Catégorie : rejoneo Page 1 sur 3

Méjanes: Jao Ribeiro vainqueur du “rejon d’or”

Mejanes. Corrida de rejones. 

Toros de Jalabert, le troisième vuelta al ruedo. 

Sergio Galán, ovation; 

Joao Moura jr, oreille; 

Joao Ribeiro Telles, oreille; 

Francisco Palha, ovation; 

Andrés Romero, oreille; 

Sebastián Fernández, oreille

Bayonne: les adieux du centaure

Sortie en triomphe des deux Mendoza et du mayoral de Romao Tenerio

Bayonne. Deuxième “Corridas des Fêtes”. Corrida de rejones. Lleno de “No hay billetes”.

Toros de Romão Tenorio.

PABLO HERMOSO DE MENDOZA: Deux oreilles et oreille. 

LEA VICENS: Ovation et ovation et saluts 

GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA: Deux oreilles et la queue et deux oreilles. 

Après le Paseíllo, le cavalier navarrais Pablo Hermoso de Mendoza a été honoré par le maire de la ville qui lui a remis la Médaille d’Or de la ville en reconnaissance de sa longue carrière, après quoi il a été honoré par un aurresku. 

Reportage Philippe Gil Mir

Madrid, 19ème puerta grande de Diego Ventura

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid.  Feria de San Isidro 2024. Lleno. 

Toros de Los Espartales,  

RUI FERNANDES, silence et ovation après avis 

SERGIO GALÁN, oreille et ovation 

 DIEGO VENTURA, silence et deux oreilles. 

Tolède: Léa triomphe avec Diego et Sergio

Plaza de toros de Tolède. Deuxième de la Feria de Corpus 2024. 1/2 entrée. Toros de D. Guiomar Cortés de Moura, 

• SERGIO GALÁN, oreille et deux oreilles.

• DIEGO VENTURA, oreille et oreille.

• LEA VICENS, deux oreilles et silence après deux avis.

MADRID, TRIOMPHE DE GUILLERMO  : UN MENDOZA PEUT EN CACHER UN AUTRE

Arènes combles à Madrid pour la despedida de Pablo Hermoso de Mendoza, mais c’est Guillermo son fils qui remporte la mise en ouvrant seul la première grande porte de la San Isidro 2024.

Les six exemplaires de Capea et Carmen Lozano bien présentés et modestement épointés, ont donné du jeu parfois pas jusqu’au bout et le dernier se voit attribuer la vuelta al ruedo.

Pablo Hermozo de Mendoza : salut et oreille

Lea Vincens : ovation et silence

Guillermo Hermozo de Mendoza : ovation et deux oreilles

C’est visiblement très ému que Pablo Hermoso de Mendoza fait pour la dernière fois le paseo dans les arènes de Las Ventas. Il brindera son premier toro à Joao Mura qui fut un grand cavallero en praza portugais avec Manuel Vidrie l’un de ses mentors avant d’être compagnon de se premiers cartels. Ce premier toro sort avec fougue et donne d’entrée beaucoup de jeu dans des cercles très serrés les cornes dans la queue du cheval. Le premier réjon de châtiment tombe au sol le second est en place. Vient ensuite le festival avec Berlin et les Hermosinas, ces poursuites dans lesquelles le cheval change de pied et de direction au raz des cornes et cela sur tout le périmètre. La première banderille est posée de face la seconde à la croupe. Et puis c’est un peu tout le toro s’arrête à la farpa suivante et la mise à mort à toro arrêté se fait en deux temps et un descabello.

A son second adversaire Pablo pose un premier rejon dans l’épaule et le second en place, Le début de faena est plutôt ennuyeux, mais à partir de la troisième pose très risquée et qui fait lever le public, les choses s’accélèrent ? Le toro se grandit et l’émotion gagne les gradins les poses se font de face et les trois roses finales sont parfaites . Le rejon de mort quoique en arrière est suffisant et la pétition majoritaire.

Lea Vincens n’a pas démérité loin de là. Excellente cavalière et bonne torera elle a laissé deux bonnes faenas malheureusement mal terminées par de nombreux pinchazos.

Guillermo Hermoso n’a déjà plus besoin de se faire un prénom, il a déjà triomphé dans la première plaza du monde. Aujourd’hui il confirme son excellent niveau comme rejonéador. Sa première prestation est de bon niveau mais parfois approximative dans la localisation des rejons et des farpas. Sa dernière paire de banderilles courtes est cependant parfaite. La mise à mort est hasardeuse : deux pinchazos avant une entière en arrière et deux descabellos.

A son deuxième toro la sérénité est revenue . Le toro est un peu long à fixer mais le toreo est parfait le rejon unique sera parfaitement porté de face. Pour les quatre premières farpas Guillermo a emprunté Berlin à papa et le festival commence, hermosinas à n’en plus finir entrecoupées de poses au quiébro qui font rugir les tendidos debout. Guillermo restera sobre deux roses et une paire de courtes à deux mains pour conclure, Madrid est conquise. Le rejon de mort est parfait et d’effet rapide. La pétition de deuxième oreille est presque plus forte que pour la première et par la même occasion la présidence accorde la vuelta al ruedo au toro. C’est une nouvelle puerta grande pour Guillermo alors que Pablo sort à pied ravi du succès de son fils.

Jean Dupin

Jerez de la Frontera : Ventura et Cartagena à hombros.

La corrida de rejon de JEREZ a connu un bon succès populaire avec quatre cinquièmes d’arène : le dimanche semble être une bonne date pour les amateurs de chevaux et le campo a de nouveau fait le déplacement cette année.

Six toros de BOHORQUEZ correctement présentés (de 510 à 570 kg) correctement épointés, le premier outrageusement, les suivants décastés dans l’ensemble. Du jeu les deux premiers, passables les trois suivant, imbuvables le dernier, le pire manso que la terre ait porté.

Pour : Andy CARTEGENA une oreille et deux oreilles

Diego VENTURA deux oreilles et une oreille

Lea VINCENS une oreille et silence

Le premier de CARTAGENA est un gentil toro qui bien que de peu de caste poursuit bien le cheval et supporte un premier rejon de châtiment sans défaillir. Andy prend le second mais comprend bien vite que l’animal ne supportera pas un châtiment supplémentaire. La première banderille est posée de face et le toro suit bien dans les flancs du cheval les cornes à quelques millimètres mais ce sera tout : cette poursuite a eu raison de ses forces, la distance est considérablement réduite.

Les poses et les changements de chevaux se succèdent mais sans vraiment d’émotion purement taurine. L’émotion est dans le spectacle équestre et la présentation de montures superbes et remarquablement dressées, en particulier un magnifique cheval de robe perle foncé aux crins libres d’une longueur spectaculaire: une véritable estampe. Mais le spectacle est loin du toro. Andy torée le public plus que l’animal qui n’en peut plus… JEREZ est la ville du cheval et ce que nous voyons dans l’arène s’approche plus d’une démonstration de l’école royale que d’une corrida de rejon. Le public cependant conquis réclamera et obtiendra une oreille.

Au second toro de CARTAGENA nous ne sommes plus à l’école royale mais chez Alexis GRUSS ou peut être au cirque AMAR : de toro il n’est plus question, il est absent. Le numéro équestre est parfait mais où est la course de toro ? Nous en avons vu plus hier au concours d’acosso y deribo. Mais cela plait au public qui conquis par la démonstration équestre réclame et obtient deux oreilles malgré une mise à mort en deux temps.

Diego VENTURA, pour le moins, est torero et il le démontrera à son premier toro tirant le meilleur parti d’un animal décasté mais faisant preuve de noblesse et d’une certaine mobilité. Les changements de terrain sont précis, les poses efficaces et ses poses à deux mains après avoir retiré la bride de son cheval particulièrement impressionnantes. Malheureusement et comme souvent dans le rejoneo le toro s’arrête et les dernières poses se font à toro immobile. Le toro est largement alourdi par des paires pléthoriques et la mise à mort d’un rejon fulgurant au deuxième essai provoquera la pétition de deux oreilles.

Son deuxième le plus léger du lot raccourcira la distance dès la première banderille et c’est à un toro quasi statique que seront posées les suivantes. Le rejoneador faisant preuve de beaucoup de mérite pour arriver toutefois sortir l’animal de son refuge le long des planches. La mise à mort se fera en trois temps et cela n’empêchera pas VENTURA de couper une oreille supplémentaire. Il faut dire que depuis l’an dernier il est la coqueluche de Jerez et qu’à la fin de sa prestation beaucoup de spectateurs sont sortis des arènes.

Léa VINCENS a été la plus mal servie au tirage au sort. Son premier se résume à cinq cent cinquante kilos de graisse décastée, Totalement endormi à la sortie des chiqueros, l’animal se réveille un peu à la pose du premier rejon de châtiment; réveil de courte durée. Léa est un très élégante cavalière mais cela ne suffit pas quand il n’y a pas de toros . La première banderille est posée à la croupe la seconde à peu près de face, le toro voulait se bouger, le reste à toro arrêté comme bien évidemment la mise à mort en deux temps.

Le calvaire de Lea ne faisant que commencer son dernier adversaire est une catastrophe ambulante. Elle l’attend à la porte du toril voulant sa part de triomphe, mais à peine avance-t-elle à droite que l’animal fuit à gauche. Un péon le cite au capote le toro part dans l’autre sens : plus manso que ça il n’y a pas. Impossible de le bouger et pourtant Léa tente tout mais rien à faire. Le toro sortira sous les huées et Léa dans un silence respectueux, elle à pied laissant ses deux compagnons de cartels sortir par la grande porte.

A noter: le comportement détestable des peones de Léa, se trouvant seuls à crier et siffler en se cachant la bouche pour réclamer une oreille à ce dernier toro, en l’occurrence, ils ne valaient guère mieux que lui. Voilà pour la première d’abono de JEREZ il y a des progrès à faire pour redonner ses lettres de noblesse à la corrida de rejon qui est, rappelons-le, née dans ces arènes. Espérons que les corridas de vendredi et samedi nous réserveront d’agréables surprises.

Jean Dupin

JULIAN LOPEZ REMPORTE LE COUCOURS D’ACOSO Y DERIBO DE LA FERIA DE JEREZ

Photo JD

En Andalousie le monde du toro et celui du cheval sont indissociables. La Féria de Jerez est la féria del caballo et avant même l’ouverture officielle se déroulaient hier et au-aujourd’hui le concours d’accoso y déribo au cortijo de VICOS . Pour ceux qui ne connaissent pas cette discipline directement issue du campo bravo, il sagit de diriger et faire tomber une vache dans une distance réduite au galop, c’est le rappel de la manœuvre des vaqueros pour marquer les veaux.

C’est un grand du torero qui remporte l’épreuve, Julian LOPEZ que nous connaissons mieux sous son apodo d’EL JULI qui,non content d’avoir été le grand matador de ces vingt dernières années, est aussi un remarquable cavalier de campo et sa connaissance du bravo l’aide certainement das ce type de compétition où l’on affronte des vaches braves. Il fut particulièrement émouvant de lui voir remettre le prix de cavalier à cavalier mais aussi de torero à torero, par Alvaro DOMECQ.

Rendez vous demain à JEREZ pour un événement équestre certes, mais surtout taurin, pour la corrida de rejon dans la plaza de la calle Circo.

JD

SANLUCAR DE BARAMEDA : LA MAITRISE DE VENTURA LE CHARME DE LEA

Le ciel obscurci par les calimas et la température lourde n’avaient pas empêché les aficionados du rejon de remplir aux trois quarts le Coso Del Pino de la station du Guadalquivir pour cette première course d’abono.

Deux toros de Benitez Cubero ( 2 et 6) et quatre de Pallares bien présentés de poids (500 kg) mais outrageusement épointés, ceci évita certainement le pire au cheval de Léa VINCENS pris sous le ventre par le sixième provocant la chute de la la cavalière sans mal ni pour elle ni apparemment pour sa monture, Ce sixième fut le pire du lot, un manso de gala, les autres donnèrent du jeu, le meilleur le premier.

Rui FERNANDEZ oreille et ovation
Diego VENTURA deux oreilles et la queue et deux oreilles
Léa VINCENS deux oreilles et une oreille

Le cavalier Portugais est passé à côté de son toro pourtant noble et brave et noble à souhait. Il ne put jamais vraiment trouver la distance et toréa sans pouvoir que ce soit dans ses deux rejons de châtiment le premier sous la peau et le second correct où aux banderilles dont il usa à profusion souvent à étrier passé, la mise à mort fut laborieuse en deux temps mais lui valut quand même la faveur du respectable qui exigea une oreille et aurait même demandé la seconde.
Son deuxième adversaire fut un peu plus compliqué et il lui opposa le même style de toreo manquant de profondeur la mise à mort fut plus que laborieuse, pas moins de cinq rejon de mort mais le public reteint ses rancœurs et lui offrit une belle ovation.

Diego VENTURA s’impose comme le maître actuel du rejoneo, Il torée réellement ses toros son cheval est un capote et une muleta. Il met en place avec sûreté et cloue avec précision. Tout se passe au raz des cornes avec une maîtrise parfaite des deux arts que sont l’équitation et le toreo, A son premier adversaire il servit une faena enlevée et puissante les banderilles ne sont que des ponctuation précises à un chef d’œuvre artistique et que dire du rejon de mort fulgurant. Je me laisse rarement aller à la liesse andalouse et à l’octroi parfois excessif de trophées mais cette fois je ne fus pas le dernier à sortir mon mouchoir, conquis par l’œuvre du maître.
Son deuxième passage fut aussi une merveille en particulier la pose à deux mains ne menant sa monture qu’avec les jambes et l’assiette. La mise à mort se fit en deux temps et cela l’empêcha de couper une nouvelle queue.


Lorsque Lea VINCENS entre dans l’arène son sourire et son charme ont déjà enlevé le cœur des andalous. Comme en plus l’amazone française est d’une grande élégance à cheval et qu’elle torée bien, cela ne gâche rien à la fête : avec maîtrise son premier adversaire enchaînant avec bonheur œillades au public et poses précises. La mise à mort en insistant pour enfoncer le rejon tarde un peu mais lui permet de couper ses deux premières oreilles.

Elle en coupera une troisième au dernier particulièrement compliqué qui ne lui laissera pas beaucoup d’options. Ce manso ne se laisse toréer que dans la querencia ce qui vaudra à Léa de fortes émotions pour elle et surtout son cheval.
En tout état de cause c’est avec une grande satisfaction que nous avons quitté une fois de plus les charmantes arènes de Sanlucar avant le prochain rendez-vous du 1er Juin avec l’alternative de l’enfant du pays EL MELLI des mains de Roca Rey.

Jean Dupin

Monumental de Mexico: indulto lors de la corrida de rejoneo

Monumental Plaza México (México D.F.). Plus de moitié d’arène.

Toros de La Estancia, le cinquième ‘Recuerdos’, nº 19, cárdeno, de 499 kilos, a été gracié. 

ANDY CARTAGENA, ovation et oreille

EMILIANO GAMERO, ovation et deux oreilles symboliques

 FAURO ALOI, ovation et ovation.  

Le forcado Uriel Montes membre des  Forcados Amadores de México a été grièvement blessé au cou lors d’une pega. Cornada de 5 cm de profondeur avec les mandibules touchées. Ses fonctions vitales ne sont pas affectées, précise le parte.

Valence, le rejoneo: oreille pour Léa

Plaza de Toros de Valence. Septième de la Feria de Fallas 2024. Corrida de rejones. 1/2 entrée

Toros de Fermín Bohórquez, 

SERGIO GALÁN, oreille et ovation.

LEA VICENS, oreille et ovation.

GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA, ovation et oreille.

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