Une belle entrée a Vallabrègues avec quasiment 500 entrées dont beaucoup d’enfants (plus d’une centaine) et de jeunes (100). Temps ensoleillé, mais froid et venteux lors de l’ensemble de la course, mais plus chaud pour els deux derniers de l’envoi.
Le bétail est de Giraud, tous meilleurs à gauche avec des niveaux de difficultés variés, les toreros les plus expérimentés héritant des erales les plus complexes et faibles. Le ganadero expliquera au conclave les concepts de la tienta, ce que le public calme et attentif compris rapidement.
Au cartel, Andy Younes, un matador de toro plein d’envie et de maitrise, Lalo de Maria un novillero puntero de la saison à venir, Joachim Cadenas la star des razeteurs et Bertrand Pujol un l’ancien novillero sin caballo protégé de Leandro Artal puis de Marc Antoine Romero.

Le premier un petit novillo de 2020. Juste de force et avec pas d’option à droite et peu à gauche. Le tout alimenté par un vent gênant en bourrasque. Andy plaça bien le bicho qui se défendit lors de sa première rencontre. Après trois rencontres, la muleta fut prise par l’arlésien, qui dessina quelques beaux gestes, même si le novillo permettait vraiment trop peu.
Lalo de Maria, fit le travail avec professionnalisme et élégance face à une vache manquant de force qui s’employa vraiment lors de sa première rencontre au cheval. Ne donnant aucun jeu, Lalo sous les conseils du maestro Campuzano et après avoir demandé l’appui d’un public respectueux du tentadero, finit a imposé son style élégant et aérien, parachevant le travail par de beaux redondos à gauche.
Joaquim Cadenas, était de passage à Vallabregues avant d’aller razeter sa première course aux AS. Il a été une fois de plus plein d’aficion et avec un engagement sans faille, face à une vache qui demandé de la technique, mais avec des qualités que le torero nous a montré lors de certains beaux moments muleta en main.

Le local de l’étape et organisateur de la journée, Bertrand Pujol a eu une belle matinée. Le becerro ayant des qualités que l’ancien beaucairois compris vite. Sous les conseils de jacques Giraud et du maestro Campuzano, Bertrand dessina dans une belle ambiance et sous la musique, de belles séries surtout gauchères en gardant toujours la muleta derrière car le novillo avait des qualités mais une charge courte. Un final par circulaires et passes d’inspirations parachève un moment de convivialité et d’aficion.