Catégorie : rejoneo

DIEGO VENTURA CHEVALIER DE MADRID

Madrid 10éme. d’abono las ventas MADRID  arènes quasi pleines toros de LOS ESPARTALES (1er et 5éme ) CARMEN LORENZO (2 3 et 4) CAPEA le dernier. pour :

Diego VENTURA deux oreilles et une oreille

Leonardo HERNANDEZ ovation saluée et silence aprés avis

Duarte FERNANDEZ  qui confirmait son alternative : ovation saluée et silence aprés 2 avis

Duarte FERNANDEZ  termine à l’infirmerie après s’être profondément coupé les doigts de la main droite avec son dernier rejon de mort.

Duarte FERNANDEZ qui confirme son alternative des mains de VENTURA arbore le costume de campo espagnol et non la tenue de cavaliers en place de son pays. Son premier toro est un peu compliqué et à tendance à sortir seul. Cependant apres un bon rejon de châtiment donné de face le toro se met au combat. La première banderille est posée de face de poder à poder, le toro suit bien la queue du cheval et les changements de terrains se font sans problème à noter deux grands quiebros au centre. Duarte pose ensuite trois banderilles courtes al violin avant de prendre le rejon de mort. Le jeune cavalier portugais qui jusqu’à présent donné trés bonne impression doit encore se perfectionner pour la suerte suprême deux pinchazos en place sont cependant suffisant pour que le toro finisse par plier. Lu public appelle Duarte à venir saluer.
Son dernier toro un superbe exemplaire de CAPEA  reçoit deux rejons de châtiment et les supporte bien. En début de faena il a tendance à sortir seul mais Duarte FERNADEZ l’entreprend avec intelligence et l’ intéresse au combat. il est obligé de réduire la distance pour clouer les banderilles dans de bons quiebros. La pose des roses manque un peu de précision et la premiére tombe au sol. La mise à mort est laborieuse d’autant plus qu’au deuxième pinchazo la main du cavalier glisse le long de la lame provoquant une coupure profonde. On comprend bien que, handicapé, le rejoneador ait du mal à descabeller, le toro tombe finalement sans que retentisse le troisième avis.

Diego VENTURA est le maître actuel du rejoneo et une fois de plus il l’a prouvé ce soir. Un sens de la lidia parfait, une cavalerie au meilleur niveau un sens du spectacle et pourvu que le toro veuille nous avons tous les ingrédients du  triomphe majuscule l’incompréhension du président au second toro aura seulement un peu terni cette apothéose.

Le premier toro de VENTURA se révèle vite excellent il poursuit le cheval et règle sa vitesse à celle de la monture du cavalier.  Ventura se contentera d’un rejon de châtiment bien placé et posé de face. Débute alors un festival aux banderilles poursuite  au galop à deux pistes les cornes à quelques millimètres du cheval poses de banderilles au millimètre s’enchaînent pour le plus grand bonheur du public madrilène. Celui-ci se lèvera à la suite d’un immense quiebro cité tout près du toro. Ventura ote alors l’embouchure de Bronce et plante à  deux mains. En suivant une série de trois courtes au millimètre et un rejon fulgurant délivrent le public qui réclame et obtient deux oreilles qui n’ont rien de triomphaliste.

Le deuxième toro de Ventura pèse presque six cent kilos, il l’attend à la porte du toril garrocha en main. Ventura pratique particulièrement bien cette suerte qui est certainement la plus campera du rejonéo, mais ce n’est que le début d’un festival, cites au terre à terre poursuites dans les flancs de NAZARI, on se croirait un instant à Jerez lorsque des tendidos jaillit un fandango, ce chant à la gloire du torero, comme on n’en connait qu’en Andalousie. Les poursuites sont en  ralentissant la charge dans un temple parfait et enfin les pirouettes d’As de oro les cornes au raz du poitrail, tout y est avec pour finir la suerte de l’escargot trois banderilles courtes posées dans la même charge du toro. Le rejon de mort est fulgurant le toro roule au sol sans puntilla. La pétition est majuscule mais le président refuse la deuxième oreille ce qui lui vaut une bronca de gala. VENTURA calme le public et s’offre la vuelta al ruedo avec  NAZARI son vieux compagnon qui fait aujourd’hui sa despedida un moment de grande émotion.

Difficile après cela pour Léonardo HERNANDEZ de sortir. Il donnera cependant à ses deux adversaires deux faenas de haut niveau. Il dispose lui aussi d’une excellente cavalerie et sait l’utiliser et a un bon sens du toro la faillite aux rejons de mort lui vaudra de rester sans trophées, Mais il devait être écrit quelque part que ce jour devait être celui de Ventura et de personne d’autre pour ouvrir en solitaire sa dixième grande porte de Madrid.

Jean Dupin

Séville: Nouvelle porte del principe pour Guillermo HERMOSO DE MENDOZA




Quasi lleno de no hay billetes pour cette première corrida de rejon de la féria de SEVILLE. Six exemplaires de SAN PELAYA  et CAPEA donnant du jeu les trois premiers, mansos le quatre bis, cinq et six. pour :

Rui FERNANDEZ salut et salut au centre

Diego VENTURA salut et silence après deux avis

Guillermo HERMOSO DE MENDOZA une oreille et deux oreilles

JY Blouin



Le cavalier portugais Rui Fernandez est passé à côté de son passage à la Real Maestranza. Certes excellent cavalier il a démontré tout son art devant ses opposants le premier un bon toro noble et brave auquel il a cloué pléthore de banderilles courte et longues et quelques roses quasiment tout à étrier passé. Certes la mise à mort fût bien exécutée et rapide mais l’ensemble plutôt convenu ne déchaîna pas les foules et il se contenta d’un salut aprés une faible pétition.
Son deuxième adversaire se casse la corne gauche à la sortie du toril et le sobrero est un manso de gala distrait et querencioso qui ne permettrait de briller qu’en prenant des risques auxquels Rui Fernandez ne s’expose pas. Pourtant il ne réduit pas le nombre de banderilles et permet juste de montrer le savoir-faire de son écurie. Le rejon de mort est fulgurant mais li devra se contenter de saluer au centre.

JY Blouin


Diego VENTURA faisait son grand retour dans les arènes de Séville et malheureusement pour lui les choses ne se sont pas passées comme il l’avait sûrement espéré.
Son premier toro est un bon toro disposant de toutes les qualités nécessaires pour un bon rejoneo. Le cavalier de La Puebla del Rio ne s’en prive pas et fait montre de tout son art ses montures sont parfaites et c’est un régal de toreo à cheval qui nous est offert. Les changements de terrain templés se suivent avec bonheur les banderilles sont posées au milimétre. Tout va se gâcher à la mise à mort cinq pinchazo font s’envoler toute vélléité de trophées même si le descabalo parfait à cheval est inédit.
Diego prendra tous les risques à son second un autre manso. Là aussi il fait montre de tout son savoir torero en prenant les risques maximums par l’interieur. son actuation est de grande valeur devant un toro difficile réfugie en permanence vers les planches. ai là aussi la mise à mort le privera de tout trophée certes le rejon est entier au premier essai mais contraire et en arrière Diego Ventura le voit efficace et attend avant de prendre le verdugo, le toro attendra le second avis avant d’enfin plier les genoux.


“Aux âmes bien nées la valeur n’attend pas le nombre des années” ce vers du cid de Corneille s’applique parfaitement à Guillermo HERMOSO DE MENDOZA. Le digne fils de Pablo a ouvert ce soir pour la troisième fois la porte du Prince de la real Maestranza. Son premier adversaire a du jeu et il sait l’économiser. Les deux premières banderilles sont posées en avant des étriers citant bien de face, avec sa monture suivante il cloue les cornes dans le poitrail de l’animal. Nouveau changement de monture pour poser deux roses et une paire de banderilles courtes à deux mains au millimètre. Vous avez bien compté trois paires et deux roses le nombre réglementaire est respecté. C’est souvent dans la sobriété que nait la profondeur de l’art. Le réjon de mort est fulgurant une oreille chaleureusement fêtée tombe du palco.

Son second adversaire est lui aussi manso mais le jeune rejoneador saura prendre les risques necessaires pour en venir à bout et même l’améliorer. Guillermo tore au fil des planches son cheval à juste la place de passer mais peu a peu le toro se décolle un peu et permet une grande paire à deux mains le réjon de mort est fulgurant et la pétition est forte, Macarena De Pablo Romero qui préside accorde rapidement la première oreille et finit par céder à la pression pour la seconde.

En fin de compte une corrida de rejon intéressante même si elle ne sera pas impérissable espérons seulement que dans quinze jour Diego Ventura au plus de chance aux aciers pour ses six toros de JEREZ où, sous l’impulsion des fréres Peralta et de Don Alvaro Domecq est né ce type de spectacle entièrement réservé aux cavaliers.

Jean Dupin

Méjanes, Léa Vicens au “rejon d’or”

La plaza de toros de Méjanes célébrera le 14 juillet, la 51ª edition du Rejón d’or avec le cartel suivant: Pablo Hermoso de Mendoza, Lea Vicens et Guillermo Hermoso de Mendoza, toros de San Pelayo.

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