
Mois : août 2022 Page 1 sur 12

Ne soyons pas dans le déni et appelons un chat un chat: la féria de Bilbao a été un échec populaire et artistique. Les retransmissions télévisées devant des gradins désertés et des entrées lamentables n’ont pas donné une bonne image de la tauromachie qui a du mal à se relever de ces années COVID mais qui pourtant y réussit ailleurs. Non seulement les arènes de Bilbao sont vides mais les lieux historiques où se retrouvaient les taurins, les hôtels Ercilla ou Carlton par exemple, sont désertés. Il y a de quoi se préoccuper pour l’avenir même si la solidité économique de l’ouvrage n’est pas menacée (parait-il).
Dans cet enfer, un homme surnage et, sans doute, pour le grand public en tous les cas, inverse l’image globale de ce désastre: Andrés Roca Rey, le nouveau messie. Sa prouesse tragique sur le sable noir du Pays Basque aura bouleversé les foules et il est dommage qu’il n’ait pas pu répéter comme prévu le lendemain car sans doute aurait-il alors rempli Vista Alegre, par ailleurs si commode et bien ordonnancée, tant il a impactée lors de ce premier passage. C’est le torero qu’il nous faut nous ne cessons de l’écrire ici. L’époque a besoin de son toreo engagé, de cette prise de risque, de cette radicalité, de sa vérité qui saute aux yeux de tous aficionados ou spectateurs occasionnels. Il faut sortir de l’entre-soi! De ce point de vue la présentation du jeune mexicain Léo Valadez a été une bonne surprise -limitée par sa courte expérience.
Donc, Roca Rey mis à part, pourquoi cet échec patent ? On peut tenter quelques explications: le conservatisme dans lequel la gestion Chopera fige le coso basque: pour commencer la programmation peu imaginative (présentation de Valadez mise à part) et le toro (dit) de Bilbao qui ne correspond plus aux standards actuels. On peut discuter aussi la présence inamovible au palco de Matias, dont le manque de sensibilité choque les nouveaux venus aux arène. Son protagonisme est nuisible à l’adhésion populaire, il faut donc changer, même s’il a ses fans. Il faudrait aussi évoquer le prix des places prohibitif (à l’ombre surtout) et une communication insuffisante ou inadaptée. Est-il temps de redresser la barre ? Peut-être. L’empresa actuelle en est-elle capable ? Ca n’est pas sur. En tout cas c’est changer ou disparaître…
A l’issue de cette feria, les différentes entités ont décerné leurs trophées, notamment la Junta Administrativa de Vista Alegre et le Club Cocherito qui sont tombés d’accord pour décerner le prix à la meilleure ganadería à celle de Santiago Domecq et celui au meilleur toro à “Cotorrito”, du même élevage.
Ont été aussi distingués Andrés Roca Rey comme triomphateur de cette feria, Leo Valadez torero révélation, ainsi que le picador de Román “Chocolate” et le banderillero du Juli Curro Javier. Dernier détail, celui du plus beau costume a été attribué à Alejandro Talavante…
Pierre Vidal
Avec Feria TV, voir les résumés de ces corridas :
Martín Morilla a remporté le Trophée Sébastien Castella pour avoir obtenu les deux oreilles d’un novillo de vuelta de Roland et Rafi Durand… Beau temps, Environ un quart d’arène. Six erales de Roland et Rafi Durand donnant un jeu inégal mais toujours intéressant, tous toréables à divers degrés, la palme allant au bon quinto qui a été crédité d’une vuelta posthume. Clément Hargous : saluts et oreille. Martín Morilla : silence et deux oreilles. Salvador Herrero : oreille et silence. Au préalable, deux mots sur les antis, une quinzaine maximum, qui postés à 30 m des arènes, n’ont pas arrêté de vociférer, d’envoyer par bande son du rap ou encore slogans éculés, sirènes et sifflets, pour compenser probablement le vide dû à leur nombre famélique. Face à eux, impressionnant déploiement de forces de gendarmerie qui avait quelque chose de surréaliste si l’on considère le groupe squelettique de braillards ! En effet, pour ces quinze nuisibles, déployer ajutant de forces avait quelque chose d’hallucinant, mais bon, c’est l’époque, me direz-vous. Passons… Clément Hargous, du CFT, a étalé d’emblée son entrega par cinq largas arrodilladas avant d’être applaudi au second tercio. Faena brindée au public comprenant quelques mouvements méritoires avant entière au second envoi. Excellent capoteo avec son second, autre ovation avec les palos et brindis à l’assistance, début à genoux suivi d’échanges ajustés la plupart du temps, malgré un désarmé avant entière qui libéra un trophée mérité. Martín Morilla, de l’ET Antonio Osuna, brinda lui aussi à l’auditoire une première faena non exempte de passages bien construit, mais qui eut du mal à transmettre. Avec un quinto supérieur, Martín ne laissa pas passer l’aubaine de réussir le desquite et sortit le grand jeu, que ce soit au capote ou plus tard avec la muleta où il soigna le geste sur plusieurs tandas ajustées. Incontestablement, les plus belles de la tarde. Entière et deux oreilles qui ont mis tout le monde d’accord. Logiquement, il lui a été attribué le trophée, la vuelta au Durand étant elle aussi totalement justifiée. Salvador Herrero, de l’ET de Salamanca, a exposé un bon maniement du capote avant de brinder à l’assemblée un trasteo comprenant quelques séries bien cadencés, malgré une voltereta. Il s’est encore fait secouer en portant l’épée, mais n’a absolument pas démérité, obtenant une oreille par ses propres mérites. Ce fut un peu plus confus avec l’ultime, avec de surcroît des difficultés à la conclusion, mais lui aussi a somme toute laissé une impression favorable… davantage que les joueurs de crécelle alentour !!! Paul Hermé |

“4200€ en 72 ! La dynamique s’intensifie !
Nous comptons sur vous
Nous sommes une énorme communauté même quelques euros par personnes suffisent !
Défendons nos libertés et nos cultures régionales !
Nous, la jeunesse taurine Française, souhaitons mobiliser les forces vives de l’aficion pour faire face à la mouvance anti-corrida.
Plus que jamais, notre culture est menacée. Le projet d’abolition de la corrida proposé par le député Aymeric Caron à l’assemblée s’attaque directement à notre culture, à nos modes de vie, à nos traditions.
Une bonne fois pour toute, nous voulons leur dire : nous ne sommes pas des barbares à civiliser. Notre culture est belle, dynamique, respectueuse du taureau et de nos écosystèmes locaux
Ils ne nous connaissent pas et veulent nous rayer de la carte.
Contre cette « cancel culture » qui s’attaque aux exceptions culturelles régionales, il faut frapper un grand coup.
Tout l’été, l’Alliance Anti Corrida a financé la diffusion d’un clip anti-corrida sur de grandes chaînes nationales.
Ne les laissons pas occuper le terrain. Ne les laissons pas animer le débat public.
Nous souhaitons produire un clip vidéo à audience nationale qui mettra en avant la culture taurine en France dans toute sa diversité !
Il nous faut expliquer aux français notre passion. Leur faire comprendre le sens de cet art qui nous anime.
Pour cela, nous avons besoin de vos dons.
Une cagnotte Lydia a été pour cela mise en place avec possibilité en quelques minutes de participer via vos téléphones ! -> https://lydia-app.com/…/9403-production-clip-de…/fr
Nous jeunesse taurine réclamons le droit à l’enracinement et à la préservation de nos identités régionales !
– Union de la Jeunesse Taurine Française
– Union des Jeunes de Provence et du Languedoc
– Collectif « Touche pas à mes Passions »”
Une bonne surprise dans le Figaro du jour ! Testez vos connaissances en tauromachie !


Víctor Hernández reviendra samedi prochain en matinale sur la piste de Lachepaillet à Bayonne après avoir dû arrêter sa saison et perdre ses deux derniers engagements en raison du coup de corne subi à Almería le 19 août. Malgré l’accident, il a combattu à Bilbao où la blessure s’est ouverte et après ces débuts à Vista Alegre, il a été contraint d’arrêter. Lundi, le jeune torero de Santos de la Humosa a subi un contrôle médical. Le médecin traitant a enlevé les points de suture et lui a donné le feu vert pour faire sa présentation à Bayonne. Il combattra donc une novillada de Los Maños avec Yon Lamothe et Christian Parejo.

Bruno IMART, Jean-Claude CAUSSE, Denis POYLO, Marie PEREZ FINCIAS AREVALO, Pierre SAÜT, Miguel Etxebarria, Alain NOGUES et Aline GONZALEZ ont commencé l’installation de leurs oeuvres sous les arènes.
Elles seront à découvrir tout au long de la Feria de l’Atlantique 2022, le week-end prochain.
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Feria de l’Atlantique 2022 Billetterie ouverte !
Au bureau des arènes : du lundi au vendredi : de 10h à 18h
Vente par internet : https://arenes.bayonne.fr/
Vente par téléphone : 0 970 82 46 64—
Lu sur le compte twitter de Ruben Fernandez blessé dimanche à Mont-de-Marsan lors de la novillada des fêtes de Saint-Perdon:

"Après les tests effectués à l'hôpital français, le diagnostic est trois côtes fracturées avec atteinte pulmonaire. Je reste en observation pour voir l'évolution après la mésaventure subie à Mont de Marsan. Merci à tous pour les marques d'affection". Nous souhaitons à ce torero plein d'enthousiasme un prompt rétablissement.


Manuel Diosleguarde a été gravement blessé d'avoir par le sixième taureau de la corrida de Cebada Gago à Cuéllar. Le torero de Salamanque rapidement, est transféré à l'infirmerie des arènes de Cuéllar où il est stabilisé puis transféré à Valladolid, où il continue d'être opéré. Le premier rapport médical, signé par le chirurgien des arènes de Cuéllar, indique que le torero Manuel Diosleguarde a été soigné pour : « un coup de corne de 25 centimètres sur la face interne de la cuisse droite, avec une trajectoire descendante et postérieure sous le triangle de Scarpa avec atteinte étendue du vaste médial du quadriceps et hémorragie de la branche fémorale saphène et superficielle. Un clampage fémoral superficiel et une suture de la veine saphène interne droite sont réalisés. Le patient intubé et analgésique des sinus a été transféré à l'hôpital clinique de Valladolid, stable pour les hominidés. Pronostic très grave. Il a été opéré durant 7 heures dimanche soir et devait à nouveau être opéré dans la journée de lundi.
