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Cornada de César Pacheco : le rapport d’un miracle médical

Un vrai miracle. Le novillero César Pacheco a été opéré avec succès par le Dr Ricardo Robles à l’ Hôpital du Noroeste de Caravaca, après la très grave blessure au cou qu’il a subie dans les arènes de Calasparra .
Le rapport médical du médecin révèle que le torero mexicain a subi: “un coup de corne dans la région cervicale gauche, avec une hémorragie importante comprimée par un banderillero, remplacé en appliquant une forte pression avec des compresses, obtenant ainsi l’hémostase. Deux lignes à haut débit ont été canalisées et une perfusion de fluides et d’expanseurs plasmatiques a été initiée, administrant du fentanyl et du nolotil Tazocel’ est administré.
« Compte tenu de la stabilité du patient, lors de l’observation à l’infirmerie, et compte tenu de la nécessité d’une intervention chirurgicale avec intubation orotrachéale en raison d’une éventuelle lésion vasculaire cervicale non détectée par compression, il a été décidé de le transférer en ambulance à l’ Hôpital Régional du Nord-Ouest.

Dans la même intervention, une intubation trachéale a été réalisée,provoquant un saignement important, identifiant un saignement artériel du pédicule vasculaire de la parotide gauche, une artère provenant de la carotide externe. L’hémorragie est stoppée par points de suture et ligature, la plaie est explorée en identifiant une trajectoire postérieurevers la région cervicale qui deteriore la veine jugulaire et la carotide
interne. L’hémostase est réalisée et elle est suturée en couches, laissant un drainage par aspiration cervicale. Suture de la peau avec de la soie”.

Samuel Navalon blessé à El Casar (Guadalajara)

Le novillero Samuel Navalón a subi une « blessure à la cuisse droite de 12 à 14 centimètres » lorsqu’il allait tuer le deuxième taureau d’Hermanos González Rodríguez dans les arènes d’El Casar (Guadalajara). Le Valencien, qui a été soigné en premier lieu à l’infirmerie de l’arène, “a été transféré à l’hôpital de Guadalajara, où il sera examiné minutieusement pour sa blessure” selon son apoderado qui a ajouté « Navalón a été surpris en train de tuer. Il lui a coupé les deux oreilles mais il a été blessé. C’est très dur”.

Rupture entre Cristobal Reyes et Israël Lancho

Le jeune matador Jerezano Cristobal Reyes, bien connu dans le sud-ouest et protégé de notre ami Christain Lamoulie vient d’annoncer sa rupture avec Israel Lancho qui l’apodérait jusqu’à maintenant. Rupture amicale bien entendu comme l’indique le communiqué. Cristobal s’est rapproché de k’ancien matador de Jerez lui-aussi Soto Paula, pédagogue reconnu.

Coleta

tj31am

Émotion à son comble dans la course de vendredi à Saint-Gilles, avec Alain Montcouquiol coupant la coleta de Thomas Joubert pour sa retirada. Voir avec Feria TV…Il l’a accompagné tout au long de sa trajectoire dans les bons moments comme dans ceux plus délicats où une présence est le meilleur des réconforts. Evidemment, il s’agit d’Alain Montcouquiol qui plus que tout autre était la bonne personne pour manier la paire de ciseaux. Avec bien sûr, la sympathique approbation des tendidos. Alain, quelque part, en Maestro… Olé !!!

https://feria.tv/video/4445/emouvants-adieux-de-thomas-joubert/

(Photo : Daniel Chicot)

A SAINT GILLES ET A BAYONNE: BIENVENUE ANDRES !

Andrés Roca Rey sera cité deux fois ce week-end en France. Vendredi il sera à Saint Gilles pour une corrida des adieux de Thomas Joubert -il y aura une note d’émotion- et dimanche à Bayonne pour une clôture que l’on souhaite d’apothéose. Nous verrons alors si le Péruvien remplit les arènes de Lachepaillet comme l’avait fait José Tomas en son temps -sans mettre le « No hay billetes » pour quelques dizaines d’entrées manquantes.

Andrés a démontré sa force lors de la Semana Grande de Bilbao. Les deux jours où il s’est produit le coso de Vista Allegre a frôlé le plein sans y arriver tout à fait. L’ensemble compte 15 000 places tout de même… Tous les autres jours de cette semaine des Corridas Generales ont été minables du point de vue du public : autour d’un quart d’arène, parfois moins. C’est donc bien le Numéro Un au sens où on l’entend dans notre jargon : c’est-à-dire le plus taquillero, celui qui attire le plus de public. Ce n’est pas une mince qualité que de susciter ce désir dans les masses et particulièrement chez les jeunes qui, pour le voir, sont prêts à casser leur tire-lire malgré le prix des places prohibitifs à Bilbao (plus de 100 euros pour un tendido), dans un contexte de critiques permanentes de la Tauromachie.

Comme toujours le secteur -de plus en plus restreint- des irréductibles, des purs et durs, des prétendus sachants sont de violents contempteurs de Roca. C’est le lot d’un numero uno de se voir contesté par ces éternels mécontents. Le précédent du Juli qui a tenu ce rôle pendant plus de 10 ans est éloquent. Avant son départ larmoyant, couvert de lauriers et de compliments exagérés, il avait été recouvert d’opprobre par ceux-là mêmes qui l’encensaient au soir de ses adieux. C’est humain me dira-t-on…

Roca Rey a-t-il ce côté inoxydable de Julian ? Nous verrons, il débute dans ce rôle, avec un certain succès dans son leadership. Il s’est imposé très largement en piste à Bilbao et c’est la « mala leche » présidentielle qui l’a privé d’une sortie en triomphe -peut-être aussi une pointe de xénophobie. Personne n’aurait contesté pourtant ce triomphe qui aurait bien plus servi à l’aficion locale qu’au torero lui-même qui n’en n’a plus besoin.

Il n’est pas nécessaire d’être grincheux ou râleur pour être bon aficionado et le public -le fameux Grand Public- n’a pas toujours tort dans ses choix, ses pétitions. Il a même souvent raison car la tauromachie est avant tout un art populaire même si une certaine élite autoproclamée prétend détenir la vérité (ici comme ailleurs). Si Roca Rey séduit et s’il séduit le jeune public en priorité, souvent néophyte, c’est qu’il pratique un toreo de vérité. Son engagement est total. Et de ce point de vue il ne peut laisser insensible. Comme le dit José Tomas le jour où il passe le costume de lumière : « il laisse son corps à l’hôtel ».

Chacun ses goûts on peut préférer Balzac à Flaubert ( c’est mon cas), il y a d’autres toreros intéressants dans le circuit, je pense à Perera qui est dans un grand moment, à Borja Jimenez qui arrive comme une balle et bien sur à Morante qui lui aussi est une providence pour les taquillas, quoique dans une moindre mesure et sur ses terres surtout et il y en a beaucoup d’autres. Mais aujourd’hui la couronne est sur la tête d’un jeune homme qui n’est pas Espagnol et cela pour la première fois de l’Histoire. C’est le signe de l’Universalité de la tauromachie -qui se développe rapidement dans son pays natal.

Surtout Andrés attire un public jeune, nouveau, populaire et on ne raconte plus de balivernes à la jeunesse car elle voit tout de suite où se trouve la sincérité, la générosité dont Roca déborde dans la vie comme en piste. Elle a choisi son héros et elle sait pourquoi. La jeunesse ne se trompe pas.

Pierre Vidal

Il y a 77 ans la tragédie de Linares

Le 29 août 1947 mourrait Manolete à Linares; on connaît l’histoire d’Islero ce toro de Miura peu impressionnant et de l’enchainement de circonstances qui ont conduit à cette tragédie. Tout le monde n’est pas blanc dans cette histoire et Manolete, mort dans d’atroces souffrances, n’aurait peut-être pas dû se présenter à Linares telles étaient grandes sa fatigue et violente la pression de ses adversaires qui contestaient sa place de numéro un. Place pourtant difficilement discutable au regard de la passion que le torero cordouan provoquait dans le public.

« Nous avons faim mais nous avons Manolete » disait-on dans ces années les plus sombres du franquisme. Manuel Laureano Rodríguez n’aura vécu que trente ans mais il aura révolutionné la tauromachie et sans doute aucun autre que lui n’a mieux exprimé les sentiments populaires de l’époque. Il incarnait par son hiératisme l’esprit de sacrifice, par sa verticalité et son aguante la vaillance nécessaire pour affronter les ténèbres de la tyrannie et de la misère. Il avait ce courage indispensable à la traversée de ce désert. Et sa démarche triste, résignée, son fatalisme face à la mort annoncée expriment mieux que tout, la noirceur d’une époque terrible, désormais oubliée.

Même si l’exploitation du passé a quelque chose de futile et de trop systématique – c’est un fond de commerce quand il s’agit de tauromachie-, il y a des souvenirs que l’on ne doit pas oublier car les morts vivent dans nos pensées et dans nos célébrations. La mort de Manolete a été un choc national chez nos voisins espagnols ; chacun se sentant concerné directement par le drame. Il faut être une sorte de géant pour provoquer un tel sentiment, à ce titre il est nécessaire de se rappeler de la tragédie de Linares.

PV

Thomas Joubert arrête sa carrière

Dans un communiqué le matador de toro le matador français Thomas Joubert annonce officiellement son retrait des ruedos.

Le matador français Thomas Joubert annonce officiellement son retrait des ruedos. Sa dernière corrida aura lieu le vendredi 30 août dans les arènes de Saint-Gilles (Gard). Plaza avec laquelle il a une histoire
particulière, depuis sa première grande porte de matador en 2011 jusqu’à ses deux « mano a mano » avec Sébastien Castella. Cette ultime corrida, au côté d’Andres Roca Rey et d’Adriano, marquera la fin d’une rès belle aventure débutée en septembre 2001 alors qu’il franchissait pour la première fois les portes de l’école taurine d’Arles.
« La tauromachie m’a énormément apporté dans la vie. Elle m’a construit en tant que torero mais surtout en tant qu’homme, insiste Thomas Joubert. Je tiens à exprimer ma gratitude infinie envers tous ceux qui m’ont soutenu tout au long de ce parcours : ma famille, mes amis, tous les professionnels taurins avec qui j’ai pu vivre des émotions fortes et bien sûr, les aficionados »,ajoute-t-il.

La corrida du 30 août à Saint-Gilles sera l’occasion pour Thomas Joubert de saluer une dernière fois le public et de clore un long et beau chapitre. « Jean d’Ormesson a dit de la vie : ‘Merci pour les roses et merci pour les épines. La vie n’est pas une fête perpétuelle, c’est une vallée de larmes. Mais c’est aussi une vallée de roses. Si vous parlez des larmes, il ne faut pas oublier les roses et si vous parlez des roses, il ne faut pas oublier les larmes’, glisse Thomas Joubert. Je n’oublie ni les unes, ni les autres. Merci pour les roses et merci pour les épines. »

Communiqué

Fernando Ochoa apoderado pour le Mexique de J. E. Colombo

Jesús Enrique Colombo, actuellement pris en charge pourl’Europe par Roberto Piles, ajoute à son équipe l’expérience et les connaissances de Fernando Ochoa pour diriger sa carrière au Mexique.
Dans l’arène de la Plaza de Toros de Las Ventas, cet accord a été scellé par la poignée de main classique et le désir des deux parties que cette union soit prospère et que le torero vénézuélien soit dans les principales ferias aztèques.
Colombo sait déjà ce que c’est que de réussir au Mexique, ses dernières performances à La Monumental de Mérida (Yucatán) sont considérées comme des succès et maintenant, avec cette union, il cherchera à porter son concept dans le reste du pays.

Ecole Taurine d’Arles

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Pour les élèves de l’Ecole Taurine du Pays d’Arles, la saison continue avec la Feria du Riz à l’Espace Toros…La Feria du Riz et son Espace Toros aux corrals du Sonnailler constituent un autre des importants rendez-vous pour l’école…Dès l’inauguration samedi 31 août par M. de Carolis, maire d’Arles, aux côtés des adjoints et des représentants de l’empresa, se tiendra à 11h30 la première demi-finale du Bolsín Francis Espejo organisé par l’école, la deuxième ayant lieu le mardi 3 septembre à 18h.
Elles verront les 6 qualifiés tienter successivement 3 vaches. Le dimanche à 17h30, CLOVIS ((ET Béziers) ; Mathis MESEGUER puis LISARES (ET Pays d’Arles) feront face à 3 exemplaires de l’élevage GIRAUD. Le mardi à 18h, ce sera au tour de Pablo HERNANDEZ (ET Adour-Aficion ; Bruno MARTÍNEZ (ET Huesca) et MATIAS (ET Pays d’Arles) face aux vaches de l’élevage JALABERT. Les trois meilleurs se retrouveront le jeudi 5 septembre à 18h en clôture du salon pour affronter et mettre à mort trois becerros de la ganadería TARDIEU. Le novillero vainqueur sera qualifié pour la Novillada sans Picador de la Feria de Pâques 2025 dans les arènes d’Arles.
Outre les tientas et la finale du Bolsín, les plus jeunes élèves (ENZO, ELIAN, YONIE, NOAH, Juan de VALVERDE) retrouveront leurs copains de l’Ecole Taurine de Béziers et se partageront deux becerros de l’élevage JALABERT lors de la traditionnelle feria de los Niños du mercredi 4 septembre (14h).
Le dimanche 1er septembre, Juan de MORENA, Mathis MESEGUER et LISARES animeront à 17h30 la tienta de 3 vaches de l’élevage JALABERT, Manuel FUENTES et BAPTISTE sortant en second.EN ATTENDANT LES RENDEZ-VOUS À VENIR ……
Le 21 septembre, Capéa le matin à Barriol et Novillada sans Picador l’après-midi à Saint-Martin-de-Crau (suivie d’une capéa sous chapiteau !) pour le “Revivre de La Unica”.
Le 27 septembre, “Première Epée” lors de la traditionnelle Fiesta Campera du Fourmigo à la Monumental de Gimeaux.Le 30 septembre, Classe Pratique à Almanzor (Espagne).
N’hésitez pas à venir les encourager et…SUERTE PARA TODOS !



ECOLE TAURINE DU PAYS D’ARLES (Communiqué)

Rion: La capea du lundi

La veille du lundi, à Rion-des-Landes, l’arène André Tardis exulte des paso dobles de l’harmonie. Cette symphonie enchanteresse retentit pour des novilleros pleins de fougue, qui affrontent des becerros dans un ballet émouvant et passionné. Derrière leurs stylos, les revisteros élaborent des jugements impitoyables pour la presse du lendemain, condamnant sans merci les efforts de ceux qui vont devant les becerros.

Je pourrais tout à fait estimer que ma journée de dimanche à Rion-des-Landes, marquée par la présence de danseuses de flamenco, une tertulia en soirée et des moments de fraternité avec mes amis, est amplement suffisante. Profondément, en moi, je suis impatient de découvrir la capea du lundi.

À la même heure que la novillada de la veille, il y a Richard M avec ses élèves qui font le spectacle du début de soirée. Un public familial de la commune, de parent à la fois fier et inquiet de leurs chérubins qui vont affronter des vaches ou des taurillons de la Ganaderia de la Mecque. À la baguette, le Maestro, vêtu d’un micro cravate, murmure des mots doux à l’oreille du public, les rassurant sur le ton délicat qu’il adoptera envers ces jeunes en tenue de campo.

J’adore ce moment-là et secrètement au fond de moi, j’aspire à faire un espontanéo devant ces petites paires de corne. Tout en prenant des photos, j’écoute les conseils qu’il donne en espérant qu’il me propose de briller dans le ruedo ou pour une sortie ultérieure.

Sous le regard bienveillant des spectateurs, un ballet ensorcelant se joue dans l’enceinte de l’arène : trois vaches, de tailles différentes, mais toutes portant fièrement leurs cornes, défient le temps et l’espace, plongeant les acteurs dans la réalité de la vie, de l’éthique, qui est de torer.


Comme la veille, il faut s’adapter à un comportement mansa, de noblesse, de race. Selon leur niveau, les élèves se font prendre, d’autres exécute la série qui fait vibrer. Pourtant lors de la capea du lundi le révistero est absent, les photographes ont préféré les habits de lumière de la veille à ces jeunes en habit de campo qui espèrent devenir des figuras.

Une vuelta pour terminer la séance, une tertulia autour d’un verre. La mélancolie de quitter cette plaza de toro sans avoir torer, mais aussi de bonheur d’avoir figé des moments qui feront plaisir à ces apprentis. Le gusanillo, c’est cela qui m’amène voir la capéa du lundi à Rion-des-Landes

Nicolas C

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