Le Cercle Taurin Toros y Toreros de Mauguio a choisi les 6 novillos qui fouleront le sable des Arènes de Mauguio le samedi 1er juin à 17h lors de la 35ème Romeria. Un an après la réouverture des Arènes, la confiance est renouvelée dans les ganaderias françaises. 6 novillos issus des élevages Gallon, Blohorn, Piedras Rojas, Pagès-Mailhan, San Sebastian et La Golosina pour Lalo de Maria, Nino Julian et Tristan Barroso.
La billetterie en ligne est ouverte : https://www.billetweb.fr/novillada-de-la-romeria-de-mauguio2 Infos et réservations par email à billetterie.mauguio@gmail.com ou téléphone au 06 95 93 36 22 ou 06 70 32 30 06. Prix des places :
25€ pour les Entrées Générales / 20€ pour les Clubs Taurins et les Groupes (à partir de 10 personnes)
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés
Après la Maestranza, pour le jeune espoir Sanluqueno ce sera l’alternative dans sa ville au coso del Pino. Parrain Roca Rey, témoin Pablo Aguado. Lujo!
Le torero de Triana est allé à l’infirmerie après avoir tué le cinquième taureau, qui lui a donné deux coups dans un vilain saut périlleux lorsqu’il a commencé la faena. Juan Ortega a été traité à l’infirmerie pour une ponction avec hématome à l’intérieur du mollet de la jambe gauche et une ponction continue dans la région prétibiale gauche, en attente d’étude, selon le rapport médical officiel de Las Ventas.
Pour Alejandro Talavante : Corinthe et or, oreille et silence
Juan Ortega: Corinthe et or, silence et salut au tiers
Tomas Rufo: Lilas et or, silence et salut au tiers.
Lleno , plus une place, très beau temps et pas de vent.
Conditions idéales pour une corrida de vedettes et une fois encore des toros qui ont l’air d’en être, trapio , poids moyen 580k, belles armures hautes sur des toros bas, bien dans le type sauf le 6eme sans morillo.Ne pas confondre un bon champagne et un mousseux .
Disons tout de suite ce qui fâche : le 1er, le plus lourd et le plus vieux donne un peu de jeu sans ruse ni danger, et se laisse couper une oreille par Talavante fort serein et élégant, on n’en dira pas plus.
Ensuite le 2eme le 3eme le 4eme et le 5eme sont des caricatures de toros braves, même si une fois ou l’autre on a l’impression qu’ils vont au cheval et poussent un peu à la première puya.
Le 5ème, une espèce de sournois sans bravoure va envoyer Ortega au sol à la suite d’un voltereton impressionnant. Piqué au vif le sévillan reprend les trastos et livre combat à un animal qui fuyait le combat.
Et le 6eme, un ersatz de toro va se laisser faire , plutot moins que plus par un Tomas Rufo décidé.
On entend une partie du public , touché par les efforts du toledan, réclamer l’oreille. Rappelons que les oreilles ne peuvent tomber que si les toros participent au combat et ne les laissent sur le sable qu’après s’être livrés.
Alors on peut bien entendu gloser, excuser ceci ou cela, mais ce soir en dehors de trois paires de banderilles et des vrais efforts de la part des toreros, on s’est ennuyé ferme, imaginant que finalement, peut- être dans ces bestiaux noirs et bien armés, il pourrait se trouver une once d’esprit combatif..
Parlons donc d’hier et des toros très très armés et pas commodes d’EL Torero pour des toreros moins glorieux, hier disais-je, on ne s’est pas ennuyé, on a vibré, craint le pire, espéré le succès, admiré avec beaucoup de ferveur la faena de David Galvan…
Quid de ce soir? Je ne vais pas vous ennuyer à mon tour avec deux bonnes séries sur la corne gauche de l’un, des débuts de rodillas aux medios de Rufo au dernier, et puis, rien rien, des boites à cornes qui fuyaient la plupart du temps, partaient aux planches pour se faire toréer dans leur querencia.
Ce soir à aucun moment la faute ne revient aux matadors qui ont rempli leur rôle, mais aux toros del Puerto, indignes de fouler le sable de Las Ventas.
MADRID le 22 mai 2024 – 10° corrida du cycle Isidril.
Deux tiers d’arènes, 20°, vent léger.
Toros d’El Torero bien présentés, Trapios et cornes pour Madrid.
539,523,582,535,526,576 kg, tous de cinq ans et quelques mois, 2 piques chacun, la 2° sans trop de conviction. Jeux compliqués à la muleta, le 5° un bon toro.
David Galvan, bleu roi et or, salut et une oreille.
Alvaro Lorenzo, rouge passion et or, silence et silence.
Angel Tellez, blanc ivoire et argent, silence et silence.
Pas de quite artistique à la cape sauf une tentative avortée de chicuelinas de Tellez à son deuxième toro.
Salut des banderilleros Juan Carlos Rey au 4° et Juan Navazo au 6°.
C’était la corrida classique de Madrid organisée pour donner une chance nouvelle à trois toreros ayant déjà triomphé une fois au moins dans ces arènes capitales, mais dont la carrière piétine.
Celui qui a le mieux profité de l’opportunité est incontestablement David Galvan grâce à sa faena à son deuxième toro, le quatrième de l’après-midi, un toro compliqué pourtant qui ne s’était employé ni à la pique ni aux banderilles.
Une faena inspirée commencée de façon très gracieuse par le torero faisant des passes de la droite en semi révérence. Tout le reste fut donc très inspiré, pas un de ces travaux que l’on voit régulièrement dans les arènes, mais un travail comme dicté par la bonne étoile de David Galvan avec un toro qui pourtant ne mettait pas beaucoup la tête dans la flanelle et qui se retournait vite après être sorti de la passe la tête haute.
Mais David était dans un état de grâce pour donner des naturelles bien exposées et des passes de poitrine, dont une « pour la mémoire ». La fin fut du même acabit avec des remates par le bas de grande beauté précédant une estocade concluante. Une oreille ardemment demandée par le public madrilène conquis et accordée sans rechigné par le président. De jolies attitudes à son premier toro, compliqué, avaient déjà attiré l’attention de tous.
David Galvan, un torero à voir et à revoir sans modération si l’on veut s’échapper du train train des « donneurs de passes ».
Ce ne fut pas l’après-midi d’Alvaro Lorenzo, stéréotypé et dépassé par la qualité du meilleur toro de l’après-midi, le cinquième, lui donnant une faena de moins en moins centrée et donc sanctionnée par des sifflets en provenance du fameux tendido 7. A son premier toro rien d’intéressant non plus, il est vrai avec un toro plus compliqué.
Ce ne fut pas non plus l’après-midi d’Angel Tellez, certes le plus mal servi par le tirage au sort, mais qui nous a paru hors de situation en voulant donner ses fameuses naturelles, qui lui avaient valu son triomphe dans ces mêmes arènes en 2022, quelque soit l’état des toros. Résultat : rien, et en plus des mises à mort catastrophiques et des bousculades heureusement sans gravité.