Mois : octobre 2024 Page 1 sur 5

Valence: Ponce despedida “a lo grande”

Valence (Valence).- Feria d’octobre 2024. Lleno de no hay billetes.

Corrida de Garcigrande (1er, 2e et 3e) et Juan Pedro Domecq (4e, 5e, 6e et 7e, le sobrero, en guise de regalo) pour Enrique Ponce, Alejandro Talavante et Nek Romero qui prenait l’alternative.

Enrique Ponce, l’oreille aprèsn avertissement, silence et deux oreilles après deux avis

Alejandro Talavante, oreille avec une forte demande de seconde et silence

Nek Romero, ovation après deux avertissements et vuelta

À la fin du paseo, les accords de l’hymne de la Communauté valencienne ont été joués et plus tard, l’hymne national. Le public a obligé Enrique Ponce à sortir pour saluer une très forte ovation

Au troisième. Fernando Sánchez a salué.

Saragosse: oreille pour El Cid

Photo Ph Gil Mir

Plaza de toros de La Misericordia, Zaragoza. Sixième de la Feria del Pilar 2024. 1/2 entrée. Corrida conscours

Toros de Concha y Sierra, Juan Luis Fraile, Galache, Peñajara, La Palmosilla  Salvador Gavira García,

Photo Ph. Gil Mir

ANTONIO FERRERA, vuelta al ruedo et silence après deux avis.

Photo Gil Mir

MANUEL JESÚS ‘EL CID’, silence et oreille.

Photo Gil Mir

MORENITO DE ARANDA, silence et vuelta al ruedo.

Angel Otero et  Manuel de los Reyes ont salué au 4ème.

Azulito n°9 né le 11/19, negro bragado de capa y de 474 kg de La Palmosilla a été déclaré meilleur toro.

On a vu dans cette corrida concours de bonnes choses, des détails intéressants, de beaux toros, mais rien de ce qui fait l’exceptionnel d’une corrida concours. la presse semble indiquer que le toro de La Palmosilla serait désigné vainqueur (peut-être parce que El Cid lui a coupé une oreille) mais pour moi, le prix est dieserto.

Le premier est un magnifique Concha y Sierra, sans doute un des derniers nés chez Jean-Luc Couturier. Ferrera le fait charger de loin à la pique, conformément à ses habitudes, et le toro impacte avec violence à 3 reprises, même s’il hésite à la 3 ème puis recule devant les capes. Ferera le prend en naturelles et déclenche la musique à la 3 ème série. Il enchaine sur des derechazos avant une estocade trasera et pulmonaire foudroyante. La pétition n’est pas suivie par la présidence : vuelta.

En 2 sort un Juan Luis Fraile à la place du Pablo Mayoral prévu. les piques sont “regular”, le picador ne se croisant pas assez pour déclencher la charge. A la faena, le toro n’humilie pas et derrote, obligeant El Cid à abréger : à l’estocade mete y saca et demie épée atravesada plus descabello.

Le 3 est un Galache fort beau également, qui sera malheureusement changé pour faiblesse. Le 3 Bis de Salvador Garida est protesté pour ses cornes escobillées, mais maintenu en piste. Très léger, (les poids annoncés sur le programme ne correspondent pas à ceux affichés en piste) il ne prendra que 2 piques et ses 2 premières séries seront encourageantes au point de déclencher la musique. Morenito de Aranda devra ensuite le toréer aux planches où il se réfugie et le tuer dans cette querencia.

Le 4 de Penajara est accueilli par Ferrera en véroniques nerveuses. Entre les piques, une vuelta de campana et 2 plantages de cornes dans le sable qui laisseront des traces: aux 2 premières séries de derechazos, le toro chutera. Ferrera abrège et prend l’épée pour trois pinchazos et une 1/2 épée.

Le 5 de La Palmosilla Chute sur la pique et encore en sortie mais charge avec un impact très fort poussant le cheval aux planches à la seconde rencontre. Mais il lui reste assez de jus pour une bonne faena en séries liées, surtout à droite en musique et avec les naturelles du Cid retrouvées par instants. L’épée est bonne, la pétition majoritaire et l’oreille accordée: El Cid est prêt pour son retour à Séville!

Le 6 est un Gavira qui ne veut pas voir Morenito de Aranda venu se mettre à genoux au tiers. Il devra reprendre la suerte au long des barrières une fois que le toro aura fait quelques tours du ruedo. Suivront 4 picotazos chargés de loin mais sans que le toro ne pousse. A la faena, la musique joue encore après deux séries liées à droite. L’épée sera entière et foudroyante mais faute de pétition suffisante, Morenito se contentera d’une vuelta.

JY Blouin

Borja Jimenez, blessé, coupe la saison

Borja Jimenez à Madrid dimanche (photo JY Blouin)

Borja Jiménez ne pourra pas participer aux trois derniers engagements de sa saison européenne en raison de l’aggravation de sa blessure au majeur de la main gauche, qu’il s’est fracturé le 29 septembre lors d’un tentadero chez Santiago Domecq.

Malgré les efforts du torero pour accomplir ces trois paseos après la corrida samedi dernier à Madrid -où l’état du doigt s’est aggravé-, il ne pourra pas faire le paseíllo ce vendredi à Saragosse, samedi à Calanda et dimanche prochain au Festival du Club de Tauromachie de Bilbao.

Cependant, Borja Jiménez veut exprimer son engagement à ce le festival au profit de la Casa de Misericordia de cette ville , en maintenant l’encerrona avec six taureaux de Zalduendo au printemps prochain. Le club taurin de Bilbao organisateur de la tarde a annoncé son renvoi au mois de juin 2025.

D’autre part, le début de la saison américaine de Borja Jiménez est en attente de son évolution, puisqu’elle est annoncée le 20 octobre dans la ville mexicaine de Monterrey et, deux semaines plus tard, dans la ville d’Aguascalientes.

Rappelons que le rapport médical fait état d’une « fracture F1 du troisième doigt de la main gauche avec gonflement et déformation et avec rotation » pour laquelle il est traité par radiofréquence INDIBA – qui est utilisée pour favoriser la régénération cellulaire – avec thérapie par champ magnétique et qui maintient le drainage lymphatique manuel.

Borja Jiménez a rendu visite à un médecin spécialiste aujourd’hui à l’hôpital La Fraternidad de Madrid et le 17 octobre, il a un nouveau contrôle pour vérifier l’évolution de la rupture.

Séville: Le Cid pour Morante au festival de fin de temporada

Après l’annonce de Morante de la Puebla qu’il ne pourra finalement pas se produire au festival de ce samedi à la Maestranza de Séville, l’empresa Pagés et le coordinateur du festival, Juan Antonio Ruiz ‘Espartaco’, ont décidé que Manuel Jesús ‘El Cid’ serait celui qui le remplacerait. Il convient de rappeler que le festival sera au profit de la Confrérie des Gitans et de Nuevo Futuro Sevilla et servira à rendre hommage à Curro Romero. La célébration commence à 17 h 30.

L’affiche est enfin la suivante :

– S 12/10 : Diego Urdiales, El Cid, Daniel Luque, Oliva Soto, Pablo Aguado et le novillero, Javier Zulueta (Núñez del Cuvillo, Fuente Ymbro, Zacarías Moreno, El Parralejo, El Vellosino et Jandilla).

Saragosse: oreilles por coleta

Plaza de toros de La Misericordia, Zaragoza. Cinquième festejo de la Feria del Pilar 2024. 1/3.

Novillos de Talavante (2º, 4º, 6º)  et Hnos. Azcona (1º, 3º, 5º), 

ALEJANDRO CHICHARRO, ovation et oreille

CRISTIANO TORRES, vuelta al ruedo et oreille

 JAVIER ZULUETA, vuelta al ruedo et oreille

IManuel Ángel Gómez a salué au 2ème. Raúl Ruiz et Jesús Robledo ‘Tito’ au 4ème. Venturita et Manolo de los Reyes au cinquième.

Cela devait être un lot de Talavante, mais au final 3 toros de Talavante et 3 de Hemanas Azcona étaient annoncés au sorteo.
Le lot manque d’homogénéité même si les Talavante mieux présentés, plus mobiles et plus agressifs, et d’une noblesse totale ont permis aux novilleros de couper des oreilles.
Chicharro touche en 1 un Azcona faible dont la pique sera carioquée. A la muleta, il attaque par le haut avec douceur pour ménager son adversaire et déclenche la musique sur les séries de derechazos liés. Le toro derrote toujours en fin de passe, même à gauche et une estocade trasera et tendida lui permet de saluer.
Le deuxième de Talavante est très mobile, parcourt le ruedo dans tous les sens et prend une première pique au réserve, A la faena début spectaculaire de Torres par arrucina et derechazos à genoux. Les séries à droite déclenchent la musique, mais le toro se réserve peut-être parce que Torres ne se croise pas assez pour déclencher la charge. La grande estocade d’effet rapide déclenche une forte pétition refusée par le palco. Vuelta.
Zulueta a la chance de voir son Azcona renvoyé et de recevoir un Talavante jabonero encasté, de grande mobilité, même s’il connaitra quelques fléchissements. Ménagé à la pique, il sera accueilli à la faena par des aidées hautes suivies de derechazos liés qui déclenchent la musique. Le toro répète infatigable et aurait sans doute mérité la vuelta s’il avait été mieux piqué. Une grande série de naturelles pour finir et après pinchazo 3/4 d’épée tombée. la pétition sera refusée. Nouvelle vuelta.


Chicharro accueille le 4 de Talavante par une larga aux barrières et profite d’une charge vibrante. Mais le toro effectue une vuelta de campana qui aura peut-être un impact sur son comportement ultérieur. Après la pique, la 1 ère poussée très loin, Torres effectue un quite par gaoneras. A la faena, passe cambiada puis 2 belles séries à droite. A la suivante, le toro commence à chercher les planches, mais est bien repris en lui gardant la muleta sous le museau. L’estocade entière en place et foudroyante lui permet de couper une oreille méritée.


Après une sortie vive, le 5 d’Azcona se réserve rapidement: le picador devra franchir le cercle pour déclencher la charge. La faena de Torres à ce toro réservé et faible est assez difficile, mais l’estocade remarquable dans le haut est foudroyante et vaut à elle seule l’oreille.

Le dernier toro sort accompagné de la musique (tradition locale) . Aux piques il fonce et pousse par l’impact le cheval aux planches. Zulueta entame une faena très sévillane après les doblones, par des séries liées d’abord à droite puis à gauche avec beaucoup de décontraction. Après pinchazo, l’entière d’effet rapide permet au palco de concéder l’oreille.

A noter que les novilleros ont distribué de nombreux autographes à des enfants pendant leurs vueltas…

JY Blouin

LEDESMA: FESTIVAL TAURIN AU BENEFICE DE L’ARSCYL, ASSOCIATION DES MALADIES RARES

Un festival organisé par le grand matador salmantino Domingo Lopez Chaves
Lédesma, 5 octobre. L'après-midi a commencé par une grande paella caritative qui a réuni un grand public. Plus tard, sur la place du centenaire de Villa de Ledesma, a eu lieu une fête taurine au profit de l'Association des Maladies Rares de Castilla y León. 5 novillos ont été combattus, provenant des élevages de Castillejo de Huebra, Domingo Hernández, José Cruz, Francisco Galache Puerto de San Lorenzo. Les toreros Manuel Escribano, Cayetano, Garrido et Julio Norte ont combattus. 
Un bon après-midi au cours duquel les aficionados ont rempli toutes les tribunes, participant et soutenant une bonne cause indispensable. La maîtrise, l'expérience et l'art des toreros, ainsi que le bon travail du torero de l'École de Salamanque, Julio Norte, ont plu à ce public nombreux et chaleureux.


Manuel Escribano, 1 oreille.


Cayetano, deux oreilles et une queue.


José Garrido, Une oreille.


Manuel Diosleguarde, une oreille.


le Novillero Julio Norte deux oreilles et une queue.

In: https://digitalarturodelgado.com/

Photos et texte Aturo Delgado

Manuel Diosleguarde sans apoderado

Photo Arturo Delgado

Le torero salmantino Manuel Diosleguarde et ses désormais ex-apoderados Ángel Castro, Nacho Matilla et José Ignacio Cascón, ont décidé de rompre leur relation professionnelle pour la prochaine temporada. Le jeune matador salmantino se trouve pour le moment sans mentor.

Gines Marin et Carlos Zuñiga se séparent

Saragosse: difficiles novillos de Machamona

Plaza de toros de La Misericordia, Zaragoza. Quatrième de la Feria del Pilar 2024. Un quart.

Novillos de La Machamona.

VALENTÍN HOYOS, ovation après avis et silence

MIGUEL ANDRADES, ovation et oreille

BRUNO ALOI, vuelta al ruedo après avis et silence après deux avis.

Juan José Domínguez et Pablo García ont salué au quatrième.

Machamona est une jeune ganaderia (2016) formée à partir de vaches et semental de Flor de Jara donc d’encaste Santa Coloma – Buendia. Cela s’est parfaitement vu au cours de cette tarde avec des toros qui sortaient abanto, mais se réservaient au fil des passes avant de se relancer dans des arrancadas violentes, tout en ayant un fond de noblesse.
L’un d’eux a été changé pour une boiterie pas si évidente ce qui a donné lieu à un gag avec les cabestros, qui appréciant leur sortie en piste ne semblaient pas avoir envie de rentrer au corral.
Difficile pour les jeunes novilleros de s’accorder avec ce genre de comportement. Certes, ils savent bien toréer, ils connaissent les gestes et les suertes, mais cela ne transmet pas d’émotion.

Le seul qui brille un peu et qui paradoxalement semble avoir le moins de connaissances techniques, mais qui compense par son entrega est Miguel Andrades: D’abord c’est un des rares novilleros qui banderille et plutôt bien notamment à son deuxième toro; et puis, comme cela devient une habitude chez lui, après une première faena classique, il va à puerta gayola à son second toro, l’emmène à la pique en chicuelinas marchées, et le torée à genoux en début de faena. Une bonne estocade où il perd la muleta et se fait courser par le toro qui le piétine après une chute, lui permettront de couper la seule oreille du jour.


Bruno Aloi, jeune mexicain encore peu connu, semble lui aussi avoir de la personnalité en plus de la technique classique qu’il montrera à son premier en donnant vuelta.


Valentin Hoyos est resté un ton en dessous sans cependant démériter.

Jean Yves Blouin (texte et photos)

Cali, la der ?

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