comme on susurre des mots d’amour dans l’intimitĂ© d’un amour interdit. Elle regarda ces ados qui se tenaient devant elle avec beaucoup de respect, au garde Ă vous. Les trois mousquetaires au chevet de D’Artagnan… La carapace qu’elle s’était forgĂ©e, parfois avec rage contre son destin, parfois avec la combativitĂ© de celle qui voulait vivre malgrĂ© tout, cette carapace se fissurait. Elle refoula l’émoi qui s’emparait d’elle, se maĂ®trisa, et rĂ©pondit : « Rien… Merci quand mĂŞme… Vous voyez, dit-elle en ouvrant ses bras, ici, j’ai le gĂ®te et le couvert. Ma famille a Ă©tĂ© prĂ©venue et mon frère va venir… Et vous, hein, vous allez continuer Ă vous entraĂ®ner. Pour devenir torero, il en faut… il en faut des sacrifices. » Sa voix se noua sous la pression d’un sanglot prĂŞt Ă exploser.
Trois mois s’écoulèrent. Josèphe avait regagnĂ© son domicile pour sa convalescence, et, avec l’aide d’une canne, elle avait repris la direction du parc pour la supervision des entraĂ®nements, Ă la grande joie des ados. Ces derniers Ă©taient excitĂ©s. La fĂ©ria allait bientĂ´t avoir lieu. La ville commençait Ă s’agiter. Quatre jours de fĂŞtes, de musiques, de danses… Les restaurants et les bars s’activaient pour entreposer boissons et denrĂ©es, surtout ne pas manquer de marchandises. Dans les arènes, les allers et venues Ă©taient incessants. La billetterie Ă©tait ouverte et les clients affluaient.
Ils demandèrent Ă Josèphe si elle allait aux corridas. Elle hocha faiblement la tĂŞte, peut-ĂŞtre, Ă une ou deux… Ils dĂ©cidèrent d’un commun accord d’arrĂŞter les entraĂ®nements. L’étĂ© Ă©tait bientĂ´t lĂ , et les emmenait les uns et les autres, en vacances, dans des lieux diffĂ©rents.
Avant de se sĂ©parer, les ados souhaitaient remercier Josèphe. A leur dernier rendez-vous, Johan lui tendit une enveloppe. Elle la dĂ©cacheta. Elle en sortit deux billets pour la corrida du samedi et du dimanche. Deux billets en barrera… Silencieuse, elle restait silencieuse, les yeux posĂ©s sur les deux bouts de papier. ClĂ©ment s’enhardit et lui demanda :
« Josèphe, ça vous plaît pas ?
- Oh ! si, si, s’empressa-t-elle de répondre, mais il ne fallait pas, c’est trop cher !
- Vous inquiétez pas, ajouta Johan, mon père travaille aux arènes et il me les a donnés pour vous.
- Merci les garçons, c’est un très beau cadeau, merci. Alors, on se reverra lĂ -bas… »
Samedi, les arènes Ă©taient pleines Ă craquer. Les trois ados Ă©taient dans le callejĂłn, Ă cĂ´tĂ© du père de Johan. Ils cherchèrent du regard la place rĂ©servĂ©e Ă Josèphe. Elle Ă©tait lĂ , juste derrière eux. Elle leur fit un petit signe de la main. Ils lui sourirent, enchantĂ©s de la voir, et en mĂŞme temps stupĂ©faits par le changement de son apparence. Elle avait coupĂ© ses cheveux, mit une chemise blanche et un pantalon noir. Ses beaux yeux verts Ă©clairaient son visage. Elle Ă©tait belle… d’une beautĂ© Ă©trange qui appelait le mystère de la Madone ou d’Apollon.
Les clarines sonnèrent le début de la corrida. Le célèbre matador Emilio López, chef de la lidia, entra en piste. Parvenu au troisième tercio, et avant de commencer sa faena, il se dirigea vers eux. A leur grande surprise, il interpela Josèphe. Les ados, étonnés, retenaient leur souffle. Montera à la main dirigée vers elle, le torero d’une voix ferme déclama son brindis :
« Maestro ! Maestro José ! Votre toreo a été un exemple pour moi. Je vous dédie ce toro pour votre talent, et aussi pour le courage immense dont vous avez fait preuve, en affrontant, et en acceptant votre être le plus profond. Vous êtes un exemple de bravoure et de sincérité pour nous tous. Maestro, je vous exprime mon respect le plus grand et mon affection. ¡VA POR USTED ! »
Le torero se retourna et lui lança la montera. Elle l’attrapa et la serra bien fort sur son cœur. Le public se leva. Un tonnerre d’applaudissements s’en suivit, et emplit le Colysée. Émue, Josèphe, aidée de sa canne, se souleva à demi, et, brandissant la montera, remercia. Les jeunes étaient troublés. Ils ne comprenaient rien à la scène à laquelle ils venaient d’assister. Johan se tourna vers son père et l’interrogea du regard. Celui-ci se pencha et leur chuchota l’histoire de ce matador de toros, José Noblés, qui avait marqué toute une génération de toreros, par son toreo classique et d’une élégance précieuse. Il était à son apogée lorsqu’il reçut une très grave cornade qui l’amena aux portes de la mort. Ne pouvant plus toréer à cause de séquelles graves, il décida, à la surprise générale, de devenir ce qu’il avait senti être, depuis toujours, au plus profond de lui-même : une femme.
« Oui, les garçons, c’est Josèphe. Vous avez eu l’honneur de vous entraîner avec un très grand torero. »
Clément intervint : « Ah ! je vous l’avais bien dit qu’elle était bizarre !
- Ferme-la ! lui répondirent en cœur Johan et Julien, pour nous, ça ne change rien, c’est notre Maestro !
- Bon, OK, pour moi aussi ! » s’exclama-t-il. Il marmonna pour lui-mĂŞme : « Mais… quand mĂŞme bizarre, c’est quand mĂŞme bizarre ! »
Johan leur fit un signe de la tête. Ensemble, ils se retournèrent vers Josèphe et lui adressèrent avec enthousiasme un pouce levé !
Inca Virgo Arte
Inca Virgoarte, Inca San Nicolas en rĂ©alitĂ©, vient de dĂ©cĂ©der Ă l’âge de 60 ans. C’est bien triste car c’Ă©tait une belle personne qui avait Ă©tĂ© gagnĂ©e par le gusanillo et qui avait un beau brin de plume. Elle a collaborĂ© rĂ©gulièrement Ă ce site avec brio ainsi qu’Ă la revue “Mexico, Aztecas t toros”. Nous la regrettons dĂ©jĂ et nous prĂ©sentons nos condolĂ©ances Ă sa famille, Ă ses amis, Ă son frère et d’une manière gĂ©nĂ©rale aux aficionados bitterois qu’elle a rejoint il y a quelques annĂ©es, car elle Ă©tait venue s’installer Ă BĂ©ziers. Elle avait trouvĂ© la paix dans cette installation qui devait beaucoup Ă la tauromachie.
Elle était en rain de composer un texte à notre intention que nous vous présentons avec une grande émotion:
Par Inca Virgoarte
“VA POR USTED“
On la surnommait « TraĂ®ne-savates » …
C’était une vieille femme. De taille moyenne, mais elle paraissait plus petite en raison de son dos voĂ»tĂ©. Elle faisait penser Ă une Ă©querre qui avait du mal Ă former son angle droit malgrĂ© sa tĂŞte poussive vers l’avant, Ă chaque pas. Ses cheveux blancs, un peu jaunis, Ă©taient tirĂ©s en un chignon dont quelques mèches folles s’échappaient. Son bras gauche Ă©tait pliĂ© sur son dos, et le droit lui servait de balancier. Elle aurait pu ressembler Ă un patineur de vitesse, si ce n’était ses pieds traĂ®nassant sur le sol, l’empĂŞchant d’aller Ă une allure plus rapide. On l’entendait arriver. Une sorte de rythme sur deux temps annonçait sa venue aussi lente que celle d’un escargot. Ses savates en adhĂ©sion Ă la terre diffusaient un son mat, Ă©raillĂ©… TraĂ®ne-savates… C’était TraĂ®ne-savates…

Les gamins la dĂ©passaient en courant et en scandant son sobriquet avec une voix Ă©tirĂ©e comme un chewingum. Les plus tĂ©mĂ©raires, arrivĂ©s Ă sa hauteur, osaient la pousser du bout des doigts. Alors, cette silhouette d’un autre temps rĂ©agissait comme un roseau soufflĂ© par une rafale de vent. Elle s’arrĂŞtait pour ne pas perdre son ancrage au sol. Elle maĂ®trisait, par une respiration venue de ses jambes, tout le haut de son corps qui vacillait. Elle soufflait, ne disait mot, et reprenait sa pĂ©rĂ©grination…
Les adultes, eux, quand ils la croisaient, la saluaient très cordialement d’un « Bonjour, Josèphe ! ». Mais, en dehors de sa prĂ©sence, c’était TraĂ®ne-savates. Toujours TraĂ®ne-savates…
Dans le quartier des Jardins de La Fontaine de cette ville du Sud, plus personne ne se préoccupait de savoir qui était Traîne-savates, ni d’où elle venait. Elle était arrivée comme une graine apportée par le vent. Elle vivait depuis longtemps, en alternance, à la ville, dans un petit studio au quatrième étage, avec ascenseur, pour le plus grand bien de ses jambes, et à la campagne, dans un mazet. Ce dernier était constitué d’une ravissante maison aux murs blanchis à la chaux. Une coursive extérieure pourvoyait un peu de fraîcheur. Un magnifique bougainvillier énamouré d’un pilier, s’épanouissait généreusement, et embaumait l’air et le cœur d’une « Traîne-savates » encline à la contemplation du paysage environnant. Derrière la maison, se trouvait son autosubsistance carnée et végétale, dont la croissance et surtout l’abondance étaient supervisées par un chef d’orchestre emplumé d’orgueil. Son chant strident du matin la poussait à se lever. Ses va-et-vient entre la ville et la campagne étaient irréguliers. Ce que les voisins avaient observé, c’est que, lorsqu’elle investissait le studio, elle se rendait souvent à l’hôpital, au volant de sa Renault 5 rouge.
A la ville, certains après-midi, elle s’asseyait sur un banc des jardins de La Fontaine, le corps comme une virgule au repos, le regard fixant la terre. Les yeux étaient ouverts et paraissaient projeter ses pensées, peut-être des souvenirs, sur la surface minérale. De temps à autre, interpelée par une réalité environnante, elle levait la tête et cherchait d’où provenaient les bruits ou les cris. Et là , son regard vif, direct, d’un éclat saisissant vous accrochait. Verts, ses yeux étaient verts comme l’eau profonde d’une rivière de montagne, et en leur centre, une pupille grosse comme une perle noire. Ce regard ressemblait à une aventure. Il vous absorbait.
Un de ces après-midis, abandonnĂ©e Ă la chaleur des rayons du soleil, elle entendit arriver un groupe sonore Ă la tonalitĂ© juvĂ©nile. Elle leva la tĂŞte. C’étaient trois adolescents Ă bicyclette. Ils posèrent leur vĂ©lo par terre, prirent, chacun, un carrĂ© de tissu colorĂ© assez volumineux qui Ă©tait ficelĂ© sur leur porte-bagage. Tout en cherchant un endroit oĂą se mettre, ils se bousculaient, riaient, se taquinaient… Ils s’arrĂŞtèrent Ă l’endroit oĂą le chemin s’élargissait et formait un espace dĂ©gagĂ©, pas très loin d’oĂą elle se trouvait. Ils s’écartèrent l’un de l’autre, et dĂ©ployèrent leur cape rose-fuchsia et jaune d’or. La tĂŞte lĂ©gèrement inclinĂ©e, elle les observa discrètement.
Les ados avaient fait silence, absorbĂ©s par le maniement de leur cape. Ils laissaient cette dernière s’exprimer pour eux en Ă©raflant la terre. Les bruissements du tissu tournoyant lentement d’un cĂ´tĂ©, puis de l’autre, diffĂ©renciaient la mĂ©lodie de chacun. TraĂ®ne-savates, hypnotisĂ©e par ces corolles dansantes, sentit son corps frĂ©mir, s’étirer d’un Ă©veil paresseux. Elle glissa son corps vers l’avant du banc. Ses bras commencèrent Ă bouger, Ă s’allonger. Un bras pliĂ© un peu en dessous de la taille, l’autre, coude Ă hauteur des Ă©paules, poignets fermĂ©s, comme si elle tenait une cape. Elle entama une drĂ´le de danse faite de demi-cercles d’un cĂ´tĂ©, puis de l’autre, ses pieds bien Ă plat et Ă©cartĂ©s, semblables aux branches d’un compas ouvert. Elle mimait la gestuelle des jeunes. Enfin, pas tout Ă fait… Son geste, Ă elle, Ă©tait empreint d’une lenteur, d’une douceur caressante. Le buste docile suivait le dĂ©placement de ses bras. Menton rentrĂ©. Sur ses lèvres, un sourire fragile. Seule au monde, dans son monde…
Un garçon la regarda, stupĂ©fait. Il hĂ©la en catimini ses camarades de droite et de gauche, et d’un coup de menton les enjoignit de porter leur vue sur elle. Les trois copains restèrent immobiles, muets, une expression mĂ©dusĂ©e sur le visage. TraĂ®ne-savates continuait Ă mouvoir sa cape invisible, d’un cĂ´tĂ©, puis, replacement des bras et des pieds, de l’autre, toute son attention fixĂ©e sur le mouvement qu’elle semblait vouloir harmoniser Ă une supposĂ©e Ă©nergie qu’elle interpelait par un mot chuchotĂ© « toro… toro… ». Elle donnait l’impression de composer une musique que, seule, son âme pouvait entendre. Les jeunes, tranquillement, s’approchèrent. Elle pressentit leur proximitĂ©. Alors, lentement, elle baissa les bras, ses mains se posèrent sur le rebord du banc. Elle replaça ses pieds l’un Ă cĂ´tĂ© de l’autre. Elle leva la tĂŞte dans leur direction.
Johan, un brun à la stature bien charpentée, peut-être le plus âgé, lui demanda : « Madame, vous savez toréer ? » Elle ne répondit pas. Il répéta sa question un peu plus fort, mais avec beaucoup de respect, supposant qu’elle n’avait pas entendu ou compris. Elle répondit d’une voix qu’elle aurait voulu impersonnelle, mais, quelques hésitations balbutiées trahissaient une émotion très retenue.
« Je… Heu… J’ai… J’ai beaucoup regardĂ© des corridas… Enfin… Il y a longtemps… Heu… J’ai appris…
- Vous savez, ça nous plaît comment vous faites les véroniques et les demi-véroniques avec le capote, articula un blondinet, le plus petit par la taille. Nous, on apprend encore, parce qu’on veut devenir toreros, ouais des figuras, des stars !
- Dites, ça vous dirait de nous montrer un peu comment vous faites ? » ajouta Johan.
TraĂ®ne-Savates Ă©carquilla les yeux, surprise par la demande. Elle plongea son regard dans celui du jeune pour sonder la sincĂ©ritĂ© de la requĂŞte, le dĂ©plaça sur chacun des adolescents. Elle hocha la tĂŞte. Un lĂ©ger sourire illumina son visage ridĂ©. Elle dĂ©plia avec difficultĂ© le haut de son corps, chaque vertèbre prenant le temps de se replacer dans la verticalitĂ©. Elle se leva et tendit la main. ImmĂ©diatement, Julien, le Blondinet, s’avança, et lui donna son capote. Les traits de son visage empreints de sĂ©rieux, elle s’avança en faisant un effort considĂ©rable pour ne pas trop traĂ®ner ses pieds. Elle avança une jambe, ancra bien fort ses pieds et, sans un mot, se mit Ă faire voleter la cape. Ses bras s’agitèrent comme deux ailes d’hirondelle planant du sol vers les cieux dans la lĂ©gèretĂ© de l’air, et sur un ton ferme, elle prononçait des « toro… toro… ». Les trois ados s’empressèrent de l’imiter. Le temps s’écoulait ainsi au rythme des passes lentes et appliquĂ©es…
La suite demain…
COMMUNIQUE:

A l’occasion de la 20ème JournĂ©e Taurine de Printemps de GARLIN (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques) , la Peña Taurine de Garlinoise a misĂ© sur la NOUVEAUTÉ !
Ainsi, pour l’ouverture de la temporada dans la catĂ©gorie, 2 prĂ©sentations en France, choisies parmi les toutes meilleures promesses 2021, seront Ă l’affiche de la Novillada piquĂ©e le Dimanche 3 AVRIL prochain, et confrontĂ©es aux rĂ©putĂ©s toros-novillos de la ganaderia de PEDRAZA DE YELTES :
* Isaac FONSECA (Mexique), vainqueur de la “Liga Nacional des Novilladas” en Espagne, vainqueur de la “Liga de la Comunidad de Madrid”, co-vainqueur de la “Liga del Norte”, et vainqueur de l’Alfarero de Oro de Villaseca,
* Sergio RODRIGUEZ (Espagne), finaliste de la “Liga de Castilla y Leon”.
Le troisième novillero du cartel, sera issu de la Fiesta Campera matinale, au vote du public, et dont les noms des deux participants seront communiqués ultérieurement.