Auteur/autrice : Pierre Vidal Page 4 sur 141

AGUASCALIENTES (MEXIQUE) INDULTO PAR “EL QUITOS”

Le franco méxicain El Quitos vient de frapper un grand coup dans le pays de son papa. Le nîmois de naissance est sorti triomphateur de la novillada d’Aguascalientes où il était remis après avoir récemment triomphé (avec une blessure à la clé). Il a indulté un novillo de Las Huertas et face à une forte concurrence (le local Bruno Aloi et le prodige Marco Perez) sort seul à hombros (même si comme c’est souvent le cas au Mexique on ne lui a pas concédé les trophées symboliques).

Aguascalientes. Novillos de Las Huertas pour

El Quitos saluts, vuelta après indulto

Bruno Aloi saluts, vuelta
Marco Pérez vuelta, saluts.

Plaisance

Parentis a présenté sa Féria de San Bertomiù 2024.

Jeux Olympiques obligent, elle aura lieu fin août. C’est donc le samedi 24 et le dimanche 25 août que les toros fouleront le sable des arènes Roland Portalier. Cette année, les encastes minoritaires seront à l’honneur. L’objectif est d’allier spectacle et ce qui a été la culture taurine parentissoise. La première novillada sera de sang Santa Coloma avec des novillos de la ganaderia Los Maños. Pour les affronter trois novilleros expérimentés défileront au paseo
•Nino Julian
•Diego Bastos
•Jésus de la Cazalda

Le dimanche ce seront les Carlos Nuñez de la ganaderia El Retamar qui seront lidiés par
•Daniel Medina
•Juan Herrero
•Pedro Luis

Le matin, il y aura une tienta avec la participation de l’ Ecole Taurine dour Aficion qui reviendra pour cette Féria de Parentis 2024.

JOURNÉE AU CAMPO AVEC LE CTN

Samedi 13 avril, le Centre de Tauromachie de Nîmes a organisé une fiesta campera à la ganaderia du Scamandre. Pour l occasion nous avions convié nos partenaires ainsi que nos amis du CT Palmas y Pitos avec son dynamique président, CHRISTOPHE DUMOND.

Au programme, en matinée 2 becerras pour nos élèves et le Novillero Albin, nous soulignerons les énormes progrès d Elias et les premiers pas d’Imran devant du bétail avec les précieux conseils du Maestro SOLALITO.

Après un repas pris en commun, retour autour de la placita du mas de Madame, pour la lidia complète d un toro de 5 ans pour SOLALITO.
Nous avons pu admirer la technique et l entrega de Solal, les aficionados présents se sont regalés du travail sans faille du Maestro.

Ensuite 2 novillos aussi en lidia complète pour le Novillero TOMAS GONZALES de Teruel, en préparation de son futur passage en piquée. En somme une très bonne journée sous le signe du toro.

Nous remercions chaleureusement le Maestro Solalito, le ganadero Olivier Riboulet pour l excellence de son bétail.

(communiqué)

Les “vaillants”

Photo JY Blouin

L’héroïsme, la mise en avant de son courage, comme il en a été hier, avec Manuel Escribano dans le coso du Baratillo de manière magnifique, c’est la base de la tauromachie, sa justification ultime. Le sacrifice gratuit d’une vie humaine ou de son intégrité physique accompagne ainsi celui d’un animal. Il y a là une sorte d’équivalence. Cette juste réparation (potentielle) fonde ce rituel dramatique qui n’a rien à voir avec une sorte de jeu ou de démonstration d’habileté.

L’opposition entre une bête féroce et la froide détermination d’un individu voilà ce qui justifie la tauromachie : cet art millénaire. Il n’y a pas d’activité plus humaine si on la considère du point de vue de l’Histoire de l’Humanité que cette confrontation.

Hier le sympathique torero de Gerena qui a eu tant de mal à s’imposer a fait une démonstration éclatante de cette vérité : la qualité première, essentielle, fondamentale du combattant c’est le courage. Arrive ce qui arrive faits ce que doits : c’est le Nec Plus Ultra. Les jeunes gens qui de plus en plus nombreux se lancent dans la carrière taurine ont-ils bien mesuré cette devise ultime ? Savent-ils ce qu’ils portent, ce qu’ils risquent ? Le formatage de ces écoles incline-t-il à cette acceptation du sacrifice ? Il y a une inclinaison dans le toreo moderne à l’esthétisme, au bon goût qui va à l’encontre de cette vérité et quand un homme comme Ecribano remet les pendules à l’heure le spectacle prend alors une dimension quasi mystique.

On les appelle les vaillants ; Escribano est en tête de cette cohorte de toreros, qui portent ces valeurs tous les dimanches parfois dans des arènes portatives, modestes, devant un public souvent festif et peu au fait des dangers qu’ils encourent. Je pense à Padilla, à Pepin Liria, à Lopez Chavez pour évoquer un passé récent. Les vaillants (ou vaillantasses) ce terme dépréciatif, inique est à bannir désormais du vocabulaire taurin, car les vaillants sont les courageux.

Pierre Vidal

Châteaurenard: 100% France

Le club taurin Fiesta y Toros de Châteaurenard a dévoilé ce vendredi la composition du cartel de sa traditionnelle corrida des fêtes qui se déroulera le mardi 6 aout. Un cartel sera composé par El Rafi, Clémente Christian Parejo pour six toros des ganaderias françaises Gallon, Jalabert, Le Laget, San Sebastian, Pagès-Mailhan et Cuillé.

Aire sur l’Adour, présentation du cartel

Le temps s’est mis au beau. Cet aspect météo loin d’être négligeable apparaissait indispensable pour une présentation du cartel de la corrida du 16 juin réussie. En effet pour l’occasion, Audaz Productions proposait n tentadero avec du bétail de La Pasion pour le béarnais Dorian Canton et avait opté pour un moment grillade comme moment festif une fois le cartel dévoilé.
Pour ce qui est du cartel proprement dit, la ganaderia retenue est connue depuis quelques semaines et c’est avec intérêt que les aficionados vont attendre la sortie des toros de Peñajara (casta Jijona) très rarement programmés dans le coin.

Pour les affronter:

Morenito de Aranda. Lidiador reconnu, déjà sorti en triomphe des arènes Maurice Lauche!, Xe sera un chef de lidia expérimenté.

Jesus Enrique Colombo. L’athlétique vénézuélien a su lui aussi triompher dans les arènes d’Aire sur Adour. C’est un défi pour lui d’affronter ce genre de toros qu’il faut savoir embarquer au dernier tiers.
Son côté spectaculaire aux banderilles va sûrement attirer un public plus large que celui qui vient juste pour les toros

Dorian Canton. Le béarnais avait dû renoncer à son contrat en 2023 à cause de sa blessure au poignet. Présent pour cette soirée, il se dit tout à fait prêt pour toréer cette ganaderia. Ce que l’on a entrevu de lui à Aignan et vu lors du tentadero qui a suivi la présentation des cartels le laisse en tout cas supposer.

Lanternes et vessies…

Il est toujours facile de dire: c’était mieux avant. Il y a quand même un fond de vérité dans ce regard nostalgique sur le passé. La Maestranza, temple adoré, référence mondiale du toreo, manque dans ce début de feria du sérieux qui l’honorait. Ce n’est pas Madrid mais tout de même nous sommes dans une arène de première catégorie et la présentation des corridas de Juan Pedro Domecq et Nuñez del Cuvillo, de jeudi et vendredi, lots pour vedettes, laissait à désirer. Sans doute va-t-on redresser la barre avec Victorino ce soir. A vaincre sans péril on triomphe sans gloire faut-il le rappeler.

L’absence de critères sérieux et surtout homogènes du palco laisse l’observateur perplexe. Ainsi cette seconde oreille avec par conséquent une Puerta del Principe à la clé; cédée à Luque après une fanea encimista et sans profondeur réelle. Je ne chicanerai pas les mérites du torero de Gerena, sa technique, son sens du spectacle et son aguante, mais ce triomphe valait-il celui de Perera durement acquis deux jours plus tôt ?

On me dira et c’est vrai, le public a fait une grosse pression pour cette double récompense. Justement le président décide de cette récompense suprême, il est là pour tempérer l’ardeur populaire. Il ne doit pas lui céder. Le public de la Maestranza a beaucoup changé. Il est composé de nombreux touristes et d’aficionados récents ; ce n’est le public savant et mesuré d’antan. C’est tant mieux d’un côté que l’arrivée de ces nouveaux venus. Qu’ils ne prennent pas cependant cependant les vessies pour des lanternes.

Pierre Vidal

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