Alberto Lamelas a choisi Raul Galindo comme nouvel apoderado. Galindo, ancien matador de toro retiré, est bien connu en France où il a laissé de belles traces dans le sud-ouest notamment. C’est dans cette région que Lamelas a le public le plus fidèle à Vic-Fézensac, Mon,t-de-Marsan ou Orthez. Ila égalemenyt été vu avec succès à Saint Martin de Crau, Teruel, Riscle. Alberto spécialite des sorridas dures comme Saltillo ou Dolrés Aguirre. Il est le héros d’un beau documentaire « Hacia la luz » réalisé par Claude Péant et François Forget.
Aujourd’hui, nous avons le plaisir de plonger dans la seconde partie de l’interview captivante de Mathias Sauvaire, alias « Matias » ! .
Préparation lors de la nsp de Maurrin 2024
Nous poursuivons notre exploration avec lui pour découvrir ensemble ses projets passionnants pour la saison 2024 et ses goûts taurins !
Lien vers la première partie de l’interview : https://corridasi.com/2024/12/10/matias-la-passion-de-la-corrida-depuis-lenfance-1er-partie/
Matias et Denis Loré
« – N.C Parlons un peu de l’avenir. Tu as rejoint Denis Loré. Quel sont tes attentes à son égards ?
-Matias : Comme je l’ai évoqué auparavant, j’ai rejoint oui le maestro Denis Loré, mais au sein de la section « El Toreo Nîmes » dirigé par Hervé Galtier ! J’attends d’eux qu’ils m’aident dans ma progression dans le but d’atteindre la novillada con caballos dans un futur proche. Je me retrouve totalement dans les valeurs véhiculées par Hervé et Denis !
NC : Comment perçois tu la temporada 2025 ?
-Matias : pour la saison qui arrive, on espère que je pourrai intégrer un maximum de cartels et montré mon envie au public. Tout cela avec beaucoup de triomphes !!«
Portrait Chinois
– Ton maestro préféré ?
-Matias : Mon maestro a été et restera Manolo Vanegas. Mon père le suivait depuis son époque de novillero piqué. Je faisais partie de sa pena et j’ai donc eu l’occasion de le voir assez régulièrement. C’est un torero qui m’a donné beaucoup d’émotions et qui tout au long de sa carrière a incarné des valeurs et une force mentale et physique qui m’a particulièrement plu !
– L’arène ou tu aimerais passer ton alternative ?
Matias :mes professeurs m’ont toujours appris depuis le début qu’en tauromachie tout se fait un pas après l’autre donc je n’y pense pas encore, on verra au moment voulu.
– Ton pasodoble préférée ?
Matias : J’aime les pasodobles avec un rythme assez lent, j’essaie lors de mes faenas d’adapté le rythme de mes séries et de mes déplacements a celui de la musique. Je dirais « Caridad Del Guadalquivir »
– Cape ou muleta et ta passe préférée ?
Matias :question difficile ! Muleta, car c’est avec elle qu’on coupe les oreilles. Je dirais les bernadinas, c’est un final qui lorsqu’il est bien réalisé permet une fin de faena explosive afin de finir sur une bonne note avant d’allée chercher l’épée. C’est un final que j’aime beaucoup réaliser !
– Description de ton habit de lumière que tu souhaiterais porter ?
Matias :Depuis petit, j’ai toujours aimé les costumes blanco y oro rématé de noir. J’ai eu la chance d’en porter un lors d’une becerrada sans mise à mort en 2023.
– Ton encaste ou ton élevage préféré ?
Matias :Je n’ai pas encore eu l’occasion de tous torée. A ce jour, je dirais le Santa Coloma. J’ai eu l’occasion d’toréer régulièrement, de plus en parallèle de la tauromachie, j’ai réalisé pour mes études un stage à la Ganaderia Turquay et à ce jour depuis 1 an et demi chez François André. J’ai donc l’occasion d’approfondir chaque jour mes connaissances de cette encaste !«
Je tiens à remercier chaleureusement Matias d’avoir pris le temps de répondre à mes questions avec autant de passion et de sincérité. En espérant une magnifique temporada 2025, je vous invite vivement à découvrir ce talentueux novillero dans les arènes qui auront l’opportunité de l’inscrire à leur cartel.
J’ai découvert Matias chez un éleveur, et depuis ce jour, j’ai eu le privilège de le suivre tout au long de cette temporada 2024. Au-delà de ses compétences techniques et de son talent naturel pour la tauromachie, Matias se distingue par une belle personnalité qui le rend aussi captivant dans l’arène qu’en dehors. À travers cette interview en deux parties , nous allons explorer son parcours, ses inspirations et ses aspirations.
« N.C Quels éléments ont suscité ton intérêt pour la corrida et t’ont conduit à commencer en tant que novillero ?
– Matias :Tout commence à l’âge de huit ans lorsque j’ai vu ma première corrida. C’était une corrida équestre au domaine de Méjanes. Avant mon seul contact avec le milieu taurin était des extraits de vidéos que je regardais avec mon père. En sortant des arènes, j’ai dit à mes parents que je voulais être torero, mais « sans chevaux », à pied ! Après trois ans d’attentes et la passion qui persistait, mes parents m’ont inscrit à l’école taurine d’Arles où j’ai commencé mon apprentissage jusqu’à mon début en tant que novillero sans picador, avant de rejoindre tout récemment la section jeune El Toreo Nîmes dirigé par Hervé Galtier et le maestro Denis Loré.
N.C – Nous avons eu l’occasion de se croiser plusieurs fois à la Ganaderia Malabat. Quelle est la raison de venir régulièrement chez eux ?
– Matias : J’ai eu l’occasion de rencontrer cette famille incroyable grâce à Serge Almeras. Ils m’ont donné l’opportunité de toréer leur bétail et offert généreusement un novillo pour leur dernière journée. Je les remercie de tout cœur d’avoir partagé ces moments avec moi !
le novillero lors de sa première novillada à Ales
N.C : Peux-tu décrire ton parcours d’apprentissage avant de te présenter à Alès,ainsi que l’état d’esprit qui t’a permis à te préparer pour faire face au jugement du public ?
– Matias : J’ai fait mes gammes au sein de l’école taurine d’Arles ainsi que ma première épée à la monumental de Gimeaux. En plus de ça, je m’entraînais régulièrement auprès du maestro Denis Loré, car je voulais être vraiment prêt pour ce jour si important. Denis m’a également appris le maniement de l’épée qui était une lacune pour moi, car je suis gaucher et qu’il fallait que je tue de la main droite. Les entraînements ont été très intenses pour ne laisser aucun détail de côté ! Mon état d’esprit était que j’avais toujours rêvé de porter l’habit de lumière donc forcément que l’émotion était au maximum, mais j’ai la chance d’être très bien entourée par mon équipe ainsi que ma famille ce qui m’a permis d’apprécier cette journée et d’arriver le jour J avec l’envie d’exister malgré le stress.
Matias lors de la nsp de Arles
« N.C Quel est ta novillada de cette temporada la plus aboutie ?
– Matias : La novillada la plus aboutie et celle de la Féria d’Arles. J’ai ressenti beaucoup d’émotions et je pense avoir transmis au public, j’ai su profiter à fond de cette matinée et mieux gérer la pression que lors des autres novilladas où je l’avoue, le stress m’avait un peu gagné.
Fin de la première partie de l’interview ( la suite à venir)
Peña Taurine de l’Oreille d’or Bordeaux: Une école taurine, rôle et formation, comment des jeunes découvrent l’aficion a los toros.
Invité Richard Milian –
Richard Milian, accompagné d’élèves nous parlera de son école, des jeunes qui rêvent d’être toreros, eux-mêmes porteurs de l’aficion auprès d’autres jeunes. Richard Milian a été torero pendant 20 ans jusqu’à sa dernière corrida à Floirac en 2001. Il a été retenu à l’affiche pour 200 corridas face à des toros souvent difficiles. Aujourd’hui il transmet sa passion, son aficion, son amour du toro par son école taurine « Adour Aficion » à Cauna (Saint Sever), unique dans le Sud-Ouest. Tous les grands toreros ont commencé leur carrière par une formation, étape essentielle pour qu’une relève se mette en place et que nous vivions notre passion. Samedi 21 décembre 19h30 salle municipale Saumenude 16 rue Saumenude Bordeaux (parking marché des Capucins à 5mn)
Alberto Revesado va désormais prendre les rênes de la carrière du torero arlésien Juan Leal. Ils s’engagent ensemble sur un chemin basé sur le dévouement total des deux parties pour réaffirmer et promouvoir la carrière du jeune diestro français. L’accord a été conclu pour une durée indéterminée et avec la poignée de main classique.
Cayetano Ordoñez le dernier d’une des plus longues dynasties de torero de l’histoire a décidé de mettre un terme à sa carrière à l’issue de la prochaine temporada. Cayetano est le fils de Paquirri, son grand-prère maternel n’est autre qu’Antonio Ordoñez et son arrière-grand père Cayetano était le héros du best seller de Hemingway « Le soleil se lève aussi », son frère « Paquirri » (Francisco) fut lui aussi un torero puntero, sons cousin Canales Rivera ayant eu moins de succès, il compte aussi un grand-oncle banderillero. Le torero rondeño a choisi ses réseaux sociaux pour annoncer cette annonce à travers le message suivant :
« L’année prochaine est une année très spéciale pour moi. Cela fait 100 ans que mon arrière-grand-père Cayetano Ordóñez a fondé ma dynastie. Aussi, cela fait 20 ans que j’aie débuté dans le monde de la tauromachie. Tout n’a pas été beau, mais j’ai essayé de transmettre les valeurs que reflètent mon métier comme le courage, l’effort, la discipline, la solidarité… J’ai voulu partager cette nouvelle avec nous pour que nous puissions vivre, avec plus de l’émotion si possible, qui est pour moi la saison la plus importante de ma vie. Merci toujours pour le soutien et pour votre amour ».
Il y a 33 ans Christian Montcouqiol Nimeño II disparaissait en se donnant la mort. Frappé durement par « Pañolero », il ne se remit pas d’une absence à ce qui était une vocation: un appel auquel il avait répondu avec générosité. Le deuil fut long mais ne se confondit jamais avec l’oubli, car la mort est un passage et la présence de l’être cher demeure dans le coeur de ceux qui l’ont aimé. Outre sa personnalité discrète et lumineuse à la fois, sa carriière unique et prométhenne car bâtie dans un contexte hostile, il est celui qui a ouvert la route à la saga des toreros français et qui aura ainsi fait le plus pour la pérénnité de la corrida en France. Sa disparition douloureuse aura ainsi trouvé un sens, une consolation pour ses amis proches ou anonymes et c’est nimbé de gloire qu’il est resté dans nos mémoires.
El Molinero sera le nouvel apoderado du grand torero murciano Rafelillo qui a triomphé partout dans la monde dans des corridas dures et qui a brillé en France cette année à Mimizan où il est sorti en triomphe après une prestation remarquée. Il est intéressant de noter qu’El Molinero est en fait un matador né à Paris avec la double nationalité.
Ricardo Aguín Ochoa, plus connu sous le pseudonyme de El Molinero, né le 30 avril 70 à Paris en France, a passé toute sa jeunesse chez ses grands-parents, meuniers de leur état, qui vivaient dans un petit village près de Saragosse. C’est de là qu’il tient son apodo : El Molinero (le meunier). Il a d’ailleurs fait ses études de tauromachie à l’école taurine de Saragosse. Son père a exercé la profession de chaufferur de vedettes de cinéma notamment de Romy Schneider. Il a pris l’amternative à Saragosse en 93, confirmé à Madrid en 1995. Il a combattu de nombreuses corridas dures comme celles Miuras avant de faire sa desêdida en 2004. C’est un retour inattendu que celle de cette figure aragonaise au côté du matador Murciano exemple de courage et de pundonor.
Le jeune novillero prodige Marco Pérez affrontera 6 toros en solitaire pour sa dernière novillada à Las Ventas. C’est la première annonce concrère de la temporada 2025 madrilène. Date de l’événement le 30 mai 2025.
Après le départ de Roberto Dominguez, Andrés Roca Rey a choisi son nouvel apoderado. Il s’agit de son frère Fernando. Cette nouvelle a été communiquée aux principales empresas du milieu taurin. Très proche d’Andrès qu’il accompagne souvent, Fernando est lui aussi matador d’alternative et il a combattu essentiellement au Pérou. Il n’est venu que rarement en Europe. C’est un choix rare voir unique dans l’histoire taurine, mais rien n’étonne de la part du diestro péruvien; atypique dans son toreo comme dans la gestion de sa carrière.