Catégorie : rejoneo Page 2 sur 3

Las Ventas: le rejoneo

Plaza de toros de Las Ventas. Deuxième corrida de rejones de la Semana del Caballo. Un tiers d’arène (5000 spectateurs)

Toros de Campos Peña. 

MARCOS BASTINHAS, qui confirmait l’alternative, silence après avis. 

SERGIO DOMÍNGUEZ, ovation 

FRANCISCO PALHA, silence. 

MIGUEL MOURA, oreille. 

JUAN MANUEL MUNERA, vuelta al ruedo après avis. 

• PÉREZ LANGA, silencio. 

Bilbao: Léa Vicens triomphe

Plaza de toros de Bilbao. Première des Corridas Generales. Moins de 1/2 arène.

Toros de Fermín Bohórquez.

 

Pablo Hermoso de Mendoza Fermin Bohorquez Bilbao 20 août 2023 © Ferdinand De Marchi

PABLO HERMOSO DE MENDOZAovation et saluts et oreille

Léa Vicens Fermin Bohorquez Bilbao 20 août 2023 © Ferdinand De Marchi

LEA VICENS, oreille et oreille avec pétition de la seconde et deux vueltas al ruedo

Guillermo Hermoso de Mendoza Fermin Bohorquez Bilbao 20 août 2023 © Ferdinand De Marchi

GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA, ovation et saluts et deux oreilles

Dax, le rejoneo: Cartagena quatre oreilles et une queue


Plaza de toros de Dax . Sixième de féria, corrida de rejones matinale..

Toros de Murube. 

• ANDY CARTAGENA, deux oreilles et deux oreilles et la queue 

• LEA VICENS, oreille et ovation.

 DUARTE FERNANDES, ovation et vuelta al ruedo. 

AU PUERTO DE SANTA MARIA : LE BAL DES MANSOS

 

Corrida de rejon en ouverture de la temporada estivale du PUERTO DE SANTA MARIA devant un gros tiers d’assistance, toros de MURUBE pour

Pablo HERMOSO DE MENDOZA : silence et palmitas saluées

Joao RIBEIRO TELLEZ : une oreille de complaisance et une oreille de complaisance

Guillermo HERMOSO DE MENDOZA : deux oreilles et une oreille cadeau

Que dire tout d’abord des six exemplaires de MURUBE sinon qu’ils étaient parfaitement présentés ( deux de 470 kilos et quatre de 530 à 550 kilos) les cinq premiers cinquenios le dernier de quatre ans largement faits, A part cela, si l’écorce du melon était magnifique , l’intérieur ne fut que jus de chaussette, à part le premier manso à la fin, les autres le furent de la sortie du toril à leur mort peu glorieuse, La vie publique de ces animaux ne fut qu’une longue quête de la porte du toril en longeant les barrières, La ganaderia de MURUBE a du soucis à se faire et doit d’urgence renouveler son sang ou ses critères de sélection,

Avec de telles carnes il était bien difficile de construire une quelconque tauromachie les trois cavaliers, grands dans l’art équestre s’ il en est, tentèrent un peu et surtout en profitèrent pour pour faire admirer leur magnifique tallent dans le dressage devant un toro qui ne fut jamais que le premier spectateur de leur prouesses et en aucune manière un acteur,

Heureusement pour ce bal de mansos il y avait la musique, La banda municipale du PUERTO DE SANTA MARIA, qui est sans doute l’une des meilleures d’Espagne nous a offert un récital de très haut niveau, L’interprétation magistrale de CARMEN au paseo donnait des frissons, on se serait cru à NIMES peut être en mieux, Le public vibrait au son des paso-doble bien plus qu’aux activités des toreros, Cette soirée fut un vrai régal de mélomane,

Cela étant dit je me vois mal faire un détail toro à toro sinon pour une triste énumération du nombre de banderilles presque toutes posées à étrier passé voire à la croupe ou compter la kyrielle de descabellos de MENDOZA père ou dire que son fils est celui qui a le plus essayé, mais je pense que ce labeur serait vain et c’est aux accents de Carmen qui résonnent encore dans ma tête que je vous quitterai pour cette chronique espérant que demain sera un autre jour au PUERTO,

Jean Dupin

Bayonne : lleno pour le rejoneo

Plaza de toros de Bayonne. Deuxième corrida des fêtes. Rejoneo. Lleno.

Toros de Romaio Tenorio, et un sobrero de regalo de San Pelayo, de mauvais jeu sauf les quatrièmes et sixièmes et du bon septième (sobrero de regalo).

MIGUEL MOURA, silence et oreille;

LEA VICENS, palmas, palmas et oreille du sobrero de regalo;

GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA, deux oreilles et oreille.

Photos Arènes de Bayonne (facebook)

Les Saintes Maries de la Mer: corrida portugaise

Plaza de toros de Saintes Maries de la Mer. Trois quart d’entrée. Corrida portugaise.

Toros de Gallon et Tardieu. 

Andy Cartagena, ovation et vuelta al ruedo; 

Andrés Romero, vuelta al ruedo et vuelta al ruedo.

Por colleras, vuelta al ruedo.

Forcados de Moita.

Santander: oreille pour Léa

Plaza de toros de Santander. Casi lleno.

Toros de El Canario.

• LEONARDO HERNÁNDEZ, silence après avis et silence;

• LEA VICENS, silence et oreille et double vuelta;

• GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA, oreille et oreille.

Michel Zuccarelli nous a quittés samedi dernier 24 juin…

Il était né le11 janvier 1933. Fils de Maître Jean Zuccarelli, ce dernier fut maire de Montpellier de 1937 à 1941.

Après avoir été éleveur de chevaux Camargue aux Saintes Maries de la Mer, Michel fit l’acquisition d’une manade de taureaux Camargue.

Je l’ai connu fin des années 70 début 80. Et c’est cette époque-là que j’entends évoquer.

Installé dans sa manade à Saint Nazaire de Pézan avec pour bayle Aimé Fabre, Zucca était un cavalier qui aimait l’équitation de tradition française et le faste qui va avec. Il caressait l’envie de toréer à cheval. Ce qui lui fit choisir tout naturellement de porter le costume Louis XV et la selle portugaise qui est la copie de notre selle à piquer. Il se plaisait à la garnir avec des étriers Camargue pour souligner son appartenance Provençale.

Cultivé et courtois, il avait le goût des belles choses.

Aidé par Pierre Poujol, boucher à Lansargues, et Jean-Louis Lopez, journaliste, Michel s’investit pour satisfaire sa passion et mener à bien ses projets tauromachiques. Pour ce faire, il investit bcp d’argent et d’énergie afin d’organiser plusieurs spectacles auxquels Gérald Pellen et moi-même participions, mais aussi Luc Jalabert, Jacques Bonnier, et les stars de l’époque : Manuel Vidrié, Álvaro Domecq, Antonio I. Vargas, Manuel Jorge, Ángel et Rafael Peralta…

Ce fut le cas à Lunel, Lansargues, Port Saint Louis du Rhône, Saint Cyprien… Les éleveurs ganaderos français, tels Tardieu, François André, D’andecy, Gallon, fournissaient le plus souvent le bétail.

Plusieurs temporadas s’égrainèrent ainsi. L’été, je séjournais souvent à la cabane où étaient hébergés mes chevaux. Mes souvenirs sont peuplés d’anecdotes pittoresques que ma mémoire ne peut oublier.

Combien de soirées sommes-nous passés à la Pizzeria face à la gendarmerie de Lunel. Le Maître des lieux, Mr Ligron, photographe à ses heures, immortalisa cette époque avec de nombreux clichés.

Débordant de passion, parfois candide, la pipe à la main, Michel aimait se mettre en scène. Il ne manquait pas d’humour, ni de fantaisie.

Une succession de situations cocasses, comme les caprices de la chèvre de Dominique ou la fausse manœuvre qui provoqua la chute de la voiture dans la roubine à peu de temps d’un paséo, n’en sont que quelques exemples… Une ambiance bon enfant.

Et ce jour où tu nous invitas à nous changer avant la corrida Gérald Pellen et moi-même dans ton appartement de Lunel. Nous étions restés bloqués au 3ème étage de l’immeuble, impossible d’ouvrir la porte (la clé était restée sur la serrure coté extérieur). L’heure du paséo approchait, nous gesticulions pour attirer les passants et les inviter à venir nous délivrer.

Et Lisbonne by-night, les cabarets, les discussions pour négocier le prix d’éventuels chevaux toreros.

La vache brave achetée dans le Ribatejo et transportée sur une camionnette plateau jusque dans le nord de la Lusitanie afin de tester les capacités des chevaux à acquérir.

Il y aurait bcp à dire, tant la vie de Michel a été riche et captivante, quelquefois rocambolesque.

Personnage haut en couleur, capable du meilleur comme du pire, il me laisse un souvenir émouvant.

Ainsi que le disait Jean-Louis Lopez, « il savait rester indifférent aux boulets rouges que lui adressaient le cercle d’érudits ! »

Zucca mena sa vie comme il l’entendit et souvent avec panache.

Officier parachutiste, pilote de rallye automobile, aviation, furent quelques parenthèses faisant de lui un touche-à-tout et un amateur éclairé dans de nombreux domaines.

En 2016, Michèle Ricard l’honora de la médaille du Club Méjanes.

Michel nous a quittés après avoir fêté ses 93 printemps, j’ai été témoin de quelques -uns.

Adessias Michel, repose en paix.

Freddy PORTE – 29 juin 2023.

Crédit photo : collection privée.

De gauche à droite : Gérald Pellen, Michel Zuccarelli et Freddy Porte.

torofiesta.com

Léa Vicens totalise à León

León (León).- Première de Feria. Samedi.

Toros de Hdros. de Ángel Sánchez y Sánchez (5º vuelta al ruedo)

Rui Fernandes, ovation et silence

Diego Ventura, ovation et deux oreilles et la queue

Lea Vicens, deux oreilles et deux oreilles et la queue

DIEGO VENTURA CHEVALIER DE MADRID

Madrid 10éme. d’abono las ventas MADRID  arènes quasi pleines toros de LOS ESPARTALES (1er et 5éme ) CARMEN LORENZO (2 3 et 4) CAPEA le dernier. pour :

Diego VENTURA deux oreilles et une oreille

Leonardo HERNANDEZ ovation saluée et silence aprés avis

Duarte FERNANDEZ  qui confirmait son alternative : ovation saluée et silence aprés 2 avis

Duarte FERNANDEZ  termine à l’infirmerie après s’être profondément coupé les doigts de la main droite avec son dernier rejon de mort.

Duarte FERNANDEZ qui confirme son alternative des mains de VENTURA arbore le costume de campo espagnol et non la tenue de cavaliers en place de son pays. Son premier toro est un peu compliqué et à tendance à sortir seul. Cependant apres un bon rejon de châtiment donné de face le toro se met au combat. La première banderille est posée de face de poder à poder, le toro suit bien la queue du cheval et les changements de terrains se font sans problème à noter deux grands quiebros au centre. Duarte pose ensuite trois banderilles courtes al violin avant de prendre le rejon de mort. Le jeune cavalier portugais qui jusqu’à présent donné trés bonne impression doit encore se perfectionner pour la suerte suprême deux pinchazos en place sont cependant suffisant pour que le toro finisse par plier. Lu public appelle Duarte à venir saluer.
Son dernier toro un superbe exemplaire de CAPEA  reçoit deux rejons de châtiment et les supporte bien. En début de faena il a tendance à sortir seul mais Duarte FERNADEZ l’entreprend avec intelligence et l’ intéresse au combat. il est obligé de réduire la distance pour clouer les banderilles dans de bons quiebros. La pose des roses manque un peu de précision et la premiére tombe au sol. La mise à mort est laborieuse d’autant plus qu’au deuxième pinchazo la main du cavalier glisse le long de la lame provoquant une coupure profonde. On comprend bien que, handicapé, le rejoneador ait du mal à descabeller, le toro tombe finalement sans que retentisse le troisième avis.

Diego VENTURA est le maître actuel du rejoneo et une fois de plus il l’a prouvé ce soir. Un sens de la lidia parfait, une cavalerie au meilleur niveau un sens du spectacle et pourvu que le toro veuille nous avons tous les ingrédients du  triomphe majuscule l’incompréhension du président au second toro aura seulement un peu terni cette apothéose.

Le premier toro de VENTURA se révèle vite excellent il poursuit le cheval et règle sa vitesse à celle de la monture du cavalier.  Ventura se contentera d’un rejon de châtiment bien placé et posé de face. Débute alors un festival aux banderilles poursuite  au galop à deux pistes les cornes à quelques millimètres du cheval poses de banderilles au millimètre s’enchaînent pour le plus grand bonheur du public madrilène. Celui-ci se lèvera à la suite d’un immense quiebro cité tout près du toro. Ventura ote alors l’embouchure de Bronce et plante à  deux mains. En suivant une série de trois courtes au millimètre et un rejon fulgurant délivrent le public qui réclame et obtient deux oreilles qui n’ont rien de triomphaliste.

Le deuxième toro de Ventura pèse presque six cent kilos, il l’attend à la porte du toril garrocha en main. Ventura pratique particulièrement bien cette suerte qui est certainement la plus campera du rejonéo, mais ce n’est que le début d’un festival, cites au terre à terre poursuites dans les flancs de NAZARI, on se croirait un instant à Jerez lorsque des tendidos jaillit un fandango, ce chant à la gloire du torero, comme on n’en connait qu’en Andalousie. Les poursuites sont en  ralentissant la charge dans un temple parfait et enfin les pirouettes d’As de oro les cornes au raz du poitrail, tout y est avec pour finir la suerte de l’escargot trois banderilles courtes posées dans la même charge du toro. Le rejon de mort est fulgurant le toro roule au sol sans puntilla. La pétition est majuscule mais le président refuse la deuxième oreille ce qui lui vaut une bronca de gala. VENTURA calme le public et s’offre la vuelta al ruedo avec  NAZARI son vieux compagnon qui fait aujourd’hui sa despedida un moment de grande émotion.

Difficile après cela pour Léonardo HERNANDEZ de sortir. Il donnera cependant à ses deux adversaires deux faenas de haut niveau. Il dispose lui aussi d’une excellente cavalerie et sait l’utiliser et a un bon sens du toro la faillite aux rejons de mort lui vaudra de rester sans trophées, Mais il devait être écrit quelque part que ce jour devait être celui de Ventura et de personne d’autre pour ouvrir en solitaire sa dixième grande porte de Madrid.

Jean Dupin

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