Pour l’avant-dernière novillada piquée de la San Isidro à Las Ventas, trois novilleros vu dans le sud-ouest. Sous des conditions météo compliquées, Alejandro Peñaranda, qui a triomphé devant des toros de la Ganadería de Palha à Aire-sur-Adour le 1er mai de cette année. Ismaël Martín à Parentis-en-Born en deux mille vingt-trois. Jarocho vu en deux mille vingt-deux en novillada non piquée dans de nombreuses arènes du sud-ouest qui faisait sa présentation à Las Ventas .

Alejandro Peñaranda : applaudissements après avis et une oreille après avis.

Ismaël Martín : silence et oreille

Jarocho : vuelta après avis et deux oreilles après avis

Le lot de la Ganadería de Fuente Ymbro est homogène, bien présenté: du trapío avec une moyenne de poids de cinq cents kilos et un âge proche de quatre ans.

Le premier novillo avec une robe castaño est accueilli par des véroniques d’ Alejandro Peñaranda. Il y a deux rencontres avec le cheval sans s’employer et une charge courte sur le quite d’Ismaël Martín. La faena du novillero est appliquée. Le novillo est meilleur sur la gauche. La seconde série à droite est donnée avec du temple. Plein centre, sur une nouvelle série de naturelles, la faena va a más. Il finit avec des bernadinas récompensées par des applaudissements. À l’épée, un pinchazo, l’avis tombe. La seconde estocade est entière et bien placée. Le second novillo jabonero ne rémate pas dans les planches. Le novillo charge le cheval par le devant lors des piques. Il commence par de jolis doblones mais sur une charge courte, le novillero se fait prendre par le Fuente Ymbro. Il exécute plusieurs séries de naturelles très réussies. L’épée est efficace puis l’avis des dix minutes retentit. Le novillo tombe rapidement. Une pétition se fait entendre et l’oreille tombe du palco.Ismaël commence par de jolis doblones. La charge est plus franche sur la gauche. Le jeune homme se fait prendre par le Fuente Ymbro. Il exécute plusieurs séries de naturelles très réussies. L’épée est efficace, l’avis retentit. Le novillo tombe rapidement, pétition et l’oreille tombe du palco.

Ismael Martín, exécute des véroniques jusqu’au centre de la piste pour finir par une rebolera. Une bonne mise en suerte et une mauvaise réception du cavalier. Le novillero se distingue par un quite de ojo. Il finit par une gaonera. La seconde rencontre est brève. La competencia entre novilleros est présente avec un quite de Jarocho. Pose des banderilles sans réussite. Avec douceur, il commence les premières séries. Plein centre, il exécute des derechazos sur le pico. Le novillo a de la noblesse, il charge à bonne distance. La seconde série à droite est meilleure. Sur la gauche, le toro exprime du reño s’exprime plus. Il a une charge plus courte. La faena va a menos. L’épée ne suscite pas d’émotion, silence.

Un negro listón sort ensuite tête haute dans le ruedo. Ismaël Martin exécute des véroniques très appuyées. Le novillo donne des coups de tête dans le cheval et il sort tout seul. La seconde rencontre est courte. La pose de banderilles est meilleure elle est applaudie. Il met de la distance sur une nouvelle série à gauche et sur les derechazos, se fait désarmer et accrocher lors de la faena. Pour la fin, une série de Bernardinas donne de l’émotion. Une épée caida mais efficace le toro tombe directement. Oreille.

Le novillo de Jarocho est remplacé. Le troisième bis a une charge violente à la cape. Au cheval, il exprime un comportement de manso. Alejandro Peñaranda exécute des chicuelinas. Il commence sa faena avec des rodillas et reçoit les applaudissements du public. Le novillo change de comportement lors des premières faenas à droite. Il répond aux sollicitations de loin. Jarocho exécute de belles naturelles avec du temple. Les dernières séries à droite donnent de l’émotion au public. L’avis sonne juste après la bonne estocade. Le public applaudit la mort rapide du novillo dans les planches. Une pétition majoritaire de pañuelos ne fait pas réagir le palco.

Le dernier novillo est magnifique avec une démarche agréable. Un enchaînement de largas, de véroniques, de chicuelinas pour finir sur une revolera. Le public madrilène apprécie. Jarocho brinde son toro à Fernando Robleño. Sa faena commence de façon classique. Sur la première série à droite et à gauche, il se fait accrocher. Alors que le toro est arrêté, il arrive à tirer de jolis derechazos. L’émotion se dégage des naturelles finales données avec profondeur et sentiment . Dernières séries à gauche sous les olé et les applaudissements unanimes. Engagement total à l’épée. Applaudissement après la mort rapide du novillo. Une pétition fournie et deux mouchoirs tombent.

Jarocho sortira par la puerta grande porté avec beaucoup d’enthousiasme par ses amis de l’école taurine El Yiyo. Un moment très émouvant.

Nicholas Couffignal