Catégorie : exposition

Expo Encerrona au musée des cultures taurines de Béziers

Vendredi 11 juillet 2025 au Musée taurin de Béziers se tenait – en présence de beaucoup de monde – le vernissage de l’exposition Encerrona de l’artiste Stephane Daure. Une bonne vingtaine de toiles et deux sculptures seront visibles jusqu’au 21 septembre 2025. Une exposition montrant la force et la puissance brutale du toro de combat dans l’arène et au campo. D’autres toiles représentant la « grâce » et l’agilité du torero. Toros et l’Homme formant finalement un tout : la Tauromachie…

Discours de Marie-Françoise Rouzier, présidente de l’Union Taurine Biterroise :

« Monsieur le Maire, Madame l’Adjointe au Maire chargée de la Culture, Monsieur l’Adjoint à la Tauromachie,

Mesdames, Messieurs, chers amis,

Le samedi 20 septembre, nous allons fêter les 10 ans d’installation du Musée Taurin dans ce magnifique lieu du 7, rue Massol que la Ville de Béziers a mis à la disposition de l’UTB. Encore merci M. le Maire d’avoir ainsi reconnu l’importance de nos collections. Mais aujourd’hui, nous fêtons aussi 10 ans d’expositions temporaires qui ont rythmé et animé la vie de ce Musée, témoin de la riche histoire taurine de Béziers.

Entre la présentation des habits de lumières de Justo Algaba qui a ouvert le bal en 2015 et « Encerrona » de Stéphane Daure en 2025, des artistes tous plus talentueux les uns que les autres ont donné à ces salles un petit air de galerie d’art ! Nous en sommes fiers pour la tauromachie, la culture et pour notre Ville.

Stéphane Daure, biterrois d’entre les biterrois, même si la vie l’a amené des bords de l’Orb à ceux de la Garonne, a dessiné, peint, sculpté et nous a offert cette magnifique exposition « Encerrona » à la manière du torero enfermé dans l’arène, seul face aux toros.

La tauromachie fait partie intégrante de sa vie comme celle de sa famille qui ne ménage pas ses efforts pour que vivent les novilladas à Boujan. La peinture, la sculpture au service de la tauromachie, cela va dans le sens de l’objectif de l’UTB de faire rayonner l’art taurin à travers ce patrimoine que nous ont légué ces Biterrois amoureux de leurs arènes, fiers de leur passion pour les toros et les toreros. Des toreros respectueux de ces aficionados, qui allaient après la corrida rencontrer les clubs taurins, qui venaient aux grands rendez-vous de l’aficion où tout le Mundillo affluait notamment pour les Journées Taurines. Mais ça c’était avant !

Aujourd’hui, les moyens de communication ont changé la donne et l’immédiateté, ce mécanisme psychologique qui incite un individu à préférer une récompense instantanée plutôt qu’une récompense future pourtant plus avantageuse, a pris le dessus. Alors l’exposition d’œuvres d’art chasse un peu cette immédiateté pour notre plus grand bonheur.

Car comme le disait Sacha Guitry, « Il y a dans l’Art, une catégorie de joies supérieures, si profondes et si hautes que l’on est à jamais l’obligé de celle ou de celui qui vous les ont données ». Alors merci Stéphane. »

Stephane Daure tenait à dire que l’invitation d’exposer à Béziers l’avait énormément touché car c’est le pays de sa famille, de ses racines, de sa jeunesse, et de la tauromachie qui a pour elle de particulier qu’elle provoque l’émotion…

Dans son allocution, Robert Ménard, maire de Béziers, insista sur les toiles en « noir et blanc » contrastant avec notre période où tout se veut clinquant et uniforme… Il tenait aussi à dire toute sa satisfaction – les chiffres de 2024 sont là – sur la présence de nombreux jeunes aux arènes de Béziers et dans celles d’ailleurs…

Deux jours de passion et de tradition avec La Peña La Maestria

La Peña La Maestria vous invite à découvrir la quatrième édition de Flamenco y Toros, un événement où l’art et la culture taurine se rencontrent dans une ambiance festive et chaleureuse.

Le 2 mai, les festivités s’ouvriront à 18h avec une inauguration officielle, suivie d’une soirée vibrante aux sonorités Gypsie Flamenco Latino, en présence du Maestro Richard Millan.

Le 3 mai, place à l’émotion et à la tradition avec une capea matinale mettant en lumière les élèves de l’école Adour Aficion. La journée se poursuivra avec une course landaise de la Ganaderia de la Mecque.

Tout au long de l’événement, une exposition artistique réunira peintres et photographes, offrant un regard unique sur la culture taurine et flamenca.

Nicolas Couffignal

C’EST UNE BELLE HISTOIRE !

QUI SE TERMINE PAR UNE EXPOSITION A SÉVILLE !

Il y a un an à Séville, en 2024, Emilio, le directeur de l’hôtel Madrid où je descends tous les ans pour la féria depuis une vingtaine d’années, m’aborde pour me faire une proposition à mes yeux incroyable.

Il faut savoir que ce petit hôtel, au demeurant très confortable, a pour spécialité d’organiser tous les deux ou 3 mois une exposition d’un artiste local pour agrémenter le séjour de ses hôtes.

Et là, pour la première fois en ce qui me concerne, j’étais propulsé au rang d’artiste et invité à exposer mes photos dès la Semana Santa et jusqu’à la mi-juin ! Je n’en aurais jamais rêvé, d’autant que je me considère plus comme un photographe de reportage que comme un photographe artiste…

La Giralda de la cathédrale de Séville, vue à travers de la statue de Belmonte. ©JYB

Les choses étant ainsi posées, la réponse était « oui bien sûr », étant donné que cela me permettait en outre de reprendre mes dons aux écoles taurines françaises qui bénéficieront de toutes les sommes recueillies.

Restait à sélectionner une cinquantaine de photos, après avoir trouvé un thème répondant aux contraintes posées par Emilio :

Séville : Vierges, cornes et véroniques.

La Vierge de la Esperanza Macarena dans son sanctuaire. ©JYB

Pas de photos des monuments de Séville bien sûr, compte tenu du thème, mais celles de la Semaine Sainte, avec quelques portraits des plus beaux Christ et Vierge des 72 confréries de Séville. Ces statues sont inscrites au patrimoine culturel de l’Espagne et de l’UNESCO.

Novillo de la ganaderia Casa de Los Toreros, prévu pour Madrid en 2024. ©JYB

Les cornes seraient celles de toros au campo ou dans l’arène à leur sortie du toril de la Maestranza, pour traduire mon admiration pour cet animal magnifique son agressivité et le courage des hommes qui osent se mettre devant.

Véronique de Morante de la Puebla au toro Organista, n°43 de Juan Pedro Domecq, à Séville le 6 mai 2019. ©JYB

Les véroniques, à la Maestranza toujours, ou plutôt les passes de cape, car vue la durée de l’exposition et l’accueil de touristes « non aficionados » pendant un mois et demi, il n’était pas question de montrer des piques, des banderilles des muletazos et du sang pour ne pas choquer ces futurs visiteurs.

Les choses sont lancées : les photos et les cadres ont été livrés au Madrid. Et à partir du dimanche des rameaux on pourra les admirer dans le hall et le salon de l’hôtel. Un vernissage organisé par Cactus Event (agence à laquelle je reste fidèle et que je remercie sincèrement) est prévu pour le 6 mai.

Donc, si vous passez par Séville, lors de la féria ou plus tard, n’hésitez pas à visiter mon exposition. La plupart des photos ne sont pas publiées sur ce blog ! Je serai présent à l’hôtel Madrid pendant toute la féria et le dernier week-end de la Semaine Sainte.

JY Blouin https://facealacorne.fr/cest-une-belle-histoire/

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