Les toreros de Sabnlucar et ceux qui vivent Ă Sanlucar viennent de faire le pĂ©lerinade du Rocio en compagnie de certains footballeur du club local. Parmi les taurins AdriĂĄn de Torres, Filiberto , GermĂĄn Vidal âEl Melliâ; les novilleros  Pedro Gallego, VĂctor Barroso, Gonzalo Capdevila et Juanma Vidal; l’apoderado Diego Robles (le vĂ©tĂ©ran); les banderilleros Manuel Ăngel GĂłmez âEl Polloâ, Eloy Hilario et MambrĂș; et les picadors de Trebujena Antonio NĂșñez, pĂšre et fils. Ce que les plĂ©lerins mettent trois jours Ă faire les toreros le font en un eul jour afin d’honorer la « Blanca Paloma ».
Mois : octobre 2024 Page 6 sur 16
Temps ensoleillĂ©, 1/3 dâarĂšne environ.
Depuis la piste, Yanis Ezziadi est venu notamment remercier le parrain de cette Ă©dition, le plasticien Claude Viallat.
Le paseo a été suivi de la Marseillaise puis la Coupo Santo.
BĂ©tail par ordre de sortie dâEl Campo (rej), CuillĂ©, Valverde, Turquay, PagĂšs-Mailhan et un eral dâEl Campo, la plupart des toros, de bonne prĂ©sentation pour la catĂ©gorie, donnant un jeu satisfaisant.
Cuauh et Ximana Ayala : vuelta.
Marc Serrano : deux oreilles.
Javier Cortés : deux oreilles.
GĂłmez del Pilar : oreille.
Andy Younes : deux oreilles.
Manuel Fuentes : saluts.
Cauahtemoc Ayala, dĂ©jĂ vu ici lâan passĂ©, est revenu cette annĂ©e depuis le Mexique avec sa fille Ximena dans son sillage. Une pareja qui eut Ă sâentendre avec un toro charpentĂ© du Campo qui ne leur a pas vraiment rendu la partie facile. Lâensemble a rĂ©sultĂ© en fin de compte inĂ©gal et aprĂšs deux pinchazos, le paternel dut mettre pied Ă terre pour conclure.
Marc Serrano reçut ensuite son opposant de CuillĂ© par larga de rodillas suivie dâun bon capoteo par vĂ©roniques. Deux puyazos de Jean-Loup Aillet, le second pour la forme, suivis dâun bon second tercio Ă charge de Hugo et Merenciano. Brindis Ă Claude Viallat, doblones allurĂ©s jusquâau centre, la suite ponctuĂ©e de lâintervention vocale dâune cantaora, Camille Vignal, avant le Concerto dâAranjuez.
Face à un opposant de bonne charge, Marc exécuta plusieurs mouvements bien cadencés avant de placer une entiÚre en se faisant violemment repousser.
Apparemment plus de peur que de mal, mis Ă part le souffle coupĂ©, câest en tout cas ce quâon lui souhaite !
Javier CortĂ©s prit le relais avec un Valverde qui lui permit de tracer quelques bons muletazos avant une pique rectifiĂ©e de Sofiane. Brindis Ă lâassistance et entame suave prĂ©cĂ©dant plusieurs Ă©changes ajustĂ©s sur les deux ailes, Javier se distinguant par son temple et par moments son relĂąchement. Bref, un bon toro avec un bon toreroâŠ
GĂłmez del Pilar a pris un superbe Turquay qui poussa sur lâunique rencontre. Plus tard, il brinda Ă lâauditoire une faena dĂ©butĂ©e genoux en terre et poursuivie en affichant une gestuelle parfois remarquable avant une entiĂšre au second envoi.
Andy Younes a eu en partage un PagĂšs-Mailhan auteur de deux violents assauts bien contenus par Jean-Loup Aillet. Brindis Ă Marc Serrano aprĂšs une bonne paire du Chino, doblones bien lĂ©chĂ©s en se ployant suivis de quelques derechazos templĂ©s. Andy a Ă©talĂ© des dispositions favorablement reçues sur les Ă©tagĂšres, dâautant plus que sur la zurda il a su aussi convaincre. Demie dâeffet rapide.
Manuel Fuentes Ă©tait invitĂ© Ă clĂŽturer la sĂ©ance pour ĂȘtre sorti vainqueur du bolsĂn matinal. Il a Ă©talĂ© des ganas qui auraient pu le mener vers quelque chose de plus compact, mais il a dĂ» faire avec un adversaire du Campo juste de forces qui lâa contraint Ă le faire passer Ă mi-hauteur, sans pouvoir vraiment transmettre, le tout manquant forcĂ©ment dâĂ©motion. Manuel nâa rien lĂąchĂ©, mais la conclusion ne lui a pas hĂ©las permis de faire grimper la note, tout en restant digneâŠ
VoilĂ , il ne reste plus Ă espĂ©rer que plusieurs enfants pourront rĂ©aliser leur rĂȘve grĂące aux fonds collectĂ©s. Ce serait Ă©videmment la plus belle rĂ©compense pour tous ceux qui se sont investis pour cette noble cause⊠ainsi que pour les aficionados qui par leur prĂ©sence lâont soutenueâŠ
Paul Hermé http://torofiesta.com
JournĂ©es taurines – 19 octobre 2024 – Hommage de l’Aficion et de ses amis Ă Robert MargĂ©, empresario des arĂšnes de BĂ©ziers durant 32 annĂ©es de Ferias et autres manifestations taurines… beaucoup de chaleur amicale et d’Ă©motions dans les coursives des arĂšnes biterroises pour la pose d’un magnifique azulero.
Pour son final SĂ©ville rendait hommage Ă son grand torero Curo Romero. Devant une assistance comble les six toreros brindĂ©rent au maĂźtre de camas sous l’ovation du respectable.
Six novillos d’Ă©levages diffĂ©rents furent prĂ©sentĂ©s pour ce festival tous trĂšs correctement prĂ©sentĂ©s pour l’exercice certains des quasi toros.
Diego Urdiales salua Ă la mort du Nunez del Cuvillo
El Cid deux oreilles du Fuente Ymbro
Daniel Luque deux oreilles d’un Zacaria Moreno
Oliva Soto deux oreilles du Paralejo Fortement applaudi Ă l’arastre
Pablo Aguado une oreille du soso El Vellosino
Javier Zulueta silence au Jandilla
Diego Urdiales hĂ©rite d’un Nunez del Cuvillo qui tient plus du charolais que du toro de combat, cherchant la sortie d’entrĂ©e il sort seul des piques en dĂ©cochant de furieux coups de postĂ©rieur. Diego en tirera pourtant une premiĂšre sĂ©rie liĂ©e de trois en trois puis parla suite de une en une. Le geste est beau, naturelles et dĂ©rechazos remarquablement dessinĂ©s. TorĂ©ant Ă mi hauteur Urdiales gardera le bĆuf dans sa muleta et en tirera le maximum, Son effort sera rĂ©compensĂ© d’un salut aprĂšs une entiĂšre longue Ă agir.
El Cid reçoit son Fuente Ymbro par d’Ă©lĂ©gantes vĂ©roniques. L’animal fait preuve de caste dans la muleta mais aussi malheureusement d’un certain manque de force Le Cid lien pourtant de bonnes sĂ©ries Ă mi hauteur sur les deux bords. L’Ă©lĂ©gance naturelle du Cid ressort dans chacune des sĂ©ries et l’intention du maestro qui n’a pas torĂ©Ă© cette Ă annĂ©e au niveau ou il devrait ĂȘtre est Ă©vidente. La faiblesse de l’animal se ressent pourtant dans le manque de transmission d’une faena pourtant volontaire. L’estocade desprendida mais trĂšs efficace est portĂ©e dans les rĂšgles. Les deux pavillons octroyĂ©s paraissent gĂ©nĂ©reux.
Daniel Luque est dans son jardin Ă la Real Maestranza en l’absence de Morante il fait figure de figura locale, qui plus est il poursuit dans sa ligne du haut de l’escalafon. Discret Ă son dĂ©but au capote, il se distingue par un grand quite par cordovinas, tafalleras donnĂ©es vers le bas. La faena de la maison sera tout en douceur et lenteur, le toro se prĂȘte Ă l’exercice. Le final, un festival de luquinas et arrucinas avec changement de mains fait se lever la plaza. L’estocade parfaite et concluante lui vaut deux oreilles indiscutables.
Oliva Soto n’a torĂ©Ă© cette annĂ©e que trois fois dont deux festivals de bienfaisance, Il est bien dĂ©cidĂ© Ă ne pas rater cette occasion de se faire remarquer dans les arĂšnes de SĂ©ville. Soutenu par une forte communautĂ© gitane brandissant l’Ă©tendard Ă la roue, le torero de Camas nous offre le meilleur de la soirĂ©e au capote, embarquant le Paralejo par vĂ©ronique des planches au centre de l’arĂšne. Il amĂšne l’animal au cheval par chicuelinas marchĂ©es de haut vol. Le novillo prĂ©sentĂ© comme un toro avec un murillo bien sorti est certainement le meilleur de la soirĂ©e et Oliva Soto ne passera pas Ă cĂŽtĂ© de son partenaire. ‘entame par doblones genou en terre est dominatrice et permet de fixer le toro au centre ou ce dĂ©roulera toute la faena. Le toreo est trĂšs classique sans artifice mais d’une douceur et dâun temple parfait tant Ă gauche qu’Ă droite. L’estocade est parfaite et fulgurante les deux oreilles plus que mĂ©ritĂ©es et la vuelta al ruedo intense. La dĂ©pouille du toro reçoit une tres forte ovation du public qui aurait peut ĂȘtre pu demander la vuelta Ă ruedo pour le toro aussi.
Le Vellosino qui Ă©choit Ă Pablo Aguado est un manso de gala qui ne permet rien avant les piques prise parce qu’il le faut bien, Pourtant Pablo loura donner Ă chaque sortie du cheval deux formidables quites le premier par delantales le second par chicuelinas, rappelant le maĂźtre qu’il est dans l’art du capote. Par la suite le manque de force et de caste de l’animal ne permettra qu’une faena sans Ă©motion et plutĂŽt ennuyeuse conclue d’une estocade entiĂšre et concluante l’oreille tombe malgrĂ© une pĂ©tion qui m’a paru minoritaire.
Le novillero avec picador Javier Zulueta vaut sa prĂ©sence ce soir certainement au fait qu’il est le fils de l’alguazil en tire de la Real Maestranza il fera faire trois vuelta des campana Ă son Jandilla qui aprĂšs les deux piques n’avait plus grand chose Ă donner Ă la muleta. Les protestations du public n’y feront rien faena ennuyeuse et mise Ă mort en trois temps n’arrangeront rien.
En conclusion un festival intĂ©ressant qui permit de vibrer en de nombreuses occasion et de revoir un Curro Romero radieux dans ces arĂšnes qui l’ont tant adulĂ©.
Jean Dupin
Reportage Ă venir
Sous un soleil automnal et pour la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, la Peña Julien Lescarret organise dans le ruedo du Plumaçon Ă Mont-de-Marsan l’Encuentro de PrĂĄcticos.
Cet Ă©vĂ©nement permet Ă ces toreros du week-end de ressentir les mĂȘmes sensations que les figuras qu’ils admirent depuis les tendidos. La matinĂ©e est dĂ©diĂ©e Ă la dĂ©couverte des tauromachies : course landaise avec l’Ă©carteur Camille Rol et le sauteur Kevin Ribero, la tauromachie espagnole avec une capea de Hadrien Lucq, et pour finir, une dĂ©monstration de cocarde par les raseteurs du sud-ouest.
Camille Rol exĂ©cute plusieurs Ă©carts extĂ©rieurs et intĂ©rieurs sur le bĂ©tail de la GanaderĂa Bel Aventure.
Kevin Ribero, avec son agilité naturelle et son expérience des sauts, accomplit les différents types de sauts pratiqués réguliÚrement.
Lors de la dĂ©monstration de tauromachie espagnole, Hadrien Lucq se retrouve face Ă une vache mansa et distraite. La vache est plus compliquĂ© sur la gauche que sur la droite. MalgrĂ© ses efforts pour capter l’attention de l’animal, il peine Ă la fixer, rendant difficile la transmission de l’Ă©motion de cet art au public familial prĂ©sent.
Le mĂȘme public est prĂ©sent l’aprĂšs-midi qu’au matin, avec en ouverture les sĂ©villanes, tandis que le parrainage de Julien Dusseig marque le lancement du troisiĂšme trophĂ©e des praticos.Il y a trois becerro de la Ganaderia Bonijol et deux de la ganaderia de l’Astarac qui possĂšdent un trapio plus imposant.
JĂ©rĂŽme Verneret de Culture Aficion, rĂ©sidant Ă Paris, fait face Ă un becerro de la GanaderĂa Bonijol. Le becerro, faible et compliquĂ© Ă gauche, met Ă l’Ă©preuve les compĂ©tences du practico, qui montre des signes de fĂ©brilitĂ© Ă la cape. Il brinde son becerro Ă Denis LorĂ©. Sous les conseils de lâancien matador, il parvient Ă mieux maĂźtriser la situation. Plein centre, le practico se libĂšre de cette fĂ©brilitĂ© pour exĂ©cuter une jolie sĂ©rie Ă droite. Il rĂ©ussit ensuite sa tentative de mise Ă mort et une vuelta comme rĂ©compense.
On traverse la France et Mathieux Gonscalves qui vient de Arles. Le sorteo matinal lui donne le second becerro de la Ganaderia Bonijol. Il tombe sur un toro le plus noble des trois. Il ne crĂ©e aucune difficultĂ©, tant Ă droite qu’Ă gauche, et son seul point faible est le manque de force. Comme le prĂ©cĂšdent praticos la fĂ©brilitĂ© rĂšgne. Il exĂ©cute des sĂ©ries Ă la cape appliquĂ©e. La sĂ©rie de derechazo se font Ă mi-hauteur. La sĂ©rie de naturelle se fait plein centre. Une tentative de mise Ă mort est correcte avec comme rĂ©compense une vuelta.
Les trois derniers participants sont des practicos confirmĂ©s, ayant dĂ©jĂ pris part Ă cet encuentro. Le tirage a attribuĂ© le dernier becerro de la GanaderĂa Bonijol Ă Cyril Pinsol de la l’Ă©cole taurine de la Marensina Ă Soustons.
Ce becerro montre un peu plus de force mais demeure faible. Lors du tercio Ă la cape, les passes sont plus profondes. Ă la muleta, il commence par des doblones, puis enchaĂźne plein centre avec des derechazos. Les naturelles s’enchaĂźnent une Ă une. La tentative de mise Ă mort est bien exĂ©cutĂ©e. Vuelta pour le practico.
 El Ministro, l’apodo de SĂ©bastien Giordano le second landais des practicos, doit affronter un becerro de la GanaderĂa de LâAstarac. L’animal, dotĂ© d’un joli trapĂo, allie force et noblesse et charge de loin. GrĂące Ă son expĂ©rience de practico, Serge Giordano maĂźtrise la situation, captivant le public par sa tauromachie.
Le tercio de la cape constitue un authentique spectacle. Ă la muleta, il exĂ©cute des naturelles avec profondeur et des derechazos avec allĂ©gresse. La faena, l’une des plus longues de la tarde, charme tant le palco fĂ©minin que le chronomĂštre en est oubliĂ©, mais pas les deux oreilles.
David Donaville aficionado et practico qui n’arrĂȘte pas les aller retours pour assouvir son aficion a le dernier Becerro de la Ganaderia de l’Astarac. Ce dernier est le plus imposant. Son experience et sa technique permet de surmonter l’exigence du becerro. Il est compliquĂ© Ă gauche mais exprime de la noblesse . Ses sĂ©ries Ă droite comme Ă gauche sont appliquĂ©s de par sa maitrise du sujet . Il finit la mise Ă mort sur un julipiĂ© .
SĂ©bastien Giordano a Ă©tĂ© couronnĂ© vainqueur par le palco lors de ce troisiĂšme encuentro. Les aficionados prĂ©sents ont passĂ© un moment agrĂ©able de tauromachie et les ganaderos mis Ă l’honneur ont Ă avoir amenĂ© du bĂ©tail qui a permis de se prendre pour les figuras.
Photos et Texte Nicolas Couffignal.
Plaza de toros de Alba de Tormes, Salamanque. Corrida de toros. Lleno.Â
Toros de Murube (1Âș, 4Âș) et Montalvo.
DIEGO VENTURA, oreille et deux oreilles.
EMILIO DE JUSTO, ovation et deux oreilles.
ISMAEL MARTĂN, deux oreilles et deux oreilles et la queue.
MĂ©xico. Monumental. Corrida Nocturne de Las Luces. 1/2 arĂšne.
Toros de Santo TomĂĄs, Santa InĂ©s (2Âș bis et 4Âș), Santa MarĂa de Xalpa, Los Encinos et Villa Carmela, 2Âș bis, de Santa InĂ©s, arrastre lent.
Fernando Robleño, silence aprÚs avis aux deux;
Arturo SaldĂvar, ovation et saluts et silence aprÚÚs avis;
Diego SĂĄnchez, palmas et ovation.
Diego Sanchez a Ă©tĂ© victime d’un double coup de corne grave par le sixiĂšme et opĂ©rĂ© sur place. Selon le chirurgien: L’opĂ©ration a Ă©tĂ© laborieuse, elle a durĂ© prĂšs de cinq heures, il fallait s’assurer qu’il n’y avait pas de dĂ©tails, d’autant plus que la zone oĂč le coup de corne a Ă©tĂ© fait comporte de nombreux coins et recoins, mais heureusement, elle s’est dĂ©roulĂ©e sans complications. Il avait une blessure d’entrĂ©e au niveau des ischio-jambiers, ce qu’on appelle la fosse poplitĂ©e droite avec deux trajectoires, la plus grande de 15 centimĂštres qui blesse les muscles gastrocnĂ©miens et blesse le muscle saphĂšne interne, sans le casser, heureusement.
«C’est-Ă -dire que la corne est entrĂ©e, est descendue et a dĂ©chirĂ© les mollets (muscles du mollet Ă©galement appelĂ©s gastrocnĂ©miens) et a blessĂ© une veine.,Les muscles ont Ă©tĂ© rĂ©parĂ©s sans complications et aprĂšs examen, il n’y a pas de blessures supplĂ©mentaires ».
ĂtĂ© indien. ArĂšnes pleines.
Avant la partie taurine, les toreros sont entrĂ©s en piste en mode procession en soulevant lâeffigie de Saint Martin.
Ensuite, place au paseo, avec quelques pitchouns venus étayer le « clan Leal » et ses invités.
Puis entrĂ©e en piste de JoĂ«l Jacobi, qui pendant trĂšs longtemps a notamment prĂ©sentĂ© des Ă©missions taurines tĂ©lĂ©visĂ©es et qui en prĂ©ambule, a remarquablement retracĂ© la trajectoire de FrĂ©dĂ©ric, lors dâune intervention empreinte de souci du dĂ©tail et de sensibilitĂ©.
Mais ce nâest pas tout, toujours avant le dĂ©but de la partie taurine de ce festival, MarĂa  Carmen, la maman de FrĂ©dĂ©ric, est venue en piste sur son fauteuil pour rendre hommage Ă son fils, mais Ă©galement aux autres participants, fils, petits-fils, neveux, bref un moment de grande Ă©motion qui a rougi pas mal de paires dâyeux. A 93 ans, Mme Leal nâa pas Ă©tĂ© avare de bises et de signes venus du cĆur adressĂ©s Ă tous les siens. Une maman visiblement comblĂ©e et qui tenait Ă faire partager sa joieâŠ
Enfin, Marco et les pitchouns se sont avancĂ©s pour offir un cadeau Ă FrĂ©dĂ©ric sous la forme dâune juvĂ©nile autant que sympathique crĂ©ation.
Puis place au festival qui allait nous rĂ©server pas mal de bons momentsâŠ
Six novillos de Gallon frÚres correctement présentés pour la catégorie, formant un lot convenable, meilleurs les trois premiers. Vuelta pour le second et le troisiÚme.
Frédéric Leal : deux oreilles.
Uceda Leal : deux oreilles.
Marco Leal : deux oreilles et rabo.
Juan Leal : deux oreilles.
Lalo de MarĂa : deux oreilles.
Joachim Cadenas : oreille.
FrĂ©dĂ©ric Leal a hĂ©ritĂ© dâun superbe castaño avec lequel il a exĂ©cutĂ© plusieurs bons capotazos avant une pique de Gabin puis des palos Ă charge de ses fils Marco et Leandro, ce dernier Ă©tant dâhabitude raseteur. AprĂšs un brindis de son ultime faena Ă son Ă©pouse, lâArlĂ©sien sâest montrĂ© appliquĂ© et variĂ©, actuant avec une belle entrega rĂ©compensĂ©e aprĂšs entiĂšre au second envoi par deux oreilles. Un aurevoir trĂšs digne.
Incontestablement, JosĂ© Antonio Uceda Leal nâĂ©tait pas venu faire du tourisme ! Pour tout dire, il a illuminĂ© cette course de sa race torera, que ce soit avec cape et muleta, avec toujours le soin dâĂ©taler une gestuelle Ă©lĂ©gante et templĂ©e. Dans lâordre du dĂ©roulement, aprĂšs un excellent capoteo puis un puyazo de Jean-Loup Aillet, une bonne pose de Hugo et une autre plus dĂ©licate de FermĂn qui se blessa Ă la main, Uceda brinda Ă FrĂ©dĂ©ric pour nous proposer quelques minutes dâarte torero comme on nâen voit pas chaque semaine. Visiblement, Ă quarante-sept ans, le MadrilĂšne a encore des choses Ă direâŠ
Vuelta au Gallon qui a affiché de belles qualités de combativité.
Marco Leal a accueilli son novillo qui sortit en trombe a portagayola. Deux rencontres avec Sofiane, palitroques pour Christian Romero et Chico, applaudis les deux, puis brindis au ciel avant un départ arrodillado et plusieurs séries décidées et ajustées. Suite encimista avec un bicho qui répond bien aux cites. EntiÚre puis descabello.
Autre vuelta pour ce novillo.
Saluts de Michel Gallon
Juan Leal se distingua par vĂ©roniques, un puyazo de Sofiane, banderilles par Mehdi et David Romero, brindis Ă tonton FrĂ©dĂ©ric, deux cambios au centre. Le Gallon Ă©tait noble, mais il baissa un peu en cours de route, Juan proposant assez rapidement un combat rapprochĂ©, « a camera lenta », dans un corte tremendiste par lequel il a maintenu lâintĂ©rĂȘt, le tout Ă©tant conclu par demie.
Lalo de MarĂa se fit remarquer lors de sa rĂ©ception capotera avant une pique poussĂ©e de Jean-Loup Aillet, des palos de Chico et Mehdi, puis un brindis à « Termite », longtemps au service de toreros, notamment StĂ©phane Meca. DĂ©but Ă genoux puis avec un autre novillo noble, mais manquant un peu de peps, Lalo exĂ©cuta un trasteo adaptĂ© lors dâĂ©changes soignĂ©s, essuyant au passage une voltereta mais se reprenant bien, terminant par entiĂšre puis un coup de verdugo.
Joachim Cadenas Ă©tait chargĂ© de mettre un point final Ă la sĂ©ance et il dĂ©marra en affichant une sacrĂ©e vaillance en allant se pointer au centre pour une rĂ©ception a portagayola, exercice ĂŽ combien risquĂ© Ă cet endroit. Un puyazo de Gabin, bon quite de lâas du crochet, bien Marco et Mehdi au second tercio, brindis Ă lâassistance avant deux cambios. Joachim fit preuve dâaguante et de dĂ©cision, faisant fi dâun tampon puis concluant dâune entiĂšre trasera. Las, le novillo a Ă©tĂ© relevĂ© puis tarda quelque peu Ă se coucher.
En dĂ©finitive, Ă Ă©couter les rĂ©actions des gens Ă la sortie, on peut affirmer que ce festival a Ă©tĂ© entretenu, tout le monde jouant le jeu. Une bien belle retirada pour FrĂ©dĂ©ric ! Enhorabuena a todosâŠ
Paul Hermé torofiesta.com
Plaza de toros de Jaén. DerniÚre de la Feria de San Lucas. Plus de 3/4
Toros de Victorino MartĂn, le 3Ăšme âPaquitoâ, vuelta al ruedo.
DIEGO VENTURA, deux oreilles et une oreille
CURRO DĂAZ, deux oreilles et deux oreilles
EMILIO DE JUSTO, ovation aprĂšs deux avis et deux oreilles
La San Lucas de Jaen clĂŽt traditionnellement le temporada, cette coutume Ă©tait tombĂ©e en dĂ©suĂ©tude et Jaen, malgrĂ© les dimensions de sa plaza, Ă©tait quelque peu nĂ©gligĂ©e et abandonnĂ©e par son public. La tarde dâhier lui a redonnĂ© son lustre, retransmise par plusieurs chaĂźnes de tĂ©lĂ©, suivie par un public nombreux et passionnĂ©, elle aura Ă©tĂ© Ă la hauteur des espĂ©rances.
On le doit dâabord au lot remarquable amenĂ© par Victorino Martin emtipado, parfait dans sa prĂ©sentation pour une plaza de cette envergure. Les deux Victorino rĂ©servĂ©s au cavalier ont suffisamment durĂ© avec la mobilitĂ© nĂ©cessaire Ă lâart Ă©questre, le lot de Curro Diaz sĂ©rieux et noble, celui de de De Justo plus Ăąpre et complexe. Le toro de la corrida fut le 3Ăšme, encastĂ©, vibrant, brave; mais il ne mĂ©ritait pas lâindulto demandĂ© par le public et le prĂ©sident a bien fait de lui refuser.
GĂ©nie du rejoneo, Diego Ventura a montrĂ© lâampleur de son talent qui allie Ă la fois une technique solide, une vraie sincĂ©ritĂ© et ces clins dâĆil -un peu agaçants- mais dĂ©sormais consusbtanciels Ă la discipline. On aura apprĂ©ciĂ© Ă son premier passage les sortes de « Bronce » et « Gudiana ». Le cavalier de La Puebla foudroya le premier au rejon de muerte mais ne tua le second quâau troisiĂšme essai aprĂšs une faena vistosa. Au totalo trois trophĂ©es… Diego met une broche de oro Ă sa temporada…
Grande aprĂšs-midi de Curro Diaz lâenfant du pays, qui tomba sur le lot le plus agrĂ©able. Curro dĂ©cidĂ©, sut metter son expĂ©rience au service de son toreo esthĂ©tique qui fait sa marque. Il tua les deux fois sans sâengager de deux Ă©pĂ©e desprendida. Cela ne lâempĂȘcha pas de faire un doublĂ© Ă chacun de ses passages -excessif disons-le. MalgrĂ© cet avalnche de trophĂ©es, Curro a dĂ©montrĂ© une fois encore qu’il mĂ©ritait mieux et plus que le rang qu’on lui octroie aujourd’hui. Sa carriĂšre, marginale, aurait mĂ©ritĂ© un plus large Ă©cho mais il lui reste encore quelques annĂ©es.
Bien dans un tout autre genre, Emilio de Justo spĂ©cialiste de la Maison Victorino oĂč il a grandi en quelque sorte. On vit cet officio lors de son premier passage car lâopposant Ă©tait de la meilleure cuvĂ©e de lâĂ©levage : trĂšs exigeant et pesant sur le torero. Emilio aguanta avec courage et poder cette machine Ă rĂ©pĂ©ter qui se retournait court et charchait l’homme sous la percale. Il prit rapidement le dessus sur lâadversaire le conduisant dans de belles sĂ©ries bien conclues par le haut. Le public demanda lâindulto ce qui gĂȘna l’ extremeño dans la suerte ultime et il ne l’occit quâau cinquiĂšme essai. Il se contenta donc d’un salut trĂšs applaudi par les tendidos. Un ton en dessous lors de son second passage Emilio tua dâun pinchazo hondo et dâun descabello qui lui donna le droit de sortir en triomphe lui aussi.
P Vidal
Prix Jean-Claude MOUCHĂS organisĂ© par la Peña Taurine Mugronnaise
RĂšglement 2025
Le prix littĂ©raire Jean-Claude MOUCHĂS de la Nouvelle Taurine de Mugron sera dĂ©cernĂ© Ă lâoccasion de la journĂ©e taurine du Lundi de PĂąques 21 Avril 2025 Ă Mugron (40250). Les textes des nouvelles devront ĂȘtre consacrĂ©s soit Ă la Corrida, soit Ă la Course Landaise, soit Ă toute autre forme de tauromachie.
Le classement des textes reçus sera effectuĂ© sans distinction de catĂ©gorie. Lâauteur de la meilleure nouvelle recevra le premier prix dâun montant de 500 C. Il sera attribuĂ© un deuxiĂšme prix de 200 ⏠et un troisiĂšme prix de 100 âŹ.
Une attention particuliÚre sera portée par le jury aux candidats ùgés de moins de 16 ans dont les textes
seront signalés par la lettre « J » accompagnée de la date de naissance en haut à gauche de la premiÚre
page sous le code.
Les meilleurs textes seront publiés dans le recueil édité chaque année par la Peña Taurine Mugronnaise.
La lecture du palmarÚs et la remise des prix se dérouleront le lundi 21 Avril 2025 aux arÚnes de Mugron,
Ă lâissue de la novillada sans picador du matin ; elles seront suivies du lancement public du recueil.
1/ FORMALITES : Les textes prĂ©sentĂ©s devront ĂȘtre dactylographiĂ©s en 6 exemplaires, en interligne 1,5
ou double et ne devront pas excéder dix feuillets Format A4 (recto seulement) soit environ 300 lignes,
police 12. Ils devront ĂȘtre Ă©galement envoyĂ©s sous format numĂ©rique (fichier traitement de texte) Ă
lâadresse-mail de la peña (pena-taurine-mugronnaise@wanadoo.fr).
Ces exemplaires seront adressés à la Peña Taurine Mugronnaise.
2/ GENRE : Les textes devront ĂȘtre consacrĂ©s Ă la corrida, Ă la course landaise ou toute autre forme de
tauromachie au sens large du terme, sans quâil soit imposĂ© un mode dâexpression (poĂ©sie exclue). Les
candidats seront libres de choisir entre réalisme ou fiction, humour ou drame etc., en évitant toute
polĂ©mique pour ou contre lâune ou lâautre forme de tauromachie.
Rappel : La nouvelle est dĂ©finie comme un rĂ©cit bref dont lâintrigue est simple sur une durĂ©e brĂšve. Elle
se conclut sur une fin surprenante et rapide, la chute.
3/ NOMBRE : Chaque candidat pourra envoyer une ou deux nouvelles dans chacune des catégories.
4/ ANONYMAT : Les nouvelles ne doivent pas ĂȘtre signĂ©es ni comporter de signe distinctif.
Chaque candidat enverra en mĂȘme temps que son ou ses Ă©crits une enveloppe fermĂ©e contenant un
document avec ses nom, prénom, adresse et le titre de la nouvelle et si possible, une adresse e-mail. Sur
lâenveloppe sera seulement notĂ© une suscription comportant 3 lettres et 3 chiffres. Cette suscription
devra ĂȘtre reportĂ©e en tĂȘte de chaque nouvelle en haut et Ă gauche de la premiĂšre page. Ceci permettra
de reconnaĂźtre lâauteur au moment du dĂ©pouillement. Pas dâillustrations.
5/ DELAIS : Les nouvelles devront parvenir à Monsieur le Président de la Peña Taurine
Mugronnaise – 2 Place de La LaĂŻcitĂ© – 40250 Mugron avant le Mercredi 15 Janvier 2025.
6/ JURY : Le jury est constitué de personnalités reconnues (écrivains, éditeurs, anciens toreros,
journalistesâŠ).
7/ DROITS DâINSCRIPTION : Inscription gratuite. Chaque envoi devra cependant ĂȘtre accompagnĂ© dâune
enveloppe timbrĂ©e Ă lâadresse du candidat (sâil nâa pas dâadresse e-mail.)
IMPORTANT.
Toute nouvelle soumise au jury ne pourra concourir pour un autre prix littĂ©raire de mĂȘme nature.
Ne seront pas retenues les nouvelles arrivĂ©es aprĂšs la date fixĂ©e ou portant le nom de lâauteur, au texte
trop long ou non accompagnĂ©es de lâenveloppe timbrĂ©e ou de lâadresse informatique.
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