Saragosse (Aragon} Mercredi. Coso de la Misericordia. Cinquième de la Feria del Pilar. Plus de 3/4 de plaza.
Toros de La Palmosilla (1° bis et 4° bis).
Fernando Adrián: Oreille et oreille après avis.
Borja Jiménez: Ovation et saluts et saluts et vuelta al ruedo après pétition et avis
Tomás Rufo: Ovation et saluts et ovation et saluts après avis.
Fernando Sánchez a salué au second et au sixième accompagné de Revuelta.
On attendait beaucoup de cette tarde à juste titre puisque c’est trois de nos meilleurs espoirs qui étaient en lice dans le coso de la calle Pignatelli qui avait fait recette pour l’occasion. Hélas: les espoirs furent douchés par le comportement des pupilles de La Palmosilla diversement présentées et au jeu dévevant. La corrida dans son ensemble s’avérait faible, deux toros ont du être changés et deux autres ont été justement contestés. Le premier et le second ont montré quelques signes d’une noblesse bon enfant, sans bravoure ni fond réel. Pour le reste ce fut un fiasco ganadero.
Fernando Adrian a touché le meilleur du lot et sa faena habile plus que profonde est allée de menos à màs. Tout cela n’aurait pas « cassé trois pattes à un canard » s’il n’y avait eu l’épée que Fernando a maniée avec efficacité toute la tarde; la mort rapide de ses deux adversaires qui aura suivi ses deux coups de rapière aura été pour beaucoup dans son succès. Mais c’est une suerte essentielle on ne saurait ainsi discuter saréusssite…
Plus de brio dans le toreo amène de Borja Jimenez qui, bien qu’il soit tombé sur le mauvais lot, sut imposer ses manières à son second toro surtout. C’est un style bouillant où domine l’entrega avec un réel engagement comme on a pu le voir à son premier passage à la cape puis par la suite à la muleta. Il fut l’auteur d’excellentes séries à gauche construisant une faena à partir d’un animal pourtant protesté au dépârt. Le sévillan retourna l’assistance et finit son travail à màs par manoletinas exposées. Il tua al encuentro entendit une pétition majoritaire à laquelle pour des raisons mystérieuses le président ne voulut pas céder… (?)
Tomas Rufo discret face à un inexistant premier adversaire se lâcha au final d’une llongue soirée. Il prit le toro violemment dans la cuisse alors qu’il concluait une belle série de véroniques. Il resta en piste impavide mais livide et ce courage fut salué par l’enceinte argonaise. Muy encima d »un toro sans expression et juste de force son travailconnut de très beaux moùments engagés et rythmés mais se termina en « eau de boudin » alors que les récompenses suprèmes lui étaient promises: un tiers de lame au second essai suivi d’un descabello. Il y eut quelques mouchoirs et des applaudissements de sympathie.
En fait sur les gradins où on s’était ennuyé copieusement on commentait la non venue de Morante annoncée par el Heraldo de Aragon et visible sur les rézo sociaux. Le cigarerro a renoncé pour de sombres raisons de cartel qui ne lui convenait plus. Vendredi, le jour où tout l’Aragon l’attendait comme un messie c’est sold out pourtant ! Disons-le: on peut-être un grand maestro et un irresponsable…
Pierre Vidal
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