Ainsi le JO de Paris sont terminés et ce fut une fête incroyable, sans fausses notes, qui aura rassemblé un pays que l’on disait divisé. Le message est clair désormais : travaillez ensemble pour le bonheur collectif. Nous ne pouvions rester indifférents à cette parenthèse dorée. Nous ne sommes pas une communauté à part faite d’arriérés conservateurs, repliés sur eux-mêmes, comme on nous présente parfois et nous avons partagé avec passion, ces moments de bonheur collectif. Car nous sommes de plein pied dans le monde actuel en y apportant nos valeurs qui lui sont bien utiles : le respect de l’animal, le courage, l’intelligence du combat.

Il y eut des gestes en notre direction durant ces JO : le toro de l’esplanade, les vestes de toreros de l’équipe de gymnastique ukrainienne… De simples clins d’œil car même si nous sommes si peu au regard de cette immense communauté sportive, nous existons et de ce point de vue -je m’en excuse auprès de mon ami Exir- je trouve positif de le rappeler en chantant La Marseillaise à la fin d’un paseo -pas de tous évidemment. Car oui ! la tauromachie fait partie du corpus culturel français

La leçon principale de ces jeux c’est bien cette aspiration au bonheur et à la fraternité de l’immense majorité des êtres humains. D’une certaine manière nous allons prendre le relais lors des férias à venir. Dans la diversité, le renouvellement. Le chahut des peñas navarraises ou aragonaises comme hier à Huesca pourquoi pas ? Les magnifiques fanfares landaises entre les toros lors des corridas de La Madeleine pourquoi pas ? La novillada flamenca soutonnaise pourquoi pas ? Nous proposons un spectacle total qui a pour vocation première d’apporter du bonheur aux gens, de la joie, de l’émotion. Nous devons rassembler ; nous ouvrir à la jeunesse ; rester populaire.

Le droit de faire la fête cela devrait être inscrit dans les « Droits de l’Homme » car « l’homme ne vit pas que de pain » : il a besoin de fraterniser, d’échanger, de jouir. C’est un animal social n’en déplaise à tous ces pisse-vinaigres qui empoisonnent notre vie quotidienne. Nous ne sommes pas du métro, boulot, dodo ; de l’extinction des feux à 22 heures ; du netflix quotidien. Nous voulons vivre et nous aimer et nous comptons sur Béziers, Dax, Parentis, Rion et j’en passe pour réaliser ce programme. Nous les taurins, il nous revient désormais de porter la flamme du bonheur, de la joie, de l’amitié.

Bonnes fêtes à tous et toutes !

Pierre Vidal