Le manque d’opportunités et la réduction des festestejos obligent certains jeunes à abandonner le rêve doré d’être torero. C’est le cas d’Eloy Hilario, originaire de Sanlúcar de Barrameda, où il est bien connu et apprécié de tous. Eloy Hilario a fait ses débuts avec des picadors le 20 septembre 2014 dans le pays où il est né avec des utreros de La Palmosilla et Navalrosal, coupant trois oreilles dans un cartel avec Álvaro Sanlúcar et El Pijoro.:

« Comme c’est arrivé à beaucoup de camarades, j’ai finalement décidé de rejoindre les rangs des banderilleros. La dernière corrida que j’ai combattue a eu lieu cet été dans mon pays à Sanlúcar de Barrameda, télévisée par Canal Sur. Face à cette situation, et en raison du peu d’opportunités que j’ai eues, il arrive un moment dans ta vie où si tu vas en combattre un tous les deux ans, il vaut mieux prendre cette décision et vivre de ce que tu aimes le plus, qui est la tauromachie », explique Eloy.

Cela n’a pas été une décision facile comme il le précise : « Cela a été très dur et très douloureux. Beaucoup de pleurs aussi, mais ce monde est pour les intelligents, pas pour les maladroits. Je pense que je peux vivre de la tauromachie. Et c’est pourquoi j’ai pris cette décision. Ma tête est déjà dans la nouvelle étape professionnelle qui commence aujourd’hui à être un torero d’argent et une référence dans les rangs des banderilleros. Pouvoir vivre de la tauromachie est la chose la plus importante pour moi. Le taureau, c’est ma vie et mon métier de torero », conclut l’Andalou.

Nous souhaitons bonne chance à notre ami Eloy dans cette nouvelle étape de sa vie taurine.

Source mundoto.com