
Plaza de toros de Pamplona, Navarra. Cinquième de la Feria de San Fermín 2025. Lleno de ‘No hay billetes’.
Toros de Álvaro Núñez,

• MORANTE DE LA PUEBLA, oreille et oreille.

• ROCA REY, silence et silence

TOMÁS RUFO, oreille et oreille
Lot intéressant d’Alvaro Nuñez pour le cartel étoile de la féria. Le public a soutenu de bout en bout Morante de la Puebla qui a brillé à la cape par véroniques et chicuelinas et a su dépasser les difficultés du premier tout en gardant la posture, estoconazo et oreille.
Grande faena par la suite très complète qu’il conclut d’une entière, et permet au cigarrero de sortir en triomphe d’une des arènes les plus exigeantes.
Idole locale Roca Rey ne put briller face à son premier adversaire ne durant pas. Il ne put séduire non plus par la suite son public malgré ses efforts après le passage de Morante.
Rufo complet et sûr à l’épée face à ses deux adversaires s’impose comme le plus solide de la génération montante.
Large et musclé, mais court et proportionné, le premier opposant, qui poussa en humiliant sous le peto, prit bien cape et banderilles, levant la tête dans la dernière paire cependant. Morante, qui l’avait accueilli avec un assortiment varié de lances – véroniques, chicuelinas, longues et même brionesa – a commencé la faena de manière très torera par aidées dans les tablas. La faena avait de bonnes intentions et une meilleure expression, mais elle a été quelque peu gâchée par la baisse du toro. Le meilleur, la dernière série, les pieds joints à la main droite, se parant en saisissant un piton du taureau entre une passe et une autre, et une estocade entière qui furent déterminantes pour l’attribution de l’oreille.
Morante attendit de loin le noble quatrième, prolongeant l’attaque sans un seul coup, sans rien vendre, le tout avec de la toreria et des détails très personnels pour commencer et clôturer les séries, comme un molinete avec un genou à terre pae exemple. Un second estoconazo lui assura la Puerta Grande.
Fidèle à sa personnalité sur et en dehors du ruedo, Morante avait fait une promesse quelques jours auparavant : « Si je triomphe j’espère que je resterai à Pampelune jusqu’au ‘Pobre de mi » le 14″. Et il la remplira (ou devrait le faire). Le torero de La Puebla del Río a promis en effet de rester jusqu’à la fin des festivités de San Fermín, se joignant à la clôture émouvante du 14 juillet, un autre exemple de son lien fort avec la tradition et les symboles.