Mois : novembre 2024

Paris: les arènes du bois de Boulogne avec Marc Thorel

Le samedi 23 novembre, conférence de Marc Thorel sur la Gran Plaza du Bois de Boulogne…

A l’occasion de la sortie de son livre « Toreros dans la Ville lumière », l’Union des Bibliophiles Taurins organise une conférence de Marc Thorel le samedi 23 novembre à 14h30 dans la salle paroissiale de l’église Saint-Séverin…

Entrée libre.

Les clubs taurins du Gard s’adressent au Sénat

Mexique: « El Zapata » grièvement blessé

:Uriel Moreno « El Zapata » a subi avec succès une opération chirurgicale pour une cornada au mollet gauche qu’il a subie vendrdi soir à Ciudad Madero -Mexique. Une fois admis à la Clinique Intermédicale et opéré, le rapport médical a révélé que le torero aztèque avait subi une « blessure de corne de
taureau qui a sectionné partiellement (50%) le gastrocnémien dans son tiers distal d’arrière en avant de 9 cm ». et une deuxième trajectoire ascendante qui dissèque les mêmes 17 cm . vers la dissection de l’artère et de la veine de la même manière ». Pronostic grave.

Max Brisson sénateur: « l’art taurin école de la vie »

Publié ce matin sur le compte X de Max Brisson sénateur Les Républicains de Bayonne, ce texte:

« Une proposition de loi entend interdire la corrida en présence de mineurs. Un texte que je combattrai au Sénat car il nie la dynamique des écoles taurines, le rôle éducatif de l’art taurin, école de la vie avec ses règles, ses codes, son savoir être. Reçu ce soir à Bayonne au cercle taurin bayonnais pour échanger avec l’ensemble des peñas taurine de la ville. Merci à Sophie Voisin, conseillère municipale de la Ville de Bayonne, d’avoir pris l’initiative de cette rencontre ».

Ce samedi dans les ruedos

Niebla (Huelva). Entrée : lleno.

Taureaux Voltalegre pour

Sebastián Fernández, oreille et oreille ;
Curro Díaz, oreille et oreille ;

David de Miranda, deux oreilles et deux oreilles et une queue.

Arènes de l’Alcázar de San Juan (Ciudad Real). Un tiers d’entrée. Festival non piqué .

Erales de différents élevages pour
José Antonio Carretero , deux oreilles.
Rafael González , oreille après avertissement
; José María Soler , deux oreilles
; Iván García , deux oreilles
; Óscar Castellanos , deux oreilles ;

et l’amateur practico Ramón García Aragón , deux oreilles.

Plaza de toros de Acho, Lima. 2ème de la Feria del Señor de los Milagros 2024. 1/3.

Novillos de Ciro Neyra.

JULIO ALGUIAR, silence et ovation.

JOAQUÍN CARO, silence et ovation

PEDRO LUIS, ovation et oreille.

El Loro et Ronald Sánchez ont salué au quatrième.

Ciudad Hidalgo, Mich.- Mexique. Plaza « El Relicario ». Corrida de Feria. Lleno.

Toros de Julio Delgado, Campo Grande, Javier Garfias. Dos Ríos, Santa Inés Dos Ríos, de buena presencia y juego en términos generales.

Le rejoneador Guillermo Hermoso de Mendoza: Dexu oreilles et deux oreilles.

Ernesto Javier « Calita »: Oreille et ovation.

Óscar Rodríguez « El Sevillano »: Vuelta et deux oreilles.

Tlaxcala, Méxique – 

Toros de La Soledad. 

Arturo Saldívar, silence et silence après avis; 

Diego Silveti, oreille et silence après avis trois avis

Angelino de Arriaga, qui remplaçait Uriel Moreno ‘El Zapata’, silence après deux avis et silence.

Ciudad Victoria, Méxique – 

Toros de Boquilla del Carmen (1º et 4º) et Jorge Hernández Andrés, le 5º, ‘Janambre’, gracié. 

Pablo Hermoso de Mendoza, ovation et deux oreilles 

José Mauricio, ovation et saluts et deux oreilles et laqueue symboliques

 Sergio Garza, ovation, ovation et deux oreilles au toro de regalo.

Monumental de San Miguel de Allende, México. Corrida de Día de Muertos. Lleno.

Toros de Marrón, le 3ème arrastre lent.

FAURO ALOI, ovation et oreille.

ERNESTO JAVIER ‘EL CALITA’, oreille et oreille.

ROMÁN, deux oreilles et silence.

Plazas Monumental de Aguascalientes, México. Corrida de Calaveras. Près de 5000 spectateurs.

Toros de Santa Fe del Campo.

DAVID GALVÁN, ovation et ovation.

FERMÍN ESPINOSA ‘ARMILLITA IV’, ovation et ovation.

DIEGO SÁNCHEZ, oreille et deux oreilles.


Fourques : un Clovis 3 étoiles

Novillada non piquée. No hay billettes, temps estival 25°, durée 1h45.

4 becerros de La Suerte, Gallon et 2 de Pagès Maihan ; le 3è de Pagès Mailhan le plus complet crédité d’une vuelta.

Présidence : Gilles Dumas, maire de Fourques.

   . Victor ( sable des Saintes et noir) ; 4 pinchazos, 1 entière, salut ; 1 entière , 4 descabellos, vuelta

   . Clovis : 1 entière , 2 oreilles ; 1 pinchazo, 1 entière, 1 oreille.

Protégée par les platanes, la plazita de Fourques a affiché « no hay billetes »pour la despedida de Victor et la première de Clovis. Le premier de Victor n°3 de La Suerte colorado, bien armé, juste de force ne lui permet pas de briller, sa faena décolle sur la fin. Son second n°23 de Pagès Mailhan negro, mobile lui permet de tirer de bonnes séries à droite ; courageux,  il subit 2 volteretas sans incidence et termine par de belles luquesinas. Dommage pour les aciers. A noter le quite de Clovis qui nous a gratifié de 2 chichuelinas très ajustées.

Clovis accueille ses 2 exemplaires à porta gayola et les banderille. Son premier, un Gallon n°60, negro liston, véloce est reçu par de belles véroniques conclues par 2 chicuelinas serrées. Il s’éteint au 3è tiers, mais Clovis nous offre des séries bien templées sur les 2 rives avec un final encimiste. Son second, un Pagès Mailhan n°63, colorado, le plus lourd du lot a du jus. Après de belles véroniques, Clovis l’accueille à genoux à la muleta, faena  de bon niveau avec de beaux gestes.

 En résumé, une bonne note pour la qualité du bétail et pour une première novillada non piquée, avec son toreo empreint déjà de maturité, excellente entrée de Clovis dans ce difficile monde de la tauromachie ; suerte pour la suite.

A noter l’impeccable organisation de cette journée grâce aux bénévoles des penas Cayetano, Javier Cortes et Campuzano.

JJ Joaniquet

Au Mexique vendredi

Aguascalientes, México. Festival.

Novillos de Santa Inés, La Asunción, Santa Fe del Campo (3º , 7º de regalo), San Isidro, Arellano Hermanos. 2º arrastre lent le 7º gracié.

JORGE HERNÁNDEZ GÁRATE, oreille

ANTONIO FERRERA, deux oreilles et la queue.

ARTURO SALDÍVAR, palmas.

PAOLA SAN ROMÁN, silence et vuelta al ruedo au toro de regalo.

LEO VALADEZ, palmas.

BRUNO ALOI, deux oreilles.

Juriquilla, México. Corrida de Noche de Muertos. Lleno. 

Toros de Fernando de la Mora (3º, 4º, 6º , 7º.) et Montecristo. 

Diego Ventura, oreille et ovation; 

Juan Ortega, oreille et silence; 

Diego San Román, ovation après avis et oreille; 

Tarik Othón, qui prenait l’alternative, silence et silence arès avs.

Ciudad Madero, México – Corrida de Noche de Muertos. Un quart.

Toros de Boquilla del Carmen (1º , 4º) et Puerta Grande. 

Pablo Hermoso de Mendoza, deux oreilles et deux oreilles; 

Uriel Moreno ‘El Zapata’, deux oreilles et blessure; 

Jorge Sotelo, ovation, oreille à celui tué pour Zapata et deux oreilles

 Uriel Moreno ‘El Zapata’  pris par le cinquième a reçu un coup de corne da,s la jambe gauche.

Ciudad Lerdo, México – Corrida de toros de Noche de Muertos. Lleno de ‘no hay billetes’.

Toros de Villa Carmela. 

Andy Cartagena, oreille et ovation; 

Arturo Gilio, oreille et deux oreilles.

Après la rupture, Roca Rey: « une étape incroyable »

Andrés Roca Rey a exprimé sa gratitude sur les réseaux sociaux après que la rupture avec son apoderado Roberto Dominguez ait été rendue publique : « Une étape incroyable, beaucoup d’émotions, beaucoup de moments difficiles, des peurs et beaucoup d’objectifs et de rêves que nous avons réalisés ensemble ! Merci pour ton dévouement et ton engagement envers Roca Rey (le torero) et aussi envers Andrés (la personne)… Maintenant, je prends les rênes de ma carrière avec gratitude et détermination, en regardant vers de nouveaux horizons. Nous sommes reconnaissants du chemin que nous avons parcouru et prêts à relever les défis qui nous attendent », a-t-il déclaré.

ROBERTO DOMINGUEZ : ADIEUX A LA TAUROMACHIE

Roberto Dominguez tire sa révérence. Il l’annonce dans une longue lettre adressée a mundotoro.com, il abandonne le milieu taurin et il quitte Andrés Roca Rey ce torero « atypique » avec il constituait un couple fusionnel. C’est sans aucun doute, pour le numéro un actuel, un coup très dur car à son impétuosité, Roberto amenait un penchant pour la modération, le souci du ménagement nécessaire à la durée. C’était pour Andrés l’homme idéal. Son départ va changer la donne, Morante jetant l’éponge, Roca Rey fragilisé, l’avenir est désormais incertain.

Roberto Dominguez avait exéprimenté les avant-postes au côté du Juli et sans doute cette expérience fut décisive pour maintenir la position du génial péruvien, injustement attaqué de toute part. C’est aussi et surtout un grand monsieur de la tauromachie qui nous quitte: un torero important, un stratège solitaire qui savait se tenir loin des cloaques du milieu, un homme de foi en son torero sans chercher la lumière pour lui-même. Son intelligence, sa force de caractère et surtout son élégance -pour laquelle il a brillé en piste- nous manquerons. D’une certaine manière ce départ soudain est exemplaire et beaucoup devraient s’en inspirer.

PV

Voici le texte intégral de cette lettre:

‘Merci et au revoir

Les toreros ont une manière très particulière d’évaluer le monde qui les entoure lorsqu’ils sont actifs. Nous ne savons pas bien gérer le temps que nous consacrons aux courtisans, aux conseillers et aux opportunistes attirés par le parfum du succès. Parfois, on se rend compte trop tard du peu de temps que l’on consacre à l’écoute de ceux qui vont vraiment nous marquer.

Je dois admettre que j’ai été privilégié en ce sens car, après ma retraite, la tauromachie m’a donné l’opportunité de disposer de ce temps pour mieux valoriser ce qui en vaut vraiment la peine. C’est pourquoi je pense que le moment est venu d’être reconnaissant de tout ce que ce monde taurin m’a apporté, même si j’avais la réputation de l’éviter et de le vivre de manière atypique.

Les années d’enfance à rêver d’être torero sont loin, les deux décennies en tant que professionnel à savourer les succès et à apprendre des échecs, les cinq années derrière les micros de Vía Digital à apprécier ce que mes collègues faisaient sur le ruedo, même les onze ans passés à côté de Julián López « El Juli » dans une époque de maturation, de doutes et de triomphes. Beaucoup plus récent est l’apprentissage avec Andrés Roca Rey, un torero atypique, qui à un moment crucial de sa carrière a voulu mon avis à ses côtés. Ce dont je le remercie.

Et moi, qui ai toujours été critique à l’égard des adieux et de la tentation de profiter de l’élan du dernier train, je ressens désormais le besoin de clore ainsi le chapitre taurin de ma vie.

Je pense que le moment est venu d’accepter toutes ces critiques et tous ces éloges qui témoignent de ma chance. Une chance qui a un nom et un prénom, celui de ceux qui m’ont accompagné à chaque étape. Mon oncle Fernando Domínguez, professeur de vie et de tauromachie ; Fernando Fernández Román, à ses côtés, j’ai appris une autre façon de raconter le spectacle taurin que nous, professionnels, ne pouvons pas voir lorsque nous sommes dans l’arène ; Julián López « El Juli », parce qu’étant si jeune et avec le commandement du torero, il m’a fait une confiance aveugle, valorisant chacune de mes réussites et acceptant mes erreurs ; Andrés Roca Rey qui m’a appris une nouvelle façon de vivre et de gouverner la tauromachie, avec la roulette russe quotidienne de sa livraison nue et déchirée, sans se soucier des circonstances ni de l’état du toro, imposant sa loi. La loi qui prévaut désormais chez les nouvelles générations de fans qui croient à nouveau au mépris absolu du risque, de l’idole, du héros.

Je tiens également à remercier tous les hommes d’affaires taurins avec qui j’ai eu affaire et qui m’ont toujours respecté, sachant que mes exigences et souvent mon intransigeance étaient motivées uniquement et exclusivement pour défendre ceux qui m’avaient fait confiance. À tous les éleveurs, qui ont compris qu’au-dessus de l’amitié et de mes goûts personnels, le taureau qui pouvait le mieux contribuer à la réussite du torero qu’il représentait de tout temps a toujours prévalu. A toutes les cuadrillas et à tous mes collègues dont l’admiration s’est accrue au fil du temps. Et surtout aux aficionados, qui sous toutes les facettes et depuis tant d’années, ont été au quotidien le meilleur souvenir.

Le 25 juillet 2023, Andrés a eu un accident dramatique à Santander dont il est miraculeusement sorti indemne, étant, avec la blessure de Julián à la foire d’avril 2013, les pires moments taurins de ma vie. Lorsque je me suis approché de la barrière pour lui demander comment il allait, il m’a répondu d’un air perdu : « Je n’arrive pas à expliquer pourquoi il ne m’est rien arrivé ». Aujourd’hui, je récupère les mots que je lui ai dit alors. « Tu auras toujours de la chance parce que tu le mérites. » Un document inédit qui est rapporté dans le film « Après-midi de solitude » d’Albert Serra. Un documentaire qui, grâce à Andrés, a réveillé l’intérêt des intellectuels pour la tauromachie, passant du débat folklorique à une réflexion beaucoup plus profonde.

Pour des détails comme celui-ci, j’espère que les aficionados et les critiques comprendront l’importance et la responsabilité d’Andrés et sauront le reconnaître comme un bastion absolu de la tauromachie mondiale et un lien fondamental avec les nouvelles générations de fans.

Roberto Domínguez

Cartelazos à Manizales

Menacée d’interdiction dans les deux ans à venir la corrida se défend dans ses places fortes Colombiennes. C’est la cas à Manizales une des villes les plus taurines du monde -cité magique par ailleurs- qui cette année encore présente des cartels sensationnels, avec la participation de Sébastien Castella dans une de ses arènes fétiches. Les voici:

D 05/01: Novillada. José Luis Rodríguez, Manuel Libardo, Luis Miguel Ramírez ‘Kalio’ et Anderson Sánchez (Mondoñedo)

L 06/01: David Galván, Román Collado et Juan Hernández (Dos Gutiérrez)

M 07/01: Antonio Ferrera, Emilio de Justo et Juan de Castilla (Santa Bárbara)

X 08/01: Miguel Ángel Perera, José Arcila, Tomás Rufo (Las Ventas del Espíritu Santo)

J 09/01: Festival taurino. Antonio Ferrera, Sebastián Castella, Cristóbal Pardo, Alejandro Talavante, Daniel Luque, Emilio de Justo, Tomás Rufo et Felipe Miguel Negret (Ernesto Gutiérrez)

V 10/01: Luis Bolívar, Daniel Luque, Alejandro Talavante (Juan Bernardo Caicedo)

S 11/01: Enrique Ponce, Sebastián Castella, Juan de Castilla (Ernesto Gutiérrez)

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