Le jeune prodige salmantino du toreo, Marco Pérez dont la carrière  est gérée par Juan Bautista, a été empêché de toréer sur injonction directe du dictateur d’extrême gauche Gustavo Petro, ancien Farc repenti  et qui s’est fixé comme objectif d’éradiquer la tauromachie en Colombie. Le parlement colombien a tranché dans un sens contraire à ses désirs en autorisant la corrida mais l’ami de Mélenchon ne s’en trouve pas désarmé pour autant et cherche tous les moyens pour bloquer le déroulement de la féria de Cali montée avec courage par l’empresario espagnol  Alberto Garcia qui a lancé un cri d’alarme repris par le site mundotoro.com :

‘Maintenant, ce que nous devons tous essayer de faire ensemble d’ici à Manizales, où Marco Pérez est annoncé, c’est de faire comprendre au ministère du Travail qu’il n’est pas risqué pour lui de participer à la tauromachie et que la réglementation le permet. Il existe une réglementation nationale de la tauromachie en Colombie qui permet aux enfants de moins de 15 ans de participer tant que c’est avec deux erals et qu’ils ont l’autorisation de leurs parents, comme c’est le cas. Mais il existe un autre règlement dans lequel il est dit que les enfants de moins de 15 ans ne peuvent pas participer à des activités à risque et sous leur considération, la tauromachie est considérée comme risquée. Ce qui interdit la liberté d’un enfant qui veut être torero. Cela revient à dire qu’ils ne veulent pas d’un avenir taurin en Colombie. Nous nous battrons, nous n’avons pas le choix ».

Face à cette situation de menaces sur le droit de développer librement un spectacle légal tel que la tauromachie, Alberto García lance pour la énième fois un SOS désespéré à tout le secteur taurin international : « Encore une fois ici je me bats contre tout, contre tout le monde, et je me sens seul, je ne ressens que le soutien des aficionados d’ici. Je ne souhaite à personne la situation dans laquelle je vis à Cali, avec des menaces constantes d’interdiction, avec des menaces constantes pour ma propre sécurité. Voyons si la tauromachie en Espagne et dans tous les pays réagit une fois pour toutes en s’unissant car sinon, le reste des pays viendra après la Colombie et un seul ne peut pas lutter contre vents et marées. L’ensemble du secteur doit être uni», a-t-il conclu.