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Ami(e)s aficionado(a)s,
Afin de défendre notre culture, notre patrimoine, notre passion qui vient de la nuit des temps, nous vous donnons rendez vous devant la mairie de Bayonne le SAMEDI 19 NOVEMBRE à 11 h30 et ENSEMBLE, nous irons devant la sous-préfecture afin de remettre à M. le Sous-Préfet une motion de soutien à la
Tauromachie, pan entier de notre patrimoine culturel.
Vous aussi, ganaderos, organisateurs, péons, sauteurs, amateurs de course landaise, coureurs d’encierro, mais aussi chasseurs, éleveurs de canards, etc…vous êtes tous concernés. Participons à ce rassemblement bayonnais comme les autres villes du Sud le feront le même jour et à la même heure (Alès, Arles, Auch,
Béziers, Dax, Istres, Langon, Mt de Marsan, Nîmes, Pau, Perpignan)
Ne laissons la porte d’un monde « BANALISE » et « ASEPTISE » s’entrouvrir !
Peña Côte Basque

La Fédération des Clubs Taurins du Biterrois (FCTB) et Esprit du Sud34 appellent les aficionados et leurs amis à se rassembler devant la sous-préfecture de Béziers le samedi 19 novembre à 11h. Prendront la parole, le président de la FCTB Bernard Mula, Patrice Sifflet pour Esprit du Sud, Marie-Françoise Rouzier pour le Musée taurin de Béziers, Tomas Cerqueira torero et directeur de l’école taurine Béziers- Méditerranée, Olivier Margé ganadero et empresa des arènes biterroises. Une motion pour la liberté culturelle sera lue et ensuite remise au sous-préfet.
Des rassemblements identiques se tiendront au même moment devant les préfectures et sous-préfectures des départements taurins.
La motion commune à tous ces rassemblements a pour objet d’interpeller le gouvernement et la représentation nationale sur le danger de la PPL Caron d’interdiction des corridas, laquelle serait une abolition de la liberté culturelle et une atteinte intolérable au droit à la différenciation des collectivités territoriales et à leur identité.

Aux côtés des communes adhérentes à l’Union des Villes Taurines de France, Mont de Marsan se mobilise pour la défense des cultures locales. Lors du Conseil municipal du 3 novembre, une motion en faveur des libertés et de la diversité des expressions culturelles a été adoptée à l’unanimité moins 3 abstentions.
Par ce vote, les élus municipaux ont souhaité condamner la proposition de loi Caron qui porte atteinte à la liberté culturelle, à la liberté et à l’économie des territoires ainsi qu’au mode de vie de leurs populations, au mépris de l’importance environnementale et écologique de l’élevage extensif du taureau en matière de préservation d’écosystèmes fragiles et de la biodiversité.
« Nous demandons au Gouvernement de protéger les nombreuses cultures et filières menacées par l’antispécisme radical dont le porte-parole à l’Assemblée Nationale est le député Caron qui, après la corrida, souhaite interdire toute forme d’interaction avec l’animal, telles que l’élevage, la chasse, la pêche, la consommation de viande, l’équitation, les animaux de compagnie en ville, les autres tauromachies… » a indiqué Charles Dayot, maire de Mont de Marsan.
La Ville appelle ainsi la représentation nationale à rejeter cette proposition de loi porteuse d’une idéologie anti humaniste, discriminatoire, d’effacement des cultures populaires et de déconstruction des institutions.

Tout à l’excitation de la plausible présentation de son projet de loi visant à l’interdiction de la corrida, bizarrement soutenu par bon nombre de ses collègues de LFI, Aymeric Caron se lance même à des affirmations hasardeuses bien susceptibles de lui revenir à la figure. Ainsi déclarait-il à la presse en septembre dernier : « On ne peut pas être de Gauche et soutenir la corrida ».
Au delà de la prétention à définir l’« être de Gauche », qu’évidemment il incarnerait, son propos dénote une profonde ignorance des relations historiques entre la gauche et la tauromachie qui va bien au-delà des frontières.
Pour rester dans le cadre français et dans l’histoire récente, on lui rappellera seulement que l’Union des Villes Taurines de France fut créée en 1966 à l’initiative de M.M. Jourdan, maire de Nîmes, et Privat, maire d’Arles. Le premier était…communiste, et le second…socialiste. Etaient réunis autour d’eux pour l’occasion des dizaines de maires de toutes obédiences et origines du Sud de la France.
On ne citera, pour en terminer avec l’affirmation eronnée du néo-député, que les maires de villes importantes comme Emile Claparède, de Béziers, socialiste, Charles Lamarque, de Mont de Marsan, socialiste, Roger Roucaute, d’Alès, communiste, Michel Sageloly, de Céret, socialiste, ou Marcel Cornille, maire d’Istres, socialiste lui aussi. L’U.V.T.F. reste de nos jours l’entité représentative en matière de tauromachie dans la grande majorité des arènes françaises.
Non contents d’être traîtres à leur famille politique ces élus qui viennent d’être cités, et tous ceux qui ne l’ont pas été mais qui auraient aussi mérité de l’être, seraient donc d’infâmes personnages, des « spectateurs frustrés qui peuvent jouir du spectacle du sang et de la mise à mort » pour reprendre quelques mots choisis du sieur Caron. Qui d’ailleurs, pour rester dans le domaine du camouflage politique dont il semble connaître un rayon, ne manque sans doute pas d’expliquer aux députés, dont il fait assidûment le siège pour arracher leur soutien, que la défense des animaux n’est que la première étape d’un « progrès civilisationnel majeur » (1) dont le véganisme est la face légaliste et l’antispécisme le but final.
Sans entrer dans un débat philosophique le plus souvent dévoyé, on peut, pour s’éclairer sur les enjeux poursuivis derrière le masque du sort des « personnes non humaines » (pour utiliser leur terminologie), se tourner vers la lecture d’un végano-sceptique éclairé en la personne d’Etienne Rault. Au travers de son « Regard d’un éleveur sur l’utopie végane » (Ed. Du Dauphin- 2017), on y découvre qu’à les suivre, « l’homme devient un hors-la-loi de la république du vivant. »
Une bonne raison de plus de dire « OUI à la corrida ».
(1): Expression de Daniel Olivier dans les « Cahiers spécistes ».
Rodolfo ARIAS, le 07/11/2022
À l’initiative de nombreux aficionados soutenus par l’UVTF, l’ONCT, ESPRIT DU SUD, la FSTF, l’UCTF et les fédérations ou coordinations locales ou départementales de clubs taurins, le 19 novembre une motion en faveur de la liberté culturelle sera remise simultanément dans une dizaine de préfectures et sous-préfectures des départements taurins.
Cette motion a pour objet d’interpeller le gouvernement et la représentation nationale sur le danger de la PPL Caron d’interdiction des corridas, laquelle serait en fait une abolition de la liberté culturelle et une atteinte intolérable au droit à la différenciation des collectivités territoriales et à leur identité.
Les aficionados souhaitant participer à cette action peuvent se rapprocher des clubs taurins des villes concernées ou de leurs soutiens : l’UVTF, l’ONCT, Esprit du Sud, l’UCTF et la FSTF.