JY. Blouin

Les scandaleuses manières de la FIT qui gère le coso d’Olivenza ne peuvent pas être passées sous silence. Nous évoquions hier l’inconfort des places dans une arène pleine comme un oeuf et l’étroitesse des escaliers souvent glissants, l’absence d’allées pour pouvoir aller d’un tendido à un autre et de sortie de secours. Non seulement c’est mal commode mais c’est surtout dangereux. En cas d’incidents on va vers la catastrophe et aucune commission de sécurité ne devrait tolérer cet entassement massif des spectateurs.
Le plus grave est à venir: aucune annonce de faîte lors de la suspension de la corrida d’hier soir, suspension décidée sans communication et sans que la piste n’ait été inspectée par les toreros. Aucune annonce donc et le public a du poireauter plus d’ une heure sous la pluie avant de partir de lui-même, sans rien savoir. L’aficionado est donc considéré par la FIT comme le dindon à plumer et qu’importe ses humeurs.
PV