
Catégorie : course camaguaise

COMMUNIQUÉ DE LA FCTB
MONTPELLIER – SAMEDI 11 FÉVRIER : DÉFENDONS NOS TRADITIONS

Il était prévisible que les animalistes et autres liberticides s’attaquent après la corrida à une autre tauromachie : la Bouvine. Se sont d’ailleurs les mêmes qui attaquent la chasse, la pêche, les cirques… Défendre ces traditions, c’est plus que défendre les passions de notre Sud, c’est défendre la Culture de notre Nation. Pour ce faire la FCTB appelle les aficionados du Biterrois à participer le SAMEDI 11 FÉVRIER au rassemblement à 11h sur la place de la Comédie à Montpellier et au cortège qui partira depuis la Comédie jusqu’à l’Hôtel de la Métropole de Montpellier ».

Organisée à l’appel de l’Union Jeunes de Provence et du Languedoc pour la défense de nos traditionscollectif regroupant 38 associations et 3000 adhérents dans l’ex Languedoc-Roussillon et la région Provence Alpes Côte d’Azur, la manifestation du monde rural s’organise.
Ce mardi soir, une réunion a réuni les principaux acteurs parmi lesquels, le président de l’union des jeunes de Provence et du Languedoc pour la défense des traditions, le président des manadiers de l’Hérault, le président de la fédération des chasseurs de l’Hérault, le président de la fédération de pêche de l’Hérault, un représentant de la Fédération Française de la Course Camarguaise, un représentant de la nacioun gardianne, le Vice-président national des jeunes agriculteurs mais aussi des manadiers du Gard de l’Hérault et des Bouches-du-Rhône, la secrétaire de l’association Esprit du sud et plusieurs maires de la Métropole de Montpellier.
Un bureau a été constitué. Il sera chargé de travailler avec les services de l’Etat pour assurer le bon déroulement de la manifestation.
Désigné par l’assemblée, le bureau est composé de Thomas PAGNON, Rémi DUMAS, Jean-Luc MEISSONNIER, Laurent JAOUL et Benjamin CUILLÉ.
Le principe d’un rassemblement des manifestants à 11h sur la place de la Comédie à été arrêté.
Après les prises de paroles, le cortège partira depuis la la Comédie et de dirigera jusqu’à l’hôtel de Métropole.
Avec leurs attaques contre la chasse, la pêche et la corrida, les élus Animalistes et écologistes de Montpellier veulent désormais s’attaquer à la bouvine.
Cette manifestation sera l’union sacrée du monde rural.
Selon nos premières estimations, au moins 10 000 manifestants et près de 1000 cavaliers sont attendus dans les rues de Montpellier.
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Dans un récent interview donné à Midi Libre Nicolas Triol, le président de la Fédération française de la course camarguaise, se montre surpris des attaques qui viennent d’élus locaux. Malgré tout, il ouvre la porte à une discussion pour leur présenter ce qu’est la course camarguaise tout en préparant une réponse, notamment avec les manadiers.
Êtes-vous surpris de ces attaques qui viennent essentiellement du berceau de la course camarguaise?
Oui et non. J’avoue que je n’ai pas été surpris des attaques lancées au plan national sur la corrida au mois de novembre dernier. Derrière la corrida, elle visait toutes les tauromachies. Par contre, je suis surpris et déçu des attaques au plan local. Il me semble que lorsque l’on est à proximité de la chose dont on parle on se doit de prendre le soin de la découvrir avant de se permettre de la juger. Au-delà de la surprise, quel regard portez-vous sur ces différentes attaques ? La Fédération française de la course camarguaise se trouve particulièrement effarée par les attaques proférées à l’encontre de la bouvine , des manadiers et de la course camarguaise par des élus de la ville de Montpellier. Ces personnes avancent des jugements lapidaires avec parfois l’aplomb et la certitude des gens qui ne connaissent pas leur sujet.
Avez-vous déjà préparé une réponse à la lettre ouverte publiée dans le journal Le Monde ?
Nous allons nous réunir très prochainement avec les responsables de la Fédération des manadiers et de la Fé di Bioù pour apprécier la meilleure réponse à formuler. Aujourd’hui, nous pouvons envisager toutes les possibilités en nous appuyant sur des soutiens juridiques, administratifs ou encore politiques. Nous ne nous interdisons rien. Nous pouvons même aller jusqu’à imaginer un grand rassemblement pour défendre nos traditions.
Peut-on imaginer une rencontre et une discussion avec ces élus animalistes et écologistes ?
Leurs méthodes ne sont pas très honorables mais avec un esprit d’ouverture et de partage, je les invite à venir découvrir, écouter, voir et ressentir les nobles valeurs de la course camarguaise et la vie de nos manades. Les mieux placés pour parler du savoir-faire de l’élevage du taureau de Camargue, transmis de génération en génération depuis plus d’un siècle pour certains, les mieux placés pour apprécier les évolutions utiles dans leurs pratiques sont d’abord les manadiers qui, en, professionnels, élèvent leurs taureaux avec amour, respect et une attention particulière pour leur santé.
Vous semblez placer les manadiers en première ligne pour la défense des traditions ?
Les manadiers sont les premiers écologistes de notre territoire avec des dizaines de milliers d’hectares noblement entretenus pour valoriser de formidables espaces naturels profitables à la flore, la faune et la biodiversité si menacée de nos jours. Pensez-vous que l’on puisse résumer aujourd’hui la course camarguaise à un seul sport ? La course camarguaise est bien plus qu’un sport officiel. Elle est, avec toutes les traditions de bouvine, un véritable art de vivre qui rythme la vie et anime le lien social de notre territoire et qui se révèle être un formidable vecteur d’intégration depuis plus d’un siècle pour les immigrés et les fils d’immigrés de toutes origines. En s’attaquant à la course camarguaise, ces élus ne mettent-ils pas en péril tout un pan de l’économie régionale ? La course camarguaise et les traditions de bouvine, notre patrimoine régional, alimente une économie locale, circulaire et de circuits courts, particulièrement importante pour le territoire. Elle se chiffre en plusieurs dizaines de millions d’euros.
Avez-vous déjà averti le ministère des Sports de ces attaques ?
Nous n’avons pas attendu les derniers événements pour le faire. Il a déjà été prévenu lors des attaques du mois de novembre. Il est au courant. Comptez-vous sur les élus de la région pour défendre la course camarguaise à vos côtés? Nous comptons bien évidemment sur le soutien des politiques pour nous apporter leur soutien. Ils sont très majoritairement les défenseurs de nos traditions. Ces hommes et ces femmes politiques sont les formidables ambassadeurs de la course camarguaise et ses financeurs. À partir de là, je n’ai aucun doute sur leur présence à nos côtés et leur force collective pour défendre notre magnifique patrimoine.
JEAN Noté / MIDILIBRE https://www.midilibre.fr/