
Plaza de toros de Santander. Corrida de toros. Séptième de la Feria de Santiago 2025. Lleno de ‘No hay billetes’.
Toros de Victorino Martín, bien presentés. De jeu intéressant dans l’ensemble. Le quatrième ‘Vengativo’ nº36, vuelta al ruedo.
MANUEL JESÚS ‘EL CID’, ovation et deux oreilles après avis.
ROCA REY, silence après deux avis et pitos après avis.
JAROCHO, ovation et vuelta al ruedo.
On attendait Roca Rey et ce fut El Cid qui gagna la partie et qui sans doute sera le triomphateur de la féria de Santander -il faut attendre ce soir- devenue la plus importante du nord de l’Espagne.

Le Cid tomba en quatrième sur un grand toro de Victorino pour lequel le public demanda l’indulto et qui fit la vuelta. Après une belle série de vréoniques, il s’accorda avec lui et exécuta sa faena essentiellement de la gauche. Il le tua d’une entière concluante. A son premier passage il affronta sur un animal plus âpre qu’il lidia parfaitement comme on l’avait vu faire à Mont-de-Marsan pour donner quelques séries méritoires: une entière mais le descabello empêcha le trophée.
Roca Rey repart une fois de plus à blanc et fut même sifflé à l’issue de son combat face au cinquième. Il fut bousculé par le second mais réussit à l’éloigner lui-même avec la cape. Le péruvien n’est pas dans un bon moment, son crédit devient fragile. Il va lui falloir désormais des résultats concrets s’il ne veut pas que sa côte ne s’effondtre rapidement.
Débuts dignes de Jarocho qui tomba sur un lot compliqué il eut de bons moments face au dernier mais ne le tua qu’au second essai par une épée basse et se contenta d’une vuelta.
Le gaucher de Salteras sera là ce soir en remplacement de dernière minute pour prendre la place de Cayetano officiellement victime d’une blessure lors d’un tentadero. Il défilera avec Juan Ortgea et Andrés Roca Rey face à des toros de Domingo Hernandez. A noter que Morante de la Puebla s’était offert pour effectuer ce remplacement gratuitement, ses émoluments cédés aux bonnes oeuvres de la ville. Il avait même écrit dans ce sens à la maire. L’empresa « Lances de futuro » a préféré répéter le Cid après son sommet de veille. On ne saurait l’en blâmer. Le cigarrero n’a pas non plus tous les droits.