Les arènes de Rion des Landes ont quelque chose de symbolique, puisque c’est là que s’est déroulée la première manifestation ce cet “écoterrorisime” dont on mesure les excès et la violence un peu partout; qui est unanimement -ou presque- réprouvées désormais. Rappelons que plusieurs dizaines de manifestants venus en bus de toute l’Europe, dument entrainés et défrayés avaient tout fait pour empêcher que se déroule la novillada des fêtes de 2013. Les mêmes -stationnés dans une propriété de la Haute Landes- séviront à Mimizan où ils iront jusqu’à envahir la chapelle où se donnait une messe rociera. Ce qui fera écrire à Christian Seguin du Sud Ouest : “jamais les Landes n’avaient connu ça. Samedi soir, c’est un déferlement de violences qu’a connu Rion-des-Landes durant la novillada non piquée programmée dans le cadre des fêtes”. Nous ne reviendrons pas sur la succession d’événements graves qui ont causé plusieurs blessures sérieuses à la fois chez les manifestants mais aussi chez les forces de l’ordre et dans un public familial où se trouvaient de nombreux enfants.

Aujourd’hui nous sommes confrontés à une violence morale sans équivalent puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de supprimer notre culture. Sans jouer les Cassandre il faut être lucide: Si on mesure raisonnablement ce qui nous attend dans quelques jours, ce rendez-vous de Rion prend une dimension nouvelle; autre que de simples retrouvailles de fin d’année ou d’une belle rencontre autour de bons acteurs. Il sera l’occasion de manifester nos droits, de montrer notre attachement à la liberté, d’agir concrètement en faveur de la tolérance et de faire vivre concrètement le hashtag

#ouiàlacorrida

Pierre Vidal