Mois : octobre 2024 Page 3 sur 16
Lâensemble de la GanadĂ©ria vous donne rendez-vous demain, pour la course prĂ©vue Ă Saint-Loubouer Ă 16h.
Un moment particulier, qui rendra hommage au pilier de la Ganadéria
Originaire de BĂ©ziers, le metteur en scĂšne Jean-Baptiste Tur a grandi Ă distance de la tradition taurine que la ville porte lors des fĂ©rias, avec un sentiment ambivalent. Un jour sa curiositĂ© lâa poussĂ© Ă entrer dans les arĂšnes pour dĂ©couvrir cette pratique. Au-delĂ du folklore et de la tradition, quâest-ce que ce rendez-vous singulier dit de la construction humaine et sociĂ©tale, de son rapport au spectacle cathartique, aux tabous, Ă la mort ou Ă la domination ?
Pour Ă©tudier cet univers extrĂȘmement codifiĂ© de la tauromachie, Ă la fois fascinant et rĂ©pulsif, Jean-Baptiste Tur a fait une plongĂ©e documentaire en Occitanie. LĂ , il rencontre des matadors professionnels, leurs proches, les Ă©lĂšves des Ă©coles taurines dâArles, de NĂźmes et de BĂ©ziersâŠ
Et puis il y a eu la rencontre dĂ©cisive avec lâacteur David Ayala, chez qui cette thĂ©matique rĂ©sonne et fait Ă©cho Ă son enfance arlĂ©sienne, Ă lâhistoire de son pĂšre, figure du monde taurin, Ă son parcours dâartiste. La mise en scĂšne de Jean-Baptiste et lâĂ©criture du texte par Azylis Tanneau dĂ©passent ainsi le sujet initial et touchent Ă lâintime et Ă lâuniversel via la fiction : la mort, le deuil, les origines territoriales qui nous fondent et nous poursuivent, le poids de lâĂ©chec, les rĂȘves de gloire⊠et de lumiĂšre !
Texte Azilys Tanneau et Jean-Baptiste Tur, mise en scĂšne Jean-Baptiste Tur, collaboration artistique Gabriel Tur, assistant Ă la mise en scĂšne Joris Rodriguez, avec David Ayala, musiciens Thomas DelpĂ©riĂ©, Pierre Borel, et la participation dâune fanfare amateure, scĂ©nographie Emmanuelle Debeusscher, crĂ©ation lumiĂšre Jimmy Boury, crĂ©ation son Jules Tremoy, crĂ©ation vidĂ©o Marine Cerles, images ClĂ©ment DelpĂ©riĂ©, , direction de production et dĂ©veloppement Nathalie Carcenac.
Production Le Grand Cerf Bleu. Coproduction Le CratĂšre scĂšne nationale dâAlĂšs, Le Printemps des comĂ©diens Domaine dâO, ThĂ©Ăątre de ChĂątillon. Aide Ă la rĂ©sidence ThĂ©Ăątre des franciscains Ă BĂ©ziers. Avec le soutien et la collaboration des Ăcoles taurines dâArles, de NĂźmes et de BĂ©ziers
Le Grand Cerf Bleu est compagnie associĂ©e au CratĂšre scĂšne nationale dâAlĂšs. Jean-Baptiste et Gabriel Tur sont artistes rĂ©sidents au 104 Ă Paris. La crĂ©ation DE LUMIĂRE a obtenu lâaide Ă la production de la DRAC Occitanie. La compagnie Le Grand Cerf Bleu est soutenue par Le MinistĂšre de La Culture-DGCA pour le programme dâaide Ă la crĂ©ation mutualisĂ©e en musiques actuelles pour la crĂ©ation MONADE, La Drac Occitanie, La RĂ©gion Occitanie sur les aides Ă la crĂ©ation, les crĂ©dits Politique de la Ville pour lâensemble des actions en direction des publics Ă BĂ©ziers.
mar 5 Nov 2024 20h30
- Salle d’Ă cĂŽtĂ©
mer 6 Nov 2024 20h30
- Salle d’Ă cĂŽtĂ© https://lecratere.fr/spectacle/de-lumiere/
Tentadero pĂ©dagogique Ă VallabrĂšgues (30) le samedi 16 novembreâŠ
Câest dans les salons de la mairie, que lâaffiche a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e par Bertrand Pujol, lâinstigateur du projet, en prĂ©sence de Mr. Jean-Marie Gilles, maire de la commune, de sa 1Ăšre adjointe, Mme Sylvie Rossignol-Put, entourĂ©s de nombreux participants, les ganaderos Jacques Giraud et son mayoral, Edouard Belmaure, ganaderĂa Mroz, Mathias Sauvaire « Matias », le recortador Romain Aquillon, Robert Lacroix⊠Rendez-vous aux arĂšnes de Vallabregues le samedi 16 novembre Ă 10h30 pour assister Ă une tienta pĂ©dagogique avec cinq novillos et une becerra des ganaderĂas de Mroz, Jacques Giraud et RaphaĂ«l Chaubet, Ă charge des matadors de toros Andy Younes et Maxime Solera, du novillero franco-mexicain CĂ©sar FernĂĄndez « El Quitos », du prĂĄctico et organisateur Bertrand Pujol, et du raseteur et prĂĄctico, Belkacem Benhammou. Les recortadores Guy Sadji et Romain Aquillon Ă©carteront les novillos et la becerra.
Le but de cette initiative Ă laquelle participe Ă©galement le club taurin local Lou Vincen, est de faire dĂ©couvrir et partager les tauromachies dans un village ancrĂ© depuis longtemps dans les traditions camarguaises et avec les bĂ©nĂ©fices, les faire dĂ©couvrir aux scolaires des proches alentours, lors notamment dâun spectacle mixte dâinitiation fin juin, pour les fĂȘtes de VallabrĂšgues.
Vente des tickets : Bar du cours et Bar des Platanes Ă VallabrĂšgues â La mairie de Mas Blanc des Alpilles. Une tombola sera aussi mise en place pour lâoccasionâŠ
(Communiqué)
Le 10 novembre la PENA TORO BLANCO organise sa traditionnelle fiesta campera. Vous y retrouverez entre autres le maestro el Rafi face Ă un novillo des frĂšres Jalabert.
A cette occasion nous vous donnons rendez vous le Samedi 09 novembre Ă partir de 19h00. Nous recevrons El Rafi et l’Ă©leveur Philippe Bats ganadero de chez ALMA SERENA pour un moment d’Ă©changes et la remise d’un prix un peu spĂ©cial. Tapas y bebidas seront bien entendues de la partie et la soirĂ©e se poursuivra avec la diffusion du match de rugby France – Japon.
đđđđđđ đđđđ
Câest avec une profonde tristesse que nous apprenons ce matin le dĂ©cĂšs de đđđđ§-đđšđźđąđŹ đđđČđ«đąđŹ.
Câest un monument de la Course Landaise qui vient de nous quitter. Jean-Louis Deyris Ă©tait un homme de passion, de conviction, dâĂ©motion. Il Ă©tait la gĂ©nĂ©rositĂ© mĂȘme. Cette grande figure de notre Gascogne coursayre incarnait pleinement notre belle tradition avec quelques petits dĂ©fauts certes mais surtout une montagne de qualitĂ©s qui faisaient de lui un homme que lâon nâoubliera pas et qui nous manquera.
Aujourdâhui, sous un triste ciel de pluie, câest tout notre grand petit monde qui prend le deuil et pleure un des siens parti trop tĂŽt.
Merci đđđđ§-đđšđźđąđŹ pour tout ce que tu as apportĂ© Ă la Course Landaise. Tu resteras Ă jamais dans toutes les mĂ©moires.
Le Président Fédéral, Patrice Larrosa
Franck Etcheverry – Pickwicq photographies – Peyrelongue Peio
AprĂšs le dĂ©cĂšs du ganadero amallois qui va tant manquer Ă l’univers de la Course Landaise, la rĂ©action de Michel Puzos dans Course Landaise Magazine:
https://www.facebook.com/MpCourselandaisefb
« La disparition subite de Jean-Louis Deyris est un sĂ©isme, pour la course landaise bien sĂ»r, pour sa famille, ses proches et tous les coursayres. Et sans doute n’y a-t-il pas de mots assez forts pour traduire peine et tristesse.
Au delĂ du ganadero passionnĂ© qu’il Ă©tait et qui a beaucoup apportĂ© Ă la course landaise depuis les annĂ©es 70, Jean-Louis Deyris Ă©tait un personnage haut en couleur qui ne laissait personne indiffĂ©rent.
Lorsque j’ai annoncĂ© ce vendredi matin son dĂ©cĂšs, j’ai indiquĂ© que « Course Landaise Magazine » retracerait sa carriĂšre, plus de 50 ans d’efforts et de travail pour que la ganaderia aux couleurs « vert et blanc » atteigne les sommets, avec en son sein des noms prestigieux et emblĂ©matiques (je pense en particuler Ă Didier Laplace, Jean-Marc Lalanne, Thierry Bergamo…), des jeunes que Jean-Louis a su former et porter vers les plus hautes marches (je pense ici Ă Benjamin de RovĂšre, Nicolas Vergonzeanne, Thomas Marty, Hugo Viney-Thomas, Louis Navarro et plus rĂ©cemment JĂ©rĂŽme Costarramone), et puis des coursiĂšres de renom qu’il a façonnĂ©es, farouches et nobles, telles Jacquite, Marie-Laure, Carmencite, Andalouse, Aloha, Folga, Zamora, Naranka, Ibiza et tant d’autres, fleurons de la ganaderia, redoutables en piste, et fiertĂ© de Jean-Louis.
Jean-Louis Deyris, c’Ă©tait un tempĂ©rament bien affirmĂ©, parfois rebelle et frondeur, dont les mots pouvaient dĂ©passer la pensĂ©e, mais d’une grande gĂ©nĂ©rositĂ©, avec « un coeur gros comme ça », une gĂ©nĂ©rositĂ© sans faille… et c’est malheureusement ce coeur qui l’a lĂąchĂ©.
Je n’oublierai jamais l’accueil de Jean-Louis, lorsqu’aprĂšs avoir crĂ©Ă© le site je lui avais rendu visite avec Michel Laurensan. Il Ă©tait intervenu aussitĂŽt auprĂšs de la fĂ©dĂ©ration pour qu’une carte presse nous soit accordĂ©e…… je n’oublierai jamais son accueil lorsque nous allions faire des photos avec Pickwicq, toujours le verre de l’amitiĂ© Ă disposition, ou le bon pĂątĂ© landais…… je n’oublierai jamais, lorsque je lui rendais visite au centre NapolĂ©on Ă Dax, ce qu’il disait Ă l’oreille des autres visiteurs qui lui demandaient qui j’Ă©tais : « celui-lĂ c’est un bon ».
Parfois il engueulait (et il prenait une amende), parfois il ne vous regardait pas quand il vous serrait la main, mais tous ces petits mouvements d’humeur n’Ă©taient rien face Ă ses qualitĂ©s. Jean-Louis Deyris va nous manquer, c’est certain, car il appartenait Ă une Ă©poque glorieuse de la course landaise. L’arrivĂ©e de son fils Laurent n’Ă©tait pour lui que du bonheur, il est parti avec la certitude que tout ce qu’il a forgĂ© va se poursuivre et que les couleurs vert et blanc continueront Ă se distinguer dans nos arĂšnes.
Merci Jean-Louis pour tout ce que tu as apportĂ© Ă la course landaise, pour la passion que tu as su transmettre et pour la qualitĂ© des spectacles que tu as proposĂ©s au public. Ton Ă©toile continuera Ă briller.«Â
Michel Puzos
Photo Le Sillon. Jean-Louis Deyris, un Ă©leveur de renom
Le grand ganadero amallois, pilier de la Course Landaise Jean-Louis Deyris est dĂ©cĂ©dĂ© jeudi d’un malaise cardiaque. Il Ă©tait nĂ© le 10 fĂ©vrier 1950, son pĂšre Paul avait crĂ©Ă© la ganaderia Ă Amou. Il lui avait succĂ©dĂ©. Il Ă©tait prĂ©sent lors du dernier concours de Dax et la promotion 2024 de sa ganaderia avait Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e Ă Bats dimanche dernier avec RĂ©mi Latapy, Chef de Cuadrilla et ThĂ©o Castagnon, champion des Jeunes Ă©carteurs 2024. PassionnĂ© et chaleureux, Jean-Louis manquera Ă tous les amoureux de la Course.
A sa famille, à ses amis nombreux nos sincÚres condoléances.
Comme si les enlĂšvements, le trafic des narcos, la corruption ne suffisaient pas, le pays que les aficionados a los toros aiment autant que l’Espagne taurine que le Perou ou la Colombie ou le Venezuela, je veux dire le Mexique, s’est dotĂ© d’une nouvelle prĂ©sidente parfaitement anti taurine ,qui ne cache pas son intention d’interdire la corrida en utilisant pour arguments une masse de clichĂ©s imbĂ©ciles sur la soi- disant protection animale.
Pauvre Mexique, que deviendront les extraordinaires milliers d’hectares sans clĂŽture tant la nature est gĂ©nĂ©reuse , tous ces toros de Santa Coloma qui, si la corrida n’existe pas, disparaitront. Le mot est bien connu : Les toros mourront quand l’Espagne sera dĂ©jĂ morte.J’ai bien peur que le Mexique disparaisse , lui, en laissant disparaitre ce pan entier de son histoire: l’arrivĂ©e des toros depuis 1492
VĂ©ritĂ© qui vaut tout autant pour le Mexique, si Mexico, Guadalajara, Monterrey, QuerĂ©taro Aguâââscalientes, Puebla Tlaxcala Durango Autlan ne donnet plus de corridas ce sera la fin d’une civilisation , ne riez pas,
Pauvre, pauvre Mexique! qui confie son sort Ă une antispĂ©ciste style Caron, style Petro( ex Farc Colombien dĂ©sorrmais prĂ©sident de la Colombie,style Podemos…
La señora Scheinbaum , puisque tel est son nom va favotiser la typicité de son superbe pays sans traiter les vrais problÚmes et dans le seul but de faire plaisir à quelques jeunes braillards imbéciles qui vous parleront de sang et de torture et que, bien sûr, puisque vous refusez de regarder les choses sérieusement,vous vous laisserez convaincre.
Au Mexique, idiote, oĂč le sang coule t il? oĂč la torture se pratique- t- elle vraiment?
C’est la corrida qui enlĂšve les enfants rançonne les parents, tue les Ă©tudiants, corrompt la police assassine sans grand risque d’ĂȘtre puni?
Civilisation des nounours,des dessins d’enfants, des petits coeurs, des bougies ,des parcs d’attraction, tout ce qui va vous arriver , qu’on ne peut dĂ©crire, va vous arriver, par niaiserie pour commencer- et ensuite l »inculture dont finalement vous n’avez rien Ă faire dĂ©vorera votre pays..
DĂ©pĂȘchons nous, mes amis, le temps se rapproche oĂč les hommes de grand art et de grand courage n »auront plus le droit d’exposer leur vision du monde en risquant leur vie.
Pour y ĂȘtre allĂ© souvent, y compter des membres de ma famille; je n’arrive pas Ă croire que les grands Ă©leveurs de toros, les grands toreros comme Adame, S Flores, PB Sanchez, Garibay, Payo, Chihuahua, j Mauricio, d San Roman ne pourront plus exprimer leur vision du toreo
.Viva Mexico,Viva!
Vivan Los toros!
Jean François NeviÚre