Catégorie : torero Page 2 sur 16

CLEMENTE chez Victoriano Del Rio

Nous avons vu dernièrement CLEMENTE dans l’élevage de taureaux de Victoriano del Rio près de Madrid lors d’une tienta. C’est l’élevage de sa confirmation d’alternative à Madrid le 9 mai 2025. Photographies Bertrand Caritey et Bruno Lasnier.

Il combattait trois vaches solides et bien armées et il est prêt. Il a l’art et la cadence. Il n’y a pas de round d’observation et on sent qu’il est en confiance. Il a déroulé toute sa tauromachie devant nos yeux et nous a enchanté.

Il se prépare à fond en Espagne et on lui souhaite de bien débuter la temporada. La 1er date connue pour lui est le Samedi 19 avril à Arles à 16h30 : Toros de El Parralejo pour Sébastien Castella, Clemente et Tristán Barroso (alternative). Suerte Torero.

Les 15 ans d’alternative de Javier Cortes fêtés

La Peña Javier CORTÉS et la Peña CAYETANO RIVERA ORDÓÑEZ de NÎMES s’associent afin de célébrer les 15 ans d’alternative du Maestro Javier CORTÉS 

Morante à la Une

Morante à la une de l’ABC aujourd’hui : « J’ai une maladie très douloureuse. Ça me tourmente de devenir fou. » C’est inquiétant !

Inauguration de la peña Carlos Olsina

Le grand jour est arrivé : le Club Taurin Carlos Olsina ouvre ses portes ! Pour célébrer cet événement, nous vous invitons à nous rejoindre le samedi 22 mars à 18 h 30 au restaurant La Terna, lieu emblématique de la culture taurine à Nîmes.
Au programme :
• 18h30 : Apéritif convivial et présentation du club
Pourquoi rejoindre le Club Taurin Carlos Olsina ?
Notre association a pour objectif de soutenir activement la carrière du torero Carlos Olsina à travers différentes actions :
• Suivi et information : nous vous tiendrons informés de l’actualité et des performances de Carlos Olsina.
• Culture et réflexion : nous organiserons des réunions et des débats sur la corrida, sa philosophie, son histoire et ses enjeux.
• Convivialité et traditions : nous partagerons des moments de convivialité autour de soirées aux couleurs de l’Espagne, avec bodegas, gastronomie et danses sévillanes.
• Spectacles et émotions : nous assisterons à des capeas, des fiestas camperas et d’autres événements taurins.
• Solidarité : nous organiserons des événements caritatifs pour soutenir des causes qui nous tiennent à cœur.
• Rencontres et voyages : nous vous proposerons des sorties et des déplacements pour aller à la rencontre de Carlos Olsina et découvrir les hauts lieux de la tauromachie.
Ensemble, soyons plus forts !
Votre soutien est essentiel pour nous permettre de financer l’achat de bétail pour l’entraînement de Carlos Olsina, une action essentielle pour sa progression et pour vous offrir des moments privilégiés lors de tientas ou autres événements.
En partenariat avec la Peña de Béziers
Nous travaillons en étroite collaboration avec la Peña de Béziers et envisageons de mettre en commun certaines actions.

Nous vous attendons nombreux le 22 mars à 18 h 30 à Nîmes, au siège du club, 6 Grand Rue, 30000 Nîmes, au restaurant La Terna.
Bien amicalement,
Gilles Nubla

CHRISTIAN PAREJO AU CAMPO ANDALOU.

Magnifique naturelle de Christian Parejo à une vache de Murube lidiée avec beaucoup de finesse et d’entrega: une passe de cartel où le frontal est parallèle à la muleta et le cou de la vache au bras du torero! . ©JYB

Christian Parejo était l’invité d’un séjour organisé par Andalucia Aficion, où il avait l’occasion de tienter dans 3 ganaderias différentes.

Derechazo en cherchant bien l’œil contraire, de Christian Parejo à une vache de Soto de la Fuente, le 17 février 2025. ©JYB

Chez Soto de la Fuente, dans une brume épaisse, une vache jeune et noble mais sans transmission, lui a permis de s’échauffer et de mener une longue faena allant a mas. On sent que son répertoire s’est enrichi et qu’il maîtrise mieux la lidia, ce qui sera confirmé dans les autres élevages.

Entame par doblones de Christian Parejo à une vache de Murube, le 18 février 2025. ©JYB

Chez Murube, on entre dans une autre catégorie : 2 vaches plus âgées sans doute 2 ans bien tassés, la première allant au cheval sans rechigner, mais sans bravoure excessive. Christian Parejo l’accueille par des doblones de grand son puis enchaine des derechazos et des naturelles tirés au plus loin.

Derechazo tiré de Christian Parejo à une vache de Murube, le 18 février 2025. ©JYB

Quelques adornos et passes circulaires plus tard et la vache a donné tout ce qu’elle avait : pour les spectateurs, c’était une vache « sur le fil », qui aurait pu être mère ; mais pour l’éleveur qui prend en compte la lignée de la vache et celle des sementales (pour éviter la consanguinité surtout dans un élevage d’encaste propre), elle n’était pas assez exceptionnelle.

Circulaire inversée de la gauche de Christian Parejo à une vache de Murube, le 18 février 2025. ©JYB

La seconde va s’avérer mansa dès l’entrée en piste : recherchant la porte du toril et fuyant les capes et le piquero. Elle va être lidiée très intelligemment par Parejo qui réussit à l’intéresser et à la garder au centre pendant plusieurs séries. Finalement elle réussit à s’échapper et les dernières passes se donnent devant le toril. Bien entendu, elle est destinée au matadero…

Circulaire inversée de Christian Parejo à une vache de Murube, le 18 février 2025. ©JYB

Au total, une tienta très intéressante et qui a permis au jeune maestro de soigner sa lidia et sa gestuelle.

Doblon de Christian Parejo à une vache de Gabriel Rojas qui humilie bien, le 19 février 2025. ©JYB

Chez Gabriel Rojas, on enchaine sur du bétail d’origine Nunez, en principe sérieux, qui reste dans la muleta. 3 vaches sont tientées successivement, la première très bonne, encastée et humiliant bien. L’accueil à la cape montre qu’elle serre sur la corne droite et peut mettre le torero en difficulté. Mais bien contrôlée, la faena est de très bon goût, entamée par doblones dominateurs et poursuivies par des séries templées où la vache se rend.

Naturelle de Christian Parejo à une vache de Gabriel Rojas, le 19 février 2025. ©JYB

Thomas Cerqueira qui sort de second apprécie lui aussi cet adversaire de qualité et retrouve les réflexes de son passé. Tout au long des 3 jours, le directeur de l’école taurine de Béziers aura fait la preuve de la justesse de son jugement et montré ses énormes qualités de pédagogue, non seulement au profit de Christian Parejo, mais aussi des jeunes qui sont sortis de second.

Thomas Cerqueira en doblones devant une vache de Gabriel Rojas,le 19 février 2025. ©JYB

Les deux autres vaches seront moins bonnes et partiront pour l’abattoir, la 3 ème ayant un fond de mansedumbre. Bien qu’elle se soit employée à la pique, la seconde n’a pas montré les qualités nécessaires pour devenir mère : entamée par statuaires, la faena comportera quelques scories malgré de très bons passages.

Pecho de Christian Parejo à une vache de Gabriel Rojas. ©JYB

Mathis, sorti de second devra même jouer les forcados la vache ne suivant plus la muleta.

La 3 ème se montrera mansa avec des extranos inopportuns mais permettra de gérer un bétail plus compliqué.

 3 journées de grand intérêt et une expérience à renouveler malgré le déficit en vaches à tienter : on continue de payer le COVID !!!

Texte et photos JY Blouin https://facealacorne.fr/blog/

Christian Parejo commencera à préparer sa temporada 2025 dans les arènes de Béziers,comme les éditions précédentes qui furent un vrai succès, vous aurez l’occasion depuis le callejon de participer à la préparation d’un torero.

LES :

  • 8 mars devant des Toros de Chamaco
  • 12 avril devant des Toros de Malaga et Fernay.
    On vous attend heureux et nombreux.

Réservation à partir du 10 février à la billeterie des arènes de Béziers.

https://www.arenes-beziers.com/parejo/

Olga Casado avec Simon Casas

Rafael García Garrido et Simón Casas sont les nouveaux gérants de la torera Olga Casado. L’entreprise Plaza 1, qui gère les arènes de Las Ventas, prendra en charge la carrière de la torera après son impact au Festival de Vistalegre, comme l’a annoncé Olga Casado elle-même sur ses réseaux sociaux.

Les qualités d’Olga Casado ont été révélées au grand public lors du festival des victimes de DANA à Madrid, faisant d’elle l’une des figures taurines ayant le plus d’impact sur la société et sur les réseaux sociaux. Un véritable coup de pouce, presque sans précédent puisqu’elle était encore une novillera sans picadors. « En tant qu’entreprise de Las Ventas, c’est une fierté de pouvoir aider une jeune torero formée à l’école José Cubero « Yiyo », dès ses premiers pas. « La personne chargée de recruter Olga sera Simón Casas », a déclaré Plaza 1 dans un communiqué.

Olga Casado fera ses débuts avec les picadors le dimanche 9 mars aux arènes d’Olivenza. Il participera à la compétition aux côtés de Marco Pérez et Tomás Bastos, avec les taureaux de Talavante, Fuente Ymbro et La Purísima.

MARCO PEREZ : ALTERNATIVE LE 6 JUIN A NIMES

Marco Pérez hier à Albacete.

La nouvelle selon laquelle Marco Pérez allait prendre l’alternative à Nîmes à la Feria de Pentecôte avait déjà été annoncée auparavant. Mais cet après-midi, Simon Casas, a annoncé à travers un post sur Instagram que le jeune torero de Salamanque prendra l’alternative avec Morante de la Puebla et Alejandro Talavante. Il le fera le 6 juin.

Christian Parejo : Un Matador en Lumière avec Jeunesse Taurine de l’Adour à  Dax

À la Peña Robin des Bois de Dax, le public a eu le privilège d’écouter le jeune et prometteur matador Christian Parejo lors d’une conférence organisée par « Jeunesse Taurine de l’Adour ».

Quoi de mieux qu’un jeune matador pour échanger avec de jeunes aficionados ? Les spectateurs ont eu droit à la projection du documentaire « A contre courant », un documentaire qui dévoile la préparation minutieuse de l’alternative de Christian Parejo. Ce film offre non seulement un souvenir unique au matador, mais révèle aussi au public le travail intense et les sacrifices derrière ce moment spécial.

Christian Parejo lors de la corrida de Baltasar Iban en 2024 Aignan

Pierre Erridia et Hugo Lavigne interrogent le jeune matador, en présence de son apoderado Thomas Cerqueira. Ils abordent l’exil de l’Andalousie, l’impact du Covid sur les contrats, une blessure 10 jours avant l’alternative à Béziers, les inquiétudes de l’apoderado et l’après-alternative, incluant des propositions comme la confirmation à Las Ventas et la Copa Chenel.

Le dernier tiers de la conférence est sur Thomas Cerqueira qui observe le ruedo, appréciant la transition de torero à apoderado. Cette nouvelle perspective lui plaît, lui permettant d’apprendre et de grandir. Une véritable symbiose émotionnelle s’est créée entre lui et Christian Parejo.

Texte et Photo

Nicolas Couffignal

Dorian Canton deux oreilles pour ouvrir la Fiesta Campera de Arzacq

Sous le soleil de cette matinée hivernale, les retrouvailles après quelques mois d’absence taurine. Nous nous retrouvons pour la fiesta campera matinale avec Adour Aficion, que nous avons vu dimanche dernier, et le torero béarnais Dorian Canton qui va lidier un novillo de la Ganadería Sepúlveda.

Fiesta Campera

Public : 3/4 des arènes

Dorian Canton deux oreilles

Picador : Laurent Langlois

Capea avec Adour Aficion

Avec deux vaches la Ganaderia de l’Aiguillon a permis Adour Aficion se s’exercer devant du bétail.  La première vache solide et une charge courte, parfaitement maîtrisée par Jules, ce qui a entraîné des applaudissements  du public.

Maxence a rencontré quelques difficultés face à ce premièr exemplaire, tandis que Mael a démontré sa douceur et son approche délicate.

Gabriel a conquis le public par la beauté naturelle de ses mouvements. De son côté, Hugo Alquie a brillamment montré son expérience et son savoir-faire face à cette vache.

La seconde vache a vu un Maxence appliqué et déterminé. Cependant, cette vache colatado, tout comme la précédente, a été notée pour son manque de race.

Maxence realise de jolies serie sur cette seconde vache pour clore cette première partie.

Lors de la seconde partie de la matinée, Dorian Canton a captivé le public avec un novillo colorado doté d’un joli trapío. Cet animal exprime une certaine noblesse, ce qui a permis à Dorian Canton de démontrer son application avec la cape. Le novillo a pris une pique longue, ajoutant une dimension impressionnante à l’affrontement.

Laurent Langlois a également été applaudi en quittant le ruedo, témoignant de la reconnaissance du public pour sa prestation. Mathieu Guillon, quant à lui, a posé une paire de banderilles particulièrement appréciée.

À genoux près des planches, le torero a exécuté quelques séries remarquables. Bien que la charge du toro ait été courte, la prestation est restée captivante. Les clarines dacquoises ont annoncé le dernier tiers, marquant un moment crucial. La mise à mort avec un recibir a été saluée par les applaudissements du public et deux ore, clôturant ainsi le spectacle matinal.

Texte et photos Nicolas Couffignal


AVANT ARZACQ, RENCONTRE AVEC CLOVIS

Le jeune espoir Français, Clovis fera ses débuts dans le sud-ouest en novillada sans picador dimanche à Arzacq. Il sera accompagné de l’espagnol Alfonso Morales et du vénézuélien Fernando Vanegas. Ils affronteront ensemble des novillos de Sepulveda. Une belle affiche pour cette ouverture de temporada dans le sud-ouest qui débutera le matin par la rencontre entre le torero béarnais Dorian Canton face à un toro du même élevage.

Faisons plus ample connaissance avec Clovis Germain, jeune aspirant qui débutera à Arzacq et fera le paseo à Bellegarde pour le Trophée Castella 2025… Un jeune très talentueux qui a débuté en non piquée à Fourques lors d’un mano a mano avec Victor. Avec trois oreilles dans son escarcelle, il ne pouvait pas mieux débuter dans sa nouvelle catégorie, ce qui laisse augurer une temporada 2025 prolifique en engagements…

« Où habites-tu actuellement ?

Je partage ma vie entre Garons, Mont-de-Marsan et Béziers, en fonction des entraînements avec l’école taurine de Béziers, ou bien avec le maestro Thomas Dufau, ou encore ici à Fourques.

Comment et à partir de quel âge as-tu voulu devenir torero ?

En 2018 j’ai vu une corrida de Victorino à Nîmes qui m’a vraiment marqué. Ce jour-là, on a vu le triomphe, la gloire, la tragédie aussi avec Pepe Moral qui a été héroïque. Quand je suis rentré à la maison, j’ai demandé à mes parents de m’inscrire à l’école taurine. A partir de là, il y a eu une attirance de plus en plus forte vers le taureau.

A l’école de tauromachie de Béziers, qui est ton professeur ?

Le maestro Tomas Cerqueira s’occupe de l’apprentissage technique avec des cours de toreo de salon, puis on se fait des toros entre élèves. Christian Parejo s’entraîne aussi avec nous.

Comment se sont déroulés tes progrès tout au long de la saison 2024 de février à Fourques pour tes débuts en sans picadors ?

Le début de 2024 a été un peu en dent de scie, il y a eu du bon et du moins bon. J’ai essayé toute la saison de corriger mes erreurs, avec plus ou moins de succès. Bien-sûr, en ligne de mire il y avait des débuts en sans picadors, donc l’objectif était d’arriver prêt à Fourques. Il y a eu de bons moments, comme Valencia ou Granada, et des moments plus durs. Mais à la fin, il faut retirer des leçons de ses échecs. Je suis donc arrivé à Fourques avec beaucoup de responsabilité sur les épaules et c’est bien normal.

Maintenant qu’une saison importante s’ouvre à toi, comment juges-tu ton niveau technique et artistique ?

Il y a toujours des choses à améliorer. On s’améliore pendant toute sa vie, et moi qui ne suis qu’au début j’ai encore beaucoup de progrès à faire. Evidemment, je me suis mis devant des bêtes pendant la saison 2024 et c’est là qu’on apprend le plus. Juger de mon niveau, c’est assez difficile et c’est au public de le faire. Je dirais juste que j’ai pris confiance devant les animaux et que je commence à comprendre les difficultés que posent chaque toro.

Que penses-tu devoir améliorer dans ta tauromachie (le cas échéant) ?

Comme je viens de te le dire, on apprend toute sa vie. On s’inspire de ce qui se fait de meilleur, on essaye de le refaire devant une bête. Au capote il faut arriver à parer les toros, à prendre la mesure de leurs charges, à leur imposer mon rythme, et c’est pareil à la muleta. Rechercher aussi la profondeur, la pureté. Tout ça n’est pas facile, il faut tous les jours se remettre en question !

Quelles sont tes suertes préférées (capote-muleta) ?

Mon objectif est d’être à l’aise dans toutes les suertes. Au capote, il y a les classiques mais qui sont fondamentaux, on peut rêver de péguer la véronique parfaite. A la muleta, j’aime toréer de la main gauche, mais il faut savoir marcher sur ses deux jambes. J’écoutais une vidéo du maestro Joselito qui disait que l’important c’était que chaque passe à la muleta sorte du cœur et que ça se ressente au bout des doigts. Il y a aussi les banderilles, je m’entraîne beaucoup au chariot, je crois que c’est important de novillero d’apporter de la fraîcheur et de l’alegría.

Quels sont tes toreros références, actuels et/ou de l’histoire ?

Actuellement, celui qui porte le toreo sur ses épaules, c’est Roca Rey ; il est numéro 1 et ce n’est pas pour rien, il est capable de faire tous les après-midis des efforts surhumains. Donc évidemment, ça fait rêver le débutant que je suis. Le maestro Castella est un autre exemple à suivre, il est arrivé au sommet et continue de se réinventer, de rechercher la perfection. Bien-sûr, il y a beaucoup à prendre chez tous les autres, les plus artistes comme Morante ou Ortega, et même chez les plus lidiadors comme Fernando Robleño. Ensuite, si on parle des toreros qui ont fait l’histoire, il y en a un qui par son parcours me marque particulièrement, c’est Nimeño II. C’est un exemple de volonté, d’entrega, de passion. Je regrette de ne pas l’avoir connu, mais je crois que c’était humainement aussi un exemple à suivre.

Outre la tauromachie, quelles sont tes autres activités quotidiennes ?

En fait, c’est assez lié au toro ; il faut une bonne condition physique pour se mettre devant un animal, donc outre le toreo de salon, je fais beaucoup de sport, de la course à pied, du tennis, du foot… Après, quand je suis dans les Landes, je vais à la chasse aussi, ça permet de s’aérer l’esprit et de penser à autre chose. Mais bien-sûr, on revient vite aux entraînements.

Comment, où et avec qui t’entraines-tu ?

Quand je suis à Nîmes, c’est Chico Leal qui me conseille, c’est avec lui que je m’entraîne, avec tous les matadors et les novilleros qui s’entraînent là aussi. Il y a cette ambiance à Caissargues où tout le monde s’entraîne ensemble, et c’est utile pour apprendre de leur expérience. Ça permet vraiment de partager, ils voient des choses auxquelles je ne fais pas forcément attention.  Après, il y a les moments où je suis à Béziers et dont je t’ai parlé. Puis il y a Mont de Marsan où je m’entraîne avec Thomas Dufau et Mathieu Guillon. On se fait des toros et sa vision de banderillero est un plus, surtout quand on s’entraîne aux banderilles.

As-tu un type de toro préféré ? Un encaste ?

Je ne vais pas te dire que j’ai tout vu, je commence à peine, mais bien sûr un toro avec du moteur, de la répétition, de la classe… Et ça on peut le retrouver dans différents encastes. Quand tu regardes toutes les corridas qui sortent, il y a du très bon dans le Domecq, dans le Nuñez, mais le Santa Coloma a des qualités extraordinaires aussi. Il faut de tout, de la diversité.

Comment vois-tu l’avenir de ta carrière ?

Il y a l’objectif final, qui est presque un rêve de gosse, être figura du toreo. Mais avant ça, il y a un long chemin, on est nombreux à vouloir être torero, tous avec nos qualités et nos défauts. Donc tous les jours, il faut travailler, faire la course contre soi-même et au final le seul juge, c’est le toro, il nous remet toujours à notre place.  J’ai besoin de me challenger, de me pousser dans mes retranchements, de sortir de ma zone de confort pour progresser. Je me fixe des objectifs qui sont hauts, mais je crois que pour arriver dans ce milieu-là c’est nécessaire.

Tu es jeune, mais penses-tu déjà à débuter en novillada piquée ?

Il faut que je m’en donne les moyens, et c’est pour ça que cette saison est cruciale. Être à la hauteur tous les après-midis, trouver les solutions aux problèmes…

Quels sont tes objectifs pour 2025 ?

Comme je te le dis, des organisateurs me font confiance, m’ouvrent les portes de leurs arènes, il ne faut pas décevoir, ni le public, ni tous ceux qui m’entourent. Pas à pas, arènes après arènes, il faut donner le meilleur de moi-même. Il n’y a pas de petite ou de grande arène pour moi actuellement, il faut être bien chaque après-midi. Donc il faut couper des oreilles lors de toutes mes tardes, ne pas laisser passer un toro.

Suerte, Clovis !

Itw et Photos Paul Hermé torofiesta.com

Voici le toro-novillo de la ganaderia Sepulveda, qu’affrontera Dorian dimanche 23 février matin.

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