Mois : avril 2025 Page 1 sur 11

Saragosse une seule oreille pour Zulueta et blessure du picador Pedro Morales

Plaza de toros de La Misericordia, Zaragoza. Mardi. TroisiĂšĂče de la Feria de San Jorge 2025. 1/2 entrĂ©e. Mano a mano.

Novillos de Montealto,

MARCO PÉREZ, silence aprĂšs avis, silence aprĂšs avis et vuelta al ruedo aprĂšs pĂ©tition.

JAVIER ZULUETA, ovation, silence aprĂšs avis et oreille.

Le picador Pedro Morales Yot, appartenant Ă  la cuadrilla du torero sĂ©villan Javier Zulueta, a dĂ» ĂȘtre examinĂ© Ă  l’infirmerie des arĂšnes Misericordia de Saragosse aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©sarçonnĂ© par le deuxiĂšme taureau de l’aprĂšs-midi.
AprĂšs avoir Ă©tĂ© examinĂ©e au centre mĂ©dical, la docteure MarĂ­a Pilar Val-Carreres Rivera a dĂ©livrĂ© le rapport mĂ©dical officiel qui se lit comme suit : « Traumatisme Ă  l’Ă©paule droite avec possible fracture de l’humĂ©rus, avec un pronostic rĂ©servĂ©. Cela l’empĂȘche de poursuivre le combat, en attendant le diagnostic d’imagerie. »

MIMIZAN EN LIGNE

Notre billetterie en ligne vous ouvre ses portes en cliquant sur le lien suivant : https://billetterie.festik.net/corridademimizan/

Vous pouvez, dÚs maintenant, réserver votre place sur Festik pour notre corrida du samedi 28 juin à 18h.

LA NOUVEAUTÉ DE CETTE ANNÉE : il est dĂ©sormais possible de rĂ©server votre repas du midi sur ce mĂȘme lien dans la catĂ©gorie « REPAS ».

Cette annĂ©e, nous renouvelons notre offre « GRADIN NÉOPHYTE » afin que les non-initiĂ©s puissent ĂȘtre guidĂ©s pendant notre corrida grĂące Ă  plusieurs professionnels du monde taurin.

Si vous ĂȘtes INTÉRESSÉS, Ă©crivez nous Ă  torosenmimizan@gmail.com

Également, grñce à l’UVTF, si vous avez moins de 25 ans, votre place est GRATUITE.

Envoyez nous votre carte d’identitĂ© Ă  notre mail pour demander votre place.

Si vous rencontrez un problÚme ou si vous avez des questions, écrivez nous à notre mail.

Cordialement, 

Le Club Taurin de Mimizan   

torosenmimizan@gmail.com

AGUASCALIENTES (MEXIQUE) : EDGAR CAMACHO FEMORALE TOUCHEE

Photo Al toro Mexico

Hier Ă  Aguascalientes (Mexique) le banderillero Edgar Camacho, de Diego SĂĄnchez a reçu une forte blessure Ă  la cuisse droite, touchant la veine fĂ©morale, ce qui a provoquĂ© une hĂ©morragie importante aprĂšs avoir Ă©tĂ© attrapĂ© par le quatriĂšme toro de l’aprĂšs-midi de CorlomĂ©, qui l’a Ă©galement plaquĂ© contre la barriĂšre.

JosĂ© Luis MartĂ­nez, chirurgien en chef d’Aguascalientes, a dĂ©crit l’accident comme « un coup de corne dans la veine fĂ©morale de la cuisse droite, qui affecte le faisceau fĂ©moral droit ». De plus, Edgar souffre Ă©galement d’un « traumatisme crĂąnien » dĂ» Ă  la violence de l’accident lorsque le taureau l’a secouĂ© dans les airs et l’a coincĂ© contre les planches. Par la suite, le banderillero a Ă©tĂ© stabilisĂ© Ă  l’infirmerie pour ĂȘtre transfĂ©rĂ© dans un centre mĂ©dical, en demandant des donneurs de sang pour transfĂ©rer le torero d’argent.

Photo : Emilio Méndez

Emilio de Justo sérieusement blessé dimanche à Arles

Le torero Emilio de Justo a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© ce dimanche matin Ă  Plasencia, par le Dr Emilio SĂĄnchez Barrado, d’une blessure interne de 12 centimĂštres dans la rĂ©gion dorsale de la cuisse gauche, subie hier lors du combat du premier taureau de Jandilla dans les arĂšnes françaises d’Arles. MalgrĂ© que l’animal l’ait pris Ă  deux reprises Emilio de Justo, blessĂ©, s’est rĂ©tabli et a continuĂ© l’aprĂšs-midi, coupant les deux oreilles du taureau et en sortant en triomphe des arĂšnes d’Arles.

Arles: le meilleur pour la fin

Plaza de toros de Arles. DerniĂšre de la fĂ©ria. œ arĂšne. 

Toros de Virgen MarĂ­a,

MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation et vuelta al ruedo aprĂšs deux avis. 

PACO UREÑA, palmas et silence. 

FERNANDO ADRIÁN, oreille et deux oreilles.

Le meilleur d’une tarde terne par ailleurs est venu Ă  la fin avec le sixiĂšme toro : brave et mobile et noble par la suite. Face Ă  lui Fernando Adrian s’est rĂ©vĂ©lĂ© comme un des espoirs les plus solides du moment ; ainsi la fĂ©ria, de qualitĂ© dans l’ensemble, se termine sur une bonne note. La venue des camĂ©ras Onetorotv lui aura donnĂ© une rĂ©percussion bĂ©nĂ©fique. Onetorotv qui non seulement sera Ă  Vic-FĂ©zensac pour l’ensemble de la PentecĂŽte mais aussi Ă  AlĂ©s pour la corrida concours.

SĂ©rieux, armĂ© pointu, inĂ©gal dans sa prĂ©sentation cependant, le lot de Virgen Maria aura donnĂ© un jeu disparate. Le premier faible se dĂ©fendait sur place, sans relief le second, blando le troisiĂšme, plus complet le quatriĂšme, vite Ă©teint le cinquiĂšme causa un batacazo spectaculaire puis s’arrĂȘta, trĂšs complet le dernier, brave au cheval puis noble avec de la transmission -grand toro.

Il faut saluer la maestria de Miguel Angel Perrera qui prouva une fois qu’il Ă©tait dans l’escalafon, un des professionnels les plus sĂ©rieux et consciencieux. Il a fait preuve d’officio et d’entrega Ă  ses deux passages, masquant la faiblesse insigne de son premier opposant, construisant une faena qui dĂ©buta de loin Ă  genoux pour finir dans les cornes du toro par la suite. Il gĂącha Ă  l’épĂ©e le triomphe qui lui Ă©tait alors promis. Ca n’est pas dans ses habitudes et il en Ă©tait marri


Peu convaincant, Paco Ureña qui pourtant avait des options Ă  son second toro. Il usa du cĂŽtĂ© droit le plus amĂšne du quadrupĂšde mais ne connecta pas avec les gradins malgrĂ© de bons moments, l’opposant manquant de relief. Malhabile Ă  l’épĂ©e, il dut se contenter du silence Ă  ses deux passages. Il lui faut de plus rudes affrontements pour Ă©mouvoir.

Fernando Adrian coupa une premiĂšre oreille cadeau aprĂšs une faena superficielle sans engament rĂ©el et un coup d’épĂ©e dĂ©fectueux (trasero) au troisiĂšme voyage mais il montra par la suite qu’il n’était pas venu faire du tourisme. Il profita des qualitĂ©s du sixiĂšme accueilli Ă  genoux au centre de l’ovale camarguais. La faena dominatrice ira Ă  mĂ s menĂ©e des deux cĂŽtĂ©s avec un rĂ©el sens de la cadence, sans abuser, se terminant par des circulaires bien conduites et une entiĂšre en se mouillant les doigts. Il mit ainsi un point final Ă©mouvant Ă  cette belle fĂ©ria. Un remate Ă  la hauteur de ces journĂ©es. Il fallait attendre: le meilleur fut pour la fin.

Pierre Vidal

Photos Bruno Lasnier

Arles, rejoneo: le trio en triomphe

Plaza de toros de Arles. Lundi matin. Corrida de rejones de la Feria Trois quart d’arĂšne.

Toros de Fermín Bohórquez.

ANDY CARTAGENA, deux oreilles et ovation.

LEA VICENS, ovation et deux oreilles.

GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA, deux oreilles et oreille.

Photos Jean François Galeron

Clovis une oreille sous le soleil des arĂšnes de Condrette

Ce matin en se second jour de week end pascal, l’arĂšne de Condrette s’ouvre sur un lot bien presentĂ© de la Ganaderia Alma Serena. Une Ganaderia qui offre aux aficionados de l’Ă©motion . Pour Hadrien Lucq, le local de l’Ă©tape, cette journĂ©e rĂ©sonne comme un dĂ©fi Ă  relever sur ses terres. Et pour Clovis, qui vient de triompher la veille.

President : Mathieu Cazalet

Public : une demi arĂšnes

Hadrien Lucq : silence

Clovis Germain : une oreille avis et Avis et silence

Les trois erals, le dernier étant pour le meilleur des deux novilleros. Les deux premiers ont un trapio identique, manso, tandis que le dernier possÚde un trapio supérieur et est plus encasté.

Hadrien Lucq

Le novillo remate Ă  peine dans les planches, mais il exprime de la noblesse. Le novillero se fait accrocher Ă  la cape, et le quite de Clovis est rĂ©compensĂ© par les applaudissements du public. Alexis Ducasse et Julien Merenciano posent une paire de banderilles avec prĂ©cision. Hadrien tente de maintenir le novillo au centre de la piste, mais il subit une voltereta sur un derechazo. Il parvient nĂ©anmoins Ă  exĂ©cuter un dĂ©but de faena dans la querencia du toro. Cependant, le toro prend progressivement l’ascendant psychologique sur le novillero. Lors de l’Ă©preuve du fer, l’engagement, bien que rapide, manque d’ĂȘtre total.

Clovis

La robe noire du novillo remate mieux que la prĂ©cĂ©dente. Le novillero adapte la vitesse de sa cape Ă  la charge du novillo. Des demi-vĂ©roniques Ă©lĂ©gantes sont applaudies par le public. Clovis pose joliment les banderilles. Il dĂ©bute avec une cambiana et enchaĂźne avec une sĂ©rie de derechazos pleins de profondeur. Clovis domine le novillo avec maĂźtrise. Les naturelles sont plus complexes, mais rĂ©alisĂ©es avec profondeur. Il a du mal Ă  fixer l’animal, sachant que ce dernier perd en intensitĂ©. L’Ă©pĂ©e est engagĂ©e, mais lĂ©gĂšrement en arriĂšre.

Le dernier novillo prĂ©sente un trapio supĂ©rieur Ă  celui des prĂ©cĂ©dents. Clovis l’accueille par deux largas. Le novillo embiste avec vigueur, montrant plus d’encaste et chargeant de loin, mieux que les prĂ©cĂ©dents. Clovis rĂ©alise un quite carlĂ©sien audacieux qui attire l’attention du public. La faena progresse et prend de l’ampleur au centre. La sĂ©rie de naturelles est correcte. L’exigence de la prĂ©sidence fait retentir la musique. La faena s’Ă©tire un peu en longueur. La sĂ©rie de manoletinas est applaudie par le public. Lors de la mise Ă  mort, deux a traversada sont exĂ©cutĂ©es.

texte et photos Nicolas Couffignal

Aignan: Christian Parejo triomphe dans les intempéries

Aignan dimanche corrida de PĂąques. 1/2 arĂšne.

Président : Pascal Darquier

Musique : Les Armagnacs

Cavalerie : Bonijol: nombres de rencontres

Metéo : Pluie vent et fraicheur; paseo retardé de 30 minutes pour débùchage de la piste. Entrée réduite.

Roman : silence et deux avis, silence

Christian Parejo : une oreille et deux oreilles

Solalito : salut et silence

Les organisateurs mĂ©ritent des fĂ©licitations pour avoir sĂ©lectionnĂ© un lot avec une belle prĂ©sentation, mettant en valeur des toros au physique irrĂ©prochable. Cependant, le comportement dans l’arĂšne laisse Ă  dĂ©sirer.L’ensemble du lot s’est montrĂ© decastĂ©, manquant de la vivacitĂ© et de la puissance attendues. Quelques-uns ont tout de mĂȘme rĂ©ussi Ă  exprimer une certaine noblesse, offrant des moments apprĂ©ciables. Malheureusement, le manque de bravoure a globalement marquĂ© cette prĂ©sentation, laissant un goĂ»t d’inachevĂ© chez les spectateurs.

Roman

Dans l’arĂšne, le toro est sur la retenue. Il part directement au cheval, sans intervention de la cuadrilla. Une sĂ©rie de doblones se dĂ©roule sous les applaudissements du public. Aucune mise en suerte n’est effectuĂ©e lors des deux dernieres pique La charge se rĂ©vĂšle franche. Le toro a tendance Ă  se diriger vers les planches. Les premiĂšres naturelles se montrent compliquĂ©es, alors que le public rĂ©clame l’estocade plusieurs pinchazos interviennent avant le coup fatal, le bajonazo, avis.

Ce quatriĂšme toro prĂ©sente le mĂȘme comportement que les prĂ©cĂ©dents. Lors des deux rencontres avec le cheval, le public crie contre le picador, exprimant son mĂ©contentement. Roman entame par une sĂ©rie de derechazos avec application, et quelques applaudissements se font entendre en tĂ©moignage de son habiletĂ©. Les naturelles sont exĂ©cutĂ©es avec soin et profondeur, illustrant ainsi la technicitĂ© du torero mais sans alegria . Enfin, deux tentatives sont nĂ©cessaires, sans que le coup fatal soit vĂ©ritablement dans l’esprit, marquant l’incertitude de l’issue dans cette Ă©preuve.

Christian Parejo

Il accueille son premier toro avec alegría à la cape. Il reçoit une seule pique. Le matador réalise une belle série à la cape, captivant le public dÚs les premiÚres passes. En plein centre, il cite de loin le toro qui charge avec détermination. Il a un bon sitio, et la série de naturelles transmet une belle émotion. La musique résonne, le président ayant judicieusement attendu avant de la lancer. Les derechazos suivants se déroulent prÚs des planches. Mathieu Guillon intervient brillamment. Christian Parejo termine avec quatre manoletinas et conclut par une épée entiÚre et efficace.

Le cinquiĂšme toro remate dans les planches. Christian Parejo rĂ©alise de jolies vĂ©roniques et le met correctement en suerte, recevant une seule pique. Mathieu Guillon est applaudi pour sa pose de banderilles. Le torero, appliquĂ© dans ses faenas, fait vibrer le public avec puesto et alegrĂ­a. L’émotion dans la faena de Christian Parejo est sincĂšre, contrairement Ă  Roman, il reussit Ă  garder le toro dans le vuelo. Enfin, l’épĂ©e est exĂ©cutĂ©e de maniĂšre parfaite.

Solalito

Solalito accueille avec Ă©lĂ©gance, Ă  la cape, un toro rĂ©flĂ©chi, captivant les regards dĂšs l’entrĂ©e en piste. Cependant, aucune mise en suerte n’est observĂ©e, bien que la charge se rĂ©vĂšle franche. Le toro, manso, semble davantage participer Ă  des rencontres qu’Ă  un vĂ©ritable tercio de pique. La sĂ©rie Ă  droite se montre compliquĂ©e, mais Solalito parvient Ă  offrir une sĂ©rie de naturelles exĂ©cutĂ©es avec douceur, lesquelles transmettent une Ă©motion palpable au public. Dans un moment de tension, le torero se fait prendre violemment, laissant l’arĂšne dans l’angoisse. Pourtant, il revient avec dĂ©termination sous les applaudissements chaleureux des spectateurs. La mise Ă  mort complexe, met en lumiĂšre les difficultĂ©s de fixer le toro. Solalito tente Ă  trois reprises avant de parvenir Ă  conclure, suscitant avis et rĂ©flexions quant Ă  sa prestation.

Solalito dĂ©bute ensuite avec une sĂ©rie Ă  la cape agrĂ©able, captivant l’attention du public par sa maĂźtrise. La premiĂšre charge au cheval est marquĂ©e par une bravoure certaine, et dans un moment de tension, le cheval est renversĂ©. Sous les applaudissements nourris du public, Solalito pose avec prĂ©cision les trois paires de banderilles cherchant Ă  montrer sa dĂ©termination Ă  couper une oreille. Face Ă  un toro manso, il parvient Ă  exĂ©cuter quelques sĂ©ries, dĂ©montrant son art et sa dĂ©termination. La sĂ©rie de naturelles en plein centre est exĂ©cutĂ©e avec une Ă©motion palpable et une profondeur remarquable, laissant le public en admiration. Dans un dernier effort, Solalito rĂ©ussit Ă  fixer le toro pour les derniĂšres derechazos, terminant sur une note vibrante. L’épĂ©e, bien que lĂ©gĂšrement de cĂŽtĂ©, s’avĂšre efficace et vient couronner sa prestation sous la pluie et dans la nuit et le froid.

Texte Nicolas Couffignal

Photos Roland Costedoat

Triomphe de Julio Mendez lors de sa premiÚre novillada piquée aux ArÚnes de Condrette

Cette annĂ©e encore, Mugron a dĂ©cidĂ© de renouveler sa confiance en la Ganaderia Balthasar Iban pour la novillada piquĂ©e, suite au succĂšs de l’an dernier. Un choix qui reflĂšte Ă  la fois l’engouement du public et la qualitĂ© des toros prĂ©sentĂ©s. Avec un cartel original, l’Ă©vĂ©nement promet une fois de plus de captiver les aficionados. Et parmi les toreros Ă  l’affiche, celui qui s’est fait remarquer lors des Fallas, El Mene, attire dĂ©jĂ  toutes les attentions. Un rendez-vous qui s’annonce mĂ©morable pour les amateurs de tauromachie.

President : Mathieu Cazalet

Musique : Harmonie Mugronaise

Cavalerie : Heyral huits rencontre

Public 2/3 d’arĂšne

Meteo Soleil printanier

Six novillos de Baltasar Iban, le 4Ăšme ‘Arbolario’, nÂș 76, negro vuelta al ruedo.

Emiliano Osornio : avis silence et une oreille

El Mené : Salut et Silence

Julio Mendez : une oreille et une oreille Prix de la pena Mugronaise

Emiliano Osornio

AccrochĂ© par le novillo lors de la sĂ©rie Ă  la cape, le novillo donne des coups de tĂȘte sans pousser Ă  la rencontre avec le cheval. La seconde rencontre est applaudie par le public. Sans poser de difficultĂ©, il dĂ©bute avec des naturelles profondes au centre de la piste. Les premiĂšres sĂ©ries Ă  droite sont plus complexes, suscitant quelques applaudissements d’encouragement. Sur les derechazos, il est dominĂ© ou accrochĂ© et peine Ă  fixer le novillo pour l’acte ultime : l’Ă©pĂ©e entiĂšre.

Le novillo est applaudi lors qu’il sort du toril. Le novillero se montre plus appliquĂ© Ă  la cape que lors de son premier passage. Les deux charges rĂ©vĂšlent la bravoure face au cheval. L’entame de la faena tĂ©moigne de domination. Les derechazos affichent une certaine profondeur, tandis que les naturelles se distinguent par leur Ă©lĂ©gance. MalgrĂ© le silence et l’engagement, l’Ă©pĂ©e est tombĂ©e.

El Mene

La sĂ©rie Ă  la cape d’El Mene se distingue par douceur et maĂźtrise de la charge. Les deux rencontres sont franches. La sĂ©rie du novillero, appliquĂ©e et douce, mĂšne Ă  des premiers derechazos propres, suivis de naturelles identiques. Seuls les oiseaux chantent dans l’arĂšne, entrecoupĂ©s de quelques applaudissements, jusqu’à ce que l’épĂ©e rĂ©veille l’assemblĂ©e.

El Mene rĂ©alise des vĂ©roniques avec profondeur. Le novillo effectue deux charges au cheval, frappant de la tĂȘte sans pousser rĂ©ellement. Le novillero ne parvient pas Ă  captiver le public pendant sa faena. Quelques applaudissements accueillent la sĂ©rie de naturelles qui s’intensifie. Une demi-Ă©pĂ©e efficace conclut son second novillo.

Julio Mendez

Julio Mendez entame une sĂ©rie Ă  la cape avec domination et profondeur. La belle mise en suerte rĂ©vĂšle un novillero dĂ©tendu, maĂźtrisant sa faena avec temple. La musique retentit enfin. Les naturelles, pleines d’alegrĂ­a, se concluent par une trincherilla. L’Ă©pĂ©e caida dĂ©clenche les applaudissements du public et la pĂ©tition d’oreille.

La sĂ©rie de vĂ©roniques de Julio mendez manque d’audace comparĂ©e Ă  la prĂ©cĂ©dente. Le novillo pousse sur ses deux engagements au cheval. DĂ©but de faena engagĂ©, le novillero aspire Ă  sortir a hombros. Applaudissements pour des derechazos profonds et templĂ©s, oĂč il dĂ©ploie sa palette de passes. Pinchazo Ă  la premiĂšre tentative, la seconde est de cĂŽtĂ©.

Texte Nicolas Couffignal et photo Roland Costedoat

Impressions mitigées pour le retour de Morante à la Maestranza

Plaza de toros de la Real Maestranza de CaballerĂ­a de Sevilla – Corrida del Domingo de ResurrecciĂłn (la plus importante de l’annĂ©e car elle dĂ©bute la temporada sĂ©villane. Lleno de ‘No hay billetes’.

Toros de NĂșñez del Cuvillo, 

‱ MORANTE DE LA PUEBLA, ovation et silence. 

‱ TALAVANTE, silence et silence. 

‱ DANIEL LUQUE, oreille et pĂ©tition de la seconde, ovation aprĂšs avis et pĂ©tition.

Morante de la Puebla a saluĂ© Ă  l’issue du paseo. 

Les banderilleros Juan Contreras et JesĂșs Arruga au troisiĂšme. 

Javier Ambel et Manuel Izquierdo au cinquiĂšme.

Le lot de Nunez del Cuvillo en ce dimanche de résurrection avait quelques qualités de trapio surtout le 4 et le 5, mais tous manquaient de fond et de force.

Le premier est changĂ© pour faiblesse et sort le sobrero de 580 kg ( !) brillamment accueilli Ă  la vĂ©ronique par Morante. AprĂšs 2 piques quelconques, et un quite de Talavante en chicuelinas, les doblones d’entame sont remarquables et Morante initie une faena entiĂšrement gauchĂšre oĂč seul un avertissement Ă  la 4Ăšme sĂ©rie fera de l’ombre au tableau. L’estocade en œ Ă©pĂ©e contraire aprĂšs pinchazo interdit tout espoir de trophĂ©e.

En second sort un toro plus violent et qui parcourt le ruedo Ă  grande vitesse. La cape est quelconque mais il pousse Ă  la premiĂšre pique jusqu’aux planches. Luque donne un quite par gaoneras. L’entame est en doblones donnĂ©s les mains trĂšs basses et qui pĂšsent sur le toro. Talavante exploite bien la corne gauche du toro mais celui-ci montrera un fond de mansedumbre en allant a menos et en se rĂ©fugiant aux planches. L’estocade est trasera et tendida mais sera concluante.

Le troisiĂšme, pour Luque qui a les faveurs d’une partie du public, est un toro qui montre des signes de faiblesse. A la cape, Luque l’accueille en levant la main pour ne pas l’éprouver. A la muleta, une belle entame sur la corne gauche laisse espĂ©rer mais le toro ne suit pas dans les sĂ©ries et le torero ne peut lier. Les belles naturelles font sonner la musique, mais le toro manque de fond. L’estocade entiĂšre est tombĂ©e ce qui n’empĂȘche pas l’attribution d’une oreille.

Le second de Morante sort lui aussi Ă  toute vitesse et le maestro ne peut pratiquement rien montrer Ă  la cape. Il semble d’emblĂ©e ne pas apprĂ©cier ce toro qui est mis en suerte pour la pique par Juan Jose Dominguez : le piquero se croit donc permis de piquer Ă  fond, et comme le toro recharge aprĂšs la sonnerie, il prendra 2 picotazos supplĂ©mentaires mais appuyĂ©s ! Morante sort avec en main l’épĂ©e de mort, mais veut d’abord tenter quelque chose, dont il ne restera qu’une belle sĂ©rie de naturelles avant quelques passes de chĂątiment et une estocade en demie Ă©pĂ©e aprĂšs pinchazos. Le public rĂ©agira en division d’opinion les sifflets se mĂȘlant aux ovations lĂ  oĂč le silence aurait Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable.

Talavante qui avait fait le geste aprĂšs son premier d’indiquer qu’il ferait mieux au second voit lui aussi sortir Ă  fond de train un toro noir qui impressionne. AprĂšs une bonne entame Ă  la cape, 2 piques lĂ©gĂšres pour conserver toute sa puissance Ă  l’animal et Javier Ambel et Manuel Izquierdo se montrent aux banderilles. La faena est commencĂ©e Ă  genoux avec pendule, (pueblerina pour le public sĂ©villan ?), et suivent 2 sĂ©ries liĂ©es, avant que le toro n’aille a menos. L’estocade entiĂšre caĂŻdita aprĂšs pinchazo sera concluante.

Autre toro vif à la sortie, le second de Daniel Luque ne montre pas grand-chose dans les deux premiers tiers. A la muleta, le maestro essaie de lier mais doit tenir compte du manque de force et de transmission du toro. Son travail est de bonne qualité technique, ce qui aprÚs une demie épée en place permettra une pétition plus sonore que de mouchoirs lui vaudra une ovation.


Jean-Yves Blouin. Texte et photos

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