Sébastien Castella opéré avec succès

Sebastien Castella a subi avec succès une opération chirurgicale pour un problème discal des vertèbres L5-S1, une intervention réalisée par le neurochirurgien Antonio Luis Mostaza Saavedra, qui a délivré le rapport médical officiel après l’opération.

Il s’agit d’une pathologie qui apparaît comme conséquence de la détérioration, de l’altération ou de l’usure des disques intervertébraux. Elle affecte les nerfs de la colonne vertébrale et la capacité des disques à amortir les impacts provoqués par différentes activités.

L’intervention, qui a duré environ deux heures, a été réalisée par voie laparoscopique, c’est-à-dire qu’une petite caméra appelée laparoscope est utilisée pour voir l’intérieur de l’abdomen. Au cours du processus, un dispositif intersomatique a été placé, notamment une plaque avec des vis pour fixer la zone affectée.

Bien que le torero reste hospitalisé à l’hôpital San Juan de Dios de León, il a été signalé que l’évolution postopératoire immédiate était favorable. Pour cette raison, Castella attend toute indication médicale qui lui permettrait de planifier sa prochaine saison taurine.

MYTHOLOGIE TAURINE : MITHRA UN MYSTÈRE

    Bas-relief originaire de Sidon (Liban) représentant Mithra, au Musée du Louvre. ©JYB

    On sait peu de choses de la religion mithraïque : elle s’est répandue dans le monde romain par les légions, les soldats romains étant réputés adeptes de Mithra. On se souviendra du centurion de  « L’aigle de la 9 ème légion » qui prie pour ses soldats avant d’aller au combat. On se rappellera que la légende veut qu’en guise d’initiation, l’impétrant se glissait dans une fosse au-dessus de laquelle un toro était égorgé, dont le sang coulant sur lui, le purifiait et lui apportait « la vie ». Le problème est que dans aucun des nombreux lieux de culte de Mithra retrouvés dans tout l’ancien monde romain, on n’a retrouvé ce genre de fosse, même s’il est indéniable que le Mithraïsme comportait une initiation !

    Alors remontons les siècles.

    On ne sait pas exactement d’où est venu Mithra : Dieu Indou, associé à Varuna, et représentant l’ami, la « partie contractante fiable » qui garantit un ordre harmonieux dans l’univers. Ou plus tardivement en Perse, un dieu secondaire de Ahura Mazda donc dieu solaire, dont le rôle est de protéger les troupeaux et les soldats. En Grèce, un dieu rapproché d’Hélios et d’Apollon.  Sa venue à Rome serait liée à l’arrivée d’esclaves du Pont Euxin (Mer Noire) capturés par Pompée. Mais la plupart des chercheurs modernes pensent que le culte mithraïque s’est au contraire répandu à partir de Rome et qu’il était romain.

    C’est à partir de là que se fixe sa mythologie :

    Son avènement survient au cours d’une sécheresse immense sur la terre (peut-être celle provoquée par Phaéton, qui ne maitrisant pas le char du soleil l’approche trop près de la terre et brule la végétation). Mithra en tout cas nait directement de la terre, ou plus exactement d’une pierre génitrice.

    Son premier acte divin est de faire jaillir l’eau de la pierre en y tirant une flèche : il délivre la nature de la sécheresse et est institué gardien des récoltes.

    Mithra portant le taureau lunaire, au Musée du Louvre. ©JYB

    Mais pour sauver la terre, il doit abattre le dangereux taureau lunaire, peut-être symbole du mal, alors que Mithra représente le bien : il le poursuit, le chevauche et finit par le réduire après l’avoir épuisé. Après l’avoir capturé, il le charge alors sur ses épaules et le conduit à une caverne où se trouvent les sources de la luxuriance végétale.

    C’est là qu’a lieu l’exécution, ou tauroctonie, qui dans toute l’Europe et le Moyen-Orient est toujours représentée de la même manière :

    Un corbeau, messager des dieux vient lui donner l’ordre d’exécuter le toro. Ce qu’il fait, non en l’égorgeant, comme il est de tradition dans un sacrifice, mais en lui passant une épée en travers du corps (la première estocade ?) La position de Mithra, qui maintient le taureau au sol avec son pied droit, montre qu’il ne s’agit pas seulement d’un sacrifice mais de lutter et tuer un adversaire puissant et dangereux.

    Tauroctonie, (sacrifice du taureau par Mithra) au Musée du Louvre. ©JYB

    A partir de là, les interprétations diffèrent : Pour les uns le sang du taureau est empoisonné et un chien et un serpent viennent le boire (pour le purifier ?) ; pour d’autres ce qui semble plus conforme au reste de la mythologie le sang est fécondant et va rapporter la vie à la terre, les deux animaux venant alors le boire pour empêcher cette fécondation. Cette version serait née de controverses avec l’Eglise Catholique, pour laquelle le serpent et même le chien sont 2 animaux nuisibles.

    De même un scorpion aspire la semence du taureau (on sait qu’en astrologie le scorpion est le signe opposé à celui du taureau), pour empêcher cette semence de féconder la terre : pourtant des épis de blé poussent sur la queue du taureau.

    Les reproductions de la tauroctonie font apparaitre d’autres personnages :

    Les deux assistants de Mithra, qui l’éclairent de leur torche : Cautès et Cautopatès, dont les torches sont tournées respectivement vers le haut (soleil) pour Cautès et vers le bas (lune) pour Cautopatès.

    Cautès, acolyte de Mithra, au Musée du Louvre. ©JYB

    Sur les bas-reliefs, figurent aussi le soleil et la lune, généralement en buste, ainsi que le corbeau messager des dieux et parfois d’autres personnages : les saisons, les signes du zodiaque, dont le lien avec Mithra n’est pas toujours évident..

    Bas-relief mithraïque, Musée du Louvre, ©JYB

    Ayant fait revivre la terre, Mithra fait alliance avec le soleil au cours d’un banquet, monte sur son char, (à rapprocher du Sol Invictus romain) et devient même un dieu supérieur à celui-ci.

    À noter que le banquet est d’ailleurs le seul élément du culte mithraïque qui soit attesté et connu par l’archéologie, aucun document ni aucune information autre que la statuaire ne nous étant parvenue.

    Sources : catalogue de l’exposition au musée Saint Raymond de Toulouse du 14 mai au 30 octobre 2022. Cette exposition est actuellement visible à l’Archaologisches Museum de Frankfurt jusqu’au 15 avril 2023. (Le catalogue est encore disponible sur le site du musée de Toulouse).

    Catalogue de l’exposition « le mystère Mithra ».

    Par J.Y. Blouin https://facealacorne.fr/mythologie-taurine-mithra-un-mystere/

    NOTE: Les statues présentées ci-dessus sont visibles au Musée du Louvre, aile Denon, niveau -1 salle 181. Plus de renseignements sur la page collections.louvre.fr

    Alés : 10 ganaderias françaises…

    L’empresa Temperas Alès Cévennes vient de dévoiler les ganaderias de sa prochaine Feria de l’Ascension qui aura lieu pour sa partie tauromachie espagnole, du samedi 11 au dimanche 12 mai 2024. 10 ganaderias françaises sont programmées sur les deux corridas et la novillada.

    Samedi 11 mai après midi. Corrida avec des toros des ganaderias Cura de Valverde, Tardieu Frères et Pagès-Mailhan.

    Dimanche 12 mai à 11h. Novillada avec les ganaderias François André, Gallon Frères, San Sebastian, Michel Barcelo et La Suerte.

    Dimanche 12 mai après midi. Corrida avec les deux fers de Yonnet.

    La présentation des cartels aura lieu le vendredi 9 février à l’Espace Cazot d’Alès

    Arzacq le 18 février : cartel international pour l’ouverture de la temporada française

    Le dimanche 18 février dans les arènes couvertes du Soubestre, à Arzacq, ce sera l’ouverture de la temporada française. Le club taurin Arzacquois célèbrera sa dixième journée taurine. A cette occasion, lors de la novillada sans picadors, on pourra revoir le bétail des Frères Gallon qui a brillé lors des deux dernières éditions de cette journée et qui s’est illustré à Arles et Istres notamment, lors de la temporada passée.

    Pour combattre les Gallon, la commission taurine du club a choisi de faire appel à un trio international prometteur.  Il sera mené par le jeune espagnol Bruno Martinez qui aura la responsabilité d’être le chef de lidia de la soirée. Ce jeune espoir, originaire de la Navarre est un élève de la dynamique école taurine de Huesca. Il s’est distingué par son courage et sa volonté. Il fera sa présentation en France à cette occasion.

    Il sera accompagné de la grande promesse venue du Portugal, Tomas Bastos. Tomas a brillé la saison passée à Mont-de-Marsan, Plaisance, Rion-de-Landes, Saint-Sever et s’est imposé comme le grand triomphateur des novilladas non piquées du sud-ouest. Torero complet il s’impose dans tous les tiers, aux banderilles notamment mais c’est aussi un muletero profond et engagé. Il débutera avec les picadors à Olivenza lors de la première grande feria de la saison et il fera donc ses adieux comme novillero sans picador à cette occasion.

    La nouvelle promesse mexicaine Jairo Lopez viendra compléter l’affiche. Ce jeune homme comme ses prédécesseurs célèbres aujourd’hui ne fait pas le voyage vers l’Europe pour rien. Il veut triompher à tout prix. Actuellement élève de l’école taurine de Madrid, il possède cette joie de toréer, cette originalité mais aussi cet enthousiasme propre aux toreros de son pays. Il mettra tout en œuvre pour réussir ses débuts en France.

    Cartel passionnant donc pour cette ouverture de la saison taurine française le 18 février à Arzacq.  

    Bayonne: Noël taurin

    Lalo au Mexique

    Daniel Duarte et Jesus Diez Fini entrent dans la cuadrilla de Perera

    On a appris hier hier le départ de Javier Ambel et de Curro Javier dala cuadrilla de Miguel Angel Perera, ils sont désormais remplacés par Daniel Duarte et par Jesus Diez Fini deux autres “cadors” de la profession.

    Daniel Duarte est originaire d’Algéciras, où il s’est formé à l’école de tauromachie sous la direction du maestro Francisco Ruiz Miguel. Il a débuté avec les chevaux en 1998 à Talavera de la Reina et a pris l’alternative en 2001, dans sa ville, Algéciras, des mains de Ruiz Miguel lui-même. Il est passé l’argent en 2007 et sa carrière de banderillero a été particulièrement liée à Salvador Vega, David Galván, Juan José Padilla et José María Manzanares. Jesús Díez Fini est né à Badajoz, où il a étudié à l’école taurine. Il a fait ses débuts comme novillero avec les picadors dans la même capitale de Badajoz en 2008. Trois ans plus tard, il devient banderillero et a déjà accumulé une carrière professionnelle dense aux côtés de matadors tels que Javier Solís, Antonio Ferrera, Alejandro Talavante, José Garrido, Julián López. El Juli et Ginés Marin, entre autres

    Christian parejo renforce son équipe d’apoderamiento avec Olivier Marge.

    L’empresa des arènes de Béziers devient l’apoderado du maestro associé a son mentor de toujours,Tomas Cerqueira.

    Peut être une image de 4 personnes

    Curro Javier et Javier Ambel quittent Perera

    Deux des meilleurs toreros de plata du circuit viennent de quitter la cuadrilla de Miguel Angel Perera : Javier Ambel et Curro Javier. Le premier, madrilène, aura effectué une saison avec le matador, le Sanluqueño Curro Javier l’accompagnait depuis 2016. Séparation courtoise comme il se doit avec un hommage appuyé de Perera à ces deux grands qui faisaient l’ossature de sa cuadrilla

    Fiesta campera chez Gallon

    Tienta à Caveirac

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