Demi-arène. Thermomètre vers les cimes. Six novillos de Turquay bien présentés, aux forces et comportement variés.
Juan Molas : silence aux deux.
Pedro Luis : silence et saluts.
Juanillo : silence aux deux.
Trop de silences au bilan par rapport à l’attente, mais avec aussi quelques failles dans l’emploi de la rapière qui ont rabaissé plusieurs prestations, ceci expliquant cela.
Le cinquantième anniversaire de cet élevage a été fêté en piste par un hommage aux ganaderos avec remise d’un tableau de Jean Germain.
La Peña Betisoak fête ses 40 ans avec éclat. Pour l’occasion, elle offre un spectacle qui enchante le public familial et aficionado present.
Un tentadero de macho de la ganadería La Espera avec le torero Adriano, suivi d’un moment fort de recorte mené par la figure Mika Romero , Ander Martinez Boyero,Anartz Almorza Arregui ,Jon Maiztegi Etxaniz et Ander Gallastegui Zalba devant deux toros de la ganaderia Los Gallos, alliant agilité et audace. En hommage aux anciens avec une capea avec deux vaches met à l’honneur trois anciens de la Peña :Felipe Martins, Olivier Baratchart et Lionel Liohague.
Sur facebook cette excellente réflexion du chroniqueur taurin Stéphane Guin (qui n’a pas la langue dans sa poche) ;
Ce qui fait mal à la tauromachie et met en danger son avenir, ce ne sont pas les 15 pauvres manifestants devant les arènes de Boujan. Ce sont nous, les aficionados. Sur les réseaux sociaux, les messages se succèdent pour le « marre du 100% Domecq, marre de voir toujours les mêmes dans un escalafon sclérosé ».
Et ils ont raison.
Mais quand on voit la fréquentation à Boujan hier, la situation est inquiétante et « toros y campo » aura du mérite s’ils ne jettent pas l’éponge. Que faire de plus? Des prix uniques et attractifs à 50€ pour 3 novilladas.
Deux novilladas de Buendia.
Cavalerie de qualité.
Spectacle soigné jusqu’au bout des ongles avec les novilleros qui arrivent à la Morante dans une veille voiture au son d’une guitare flamenca.
Anticipation de la concurrence de la finale du Top 14 avec écran géant sur le campo de feria…..Alors que tous les clubs taurins du cru et les aficionados, c bien de faire des contre manifestations aux anti dont je doute de l’utilité.
Notre meilleure défense = aller aux arènes et soutenir une arène qui veut faire vivre la fiesta dans le Biterrois en dehors des 4 jours du 15 août.
Première corrida de toros de la feria. Deux toers.
Toros de Los Maños, de belle présentation et de bon jeu plusieurs toros de « nota » pour leur bravoure.
• JOSELITO ADAME, vuelta al ruedo, silence à celui tué pour Galván et vuelta al ruedo
• RUBÉN SANZ, vuelta al ruedo, vuelta al ruedo et silence au tpro tué pour David Galván
• DAVID GALVÁN, blessé
David Galván admis à l’hôpital de Soria après avoir été attrapé par le troisième de l’après-midi de Los Maños. Après le début de la faena de muleta, le taureau l’a retourné par la jambe et l’a jeté au sol. De plus, il l’a frappé à la tête à la sortie de l’accident, ce qui a obligé le torero de Cadix à se rendre à l’infirmerie. Joselito Adame a dû tuer l’animal.
Selon le rapport médical, le torero de Cadix présente « un traumatisme abdominal interne, avec présence de gaz intrahépatiques ; contusion et érosion dans la région mandibulaire droite ; ainsi qu’une contusion dans la zone côtière droite. Une surveillance médicale, une observation et du repos sont recommandés.
Samuel Navalón, palmas après avis et silence après deux avis.
Il manquait du monde aux arènes du Courant refaites à neuf, dans le cadre superbe de la pinède qui les jouxte. Les organisateurs étaient en concurrence avec le choc des citadelles occitanes Bordeaux-Toulouse, qu’en ce pays de « béchigue » personne ne voulait manquer. Ils étaient aussi tout simplement victime de la canicule qui sévissait dans les cités avoisinantes, alors que sur la « perle » un zénith rafraîchissait l’atmosphère. Evidemment il fallait le savoir… et pour le savoir avoir fait le déplacement.