
Cali, Colombie.- Plaza de “Cañaveralejo”. Vendredi. Sixième et dernière corrida de feria. Plus de 1/2 arène, tarde agréable.
Toros de Las Ventas.
Mano à mano:
Luis Bolívar: Ovation , oreille et ovation.
Emilio de Justo: Ovation, ovation et deux oreilles.
Nouveau succès populaire et artistique pour une féria qui malgré les embûches a pu être menée jusqu’à la fin de son cycle avec deux llenos et de belles entrées malgré les pressions souvent violentes et l’hostilité de la presse. Ces pressions ont été orchestrées directement par le nouveau chef de l’état Gustavo Petro ex- chef de la cruelle guerilla des Farc -et ainsi proche des gangs de la drogue- aujourd’hui repenti, malgré les directives du sénat qui s’est prononcé en faveur de la corrida. Il semble que Petro fasse une fixation sur la corrida pour des raisons inexpliquées. Selon les premiers commentaires l’avenir de la tauromachie est sombre à Cañaveralejo malgré les efforts de l’actuel empresario, l’espagnol Alberto Garcia qui, pour sa part, aura rempli son contrat. La défense de la corrida, sa protection même est bien un enjeu politique et le témoin de le réalité du discours démocratique de la part de la nouvelle génération de caudillos qui accèdent au pouvoir en Amérique Latine ( Mexique, Pérou, Colombie ou toujours Venzuela) qui se prétendent pourtant convertis aux vertus des défenses des libertés individuelles.