Sanlucar vendredi première de la féria de la Manzanilla plus de 1/2 arène.

Becerros de Diego Curiel

Jaime Padilla (ET du Puerto) vuelta après avis

Javier Martinez (ET de Sanlucar) silence après 2 avis

Pancho Romero -( ET de Chiclana) deux oreilles après avis

Manuel Martinez Reyes (ET de San Fernando) silence après deux avis

Manuel Rojo (ET de Séville) une oreille après un avis

El Algecireño (Et d’Algeciras) silence après deux avis

Belle initiative que d’avoir programmé cette novillada sans picador de la part de l’empresa locale menée par Carmelo. Elle réunissait des écoles taurines de la région de Cadiz et elle a connu un franc succès populaire et artistique. Le bétail est pour beaucoup dans la réussite de cette tarde: une noblesse piquante qui a permis aux aspirants de montrer leurs qualités et aussi leurs défauts… beaucoup d’enthousiasme dans l’ensemble et un bon niveau.

Jaime Padilla très mur a construit une fanea classique bien menée, il a tué d’une entière légèrement de côté mais le toro tardant à tomber il n’a pas été récompensé. Il ouvrait aussi les débats, un handicap. On le reverra à Castelnau Rivière Basse.

Très vert Javier Martinez qui effectuait son premier paseo. Le Sanluqueño eut beaucoup de mal à se défaire de son opposant. A revoir.

Puesto, muni d’un bagage technique solide et avec une personnalité vibrante, Pancho Romero est le triomphateur de la tarde. C’est un jeune torero au style largo qui domine son sujet et qui a tué d’une entière. Il aura laissé une très bonne impression sur le public du Coso del Pino.

Manuel Martinez hérita du manso de l’après-midi, trop inexpérimenté pour gérer la situation, il se laissa déborder souvent et fut à la peine avec l’estoc.

Brillant à la cape le jeune Rojo qui fut le meilleur dans ce secteur avec notamment un quite par gaoneras aux petits oignons. Un ton au dessous à la muleta avec une fena volontaire mais qui connut des hauts et des bas et fut accrichée.

El Algecireño débuta bien à la cape mais la faena dura sans jamais convaincre les tendidos; pas assez d’entrega chez ce jeune homme qui eut du mal à la mort lui aussi.

Aucun de ces messieurs ne banderille: tout se perd !

Pierre Vidal

PV