Photo Gil Mir

Plaza de toros de Saint Vincent de Tyrosse Corrida de toros. Trois quart. Paseo retardé d’un quart d’heure en raison de la forte affluence aux guichets.

Toros de Aimé Gallon, 

Photo B Caritey

CLEMENTE, palmas et deux oreilles.

Photo B Caritey

 JESÚS ENRIQUE COLOMBO, vuelta al ruedo après avis et silence et deux oreilles.

Photo B. Caritey

YON LAMOTHE, ovation après avis et oreille après avis.


6 toros de GALLON, Braves, nobles et encastés, bien présentés pour cette catégorie d’arène.
Tous une pique sans hésiter.
Le deuxième un grand toro qui aurait mérité une vuelta, le cinquième le plus compliqué.

Sortie sur les épaules de l’éleveur accompagné de CLEMENTE et de COLOMBO et sortie sous la bronca de Yon LAMOTHE pour avoir rejeté rageusement au sol l’oreille accordée par le Président au sixième toro, le matador en souhaitant deux ! Du jamais vu en cinquante ans et plus de corrida.

Est-ce par la grâce du toro qui co-présidait hier soir la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques que nous eûmes cet après midi une grande entrée avec des arènes quasiment remplies et des toros permettant aux toreros de briller ? Le meilleur de l’après-midi, hormis le jeu des toros, a été offert par l’opposition de style des deux triomphateurs.

Photo B Caritey

CLEMENTE dans un style classique et artistique. Une véronique et une demi de gala à son premier, idem à son second, complétés par un quite à faire se lever un sévillan de son siège.Le tout avant deux faenas complètes comportant des séries de naturelles lentes et templées. CLEMENTE est un grand artiste.

Photo B. Caritey

COLOMBO dans un style « sud-américain » avec des passes de cape fleuries, Zapopinas, Ariposas, Largas, et des banderilles « al dente » au cuarteo puis al violin, avant deux faenas allègres allant de menos a mas. Son travail de muleta au cinquième toro, le moins noble de l’envoi, mérite d’être souligné, ainsi que ses Bernadinas finales et ajustées à ses deux toros

Photo B. Caritey

Yon LAMOTHE de son côté nous est apparu un peu trop vert pour ce genre de toro, facile à toréer. Si l’on a assez de métier car ne présentant pas de difficulté majeure, mais qu’il faut savoir consentir en rentrant dans leur terrain, en se confiant à eux, chose que ne fit pas le torero, toujours profilé, sans doute par manque de sitio. Son entourage devrait en outre lui enseigner l’importance du respect de la Présidence et du public qui lui avaient accordé une oreille après sa prestation à son second opposant, une estampe de toro, le sosie de celui de l’ouverture des JO, celui-là même qui parraina cette grande corrida.


EXIR

photos Bertrand Caritey