Le matador Nîmois Marc Serrano a choisi Méjanes pour son festival « un toro pour un rêve d’enfants ». Un festival que le matador nîmois organise avec des bénévoles au bénéfice des enfants malade où il combattra un toro. Il évoque avec nous la genèse de ce festival :

-Je continue ce que j’avais commencé il y a dix ans avec Philippe Cuillé à Vauvert : un festival  caritatif qui recueille des dons au profit des enfants malades. Cette année ce sera pour les services de pédiatrie des hôpitaux d’Arles et de Nîmes. Le principe de ce festival caritatif c’est que les ganaderos nous font cadeaux des toros, les toreros toréent gratuitement, c’est le cas aussi des banderilleros, piqueros, mozos de espadas… tous les acteurs viennent gratuitement et à côté d’eux il y a une équipe de bénévoles, on a des dons, des sponsors et des personnes qui apportent leur pierre à l’édifice comme l’artiste Diego Ramos qui a fait l’affiche, Stanislas Blohorn la décoration des arènes, Rudy Ricciotti le parrain de la journée qui fera le discours d’ouverture.

-Pourquoi Méjanes ?

-Dans mes souvenirs Méjanes est associé à des grands festivals, dans le passé. Ce sont des grands souvenirs  de jeune aficionado. Je me souviens d’y avoir vu Jaime Ostos. C’est un endroit que j’aime. J’ai eu l’occasion d’en parler à Michèle Ricard qui en est la propriétaire puis je me suis rapproché de la famille Guillot qui gère le domaine. Ils nous ont ouvert avec gentillesse les portes des arènes.

-Pour le moment, comment ça fonctionne ?

-Dans l’ensemble il y a une très bonne réception de la part du public. On a pas mal de réservation. On espère que cela continuer que le temps sera bon, car nous sommes très tributaires de la météo. A des dates comme cela il y a toujours cette épée de Damoclés sur la tête. Mais pour le moment tout se présente sous les meilleurs auspices.

-On avait évoqué des surprises au cours de cette journée…

– Méjanes c’est la rencontre de plusieurs passions : le cheval, le toro Camargue et le toro brave. Il y aura la présence de ces trois passions et peut-être qu’un razetteur célèbre pourrait banderiller et prendre une cape ou une muleta.

– Tu évoquais le cheval, en tête du cartel il y aura Cuauhtémoc Ayala un rejoneador à découvrir

-C’est un rejoneador que j’ai rencontré au Mexique. C’est lui qui s’est proposé. Le cartel s’est monté d’abord avec des toreros qui aient envie de venir car ils viennent gratuitement. Il faut donc qu’ils soient sensibles à notre cause. Uceda Leal c’est un torero que l’on pas vu depuis longtemps en France et que l’on aura plaisir à retrouver car on l’a vu bien cette année à Madrid. Gomez del Pilar lui est aimé dans notre région où il a beaucoup d’amitiés et puis Lalo est quasiment voisin avec Méjanes puisqu’il vit une grande partie de l’année aux Saintes Maries de La Mer. Noter Association s’appelle « un toro pour un rêve d’enfant », le rêve il faut l’étendre aux écoles taurines qui ouvriront la journée le matin dès 10 heures 30.     

Itw Pierre Vidal