Photo Bruno Lasnier

Plaza de toros de Nîmes, Sixième et dernier spectacle de la feria. Toros de Virgen María et Fernay (6º bis) bien présentés et de bon jeu en général. Deux tiers d’arène. beau temps.

Triomphalisme à Nîmes ou Juan Leal ouvre la porte des consuls avec quatre oreilles en compagnie de Solalito qui coupe trois oreilles (c’est la seconde corrida de sa carrière après son alternative ici l’année dernière) et Fernando Adrian qui coupe deux oreilles.

Une présidence généreuse dans l’attribution des trophées qui est difficilement compatibles avec le statut et la crédibilité d’une arène de 1ere catégorie comme celles de Nîmes. On ne va pas mettre en question le courage et la prestation des garçons qui ont tous donné le meilleur possible, mais un certain mal à l’aise est quand même présent. Ce bilan comptable pose question sur l’appréciation des trophées à leur juste valeur.

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JUAN LEAL, deux oreilles et deux oreilles après avis

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FERNANDO ADRIÁN, qui confirme son alternative : silence et deux oreilles

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SOLALITO, oreille et deux oreilles

Juan Leal a débuté la faena de son premier taureau à genoux au centre des arènes. Il a continué avec fermeté et courage dans son style caractéristique qu’on apprécie ou pas. La muleta rarement touchée par le taureau. Sa dernière série la aussi à genoux a soulevé le public. Après une bonne mise à mort il coupe deux oreilles généreuses. Au quatrième, il finit par ensorceler le taureau et après une estocade efficace il coupe à nouveau deux oreilles sous des sifflets.

Pour la seconde corrida de sa carrière, Solalito nous a agréablement surpris. Sur son second taureau (6em bis de Fernay) pas facile, il ne perd pas les papiers et fait un effort pour corriger les défauts de son adversaire. A base de fermeté et d’engagement sans faille et d’une bonne estocade il récolte deux oreilles sous des sifflets du public. Cela lui ouvrent la porte des consuls car il a fait bonne impression avec le troisième taureau, avec des moments relâchés sur la corne droite et une estocade efficace.

Fernando Adrián n’a pas voulu rester sans rien..et a joué gros sur le cinquième taureau de l’après midi, un bon exemplaire de Virgen Maria. Après avoir commencé à genoux, il distille de nombreuses passes sur les deux pitons. Celles de la droite sont supérieures. C’est propre bien fait, efficace et porte sur le public. Après une belle estocade, la meilleure de la tarde, il coupe deux oreilles. Il a fait preuve de beaucoup de bonne volonté et a essayé sur son taureau d’alternative mais en vain surtout à cause de l’animal le moins coopératif de la tarde