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Alejandro Talavante, le maître de la main gauche à Las Ventas où Clemente confirme

President : José Maria Fernandez

Cavalerie : Equigarce S.L onze rencontres

Public : lleno

Metéo :couvert avec du vent

Alejnadro Talavante :Silence / Deux oreilles

Juan Ortega : Silence et avis / Silence et avis

Clemente :Salut et avis / Silence et avis

Le lot provient du fer de Victoriano Del Río, tandis que les deux derniers toros sont issus du second fer de Victoriano de Cortés. L’ensemble est bien présenté et homogène, offrant une belle allure dans l’arène.

Seul le quatrième toro se distingue par son caste, exprimant davantage de caractère et de combativité. Le reste du lot, en revanche, peine à démontrer une véritable bravoure, laissant une impression violence et un manque de race. laissant une impression plus discrète sur le ruedo .

Alejandro Talavante

Le matador débute avec des véroniques ou la douceur s’exprime. Le toro avec plus de noblesse que son prédécesseur . Alejandro Talavante s’illustre par un joli quite, précis et inspiré suite à la première rencontre. Lors de la seconde charge, l’animal se montre plus franc, mais sans véritable poussée. La cérémonie s’achève avec Clemente, qui remet la muleta au matador. Ce dernier exécute quelques muletazos, cherchant à donner du rythme à la faena.Cependant, le toro manque de force, autant sur les naturelles que sur les derechazos. Face à cette faiblesse, le matador décide d’écourter l’affrontement pour se saisir de l’épée. Le coup est porté, mais l’épée tombe contraire et caida. L’émotion reste palpable dans les gradins.

Le toro se révèle plus complexe à gauche qu’à droite sous la cape d’Alejandro Talavante. La rencontre au cheval manque de bravoure, ne laissant qu’un souvenir insignifiant.

Les premiers muletazos sont exécutés avec du temple, tandis que les derechazos, portés par une poignée franche, marquent la faena. L’émotion traverse l’arène, touchant le public. Les naturelles, profondes et pleines de finesse, sont chaleureusement applaudies. Les “Olé” résonnent à chaque passe, accompagnant la domination du matador. Dans ces derechazos maîtrisés, le toro se rompt, se laisse entraîner par la muleta, complètement absorbé. Ce toro inspire le matador, qui semble détenu dans son art, habité par l’instant. L’épée est engagée et bien placée. Les tendidos s’illuminent sous une pluie de pañuelos, saluant la prestation.

Juan Ortega

Ce toro affiche le même comportement que le second. Juan Ortega l’accueille avec quelques véroniques élégantes. Après la pique, l’andalou exécute un quite apprécié par le public madrilène, suivant deux charges au cheval. Talavante répond immédiatement à ce quite, poursuivant l’échange artistique.

Les passes par le haut s’enchaînent avec douceur. Sur la gauche, Juan Ortega veut d’abord exécuter un muletazo bas, mais ajuste son geste avec un trincherazo plus court. La première série est empreinte de temple, déclenchant une belle réaction du public. Le matador trouve le bon rythme et parvient à dominer le toro, malgré quelques difficultés sur les premières naturelles.Les applaudissements résonnent avec force. Une légère présence du vent accompagne la faena, mais sans gêner le travail du matador. Lors de l’estocade, un pinchazo sur un recibir marque la première tentative. La seconde, bien placée, s’avère efficace, concluant le combat avec maîtrise.

Ce toro, issu du second fer de Victoriano del Cortés, montre un comportement plus harmonieux. Sa première charge est franche, mais la seconde manque d’engagement. Clemente exécute un quite correct avant que le matador ne change de terrain pour débuter la faena. L’animal, la langue ouverte, donne des coups de tête en entrant dans la muleta, rendant les naturelles et derechazos moins abouties. Face à cette difficulté, le matador écourte la faena et saisit l’épée. En suerte contraire, il pinche à sa première tentative, et les suivantes ne sont guère plus convaincantes. Finalement, il conclut par deux descabellos pour achever le combat.

Clemente

Clemente s’apprête à affronter son premier toro, sous les regards attentifs de sa famille, de ses amis et des aficionados français. Ce moment crucial, empreint d’émotion, confirme son engagement et sa volonté de briller face à cette confirmation d’alternative qui l’attend. . Quelques véroniques élégantes ouvrent la faena. Puis, un coup de tête brutal du toro interrompt l’instant. La cérémonie de confirmation se déroule sous les yeux attentifs d’Alejandro Talavante et Juan Ortega, témoins de l’événement.

Le public applaudit, tandis que le matador, concentré, enchaîne les passes avec des redondas précises. Du temple jusque dans le regard du torero, la maîtrise s’affirme. Les premiers naturelles se déploient vers le tendido sept, propres malgré les assauts du toro. Les applaudissements se poursuivent, saluant les derechazos impeccables. Soudain, une grosse voltereta de Clemente ! Le piton accroche la chaquetilla du matador, l’instant est suspendu. La première épée tombe, basse et contraire. Une seconde est nécessaire pour conclure le combat. L’émotion demeure.

Ce sixième toro, lui aussi issu du second fer, entre en piste sous le regard attentif du public. Clemente exécute quelques passes, cherchant à poser la faena. À la rencontre avec le cheval, la première charge manque de franchise, tandis que la cuadrilla peine à faire preuve de rigueur. L’animal, manso, finit par se diriger vers le cheval de réserve.

Les premiers muletazos sont portés avec domination et détermination, en plein centre. Les premières derechazos suscitent des applaudissements d’encouragement. Les naturelles, appliquées et pleines de prudence, démontrent la technique du matador, mais l’ensemble peine à provoquer une véritable émotion. Malgré plusieurs tentatives pour faire passer le toro, l’inspiration ne semble pas au rendez-vous.

L’épée est engagée, une demie dans le morillo. La prestation de Clemente, bien que privée de trophée, ne passe pas inaperçue aux yeux des spectateurs.

Resena Nicolas Couffignal « vu à la télévision »

Le point de vue de Michel Naudy

Une corrida décevante de Victoriano del Rio sauvée par le 4e qui eu physiquement suffisamment de fond pour supporter la faena. Un manque de race généralisée qui s’est traduit de différentes façons
Clemente a été très bien avec le toro de la confirmation qui est sorti tête haute et a rapidement accusé une difficulté à humilier. Clemente en a pris rapidement la mesure déclenchant le soutien du public. La difficulté à humilier s’est manifestée par deux avertissements à gauche et à droite par des arrêts en cours de charge pour regarder le torero. Ce que Clemente a aguanté sans sourciller. Le danger était bien présent et l’accrochage spectaculaire arriva, le torero restant suspendu par la chaquetilla sur la corne. On pouvait s’attendre à une oreille, espoir évanoui après deux estocades très basses.
Le premier de Talavante paraissait piqué avant d’aller au cheval. Dès le début de faena on s’attendait à ce qu’il se couche… inutile d’épiloguer
Ortega fait parler magnifiquement son temple à la cape comme à la muleta. Las, le manque de force du cornu le fait ressembler plus à une petite sœur de la charité qu’à un toro de combat. Fin de faena dans l’indifférence
Talavante voit tout de suite la noblesse du 4e et lance sans attendre son festival inspiré qui le fait enchaîner plusieurs séries des deux mains sans l’aide de l’épée factice. Une grande estocade lui assure la puerta grande
La faiblesse du 5e le conduit à développer du genio. Repli stratégique rapide d’Ortega
Le 6e se livre à deux premiers tiers complètement désordonnés. Dans ces conditions, accusant aussi, certainement, la rouste subie au 1er et la pression de l’événement, tarde à prendre la mesure de son opposant qui de plus s’éteint rapidement.
Michel NAUDY

Vauvert, Santiago López Ortega le plus en vue…

Santiago López Ortega le plus en vue…

Jeudi 8 mai. Cette édition de la Journée de l’Avenir a débuté le matin par le Bolsín organisé par le CT El Campo au cours duquel face au bétail de Jacques Giraud, six aspirants, Isaac Galvín, Sacha El Mosti, Hadrien Lucq, Baptiste Angosto, Rémy Asensio et Lisares, se sont disputés le troisième Trophée Robert Laurent. A la fin de l’exercice, c’est Rémy Asensio, de Nîmes, qui a décroché la timbale, ce qui lui a octroyé le droit d’intégrer le cartel de la novillada non piquée de la tarde.

Après les agapes de la mi-journée avec notamment une impressionnante paella, la novillada non piquée a démarré avec respectivement les « parejas » suivantes : Santiago López Ortega/Pagès-Mailhan, /Giraud, Clovis/Barcelo et Rémy Asensio/La Suerte.

Les représentants des clubs organisateurs se sont présenté en piste et ont reçu une belle ovation aux côtés de Patrick Bricongne, président du CT El Campo.

Beau temps, public restreint. Bétail inégal en présentation, en retrait le 2, au demeurant faible.

Santiago López Ortega : oreille.

Manuel Fuentes : silence.

Clovis : oreille.

Rémy Asensio : silence.

Le Mexicain Santiago López Ortega a ouvert la séance face à un eral de Pagès-Mailhan face auquel il s’est signalé au capote avant de banderiller lui-même pour un résultat mitigé. Brindis à l’assemblée d’une faena débutée du plus bel effet en se ployant, la suite cohérente chez le protégé de Luis Miguel Encabo, avec aussi le matador Juan de Castilla comme témoin. Au final, après une voltereta, entière tombée. Plus tard, il aura les honneurs sur le podium, au terme d’un trasteo somme toute réussi.

Manuel Fuentes a eu l’infortune de tomber en partage sur un eral limité en coffre et jarrets. Il a toutefois tenté de donner le change en posant les banderilles puis à la faena en exécutant quelques muletazos comme il pouvait entre deux chutes de son adversaire, le tout manquant forcément de ligazón et de mando. Conclusion à la peine.

Clovis arrivait auréolé de quelques succès depuis le début de la temporada, avec récemment celui du Bolsín de Bougue qui lui rapporte cinq engagements, et pas des moindres. Ce jour, il alla recevoir son Barcelo a portagayola avant de se montrer entreprenant au capote. Aux banderilles, il se fit spectaculairement accrocher aux planches au sortir de la deuxième paire. Touché au genou gauche et le traje déchiré, il alla le faire rapiécer, le costume pas le genou, et salua avant de brinder au respectable une faena qui semblait bien partie. Las, un autre tampon vint quelque peu refroidir l’ambiance, mais Clovis a alors montré tout son aguante, « s’entréguant » sur plusieurs séries avant d’en finir d’une entière tombée au second coup. On le connaissait talentueux, on l’a vu aussi, aujourd’hui, en valiente ! En espérant bien sûr, que son problème de genou soit vite réglé…

Rémy Asensio s’est fait applaudir sur sa réception capotera, mais après avoir brindé » à Gilles Raoux et Serge Alméras, les choses se compliquèrent et il eut par la suite pas mal de peine à tenter de dominer un La Suerte certes exigeant, mais qui n’était pas non plus un diable. Il est vrai que Rémy n’en est qu’à ses débuts et ce n’était déjà pas si mal d’exposer envie et courage. Comme dit l’adage, c’est en forgeant..

Paul Hermé torofiesta.com

Séville: les hommes au-dessus des toros

Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Douzième de la Feria de Abril 2025. Lleno

Toros de Juan Pedro Domecq

• DIEGO URDIALES, ovation et oreille.

 SEBASTIÁN CASTELLA, oreille et vuelta al ruedo après avis et bronca au palco.  

• PABLO AGUADO, vuelta al ruedo et silence. 

José Chacón a salué au cinquième. 

Encore une fois, dans cette féria, les hommes ont été au-dessus des toros. Si la presse qualifie ce lot de meilleur envoyé à Séville, on est loin de la vérité : des toros certes d’une noblesse excellente pour le torero, mais d’une faiblesse latente qui ne leur permettait pas de supporter 2 vraies piques et pour certains d’un manque de race évident.

Le premier sort abanto et prend soin d’éviter les capes jusqu’au moment où Urdiales va le chercher au centre pour lui servir 3 belles véroniques. A la faena, il entame par aidées et enchaine sur 2 séries de derechazos et 2 de naturelles. Mesurant bien les capacités du toro, il prend l’épée et lui porte une demie estocade en place avant de saluer.

Le 4, de semblable comportement, acceptera quand même une douzaine de véroniques, mais fléchira en fin de série. Comme il tombe sous la pique, le public exige le changement, mais la présidence ne cède pas. La faena commence à mi-hauteur à droite, mais les séries de naturelles sont plus profondes, même si dans les gradins on entend parler « d’emocion » ! L’épée sera foudroyante et en place et déclenchera une pétition que la présidence suivra mais qui parait généreuse.

Castella va lui aussi chercher son toro au centre de la piste mais celui-ci parait plus noble dans les véroniques bien menées mais assez rapides. Le toro est épargné à la pique, et Castella enchaine sur un quite magnifique par chicuelinas tafalleras gaoneras et revolera. Aguado intervient également en chicuelinas bien faites. Viotti se distingue aux banderilles. A la faena après les aidées par le haut, Castella enchaine sur des derechazos liés et surtout une grande série de naturelles qui déclenchent la musique. L’épée engagée tombe trasera mais n’empêche pas la pétition majoritaire suivie par le président qui accorde l’oreille.

Le cinquième est accueilli par de magnifiques véroniques genou à terre puis 3 superbes véroniques debout. Les piques sont des simples contacts ; Jose Chacon salue aux banderilles. L’entame est classiquement « castellienne » :2 pendules, et le maestro enchaîne sur des séries liées à droite qui déclenchent la musique, puis 1 série de naturelles dont 2 à pieds joints qui suscitent les olés. Le toro garde du jus pour les derechazos suivants mais finit par en avoir assez. L’estocade entière, légèrement trasera, concluante précède une énorme pétition à laquelle le président refuse de céder malgré une double bronca de catégorie ! Castella parcourt le ruedo pour une vuelta fêtée, mais il n’a pas le sourire des beaux jours.

Le troisième comme les précédents sort abanto, mais en évitant les cites, préférant le vide du soleil. Quand enfin il charge, Aguado lui sert 6 véroniques dont 2 lentes très sévillanes. Il l’emmène à la pique par chicuelinas marchées, mais le toro tombe à l’impact et ne reçoit que 2 picotazos. La faena entamée par molinete et derechazos démarre en musique. Le toro montre sa noblesse et répète sans être cité. Les naturelles provoquent les olés. Avant l’estocade une série par le haut, trinchera et passe du mépris. Un pinchazo suivi d’une entière en prenant un choc à la poitrine déclenche une pétition minoritaire qui permet une vuelta.

Le sixième se comporte comme les précédents et sort suelto de la cape d’Aguado. Il s’emploie à la première pique donnant l’impression d’être plus brave, ce qui reste à confirmer. Aux banderilles il charge tête haute et Ivan Garcia montre ses qualités. La faena commence par doblones en gagnant vers le centre, mais dans les séries suivantes le toro se fait défensif, derrotant beaucoup. Quelques passes de châtiment et une épée quasi entière en terminent avec ce toro.

JY Blouin texte et photos. Photos additionnelles F. de Marchi

Ganadería Aurelio Hernando, les toros jaboneros de la Sierra de Guadarrama, par Philippe Gil Mir

Soto del Real (Madrid). Lundi 28 avril 2025. Ganadería Aurelio Hernando, Finca: “Carascosilla »  Soto del Real. Devisa Caña et Noir y señal Orejisana.

Alors que l’Espagne était toute entière était privé d’électricité dû à « L’apagón » sans que nous nous en rendions compte, j’étais reçu, à l’invitation de Francis Fabre et Joël Bartolotti, de la prestigieuse revue, maintenant centenaire « Toros » en vue d’un prochain article, par l’éleveur Aurelio Hernando Dans la finca « Carascosilla » à Soto del Real (Madrid), L’élevage d’Aurelio Hernando, l’un des rares qui conserve actuellement le mythique sang Veragua. Un encaste brave de lignée, qui dans cette maison est sélectionné pour maintenir ses robes variées et sa caste sérieuse pour que ses taureaux chargent avec la bravoure, de bon style avec longueur qui favorisent le succès dans la tauromachie actuelle.

Le ganadero Aurelio Hernando nous as conduit dans tous ses cercados pour nous montrer ses becerros, vacas, erales, utreros et cuatreños, un total de 600 têtes environ, tout en nous expliquant les caractéristiques et l’histoire de son élevage sans avoir sa langue dans la poche.

Aurelio Hernando est un passionné. De toros, bien entendu, mais pas seulement. Le cheval est également son « dada ». L’homme tient un centre équestre à Soto del Real et concourt à haut niveau sur des parcours de saut d’obstacles. Des toros, des chevaux, vous imaginez son emploi du temps, mais quand on aime on ne compte pas. Côté bétail, son amour se porte sur l’encaste Veragua. Un amour impossible. C’est de l’amour que naissent les illusions qui poussent à la déraison. Et parfois il convient d’être déraisonnable, en tauromachie on nomme cela romantisme, ce qui permet d’ôter la part de folie que contient le mot. Aurelio Hernando n’est pas fou, bien au contraire. Il s’agit d’un homme calme, doux, posé et seul l’amour pour le toro de combat et l’encaste Veragua a pu le pousser dans un projet aussi déraisonnable qu’élever les descendants du Duc de Veragua au XXI° siècle.

Il a débuté comme ganadero en 1992 en s’associant avec Javier Gallego García pour sauver le nucléon restant d’origine Veragua de l’élevage familial de ce dernier. Ils partirent avec 17 vaches et 1 étalon. Une ganadería type « arche de Noé » baptisée « Hernando-Gallego », qui regroupe les vestiges veragueños de l’ancien élevage de Enrique García Gonzalez, dont le fer original annoncé « Hijas de don Enrique García » est dès lors vacant. Les deux hommes attaquent avec foi et passion leur quête salvatrice. Le sort semble avec eux. Bien que l’unique étalon meure très vite, un mâle sortira des vaches pleines. Sa filiation lui impose sa fonction et cet étalon désigné se révèle d’exception. Il y a des signes qui ne trompent pas. La bête régnera sur le troupeau durant quatorze années.

Peu à peu, les deux hommes consolident leur ganadería. Si toute leur attention est portée sur la caste Veragua, une vingtaine de vaches ne peuvent constituer une ganadería. Ils augmentent ainsi le troupeau avec des vaches d’origine Domecq de chez Victoriano del Río. Cette seconde lignée étant maintenue séparément. À Force de travail, Aurelio et Javier arrivent au nouveau millénaire avec une centaine de vaches Veragua. Mission accomplie. L’amour l’a emporté sur la raison et grâce à la déraison de nos deux ganaderos les Veragua de la famille Gallego nous sont parvenus. En 2002, Javier et Aurelio se séparent. Aurelio déménage dans la banlieue de Soto del Real, dans l’ancienne finca de José Aleas (frère de Manuel) dont la placita est d’époque. Sa devise caña y negro a fait sa présentation à Soto del Real à l’occasion d’une novillada sans picador en 2004. L’année suivante, l’élevage fait sortir ses premiers novillos en novillada avec picador. Suit en 2006 la première corrida, toujours à Soto del Real. La camada est courte mais Aurelio ne peine pas à vendre son bétail qui est lidié principalement dans les alentours de Madrid. 2011 est une année charnière, l’élevage fait sa présentation en France à Orthez et un sobrero sort à Madrid. Dès lors, elle y sera répétée presque chaque année. L’élevage commence à se faire un nom et on ne peut que s’en réjouir. Le 14 juin 2025, ils seront lidié à Navas del Rey (Madrid) pour la première demi-finale de la Copa Chenel

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Philippe Gil Mir

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© Philippe Gil Mir Utreros Ganadería Aurelio Hernando – Soto del Real 28-04-2025

Villeneuve: le cercle taurin sur HelloAsso

Le cercle taurin de Villeneuve de Marsan proposera sa corrida le mardi 5 août à 19h…

En avant-première, et pour innover, nous proposons une soirée «entrecôtes-frites»  au cours de laquelle le cartel de la corrida et l’affiche seront présentés.

Le rendez-vous est fixé au samedi 24 mai à partir de 19h30 dans la salle des fêtes de Villeneuve.

Cette soirée sera animée et commentée par différents acteurs :

– Jean Louis DARRÉ, ganadero gersois, dont les toros «Camino de Santiago» seront présents à Villeneuve.

– Richard MILIAN et Thomas DUFAU, matadors de toros.

 D’autres invités viendront compléter ce plateau.

 En complément de cette soirée, une bourriche sera proposée avec différents lots à gagner.

Informations pratiques :

Tarif 18 €/personne – Menu enfant à 9 € pour les moins de 12 ans.

 La réservation est obligatoire avant le 19 mai avec paiement à l’inscription par

 – Tél : 06 47 53 68 92 – 06 70 71 26 41

 – Mail : cercletaurinvilleneuvedemarsan@orange.fr

 Ou sur HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/cercle-taurin-villeneuve-de-marsan/evenements/soiree-entrecote-frites-cercle-taurin-villeneuve-de-marsann/

LES CARTELS DE PARENTIS

La commission taurine de Parentis en Born a annoncé les cartels pour la FERIA SEN BERTOMIU qui aura lieu les 09 et 10 août.

Samedi 09 août à 18h00 

Ganaderia LOS MANOS pour :

Niño Julian à Aire Photo Roland Costedoat
  • Nino JULIAN de Nîmes
  • Cid de Maria de Madrid
  • Pedro LUIS de Lima.

Le dimanche 10 août 2025 à 18h

Ganaderia JOSE CRUZ pour :

Aaron Palacio à Arles Photo Bruno Lasnier
  • Aaron PALACIO de Salamanque,
  • El MENE de Sarragosse 
  • Javier ZULUETA de Lima.

Séville: Roca Rey au seuil de la Porte du Prince

Plaza de toros de La Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Onzième de la Feria de Abril 2025. Lleno de ‘No hay billetes’. 

Toros de Victoriano del Río,

• MIGUEL ÁNGEL PERERA, vuelta al ruedo et palmas.

 

 JUAN ORTEGA, silence et silence.  

• ROCA REY, deux oreilles après avis, silence après avis

Le lot de Victoriano del Rio était très divers : 2 presque à 6 ans, 1 à peine 4 ans, le reste 4 ans et demi, les poids de 501 à 550 kilos. Cela se ressentira au comportement. Tous manifesteront quelques signes de faiblesse, mais iront au bout de leur combat, d’autant que les piques ne seront pas appuyées pour préserver leurs forces.

Face à eux, Roca Rey et le public croyaient à la porte du Prince. Mais l’épée le trahira à son second ! Perera et Ortega auront de bons passages.

Le premier de Perera est à 2 mois des 6 ans et se défend à la pique en derrotant même dans le second picotazo. Après un beau quite d’Ortega en véroniques, l’entame par le haut est suivie de belles séries de derechazos templés et liés qui déclenchent la musique : le toro est noble et à gauche la série se conclut par trincherilla et passe du mépris. L’estocade entière sera trasera et tombée, ce qui explique que la rigoureuse présidente refuse la pétition, mais Perera fera une vuelta fêtée.

Le quatrième porte le même nom que le toro gracié à Dax, mais il n’en a pas les qualités. A la cape il serre à gauche et à la pique ne pousse que de la corne droite. Il humilie dans les passes de la droite, avec quelques fléchissements, mais a tendance à rechercher sa querencia. L’estocade sera desprendida et efficace, mais ne permettra même pas le salut.

Ortega a montré ses qualités de capeador dans son quite au premier, mais il effectue une nouvelle démonstration en accueillant le deuxième par une grande série de véroniques profondes allant a mas. Dans le quite de Roca Rey, le toro donne des signes de faiblesse et de mansedumbre. La faena commence par des aidées de bonne qualité et le toro répète jusqu’à la deuxième série à droite. Ensuite, son manque de transmission est apparent jusqu’à l’estocade presque à l’encuentro, pour une entière en place.

Le cinquième est accueilli par de belles véroniques conclues par 3 médias de haut vol. le toro quite seul le burladero pour se précipiter sur le cheval de pique et subir une pique dure bien gérée par Oscar Bernal, suivie d’un picotazo : dans les deux le toro se défend de la tête. A la faena, superbe entame par le haut et trinchera suivie de derechazos et de naturelles où le toro derrote. Quelques passes de châtiment et une estocade tombée concluent la prestation.

Le 3 ème, Manigero, vient parait-il d’une bonne famille. Cela se confirme dans les premières véroniques chargées avec ardeur suivies d’une chicuelina et d’une revolera applaudies. A la pique, il est épargné, mais pousse à la première. Ce toro est moins rematé que les précédents (qui ont presque 2 ans de plus) en sortie d’hiver, mais fait son devoir. Roca Rey lance sa faena par des statuaires énormes, suivies d’une passe cambiada de la gauche, et enchaine par 2 grandes séries de derechazos liés conclues par un changement de main et une circulaire inversée de la gauche pour amener les naturelles. Le toro humilie bien et charge avec classe. Une nouvelle grande série de derechazos liés et des circulaires inversées précèdent l’estocade desprendida mais concluante. 2 oreilles fortement demandées par l’arène entrouvrent la porte du Prince.

Le 6 ème est amené jusqu’au centre par des véroniques dont certaines à pieds joints. A la pique, le toro est épargné, pour un début de faena par statuaires et des séries de derechazos dont la clé est le ligazon : la musique joue ! Les passes sont aussi bien liées à droite qu’à gauche et la Maestranza s’enflamme. Des passes par le haut pour terminer, et c’est l’échec à l’épée : 2 pinchazos et une entière contraire le long des planches. L’ovation a été belle à la sortie, et Roca Rey peut encore rêver à son deuxième cartel samedi (El Parralejo).

JY Blouin texte et photos avec les photos de F. de Marchi

 

La temporada des Saintes-Maries de la Mer

Photo JF Galeron

Ce mercredi depuis le Relais Culturel des Saintes-Maries-de-la-Mer, la société Peliz Organisation co-dirigé par Lola et Jean-Baptiste Jalabert a levé le voile sur la compositions des cartels de la temporada saintoise 2025.

Méjanes: Présentation du rejon d’or

Léa Vicens au réjon d’or

L’un des événements équestres les plus importants de chaque saison a déjà une programmation pour son édition 2025 : El Rejón de Oro de Mejanes qui aura lieu le 13 juillet avec des toros Gallon.. L’affiche est composée de Leonardo, Lea Vicens et Guillermo Hermoso de Mendoza, qui se battra pour un prix maintes fois remporté par son père. Une combinaison de trois personnalités différentes au sein de la corrida à cheval. Le spectacle est organisé par la compagnie Peliz Organisation, dirigée par Juan Bautista, et il a été présenté cet après-midi.

Photo JF Galeron

Copa Chenel: Carlos Olsina parmi les qualifiés

Samedi, à Valdemoro, après délibération du jury, les deux premiers noms en demi-finale sont Jorge Molina avec 15,70 points et Daniel Crespo avec un total de 12,33 points. Francisco Montero a terminé troisième de l’après-midi avec 12,23 points, restant à l’écart du tour suivant.

La deuxième corrida a eu lieu dimanche à Algete. Taureaux de José Cruz et Martín Lorca pour Rubén Pinar, Carlos Olsina et Sergio Rodríguez. Le vainqueur de l’après-midi a été Sergio Rodríguez avec 15,60 points suivi de Carlos Olsina, qui a totalisé 12,60 points, tous deux devenant demi-finalistes. Rubén Pinar est exclu du prochain tour après avoir obtenu 7,23 points.

Jorge Molina, Daniel Crespo, Sergio Rodríguez et Carlos Olsina sont ainsi les quatre premiers demi-finalistes de la Coupe Chenel 2025.

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