Mois : février 2024 Page 2 sur 13
Villaseca mise sur la variété des élevages et des encastes. La feria se déroulera les 4, 5, 6, 7, 9 et 10 septembre. Les fers choisis sont de Cuadri, Cebada Gago, Montealto, Conde de Mayalde et Rehuelga. Pour la novillada concours les élevages retenus sont : Concha y Sierra, Conde de la Corte, Saltillo, Barcial. Partido de Resina et El Añadío.
Nous vous l’annoncions en décembre, la première confrontation dans le Sud-ouest entre Sébastien CASTELLA et Daniel LUQUE aura bien lieu lors des Fêtes de la Saint-Jean le dimanche 23 juin à 18 h. Fernando ADRIAN, le torero révélation de 2023 et les toros de Santiago DOMECQ feront leur présentation à Saint-Sever ce jour-là. Un an après son mano a mano avec Emilio de Justo et leur sortie en triomphe, Sébastien Castella sera à nouveau à Saint-Sever, l’une de ses arènes de prédilection. Son retour dans les ruedos en 2023 après deux années sabbatiques a été un come-back triomphant, que Saint-Sever avait anticipé : c’est le seul torero depuis janvier 2023 à avoir réussi l’exploit de sortir « a hombros » de quatre des arènes les plus importantes arènes au monde : Madrid (Puerta grande en mai et triomphateur de San Isidro avec trois oreilles), Séville (Puerta del Principe en septembre avec trois oreilles lors de la féria de San Miguel), Lima (en novembre, trophée Scapulaire d’Or de la féria Señor de los Milagros) et tout récemment la Monumental de Mexico qui a réouvert ses portes à la grande joie du monde taurin. Un autre triomphateur de la saison 2023 en France, Daniel Luque reviendra dans les arènes Henri Capdeville, où il avait réalisé en juin 2022 l’une de ses meilleures faenas de la saison sur la magnifique interprétation du Concerto d’Aranjuez par l’Harmonie du Cap de Gascogne. Son début de saison 2024 en Colombie au mois de janvier a été tonitruant : trois oreilles à la feria de Manizales et quatre oreilles à la feria de Cali.Fernando Adrián s’imposait dans ce cartel de triomphateurs : il est la révélation de la temporada espagnole 2023 avec 15 corridas et 15 sorties « a hombros », un fait exceptionnel d’autant plus que par deux fois en mai puis en juin, il a ouvert la Puerta grande de Las Ventas de Madrid. Un bilan à faire pâlir les figuras : en 15 corridas, 46 oreilles, 4 queues et un indulto ! C’est le torero à voir ! Santiago Domecq présentera pour la première fois à Saint-Sever un lot de toros. Ganadero réputé pour la bravoure et la classe de ses toros, il a obtenu de très bons résultats la saison dernière remportant notamment le prix de meilleure ganaderia de la Feria de San Isidro et obtenant la grâce de deux toros à Béziers et à Antequera. |
En 2023 corrida et repas à Morlanne ont affiché complet alors …RÉSERVEZ VOTRE JOURNÉE DE L’AFICIONIncluant la corrida, la fiesta campera et le repas côte à l’osVous bénéficierez de l’avantage remise avec le code JOURNEE |
Animation musicale de la journée : Lous Faïences de Samadet11 h Fiesta campera avec l’école Adour Afición (novillos sans picador de Camino de Santiago)12 h 30 Repas animé par le groupe Sambastian :Côte à l’os et ses pommes de terre grenaille – Fromage – Tourtière Menu adulte 25 € (Café et vin non compris) Menu enfants (- 10 ans) 10 € : Burger-Frites, Dessert, un soda18 h Corrida des Fêtes de la Saint-Jean Musique : Harmonie du Cap de Gascogne Billetterie en ligne : https://www.billetweb.fr/pro/afssOffice de Tourisme Landes Chalosse (Saint-Sever, Hagetmau, Amou) : 05 58 76 34 64Guichet aux arènes le 22 juin de 10 h à 19 h et le 23 à partir de 9 h : 06 43 90 09 27 Places à partir de 15 € Tarif jeunes jusqu’à 18 ans : réduction de 50 % sur tous les rangs 4 à 7Gratuit pour les moins de 10 ans sur les genouxFiesta campera : Adulte 8 € / Gratuit pour les moins de 18 ans À l’Office de tourisme et aux arènes, carte bancaire et chèque-vacances acceptésInformation tarif groupes, clubs, peñas et CE : 06 43 90 09 27 et toros.fetessaintsever@gmail.com |
Organisation : Association des Fêtes de Saint-Sever Hôtel de Ville 40500 Saint-SeverInstagram : @commissiontaurinesaintsever40Facebook : Commission Taurine Saint-SeverMENTIONS LÉGALESLettre d’information de l’Association des Fêtes de Saint-Sever – Siège social : Hotel de Ville 40500 SAINT-SEVERConformément à la loi no 78-17 du 6/01/1978, informatique et libertés, vous disposez à tout moment d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant. Ce droit de rectification pourra être exercé en nous écrivant ou cliquez ici. Afin de respecter la protection de votre vie privée et de vos données personnelles, l’Association des Fêtes de Saint-Sever s’engage à ne pas divulguer vos informations personnelles à d’autres sociétés ou associations à des fins d’utilisations par celles-ci. Aucune utilisation de votre adresse électronique ne sera faite en dehors de l’envoi de la lettre d’information ou de votre réservationInformation : toros.fetessaintsever@gmail.com |
Le Tendido Riclois a présenté les élevages retenus pour sa journée taurine du 3 août. Encouragé par la réussite ganadera de celle de l’an dernier, les organisateurs ont répété le principe d’une corrida avec six
toros de différentes ganaderias françaises : Cuillé, San Sebastian, La Suerte, Turquay, Pages Mailhan, Camino de Santiago. Pour la novillada sans picadors du matin , ce sont des erales de La Suerte et
de Barcelo qui sortiront des chiqueros. Les cartels piétons seront communiqués ultérieurement.
Plaza de toros de La Flecha, Arroyo de la Encomienda (Valladolid). Festival Taurin. Lleno de ‘no hay billetes’.
Novillos de Castillejo de Huebra, le 3ème vuelta al ruedo.
• LEA VICENS, Ovation.
• CAYETANO, Deux oreilles.
• DIEGO URDIALES, Deux oreilles.
• MANUEL ESCRIBANO, Deux oreilles.
• FERNANDO ADRIÁN, ovation.
• MARCO PÉREZ, Deux oreilles
17 juillet Mont de Marsan
Toros de Puerto de San Lorenzo et Ventana del Puerto pour Morante de la Puebla, Daniel Luque, Dorian Canton
11h – NSP – Erales de Alma Serena, Le Lartet pour (cartel à désigner)
18h – Toros de Victoriano del Rio pour Sébastien Castella, Gines Marin, Yon Lamothe
19 juillet Mont de Marsan
Toros de Saltillo, Conde la Corte, Dolores Aguirre, Peñajara, Flor de Jara,Yonnet pour Fernando Robleño, Morenito de Aranda, Alberto Lamelas
20 juillet Mont de Marsan
11h – Novillos de El Parralejo pour Tristan Barroso, Marco Perez (mano a mano).
18h – Toros de La Quinta pour Emilio de Justo, Clemente (mano a mano)
21 juillet Mont de Marsan
Toros de Victorino Martin pour Manuel Escribano, Joselito Adame, Borja Jimenez
Dorian Canton, Yon Lamothe, Clemente et Tristan Barroso: la jeune garde française (originaire du sud-ouest) est très bien représentée. Morante, de rigueur, ouvrira le bal avec Luque. Emilio de Justo fils adoptif du Marsan a droit à un mano à mano: il est imprescriptible ici. On découvrira Borja Jimenez et on se réjouit de revoir au Plumaçon le Numéro Un mexicain Joselito Adame. Le retour de la corrida concours réjouira les toristas et les adeptes de Lamelas, nombreux dans la capitale landaise, seront heureux de voir leur torero présent dans cette course à haute responsabilité.
On compte les jours!
PV
Selon le site mundoro.com :
“La dernière Enquête sur les habitudes culturelles en Espagne , publiée par le ministère de la Culture, révèle un changement radical dans l’âge cible des consommateurs de tauromachie et met fin au mantra négatif du détachement des jeunes par rapport à la tauromachie. Les Espagnols entre 15 et 24 ans qui sont allés aux taureaux au moins une fois sont plus nombreux que ceux de la tranche d’âge de 65 ans et plus . 9,1% contre 8,7%. Une différence substantielle, étant donné que jusqu’avant la pandémie, la présence des personnes âgées était de près de trois points supérieur à celui des plus jeunes.
Mais si l’on compare les données des participants plus jeunes à celles des plus âgés, la différence est bien plus significative. Le nombre de participants entre 15 et 19 ans est le double du nombre de participants
de plus de 75 ans . 6,1%, contre 3,1%. En tenant compte de deux facteurs qui contribueraient à inverser cette comparaison. D’une part, il existe des communautés autonomes où l’on tente d’interdire la présence de mineurs de moins de 16 ans ou moins. En revanche, la tauromachie est la seule activité culturelle qui donne la priorité économique aux retraités espagnols avec des prix subventionnés par les entreprises elles-mêmes.
Dans ces statistiques du ministère de la Culture espagnol, il y a des données qui indiquent des problèmes d’accès aux taureaux pour les plus jeunes, qui, s’ils sont résolus, pourraient encore augmenter la fréquentation du public taurin des jeunes. D’une part, 7% des personnes interrogées affirment qu’elles ne vont pas ou ne vont pas plus souvent aux taureaux en raison de l’offre limitée dans leur domaine de vie
habituel et 12% affirment que la tauromachie est difficile à comprendre. C’est un problème qui devrait faire réfléchir en raison d’un déficit de compréhension/communication (du contenu à la terminologie
excessivement technique) qui éloigne la tauromachie du langage compréhensible et de l’accessibilité mentale des plus jeunes.
Compte tenu de l’autofinancement des entreprises taurines elles-mêmes, les jeunes ne se plaignent pas trop du prix des billets ou ce n’est pas leur principal argument pour ne pas aller aux taureaux. Seuls 1,5% des mineurs citent les prix élevés comme motif d’absence. Une cause d’exclusion bien moindre que celle de l’accès à l’offre dans son environnement et le grave problème de compréhension et de communication”.
« Croyez toujours dans la beauté de vos rêves »
Cette phrase tatouée (en anglais) sur le poignet de Thomas Joubert semble être un symbole de sa vie, de son inspiration, de ses aspirations.
Comme il le dit lui-même, il est libre : « si on se met devant un toro de 500 kilos, on est libre de faire comme on veut ! »
Son aficion est née (sans peut-être qu’il s’en doute), vers 3 ou 4 ans quand il regardait à la télé les corridas ou les résumés diffusés par Canal +. Mais c’est aussi de là qu’est venue son admiration pour César Rincon qu’il n’a jamais reniée. Pour lui, Rincon n’est pas seulement un souvenir d’enfance, mais une véritable fusion : il cherche toujours à l’imiter !
Son autre idole est José Tomas, numéro 1 de tous les temps pour sa pureté : jamais de peopolisation, la simplicité en piste et au dehors. Un modèle !
Logiquement, il entre à l’école taurine d’Arles à 12 ans : « être practico, c’est une drogue, mais quand on y entre jeune, c’est vraiment une chance !»
Sa tauromachie s’y forge, même s’il le reconnait, il n’est pas un torero très technique ; son toréo est plutôt d’inspiration et de sentiment. D’ailleurs il assume parfois de ne pas dominer entièrement le toro, surtout s’il demande « les papiers ». En ce sens, il reste un torero instinctif qui sait quand le toro peut vous attraper. Ses 3 objectifs en terme de toréo sont simples : la créativité mais adaptée au toro, la lenteur même si quelques fois il peut la pousser trop loin, et l’élégance.
Créativité et originalité en 3 photos ci-dessus : entame en passe de Las Flores, (sa passe préférée), changement de main dans le dos et reprise de la gauche en circulaire inversée.
Et pour conserver cet état d’esprit, continuer à toréer au feeling, il prend toujours de la musique pour toréer de salon (et même quelquefois dans une arène).
Son concept, c’est d’arrêter le temps : faire vivre la muleta dans toutes les passes, mais aussi quand le toro est figé, prêt à charger.
Et il le reconnait, « être torero, c’est être un peu égoïste pour ne pas souffrir des réactions des gens autour de vous. »
« Il faut être fort pour être torero : quand on entre au paseo et qu’on voit la foule, on se demande : qu’est-ce que je fais là ? » Et il se souvient de ce que disait Espartaco : « avant une corrida, je refuserais toujours un cartel supplémentaire ! »
Quand on le voit toréer, on s’aperçoit que son style est différent et unique dans un monde où la plupart des toreros ont été formatés par la technique des écoles taurines : Les pieds fermement plantés dans le sol, le corps bien vertical, les gestes souples mais amples, et toujours l’inspiration qui permet de dominer le toro et de séduire l’autre adversaire : le public. Il y a dans son style une forme d’ascétisme bien loin du populisme de beaucoup de toreros actuels.
L’actualité 2024 de Thomas Joubert, c’est d’abord la Copa Chenel où il affrontera le 10 mars, des toros d’El Retamar et de Hermanos Cambronell au premier tour. Il serait souhaitable qu’il puisse franchir ce premier obstacle et pour cela que le vote du public le soutienne : on peut voter via Télé Madrid et compenser ainsi le fait que ses concurrents soient 2 toreros de la Communidad de Madrid qui vont bénéficier du chauvinisme local. D’autant que ce sera le premier paseo en Espagne de toute sa carrière !
Pour l’accompagner, une cuadrilla d’amitié et de fraternité avec notamment, Mathias Forestier au cheval (cousin de Monnier et passionné de sa profession) et Tomas Ubeda qui s’est formé comme novillero avant de passer aux banderilles : de l’expérience et de la sincérité dans le toréo. Selon Thomas, tous se jetteraient sur le toro pour le protéger en cas d’accident.
Thomas a un autre contrat signé à Istres où il affrontera des Jandilla en présence de Daniel Luque et Borja Jimenez : excusez du peu !
Il lui reste à espérer que ses prestations lui ouvriront d’autres portes..
L’homme, Thomas Joubert est aussi passionnant que le torero : qui sait qu’il est pompier volontaire donnant chaque semaine au moins une journée à sa communauté ?
Et il s’occupe principalement d’une association remarquable : Association Sport Santé du Pays d’Arles (ASSPA)
Voir ici pour les détails :
Pour le rencontrer de manière un peu différente, ce portrait « chinois » réalisé lors de sa venue à Paris par l’équipe de Culturaficion
Un torero passionnant et un homme hautement respectable !
Recueillie par Jean Yves Blouin https://facealacorne.fr/