Plaza de toros de La Maestranza, Séville. 21ª de abono. Novillada avec picadores. 1/2 entrée. 

Novillos de Albarreal, de correcte présentation et de peu de jeu.

VILLITA, ovation après avis et vuelta al ruedo après pétition.

DAVID LÓPEZ, ovation et silence.

AARÓN INFANTES, silence et ovation

Le banderillero Raúl Palancar a salué au second.

Les trois novilleros faisaient leur présentation dans la Real Maestranza de Caballeros et n’ont vraiment pas été gâtés par le lot qui leur était présenté, pas un novillo pour en racheter l’autre.

A son premier Villita donnera deux bonnes premières séries à droite et le novillo se mit sur la défensive protestant en permanence tête haute avant une mise à mort en deux temps mal placée la dernière.

A son second, un manso de gala, Villita s’arrima et donna quelques bonnes séries des deux mains réussissant à templer et lier avant que l’animal ne prenne définitivement la direction des planches . L’estocade en place et efficace fit sortir une pétition minoritaire et le novillero fit une vuelta chaleureusement applaudie.

David Lopez manque singulièrement d’élégance. Il torée en permanence en sortant l’arrière train ce qui est loin d’être esthétique. De plus il paraît peu assuré à la muleta faisant systématiquement un pas en arrière à chaque passe. Pourtant ses adversaire n’avaient aucune mauvaise intention sinon d’aller se réfugier aux planches pour le premier à la porte du toril pour le second. Les mises à mort furent compliquées au premier et désastreuses au second, s’entêtant à donner une sortie naturelle à un toro qui ne demandait qu’à aller de l’autre côté.

Aaron Infantes parut bien vert à son premier dont il ne put rien tirer sinon une faena particulièrement ennuyeuse. A son second il anima un peu les tendidos en allant s’agenouiller à la porte du toril pour une bonne larga cambiada et un capote par véroniques et chicuelinas serrées. On crut un instant qu’enfin la soirée allait commencée. Las le tercio de pique fut catastrophique, conclu qui plus est par une vuelta de campana. Le novillo sortit de l’épreuve totalement arrêté refusant tout effort supplémentaire. Le novillero s’efforça de donner une faena qui ne convainquit que sa famille venue particulièrement nombreuse le soutenir, Maman oncles et tantes cousins et cousines agitèrent frénétiquement leurs mouchoirs après une épée concluante, et se contentèrent de l’applaudir à la sortie du ruedo.

Dommage pour cette dernière qui ne dénote pas dans la tristesse générale du bétail qui sort trop souvent cette année.

Jean Dupin